Jean de Vaugelas

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Jean de Vauglelas (1913-1957) était un militaire français, cadre de la millice française.

[modifier] Biographie

Né le 2 janvier 1913, Jean de Vaugelas est un ancien élève de l'École militaire de l'air. Lors de la seconde guerre mondiale, il combat sous le grade de Lieutenant dans une escadrille combattante. Après avoir servi dans les Chantiers de la jeunesse française, il intégre la Milice française dans les premiers jours en même temps que ses deux frères. Après avoir été chef régional de la Milice à Marseille, il devient directeur de l'École des cadres d'Uriage. Il est impliqué en février 1944 dans la réduction du maquis des Glières, cité pour cette 'Victoire' à l'ordre de la nation, le 6 juillet 1944. Entre temps il a été nommé le 8 avril 1944, directeur du maintien de l'ordre pour la région de Limoges. Le 16 août 1944, Jean de Vaugelas dirige un convoi de francs-gardes fuyant l'arrivée des forcers de Libération. Son convoi traversera la France pour arriver en Allemagne. Il integrera la Division Charlemagne en cours de formation à Wildflecken. Incorporé au grade de Hauptsturmführer, il est promu début 1945 Sturmbannführer. Lors de la montée au front en février 1945, il occupe le poste de chef d'état major de la division, secondant ainsi Edgar Puaud.

Faisant une partie de la bataille de Poméranie à cheval, Vaugelas est capturé par les soviétique peu aprés le massacre du régiment de réserve à Belgard le 5 mars 1945. Lors du transfert qui les rapatrie en 1946 vers la France, Jean de Vaugelas et Jean Bassompierre s'échappent du convoi pour atteindre l'Italie. Nantis d'un unique passeport de la Croix-Rouge, c'est le privilège du grade qui permet à Jean de Vauglas d'échapper à la justice. Il rejoint l'Argentine en 1948 où il fondera avec René Fayard, ancien soldat de la Division Charlemagne, les Caves Franco-Argentines. Il trouvera la mort dans un accident de la route à Mendoza, en 1957.

[modifier] Trivia

• Il a souvent été dit que la mort de Jean de Vaugelas était en réalité une exécution des services secrets français, bien que les déclarations de sa veuve présente lors de son déçes soit en opposition avec ces allégations.
• un autre membre de sa famille servit en Poméranie au sein de la Division Charlemagne, avec un grade inférieur (stendartenoberjunker)

[modifier] Bibliographie

• Pierre Giolitto, Histoire de la Milice, Éditions Librairie Académique Perrin, Paris, 2002
• Jean Mabire, La Division Charlemagne, Fayard
• Robert Forbes, Pour L'Europe, Editions de L'AEncre, 2005