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Histoire de Rennes - Wikipédia

Histoire de Rennes

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Histoire de Rennes

Le peuple armoricain des Redones fonda Condate (nom qui signifie « confluent » en celtique ancien), au confluent de l'Ille et de la Vilaine et en fit sa capitale.

Sommaire

[modifier] Formes écrites anciennes

  • nom celtique : Condate
  • Civitas Riedonum au IIIe siècle
  • Civitas Redonum au IVe siècle
  • Ecclesia Redonensis au Ve siècle
  • Redonicum oppidum en 830
  • Redonas oppidum en 850
  • Urbe Redonensis, Urbs Redonis et Redhonis au XIIe siècle
  • Renes et Rennes au XIVe siècle

[modifier] Condate

Le terme est à l'origine de nombreux Condat, Condé, Candé, etc. (on en recense plus d'une centaine en France). Aux IIIe et IVe siècles, comme beaucoup de métropoles régionales, Condate change son nom et prend celui du peuple dont elle est la capitale. Ces mutations toponymiques sont intervenues à une époque où l'empire romain s'effondrait. On observe alors, entre autres éléments significatifs, une renaissance des antiques divinités gauloises locales dans les sculptures religieuses et les inscriptions dédicatoires.

[modifier] Époque romaine

À l'époque romaine Condate devint Condate Riedonum, capitale de la civitas riedonum (cité des Riedones, du nom du peuple gaulois dont elle est le chef-lieu).

Le plus ancien Rennais connu est Titus Flavius Postuminus, dont le nom figure sur des stèles retrouvées à Rennes en 1968, quai Duguay-Trouin. Comme ses prénoms l'indiquent, il aurait obtenu la citoyenneté romaine sous la dynastie des Flaviens et sous le règne de Titus, c'est-à-dire entre 79 et 81 après J.-C. L'une des stèles nous dit, en latin, qu'il exerça toutes les charges publiques dans sa patrie, la Civitas Riedonum. Il fut deux fois duumvir et flamine à vie du dieu Mars Mullo.

À l'époque romaine, la position stratégique de la ville contribue à en faire une ville d'importance. Vers l'ouest la principale voie romaine conduit de Condate à Vorgium (l'actuelle Carhaix) chez les Osismii.

En l'an 275, la menace des bagaudes amène la cité à s'entourer d'une robuste muraille de briques, Rennes devient « la ville rouge » et réduit sa surface de 90 à 10 hectares. Avec sa muraille romaine, elle mettra plus d'un assaillant en échec dans l'histoire, pas tous.

Melaine, l’évêque de Rennes, joua un rôle important au traité de paix entre les Francs et les Armoricains, en l'an 497. Lorsqu'il déclara : « Il faut faire la paix entre chrétiens », sa remarque historique ne passa pas inaperçue.

Maisons médiévales du centre de Rennes.
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Maisons médiévales du centre de Rennes.

[modifier] Moyen Âge

[modifier] Haut Moyen Âge

À partir du Ve siècle, les Bretons occupent la partie occidentale de la péninsule armoricaine que l'on commence à appeler petite Bretagne, puis Bretagne tout court, tandis que les Francs prennent le reste de l'Armorique. Pour contenir la pression et éviter les incursions bretonnes, les Carolingiens instituent une marche de Bretagne comprenant les comtés de Rennes, de Nantes et de Vannes et dont le plus célèbre préfet est Roland de Roncevaux.

Cette marche-tampon est tout entière absorbée par le royaume breton au IXe siècle et Rennes est bretonne en 851, après la bataille de Jengland. En 850, lorsque Nominoë et Lambert forcent les portes de Rennes, la garnison franque laissée dans les murs de la ville par Charles le Chauve, fait sa reddition

[modifier] Royaume de Bretagne

Politiquement franc sous le règne de son patron et bienfaiteur Louis le Pieux, Nominoë devient politiquement breton sous le règne de Charles le Chauve.

Les descendants de Nominoë et de son fils Erispoë font de Rennes leur fief et parvienennt aussi à en faire la ville ducale et capitale de la Bretagne en dépit de quelques évènements contraires.

Vint cinq ans après l'arrivée musclée de Lambert et Nominoë à Rennes, c'est Gurvand, le Rennais, gendre d'Erispoë, qui en l'an 875, bien que malade et moribond, inflige deux défaites successives au comte de Vannes Pascweten, grâce à sa cavalerie.

En 875, ça fait 25 ans que Lambert et Nominoë ont forcé les portes de Rennes, mais Gurvand ne les a toujours pas fait réparer. Pascweten est au courant. Les combats ont lieu un peu au sud de Rennes entre Gurvand et la grande armée de Pascweten. Sachant qu'ils étaient moins de 1 000 hommes contre nettement plus de 3 000 dans l'armée de Pascweten, les pessimistes qui avaient lâché Gurvand et rejoint Pascweten avaient accentué encore un peu plus ce déséquilibre. Gurvand dit à ses fidèles : « Ce n'est pas le nombre mais Dieu qui qui donne la victoire ! »

La bande viking d'Hasting en profita pour investir Rennes pendant la bataille comme convenu avec Pascweten. En 875, ils entrèrent facilement dans Rennes, mais ils ne s'attendaient pas à un retour victorieux de Gurvand dans sa ville. Comme à Brissarthe en 866, les Vikings d'Hasting dans une église, l'église Saint-Melaine. Mais ils n'ont en sortent au milieu de la nuit. Au petit matin, il n'y avait plus personne dans l'église. Il est possible que la carrière d'Hasting ait pris fin à Rennes cette année là, puisqu'ensuite on entend plus parler de ce chef viking particulier, dont le duc de France Robert le Fort et quelques comtes francs furent les victimes célèbres en 866. Hasting n'était pas né en Scandinavie mais dans les environs de Troyes.

En dépit de sa première défaite, Pascweten reprit bientôt la route de Rennes, après avoir appris que le moribond Gurvand était à l'agonie. Cette fois, le moribond infligea à Pascweten une défaite encore plus sévère que la précédente. Gurvand avait encore gagné, mais épuisé par tant d'efforts, il rendit son dernier soupir en rentrant chez lui à Rennes. Pascweten ne vint pas à son enterrement. Quelques mois plus tard, on apprit que Pascweten s'était fait tué par ses mercenaires vikings qui avaient sans doute avec lui un différent financier.

À Rennes, Judicaël qui avait pris la relève de Gurvant, son père, devint bientôt un adversaire redoutable et redouté des Vikings. À Vannes, Alain, qui avait succédé à son frère Pascweten décida de se mettre d'accord avec Judicaël pour chasser les Vikings. Toutefois, Alain laissa le fougueux Judicaël s'en charger. Judicaël se fit tuer en pousuivant des Vikings, ce qui permit à Alain de devenir Alain le Grand en achevant le travail, les enfants de Judicaël n'ayant vraisemblablement pas l'âge de prendre le relais de leur père sur le terrain.

Après la mort d'Alain Ier, les Vikings revinrent en force, forçant les descendants de la maison vannetaise de Pascweten à chercher refuge dans l'île de Bretagne, chez les rois saxons.

Gurvant, Judicaël, Juhel, Conan Ier, sont les comtes de Rennes successifs au IXe siècle.

Rennes ne conserve pas par hasard le meilleur souvenir de son évêque Sylvestre de la Guerche, fondateur du quartier « Bourg l'Évêque », en fonction de 1078 à sa mort en 1093. Entre ces deux dates, il y eu en théorie une brève interruption de ses fonctions, puisqu'il fut temporairement déposé par le concile de Poitiers. Sylvestre Mainguené était le baron de La Guerche, père de famille aussi, mais veuf. Sa situation était tout à fait conforme aux usages dans l'Église bretonne, qui n'avait pas jusque là l'habitude du célibat et du vœu de chasteté. S'il reprit sa place après que le concile de Poitiers l'ait déposé, c'est seulement parce que la population rennaise s'était soulevée pour le garder comme évêque. A contrario, son successeur, le prélat angevin Marbode, rejeté par les Rennais attendit trois ans pour venir prendre ses fonctions à Rennes, par la volonté du pape qui l'imposa aux Rennais.

[modifier] La Bretagne ducale

[modifier] Guerre de succession de Bretagne

Pendant la guerre de Succession de Bretagne, en 1356 et 1357, la cité est assiégée par l'armée du duc de Lancastre, frère du roi d'Angleterre. Mais Bertrand du Guesclin fait discrètement son entrée dans la ville prend la direction de sa résistance, laquelle est victorieuse. Appelé ailleurs Lancastre renonce en 1357 à l'issue de près d'un an de siège anglais.

[modifier] Anne de Bretagne

Cent-trente-quatre ans plus tard en 1491, c’est l’armée du roi de France Charles VIII, dirigée par son généralissime La Trémoïlle qui assiège Rennes. La jeune duchesse choisit sagement de capituler mais pas sans condition. Rennes n'est pas prise et l'armée royale reste hors des murs, Charles VIII ayant accepté de se contenter de sauf-conduits pour lui même et sa petite délégation, vient y rencontrer la jeune duchesse Anne mais sans sa soldatesque.

[modifier] Époque moderne

La cité judiciaire, un exemple d'architecture moderne
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La cité judiciaire, un exemple d'architecture moderne

Au XVe siècle, Rennes est une ville florissante, elle se dote d'enceintes fortifiées, dont seules subsistent aujourd'hui les portes mordelaises.

En 1553, le roi Henri II, dernier duc de Bretagne en titre, décide de restaurer dans ses prérogative anciennes le Parlement de Bretagne, qui y avait été fondé à Vannes au XIVe siècle par ses ancêtres et qui y avait été fait souverain en 1485. Un bras de fer de 7 ans a lieu entre Rennais et Nantais pour l'obtention de son siège. Dans un premier temps, les sessions du Parlement se font tous les 6 mois à Rennes, les suivants à Nantes. Sur la supplique des Nantais, la cour du roi Henri II accorde le siège à la ville de Nantes, ce qui provoque un tollé à Rennes. La régente et dernière duchesse de Bretagne Catherine de Médicis inverse la décision et accorde finalement ce siège à la ville de Rennes en 1560/1561.

Au XVIIe siècle, conséquence du rôle économique de la Bretagne au centre des trafics économiques maritimes entre l'Europe du sud et celle du nord, Rennes est la seconde place monétaire du royaume après Paris.

En 1675, la révolte du papier timbré débute en Bretagne à Rennes le 3 avril. Le gouverneur de Bretagne, le duc de Chaulnes, ne dispose que de maigres troupes, l’armée étant occupée aux frontières par la guerre de Hollande. Mais à l’été, les régiments rendus disponibles ramènent l’ordre dans toute la péninsule, et pillent la ville en octobre-novembre. Rennes doit encore héberger d’autres régiments tout l’hiver, et perd le parlement durant 15 ans, au profit de Vannes. La ville, qui vivait essentiellement de la présence du parlement, voit sa population baisser durant cette période[1].

À Rennes, un tiers de la rue Haute (l'actuelle rue Saint-Malo) est rasé par l'armée royale, et interdiction est faite sous peine de mort, de porter secours aux sans abris.

Le 23 décembre 1720, Rennes est ravagé par un incendie, parti d’une boulangerie. Pendant six jours, le feu fait rage détruisant les trois quarts de la ville. C'est Rallier du Baty, maire de l'époque, qui lance la reconstruction en interdisant le bois. C'est la naissance de la place de la Mairie, de la rue le Bastard… Le centre ville est construit en granit, résolument moderne.

Début septembre 1788, un Britannique, Arthur Young, qui fait son tour de France, séjourne quatre jours à Rennes et note la présence aux portes de la ville d'un camp de deux régiments de dragons et de quatre d'infanterie en raison du mécontentement des Rennais heurtés par "l'exil" de leur Parlement et la cherté du pain.

Les 26 et 27 janvier 1789, une émeute éclate place du parlement entre les étudiants et les nobles. C'est la suspension des États de Bretagne. La bataille qui s'ensuit est décrite par Chateaubriand dans ses mémoires comme le « premier sang de la Révolution ».

[modifier] Histoire contemporaine

En 1899, lors de la révision de la célèbre affaire Dreyfus jugée à Rennes, c'est le monde entier qui débarque en gare de Rennes, où le train est arrivé en 1857. Dreyfus est condamné malgré des appuis célèbres, comme celui de Jean Jaurès. Il est gracié quelques jours plus tard par le président de la République Émile Loubet.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Rennes est occupée par les armées allemandes le 18 juin 1940, le lendemain d'un bombardement des voies de la gare de triage par trois avions allemands qui occasionna un millier de morts, soldats Britanniques, Français et réfugiés, stationnés dans des trains à côté d'un train de munitions. En 1943 (mars et mai) et en 1944 (juin) Rennes subit de lourds bombardements américains et britanniques qui firent un millier de victimes et détruisirent ou endommagèrent des centaines d'immeubles, dégâts auxquels s'ajoutèrent ceux occasionnés par la destruction des ponts par les Allemands à l'aube du jour de la Libération de la cité par les troupes américaines du général Patton, le 4 août 1944. Aux lendemains de la guerre la ville devait accueillir, outre ses 100 000 habitants, quelque 50 000 prisonniers allemands parqués dans quatre camps.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Livres

  • Seigneurie de la Prévalaye-Matignon, concerne Rennes et paroisses voisines (sud, sud-ouest), (22 bailliages) : cotes 16 J 1 à 16 J 74 > Fonds de la Prévalaye, (16 J) Archives I&V, (6,20 ml).

[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. Olivier Chaline. Le règne de Louis XIV. Paris : Flammarion, 2005, p 323-325
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