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Ninja - Wikipédia

Ninja

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Graffiti au pochoir d'un guerrier ninja
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Graffiti au pochoir d'un guerrier ninja

Un ninja (忍者) ou shinobi (忍び) était un guerrier-espion dans le Japon médiéval. Le terme utilisé pour désigner une femme ninja est kunoichi (くノ一).

Dans l'imaginaire des Occidentaux et même des Japonais, image d'ailleurs largement colportée par les films, bandes dessinées... on représente les ninjas comme des guerriers vêtus de noir, une cagoule masquant leur visage, accomplissant des exploits physiques en combat, des acrobaties, et experts dans les techniques de dissimulation, d'empoisonnement, et surtout de diversion.Leur atout principal était leur furtivité/discrétion.

Cette image fantasmatique et romantique, et le terme même de ninja, sont relativement récents (vers 1780). Les termes utilisés pour désigner ces guerriers-espions étaient plutôt shinobi ou shinobu, parfois rappa, seppa ou kagimono-hiki, ou encore kusa (les herbes, une des techniques consistant à attendre tapis dans l'herbe et à attaquer les troupes de dos après leur passage). En raison de leur origine géographique probable, les ninjas sont aussi parfois nommés « homme d'Iga » (Iga no mono) ou « homme de Koga » (koga no mono), ou encore « troupe d'Iga » ou « de Koga » (Iga shu, Koga shu).

Les ninjas étaient en effet probablement issus de ces deux provinces voisines situées à côté de Kyōto. Ces provinces étant indépendantes, ils n'étaient redevables d'aucune taxe et jouissaient d'une liberté de mouvement que n'avaient pas les bushi (ou samourais), qui étaient eux inféodés aux daimyō (seigneur féodal) ; ils n'étaient pas non plus soumis au bushidō (code de l'honneur du bushi), et pouvaient donc pratiquer des techniques de guerre non-orthodoxe (espionnage, guérilla, embuscades, assassinats). N'étant pas liés aux grandes familles, celles-ci les utilisaient pour leurs basses besognes (pillages, assassinats). Une de leurs grandes spécialités était de s'introduire de nuit dans les châteaux et camps militaires et d'allumer un incendie, afin de faciliter l'assaut par des troupes classiques ; ils se déguisaient en général pour porter la même tenue que leurs victimes (ils n'étaient donc pas forcément vêtus de noir) afin de semer la confusion.

Par ailleurs, les familles nobles commencèrent à faire appels à des mercenaires (sans doute des ninjas) lors de la période Kamakura (1185-1333), période marquée par de nombreux conflits entres familles et assassinats. Ces pratiques, même si elles ne correspondaient pas au « canon » du bushido, ont donc très tôt été utilisées par le pouvoir et les seigneurs féodaux.

Les ninjas par leur activité criminelle (assassinat, vol, etc ...) et leur méthode peu orthodoxe (incompatible avec le code d’honneur des samourai), faisait qu'aux yeux du grand public, ils étaient classé dans la classe sociale Hinin (non-humain). La caste des Hinin que l’on appelait péjorativement les « déchets de la société », comprenaient les criminels, mendiants, vagabonds et autres parias de la société.

Sommaire

[modifier] Le ninpō, doctrine des ninjas

Le terme ninpō (忍法), ou shinobu hô, désigne la doctrine des ninjas. Elle met l'accent sur l'endurance, la persévérance, la capacité d'adaptation. Ceci comprend donc bien sûr les techniques de combat et de survie dans la nature (dont le camouflage et les soins médicaux), d'endurcissement du corps et de l'esprit, mais aussi la capacité à prévoir le danger et à l'éviter. De fait, le ninja doit être capable de mimétisme, il doit pouvoir faire preuve d'adaptabilité (souplesse mentale) et ne pas s'attacher à des formes fixes et rigides. Contrairement au bushi, le ninja ne cherche pas l'affrontement direct, il ne cherche pas à montrer son courage, mais plutôt à survivre et à mener à bien sa mission, sans ressentir de honte ni de colère. Le ninja cherche d'abord à se protéger et à protéger sa famille. Par ailleurs, on peut aussi se référer au traité de stratégie chinois L'Art de la guerre de Sun Zi (prononcer Souen Tseu) [1], qui développe les techniques d'information et de désinformation dans le cadre de la guerre :

  • se renseigner sur l'ennemi (« Qui connaît l'autre et se connaît, en cent combats ne sera point défait », chap. III),
  • désinformer l'ennemi
  • repérer les espions ennemis et les soudoyer.

Une des premières phrases de ce traité de guerre est d'ailleurs « La guerre repose sur le mensonge ». Il recommande principalement de faire usage de la ruse pour éviter le combat. Ce type de comportement était donc recommandé depuis dix siècles avant la première mention historique des ninjas.

Le ninja était furtif et secret ; il savait se déguiser pour se faire passer pour quelqu'un d'une autre classe sociale ou d'une autre région. L'enseignement des ces techniques dans des écoles (ryu) ne se faisait pas en groupe comme pour les bujutsu (technique des samourais), mais plutôt seul à seul, à des individus uniques .

[modifier] Le ninjutsu, les techniques des ninjas

Le terme ninjutsu (忍術), ou shinobi jutsu, désigne l'ensemble des techniques des ninjas, suivant les principes du ninpô. Cela comprend bien entendu des techniques de combat, et notamment l'utilisation détournée d'armes classiques, le combat à mains nues, mais aussi des techniques de camouflage (hensô jutsu, doton no jutsu), d'utilisation d'explosifs, de poisons, la prestidigitation (gen jutsu), la natation, l'équitation...

Mais le ninjutsu comporte aussi des connaissances en météorologie, astrologie, médecine et mathématiques. Ainsi, certains ninjas ont conçu des digues ou exploitaient des mines, ils étaient ce que l'on appellerait maintenant des «ingénieurs ».


[modifier] Équipement spécifique

Les ninjas utilisaient des armes et du matériel spécifiques :

  • jitte : sorte de dague non tranchante et non perforante munie d'une garde courbée vers l'avant (à la différence du saï, il n'y a qu'une branche à la garde), servant à bloquer les sabres ;
  • kaginawa : grappin ;
  • kamayari : lance à crochet ;
  • kusarigama : faucille reliée à une chaîne ;
  • metsubushi : fumée, en général produite par un mélange de poudre placé dans un œuf évidé, et servant à aveugler l'adversaire ;
  • mizu gumo : chaussures flottantes munies de vessies gonflées et permettant de se tenir debout sur l'eau, pour espionner ou se défendre ;
  • Ninjatô : sabre ;

otzu tsu : arme à feu, sorte de mortier fait dans un tronc évidé ;

  • ashiko : griffes de pieds, situées sous la semelle, servant à l'escalade, à marcher sur un terrain glissant ou bien comme arme ;
  • tegaki ou shuko : sorte de griffes portées sur la paume, servant à escalader, à frapper ou bien pour bloquer les sabres.
  • Kunaï : Sorte de dard métallique ;
  • Shuriken : étoile métallique tranchante pouvant avoir plusieurs formes différentes.(trois, quatre branches, carrées, rondes...) cependant, comme le croit la plus part des gens, le shuriken n'est pas une arme d'attaque directe, les degats engendrés ne sont que l'ordre d'une coupure ou complètement arété par l'armure du bushi deplus sa trajectoire est assez aléatoire. C'est une arme de terreur fait pour désorienté l'ennemi. (sifflement, tranchant, trajectoire circulaire...)
  • Makibisi ou Tetsubishi : petits clous à quatre pointes utilisés pour couvrir une fuite ; ceux-ci traversaient les sandales des poursuivants.
  • Jo : Bâton de quatre pieds et d'environ un pouce et demi de diamètre. Servant autrefois de canne, il devint une arme redoutable que même les vieillards pouvaient manier très efficacement.

les principales armes sont des outils paysans modifiés

[modifier] Histoire des ninjas

Les ninjas étaient a priori à l'origine de troupes formées entre le VIIIe et le IXesiècle, d'émigrés coréens, chinois, et de bushi vaincus sans seigneurs (ronin), qui se sont réfugiés dans les provinces d'Iga et de Kōga (maintenant les préfectures de Mie et de Shiga, du côté du lac Biwa). Ayant en commun le déracinement et la défaite, ils développèrent des techniques de survie dans ces contrées sauvages, ainsi que des techniques de combat pragmatiques provenant d'origines diverses (Japon, Chine, Corée). Ils subirent sans doute l'influence :

  • des pirates (kaizoku) de la région de Kumano, à qui ils doivent les techniques d'utilisation des grappins,
  • des yamabushi, ascètes vivant dans la montagne et adeptes du shugendō (pratiques mystiques),
  • des moines bouddhistes de la région, notamment des bouddhistes ésotériques shingon,
  • et des hinin, personnes de basse condition sociale utilisées pour les tâches jugées impures, notamment en relation avec le sang et le cuir.

À cette époque, Makibi Kibi, ambassadeur japonais en Chine, amena au Japon les doctrines militaire chinoises, dont L'Art de la guerre de Sun Tzu (appelé Son Shi au Japon).

L'établissement dans ces contrées sauvages et entourées de montagnes, donc sans grand intérêt économique et protégé des invasions des seigneurs voisins, a sans doute contribué à développer un esprit d'indépendance, et notamment l'absence d'attachement à un seigneur et aucune réticence morale à se retourner contre d'anciens alliés. Cela a aussi contribué au secret et donc à l'aura de mystère qui les entoure.

Parmi les probables fondateurs du ninjutsu, on compte le général chinois Ikai qui s'exila à Iga au milieu du XIe siècle et ramena des techniques de combat.

Les ninjas étaient sans doute à l'origine des troupes de guerriers similaires à des milices civiles (jizamurai) dont le but était la défense de la province ; ils n'étaient probablement pas uniquement des guerriers mais exerçaient un autre métier (paysan). Il est difficile de donner une date exacte de l'apparition des ninjas, il s'agit sans doute d'une évolution progressive. Le premier recours documenté daté de l'utilisation des ces troupes d'Iga et de Kôga (les Iga shû et les Kôga shû) est sans doute l'attaque du château du seigneur Rokkaku à Magari par le seigneur Ashikaga vers 1487. Ieyasu Tokugawa, qui fut daimyō (seigneur féodal) puis shogun (dictateur militaire du Japon) au XVIe siècle eut fréquemment recours à ces mercenaires. Mais les ninjas étaient aussi parfois des guerriers inféodés à leur seigneur et n'ayant aucun rapport avec Iga et Kôga, comme par exemple ceux utilisés par Shingen Takeda à la même période.

L'événement le plus important fut sans doute la sanglante soumission de la province d'Iga par les troupes de Nobunaga Oda en 1579. Nobunaga était le régent (bien qu'il ne fut pas nommé shogun par l'empereur), et l'indépendance d'Iga représentait un défi à son autorité. Les deux premières tentatives de soumission se soldèrent par un échec. Pour la troisième, il envahit la province avec six armées venant de six endroits différents. Devant le nombre écrasant d'adversaires, les techniques de guérilla se révélèrent insuffisantes et les familles d'Iga furent massacrées. Quelques survivants allèrent se réfugier chez les daimyō voisins (dont Ieyasu Tokugawa) et se mirent à leur service.

À partir de là, certains ninjas, nommés onmitsu, furent utilisés par le shogun pour espionner les daimyo, et d'autres, les oniwaban, étaient utilisés pour assurer la sécurité rapprochée du shogun et la surveillance de son château, ainsi que dans une certaine mesure la police dans la capitale Edo. En effet, la période Edo se caractérise par une relative paix entre les clans, les techniques de maîtrise non armées ou avec des armes non tranchantes développées par les ninjas étaient particulièrement intéressantes dans ce contexte.

[modifier] Enseignement du ninjutsu de nos jours

Contrairement aux bujutsu qui ont subi une transformation pacificatrice du XVIIIe au XXe siècle, le ninjutsu s'est transmis de manière secrète à quelques personnes.

Masaaki Hatsumi a décidé, seul, de l'accessibilité au monde Gaijin (non-japonais) du Ninjutsu, suite à l'arrivée, l'assiduité, le courage et la persévérance d'un israélien, Monsieur Doron Navon et l'un de ses amis. Cet individu est le premier non-japonais qui a eu accès au Ninjutsu en tant que "disciple" et c'est par la suite de cet événement que le Ninjutsu fut connu, puis très médiatisé et fortement déformé par Hollywood, en mal de héros du cinéma d'arts martiaux après la mort de Bruce Lee.

D'autres personnes, se désolidarisant par la suite de Soke Masaaki Hatsumi, tel Shoto Tanemura, ont décidé de transmettre leur vision au grand public, avec un aspect commercial évident, et une rivalité concernant l'authenticité des techniques.

Or, historiquement, Masaaki Hatsumi a tiré ses enseignements de Takamatsu Toshitsugu, qui fut notamment garde du corps personnel de l'empereur Po, en Chine. Alors que Shoto Tanemura a hérité ses connaissances de Masaaki Hatsumi.

Quant aux élèves, cela serait mal connaître le Ninpo que d'affirmer que leurs motivations sont louches. Ne peuvent être louches que les enseignants qui acceptent de jouer le jeu des élèves perturbés dont l'admission même constitue une violation du règlement de l'organisation Bujinkan, fondée par Masaaki Hatsumi, pupille de Takamatsu Toshitsugu. Le Ninpo moderne, comme l'ancien, prône les valeurs de la patience, de l'endurance, de la persévérance dans les difficultés, et donc du courage.

Il ne faut pas opposer samuraïs et ninjas sur le plan éthique, et postuler l'infaillible droiture des premiers. En effet, ce serait oublier les massacres perpétrés par eux à titre de passe-temps, ou de test d'efficacité d'un tranchant de katana.

La première apparition des Shinobi revient à la mission que remplirent deux personnes "âgées" envoyées en territoire ennemi pour rapporter un peu de terre sacrée, mission commanditée par l'empereur Jimmu Tenno, dans les premiers temps d'existence du Japon.

[modifier] Source

La plupart des informations sont issues de l'ouvrage : Ninpô - Ninjutsu, l'ombre de la lumière, Kacem Zoughari, éd. Guy Trédaniel éditeur, 2003.

[modifier] Bibliographie

[1L'art de la guerre, Sunzi, IVe av. J.-C., plusieurs éditions en français, notamment trad. Jean Lévi éd. Hachette
[2Ninpô - Ninjutsu, l'ombre de la lumière, Kacem Zoughari, éd. Guy Trédaniel éditeur, 2003
[3Dossier : les ninjas, Kacem Zoughari, Ludovic Mauchien, Karate Bushido n° 320, pp 42-52, éd. Européenne de Magazines, février 2004
[4Ninjas, histoires et traditions, Sylvain Guintard, Editions SEM
[5L'essence du Ninjustu, Masaaki Hatsumi
[6Ninjutsu, le monde des Ninjas, Watanabe Kondo, Roland Habersetzer, Hans Rauch, Editions Amphora
[7Secrets of the Ninja, Ashida Kim, version anglaise seulement, DojoPress I-Book
[8Ninja et Yamabushi, guerriers et sorciers du Japon féodal, Florent Loiacono, BUDO Editions

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes


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