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Histoire de l'Inde - Wikipédia

Histoire de l'Inde

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Cet article fait partie de la série
Histoire de l'Inde
Périodes
Inde ancienne
Sultanat de Delhi
Grands Moghols
Période Marathe
Raj britannique
De 1947 à nos jours
Voir aussi
Histoire du Bangladesh
Histoire du Bhoutan
Histoire des Maldives
Histoire du Népal
Histoire du Pakistan
Histoire du Sri Lanka
Articles connexes
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Sommaire

[modifier] Préambule

Les sources primaires de l'histoire de l'Inde sont :

Les hindouistes ne tiennent pas l'Histoire en haute estime. On ne trouve donc pas de chroniques comme par exemple en Chine ou en Occident pour servir de documents primaires aux recherches historiques. En fait l'Histoire ne commence à intéresser les Indiens qu'au siècle dernier, lorsque le sentiment national commence à émerger.

Il existe cependant quelques chroniques royales et de nombreuses inscriptions, célébrant le plus souvent la fondation d'un temple ou une donation faite à ordre religieux, mais celles-ci sont peu fiables en tant que source pour deux raisons:

  • D'une part il s'agit de panégyriques non objectifs en l'honneur du roi local, l'étendue du territoire qu'il domine est dans ce but le plus souvent sur-estimée. Par exemple, dans de très nombreuses inscriptions on trouvera l'appellation de cakravartin (voir chakra) ou « souverain universel » pour de petits roitelets le plus souvent feudataires d'un royaume plus puissant. Il est de ce fait difficile à partir de ces seules sources de dessiner la carte politique de l'Inde dans les temps anciens.
  • D'autre part le mode de datation varie d'une inscription à l'autre, les dynasties ayant parfois tendance à considérer le début de leur règne comme une nouvelle ère. Il existe quelques modes de datations répandues (comme l'ère Shaka) toutefois pour faire une correspondance avec notre mode de datation encore faut il être sûr de celui utilisé pour l'inscription.

De ce fait, ces sources nécessitent un recoupement avec des données archéologiques ou des sources étrangères, essentiellement chinoises et tibétaines (les chroniques singhalaises sont également considérées comme relativement fiables même si moins riches) pour pouvoir être exploitées.

Mais l'Inde s'est elle-même peu tournée vers son histoire, les seuls écrits considérés comme historiques étant les épopées, ou les Purâna, histoire mythique plus que réelle faisant intervenir des dynasties d'origines divines et dont les fondements historiques, s'ils ne sont pas exclus, sont difficiles à déterminer.

En effet, le temps historique, celui du monde matériel, de la mâyâ, n'est qu'un monde trompeur qui détourne de la réalisation de soi, de la libération de son âme et auquel il convient d'accorder le moins d'attention possible. L'idéal des hindouistes, des jains et des bouddhistes, même s'ils sont très peu nombreux aujourd'hui, est d'interrompre le cycle des renaissances, un temps cyclique, pour atteindre le nirvāna ou se fondre dans le brahman et connaître donc la dissolution du temps. Le temps sagittal, et le concept de progrès qui l'accompagne, classique dans la civilisation judéo-chrétienne et sur lequel se fonde l'Histoire a été longtemps inconnu, ou méprisé, en Inde et il ne s'est installé dans la pensée indienne qu'à la suite de la contamination par la pensée musulmane tout d'abord, puis occidentale durant la colonisation britannique.

Enfin, jusqu'à la deuxième moitié du XIXe siècle, les colons britanniques, qui sont aussi les premiers indianistes, légitiment leur mainmise sur le pays en minimisant l'ancienneté de la civilisation en Inde. De plus, ils datent les évènements d'une Histoire indienne qu'ils sont les premiers à écrire en sous-estimant leur ancienneté pour les faire cadrer avec les données historiques induites par la Bible.

[modifier] Histoire schématique

[modifier] La civilisation de la vallée de l'Indus

Voir l'article détaillé : civilisation de la vallée de l'Indus

L'Inde connaît une civilisation continue depuis XXVIe siècle av. J.-C., depuis que les habitants de la vallée de l'Indus ont développé une culture urbaine fondée sur l'agriculture et le commerce par mer et peut-être par terre avec la Mésopotamie.

Cette civilisation connaît un déclin entre le XIXe siècle av. J.-C. et le XVIIe siècle av. J.-C., probablement en raison des changements écologiques.

[modifier] La civilisation védique

Voir les articles détaillés : Civilisation védique ~ Théorie de l'invasion aryenne

Durant le IIe millénaire av. J.-C., des tribus bizarres de pasteurs parlant une langue indo-européenne envahirent, à partir du nord-ouest, tout le sous-continent. En s'installant dans la vallée gangétique, elles y assimilèrent les cultures qui les avaient précédées.

[modifier] Antiquité et Moyen Âge indien

Voir l'article détaillé : Antiquité et Moyen Âge indien

La carte politique de l'Inde antique et médiévale était composée de royaumes innombrables aux frontières fluctuantes. Aux IVe et Ve siècles, le nord de l'Inde a été unifié sous la dynastie des Gupta. Cette période est considérée en Inde comme un âge d'or, la civilisation hindoue ayant atteint un apogée inconnu jusqu'alors.

[modifier] Sultanats et empire moghol

Voir les articles détaillés : Invasions musulmanes en Inde ~ Sultanat de Delhi

L'Islam se répand ensuite dans le sous-continent indien pendant 500 ans. Aux Xe et XIe siècles, des Turcs et des Afghans envahissent l'Inde et établissent des sultanats à Delhi. Du XIe au XVe siècle, l'Inde méridionale est dominée par les dynasties hindoues Chola et du Vijayanâgara. Durant cette période, les deux mondes - l'hindou dominant et le musulman conquérant - vont se mélanger et connaître des influences culturelles croisées.

[modifier] L'Empire moghol

Voir les articles détaillés : Empire moghol

Au début du XVIe siècle, des descendants de Gengis Khan s'infiltrent par la passe de Khyber et fondent la dynastie des Moghols qui durera 200 ans.

[modifier] La période marathe

Voir article détaillé : Empire marathe

L'Empire marathe est un sursaut hindou contre la domination musulmane des Moghols. Les Portugais finissent par se cantonner à Goa, Daman et Diu, les Français n'ont pas de vision politique, les Anglais mesurent l'intérêt économique de l'Inde.

[modifier] La période coloniale britannique

The Historical Atlas by William R. Shepherd, 1923
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The Historical Atlas by William R. Shepherd, 1923

Voir article détaillé : Raj britannique

Le premier avant-poste anglais en Asie du Sud a été établi en 1619 à Surat sur la côte du nord-ouest de l'Inde. Plus tard au cours du même siècle, la British East India Company ouvre des comptoirs de commerce permanents à Madras, Bombay et Calcutta, sous la protection des dirigeants indigènes.

En 1757, les troupes de la Compagnie anglaise des Indes orientales prennent le contrôle du Bengale dont ils pillent le trésor. Les Britanniques monopolisent le commerce. Les artisans bengalis sont obligatoirement rattachés aux manufactures de la Compagnie, et doivent remettre la production à des prix minimum. Parallèlement, les impôts augmentent fortement. On peut imputer à ce système la famine de 1769-1770, durant laquelle auraient péri de 7 à 10 millions de Bengalis.

Les Britanniques accroissent ensuite leur influence jusqu'à contrôler, vers 1850, la majeure partie du territoire de l'Inde actuelle, le Pakistan, et le Bangladesh. Suite à une rébellion, en 1857, menée par des soldats indiens révoltés, en Inde du Nord, le Parlement britannique transfère le pouvoir politique de la Compagnie des Indes orientales à la couronne. Dorénavant, le Royaume-Uni administre directement la majeure partie de l'Inde, tout en contrôlant le reste par des traités signés avec les dirigeants locaux.

Vers la fin du XIXe siècle, des premières mesures d'autonomie sont prises concernant l'Inde britannique avec la nomination des conseillers indiens auprès du vice-roi britannique et l'établissement des conseils provinciaux comprenant des membres indiens ; les Britanniques élargiront ensuite la participation aux conseils législatifs. À partir de 1920, Mohandas K. Gandhi transforme le Parti du Congrès (Indian National Congress) en un mouvement de masse combattant la domination coloniale britannique. Le mouvement réussira à obtenir l'indépendance en utilisant comme armes la non-violence et la désobéissance civile.

[modifier] L'indépendance et la partition de l'Inde

Partition de l'Inde
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Partition de l'Inde

Le 15 août 1947 l'Inde est devenue un dominion dans le Commonwealth, sous la direction du premier ministre Jawaharlal Nehru. Des désaccords violents entre hindous et musulmans entraînent les Britanniques à diviser l'Inde, créant le Pakistan oriental, futur Bangladesh, et occidental, là où se trouvaient des majorités musulmanes. L'Inde devient une république laïque, membre du Commonwealth, après la promulgation de sa constitution le 26 janvier 1950.

Après l'indépendance, le Parti du Congrès, celui du Mahatma Gandhi et de Jawaharlal Nehru dirige l'Inde avec à sa tête, tout d'abord Nehru, puis sa fille Indira Gandhi et son petit-fils Rajiv Gandhi, excepté durant deux brèves périodes dans les années 1970 et les années 1980. Jusqu'à son décès en 1964, le premier ministre Nehru conduit la nation. Lui succède alors Lal Bahadur Shastri, qui meurt aussi en fonction.

En 1966, le pouvoir passe dans les mains de la fille de Nehru, Indira Gandhi, premier ministre de 1966 à 1977. En 1975, submergée par des problèmes politiques et économiques, Indira Gandhi déclare l'état d'urgence et suspend une grande partie des libertés civiles. Recherchant une légitimité dans les urnes, elle convoque des élections en 1977, mais connaît la défaite au profit de Moraji Desai, qui dirige le Bharatiya Janata Party, une coalition de cinq partis d'opposition.

En 1979, le gouvernement de Desai s'effondre, incapable de faire face à la corruption et à la dégradation de la situation économique. Charan Singh forme un gouvernement intérimaire, qui est suivi par le retour d'Indira Gandhi au pouvoir en janvier 1980. Le 31 octobre 1984, elle est assassinée, et son fils, Rajiv Gandhi, est choisi par le Parti du Congrès (I) - pour « Indira » ? comme successeur. Son gouvernement est renversé en 1989 à la suite d'accusation de la corruption et V.P. Sing et Chandra Shekha lui succèdent.

Aux élections de 1989, bien que Rajiv Gandhi et le Parti du Congrès aient gagné plus de sièges que n'importe quel autre parti, ils se révèlent incapables former un gouvernement avec une majorité absolue. Le Janata Dal, une coalition des partis d'opposition, forme alors un gouvernement avec l'aide du Bharatiya Janata Party (BJP), parti nationaliste hindou à sa droite et des communistes à sa gauche. Cette coalition hétéroclite s'effondre en novembre 1990, et le gouvernement est alors, pendant une courte période, aux mains d'un groupe dissident du Janata Dal soutenu par le Parti du Congress (I), installant Chandra Shekhar en tant que premier ministre. Cette alliance s'effondre également, entraînant les élections nationales de juin 1991.

Le 27 mai 1991, en campagne au Tamil Nadu pour le compte du Parti du Congrès (I), Rajiv Gandhi est assassiné, apparemment par des extrémistes tamoul du Sri Lanka. Durant les élections, le Parti du Congrès (I) gagne 213 sièges au parlement et compose une coalition, retournant au pouvoir sous la conduite de P.V. Narasimha Rao. Ce gouvernement, qui reste aux affaires la totalité de son mandat de cinq ans, lance un processus progressif de libéralisation et de réformes économiques, qui ouvre l'économie indienne au commerce et aux investissements internationaux. La politique intérieure de l'Inde prend également une nouvelle forme, car les regroupements traditionnels autour des castes, religions et appartenances ethniques ont entraîné la création d'une pléthore de petits partis politiques régionaux.

Au printemps 1996, les derniers mois du gouvernement Rao sont troublés par plusieurs affaires de corruption, qui ont contribué aux plus mauvais résultats électoraux de son histoire pour le Parti du Congrès. Le Bharatiya Janata Party (BJP) gagne la majorité relative aux élections nationales de mai 1996, mais sans assez de force pour régner seul. Sous le mandat du premier ministre Atal Bihari Vajpayee, la coalition de BJP détient le pouvoir durant 13 jours. Mais tous les partis politiques souhaitant éviter de nouvelles élections, une coalition menée par le Janata Dal émerge pour former un gouvernement connu sous le nom de Front Uni, commandé par l'ancien ministre en chef du Karnataka, H.D. Deve Gowda. Son gouvernement dure moins d'une année, Le chef du parti du Congrès lui retirant son appui en mars 1997. Inder Kumar Gujral remplace alors Gowda, premier ministre de consensus d'une coalition du Front Uni composé de 16 partis.

En novembre 1997, Le Parti du Congrès retire son soutien au Front Uni. De nouvelles élections, en février 1998 offrent au BJP la majorité relative des sièges au Parlement -- 182 ? qui rate de peu la majorité absolue. Le 20 mars 1998, le président nomme un gouvernement de coalition mené par le BJP avec Vajpayee, à nouveau premier ministre. Les 11 et 13 mai 1998, ce gouvernement effectue une série d'essais nucléaires souterrains. Les États-Unis, sous la présidence de Bill Clinton veulent imposer à l'Inde des sanctions économiques, mais l'Inde refuse toujours de signer le Traité de non-prolifération nucléaire, entré en vigueur en 1994.

En avril 1999, le gouvernement de coalition mené par le BJP s'effondre, entraînant de nouvelles élections en septembre. La Nouvelle Alliance Démocratique, une coalition nationale mené par le BJP obtient une majorité et forme une gouvernement avec Vajpayee en tant que premier ministre en octobre 1999.

Aux élections législatives de mai 2004, le parti de congrès, avec à sa tête Sonia Gandhi, veuve de Rajiv Gandhi, remporte un victoire historique qui marque le retour au pouvoir du parti du Congrès après de nombreuses années d'absence. Mais d'origine italienne, Sonia Gandhi est vivement critiquée par les nationalistes du BJP, et après quelques jours de réflexion, cède la place de premier ministre à Manmohan Singh, d'origine sikh.

[modifier] Le système de castes aujourd'hui

Le système des castes, bien que condamné par la constitution indienne, constitution largement rédigée par l'intouchable Ambedkar, perdure dans la société indienne. La position de dalit, de paria, de hors castes, dans l'hindouisme, est une prescription religieuse. Sa perpétuation est impérative pour l'hindouisme dans la mesure où sa remise en cause saperait tout l'édifice religieux, car la position dans le système des castes au cours de cette vie est le résultat des actions de la vie précédente, la loi du karma.

La situation des dalits s'est malgré tout améliorée au cours du XXe siècle. Ceux qui, au début du siècle dernier, pouvaient perdre la vie, sur le champ, sous prétexte que leur ombre venait toucher le corps d'un brahmane, grâce au bénéfice de l'alphabétisation et au mécanisme des discriminations positives, trouvent aujourd'hui leur force dans l'organisation politique, ce que la démocratie indienne, qui n'a jamais été considérée comme antinomique avec la religion, leur permet, même si cette émancipation reste difficile comme le montre la vie de Phûlan Devî.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien externe

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