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Gorges du Verdon - Wikipédia

Gorges du Verdon

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En France, les Gorges du Verdon sont un canyon creusé par la rivière le Verdon.

Gorges du Verdon
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Gorges du Verdon

Sommaire

[modifier] Histoire

Pendant la période du Trias, la Provence s’affaisse et la mer la recouvre, déposant d’épaisses couches de calcaires divers. Pendant la période Jurassique, la Provence est recouverte d’une mer chaude et peu profonde, facilitant la multiplication des coraux. Au Crétacé, la Basse Provence se rehausse et la mer atteint l’emplacement actuel des Alpes. L’ère Tertiaire voit l’édification des Alpes. La fracture des calcaires jurassiques façonne les reliefs et les vallées. C’est à cette époque que le Verdon trace son cours. Au Quaternaire, les glaciations transforment les cours d’eau et les lacs en redoutables fleuves de glace, qui modèlent les reliefs en taillant et striant le paysage. À la fin de ces glaciations, les eaux des rivières continuent leur érosion et notamment, le Verdon, en creusant son lit dans les sédiments calcaires coralliens accumulés au secondaire, avec un débit d’eaux tumultueuses avoisinant 2 000 à 3 000 mètres cubes par seconde.

[modifier] Actualité

Le 10 juillet 2006, le Conseil d'État a annulé la déclaration d'utilité publique du projet d'EDF concernant une ligne à très haute tension (400 000 volts) qui devait passer par les gorges du Verdon. Cette décision met fin à vingt-trois ans de combat de collectivités publiques, d'associations de défense de l'environnement et de particuliers pour préserver un site naturel exceptionnel dont une partie abrite des espèces animales et végétales protégées.

[modifier] Géographie

Le Verdon prend sa source tout près du col d'Allos, dans le massif des Trois Evêchés (2819m). Il va se jeter dans la Durance, près de Vinon-sur-Verdon après avoir parcouru près de 175 kilomètres. Son parcours le plus intéressant se trouve entre Castellane et le Pont du Galetas, sur le lac de Sainte-Croix. Ce lac était il y a quelques dizaines d’années la grande plaine des Salles-sur-Verdon, avant la mise en eaux du lac artificiel créé par l’édification du barrage de Sainte-Croix. Lors de la montée des eaux en 1973, le vieux village des Salles a été évacué (de force), détruit et noyé. Son église a été dynamitée, tout comme le village, qui est reconstruit plus haut et plus moderne, au grand dam de ses habitants. C’est maintenant le plus jeune village de France.

Les Gorges du Verdon constituent sur une bonne distance, la frontière entre les départements du Var au sud et les Alpes-de-Haute-Provence au Nord, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Cette région, entre Castellane et le lac de Sainte-Croix, s’appelle les Gorges du Verdon. Elle se divise en trois parties distinctes :

  • les Prégorges qui vont de Castellane à Pont de Soleils ;
  • les Gorges qui vont de Pont de Soleils à l’Imbut ;
  • le Canyon qui va de l’Imbut au Pont de Galetas.

Les Gorges du Verdon sont étroites et profondes : de 250 à 700 mètres de profondeur, pour 6 à 100 mètres de large au niveau de la rivière du Verdon, et 200 à 1500 mètres d’un versant à l’autre au sommet des gorges.

[modifier] Les barrages hydroélectriques

Le barrage de Sainte-Croix, vu des basses-gorges de Baudinard
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Le barrage de Sainte-Croix, vu des basses-gorges de Baudinard

[modifier] Quelques dates

  • 1929 : Barrage de Castillon, pose de la première pierre
  • 1932 : Interruption des travaux
  • 1936 : Incendie qui endommage les structures
  • 1948 : Fin des travaux barrage de Castillon
  • 1951 : Fin des travaux barrage de Chaudanne
  • 1960 : Fin des travaux barrage d'Esparron-Gréoux
  • 1973 : Mise en eaux du barrage de Sainte-Croix
  • 1973 : Reconstruction du village des Salles, 400m plus haut
  • 1974 : Mise en production de l’usine électrique de Sainte-Croix
  • 1975 : Mise en eaux du barrage de Quinson

[modifier] Résumé

Entre 1929 et 1975, cinq barrages ont été édifiés sur le cours du Verdon, entre Castellane et Gréoux-les-Bains. Ces barrages correspondent à autant de retenues d’eau :

  • lac de Castillon avec engloutissement du village du même nom ;
  • lac de Sainte-Croix avec engloutissement du village des Salles-sur-Verdon, du pont romain dit pont de Garuby ou pont d’Aiguines et de la résurgence Fontaine l’Evêque à Bauduen. D’une couleur merveilleuse et changeante presque tous les jours, il est devenu un haut lieu du tourisme estival. C’est le deuxième plus grand lac artificiel de France ;
  • lac d'Esparron-Gréoux, communément nommé « lac d’Esparron ». Il est de couleur verte, comme le Verdon contrairement au lac de Sainte-Croix dans la couleur duquel le bleu domine ;
  • retenue de Chaudanne ;
  • retenue de Quinson, parfois improprement nommée « lac de Montpezat », du nom du village qui la domine.

[modifier] Points remarquables

Le Styx du Verdon
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Le Styx du Verdon
L’Imbut
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L’Imbut

Le Styx du Verdon, nommé ainsi par référence au Styx de la mythologie grecque, est une sorte de mini canyon dans le canyon.

L’Imbut ou Embut ou Embucq sorte d’entonnoir où le Verdon disparaît sous terre, sous un énorme chaos rocheux.

[modifier] Tourisme

Les Gorges du Verdon sont réputées pour former le plus beau canyon d’Europe, et attirent de nombreux touristes, surtout pendant la période estivale.

[modifier] Itinéraires

Deux itinéraires routiers permettent de visiter les Gorges du Verdon, l’un par la rive droite, au nord, allant de Castellane à Moustiers-Sainte-Marie par la route D952 et l’autre par la rive gauche, au sud, allant d’Aiguines à Castellane par la D71, D90 et D995.

On peut faire le tour complet, en partant de Moustiers, suivant la D957 jusqu’au pont de Galetas, en partant à gauche dans la direction d’Aiguines. Puis la D71 monte, suivant la rive gauche du Verdon jusqu’au Col d'Illoire où l’on bénéficiera d’une vue splendide sur une partie de la rive droite du Canyon, avec en toile de fond les sommets de Plein Voir, le Pavillon (1624 m), la cime de Barbin (1560 m) le Mourre de Chanier (1930 m). Sur l’arrière, une belle vue sur le lac artificiel de Sainte-Croix. La route continue en lacets étroits et croisements difficiles, jusqu’à l’Auberge des Cavaliers. Cet hôtel est sur la falaise dominant le Verdon de plus de 300 mètres. Cet endroit est le départ de la randonnée dite « Sentier de l’Imbut ». La route continue en s’éloignant des Gorges, puis se rapprochant à nouveau, à l’arrivée aux tunnel du Fayet (tunnels taillés dans la roche, avec quelques ouvertures permettant la vue sur l’autre rive). On continue ensuite sur le Pont de l’Artuby qui traverse les gorges du même nom. Ce pont dont la dénomination exacte est « Pont de Chaulière » est long de 110 mètres.

Le pont de Chaulière sur l'Artuby
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Le pont de Chaulière sur l'Artuby

D’une seule arche, il domine l’Artuby d’une hauteur de 180 mètres et a été construit entre 1938 et 1947. On arrive ensuite au relais des Balcon. D’ici, deux belvédères dominent la Mescla (qui signifie mélange en provençal), lieu où l’Artuby se jette dans le Verdon. En face, vue sur la Brèche Imbert et les falaises de l’Escalès sur la droite. Ensuite, on bifurque sur la D90, direction Trigance et son château médiéval, on traverse le pont qui enjambe le Jabron (qui se jette dans le Verdon à la hauteur du pont de Carejuan) et on part à gauche, direction pont de Soleils. À cet endroit, on peut aller à droite, sur Castellane par la D952 ou revenir à Moustiers, à gauche, en passant par le tunnel de Gloige, le Point Sublime, juste en dessous de Rougon, qui permet une vue imprenable sur le Couloir Samson, qui est l’entrée de la partie dite des « Gorges ». Un bout de route, juste après le tunnel de Gloige, permet de descendre à un parking-belvédère, d’ou il est très facile de descendre au bord du Verdon, à l’entrée du Couloir Samson. Cet endroit est le point d’arrivée du célèbre sentier Martel. On continue ensuite la D952, en s’éloignant à nouveau des Gorges, on passe par La Palud-sur-Verdon (haut lieu du tourisme des Gorges du Verdon, musée et maison du Verdon, bureau des guides, etc.). Depuis ce village, il est possible de prendre la route des Crêtes (D23). Cette route part de La Palud et y revient en passant par les plus beaux belvédères de la région. Il faut prendre cette route dans le sens des aiguilles de la montre si l’on veut faire le tour complet. En effet, une partie de cette route étant à sens unique, il faut la prendre avant La Palud, et non depuis La Palud. En la parcourant, on passe devant le châlet de La Maline, maison du Club alpin français, qui est le départ principal du sentier Martel. La route continue sa descente sur Moustiers-Sainte-Marie en passant par le Col d’Ayen, le Col de l’Olivier, les cascade de Saint-Maurin et le belvédère du Galetas avec vue sur le lac de Sainte-Croix, le barrage du même nom, au fond et le plateau de Valensole en face. Quelques kilomètres après, on se retrouve à Moustiers. Ce circuit représente plus de 100 kilomètres de routes pas toujours faciles et très encombrées pendant la saison touristique.

[modifier] Sports

Les Gorges du Verdon sont une destination appréciée des grimpeurs : elles comportent plus de 1 500 voies d’escalade sur du bon rocher calcaire.

Les Gorges du Verdon et le Verdon sont des destination privilégiées par les pêcheurs notamment à la mouche.

Les randonnées, le canoë-kayak, le parapente, le rafting, et bien sur le canyonisme sont quelques uns des nombreux sports pratiqués dans la région.

[modifier] Randonnée

C’est dans la partie des « Gorges » que se trouvent les plus belles randonnées que l’on puisse effectuer dans ces lieux magiques :

  • Le sentier Martel ;
  • Le sentier de l’Imbut ;
  • Le belvédère de Rancoumas par le pont de Tusset ;
  • Le sentier du Bastidon.

[modifier] Le Sentier Martel

[modifier] Historique.

Ce sentier, aménagé en 1928 par le Touring Club de France portera dès 1930 le nom de « Sentier Martel » du nom du spéléologue français Édouard-Alfred Martel (1859-1938).

Martel se rend dans le Verdon en 1905 sur demande de M. Jaquette, de la Compagnie Électrique du Sud Est, afin de faire des relevés hydrogéologiques précis sur la rivière Verdon. Le 11 août 1905, Martel avec une équipe de plusieurs personnes prend le chemin muletier qui va de Rougon au Couloir Samson. Parmi cette équipée, se trouvent entre autres les personnes suivantes :

  • Armand Janet qui avait tenté, sans succès, une exploration en 1896 ;
  • Isidore Blanc, qui était maître d’école à Rougon ;
  • Les frères Audibert, Daniel Carbonel, Le Coupey ;
  • Baptistin Flory, Fernand Honorat, Prosper Maurel ;
  • Zurcher, Teissier et le géographe Cuvelier.

Ces hommes partent à bord de trois barques de bois et de toile. Après une journée mouvementée, le groupe établit un premier campement à la « Baume-aux-Pigeons », après avoir rebroussé chemin.

Dès le 12 août, une barque étant inutilisable, les hommes de l’équipée doivent porter le matériel et les provisions à dos d’homme. Martel et son compagnon vont jusqu’à la Mescla (du provençal « mesclun » qui signifie mélange), lieu où l’Artuby Verdon). Les autres hommes suivent, allant de gué en gué en portant l’embarcation devenue inutilisable. La suite du parcours se fait par les bords, sur terre, par manque d’eau dans la rivière. Il arrivent à mi-journée au lieu-dit l’Estellié.

En début de soirée, il fait déjà nuit lorsque les hommes arrivent dans un étroit couloir, à qui Martel donne le nom de « Styx» (nom de l’un des fleuves menant aux enfers, dans la mythologie grecque). Dans ce couloir, une deuxième barque se fracasse, envoyant hommes et matériel dans les eaux.

Le second campement est établi à l’Imbut (en provençal, « étroit » ou « entonnoir »). Les principaux récits disent qu’à l’Imbut, Martel aurait songé à renoncer à cette expédition, mais qu’il fut encouragé à continuer par ses équipiers, qui ne voulaient pas abandonner, au regard des efforts accomplis pour arriver jusque-là.

Le 13 août, le groupe repart en direction du Baou Béni et pénètre dans le canyon proprement dit. La progression est fastidieuse et très difficile, notamment le passage du Chaos de l’Imbut. Un troisième campement est établi au lieu-dit « les Cavalets ».

Le 14 août, la lente progression continue, parmi les troncs d’arbres et les chaos de rochers. Une partie de l’équipe abandonne au « Pas de Mayreste ». Ces hommes sont épuisés et découragés.

Le groupe restant, dont Martel et Armand arrivent finalement au « Pas du Galetas », près du pont romain d’Aiguines (aujourd’hui disparu sous les eaux du lac artificiel de Sainte-Croix). La première exploration du grand canyon du Verdon est réussie.

Martel et une partie de son équipe font une autre tentative en 1906, avec de meilleurs équipements.

En 1928, entre le 21 et le 26 juillet, Robert de Joly effectue une traversée complète des Gorges du Verdon. Il est le premier à franchir les salles de l’Imbut à bord d’une sorte de canoë en caoutchouc.

En 1938, un explorateur et cinéaste français Albert Mahuzier effectue des repérages dans les Gorges, pour un film qu’il tourne en 1939.

En 1945, un groupe de scouts effectue une reconnaissance du canyon et, en 1946, des membres du Canoë Club de France font l’intégrale des Gorges et du Grand canyon.

Un autre grand spécialiste des Gorges du Verdon, Roger Verdegen, parcourt pendant des années le Verdon à l’aide d’une embarcation faite de boudins en caoutchouc. Au fil des années, il a écrit un ouvrage qui est une référence en la matière.

[modifier] La Randonnée

Le Martel, au départ de la Maline. En face la falaise des Cavaliers. Au fond, le Verdon au Pré d’Issane.
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Le Martel, au départ de la Maline. En face la falaise des Cavaliers. Au fond, le Verdon au Pré d’Issane.
Du chalet de la Maline au Point Sublime, en passant par le Sentier Martel avec détour par la Mescla

Le sentier Martel parcourt sur près de 15 Km le Verdon par la rive droite depuis son entrée dans le canyon (Point Sublime) jusqu’au chalet de la Maline. Le parcours peut se faire dans les deux sens. La randonnée a son charme dans les deux sens. Il est toutefois préférable, surtout l’été partir du chalet-refuge de La Maline (accès par la Palud-sur-Verdon, Route des Crêtes) à cause de la réverbération solaire de l’adret et pour aborder les endroits à forte déclivité en descente. C’est également le meilleur sens pour la photographie, en raison du parcours du soleil. Il faut prévoir deux véhicules. On laissera un véhicule au départ (parking du Chalet de la Maline) et l’autre à l’arrivée (parking du Couloir Samson ou parking du Point Sublime). Pour les personnes ne disposant que d’un seul véhicule, il existe pendant la saison touristique un service de taxis que l’on peut appeler par téléphone depuis le Point Sublime (par portable ou depuis le café-restaurant). Ce sont de petits minibus, qui demandent entre 25€ et 30€. Si vous êtes plusieurs le prix sera divisé par le nombre de personnes. Dans ce cas, on peut aller du Point Sublime à La Maline pour 5€ ou 6€ (prix été 2004 !). En partant de très bonne heure et en été, certains randonneurs chevronnés font l’aller-retour à pied en 12 à 13 heures. Pour l’aller, dans le sens La Maline – Point Sublime, il faut compter de 7 à 8 heures avec le détour par la Mescla.

La nouvelle passerelle de l’Estellé.
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La nouvelle passerelle de l’Estellé.

De La Maline, le chemin descend en lacets pour rejoindre l’eau au gué de l’Estellié (passerelle détruite lors de fortes crues de 1995, et reconstruite depuis). On passe le ravin de Charençon, puis un escalier permet de franchir la barre rocheuse du Pas d’Issane. Ne pas descendre vers la passerelle, mais continuer à gauche, en direction du Pré d’Issane, qui est une petite plage de galets et le premier endroit où l’on atteint le bord du Verdon. On arrive ensuite à l’étroit des Cavaliers, passage resserré entre des falaises de près de 300 mètres. Continuer le chemin qui longe la rivière pour remonter vers l’éboulis de Guègues. Au dessus du sentier, dans l’éboulis, se trouve un tunnel de 1196 mètres de longueur qui permet en cas d’orage d’éviter les dangereuses échelles de la Brèche Imbert. (Ce tunnel est fortement déconseillé. Il est long, très sombre et étayé par endroits). Après la descente du talus de Guègues on atteint la grande grotte de la Baume-aux-Bœufs, puis on continue pour arriver avant la Brèche Imbert à un croisement qui indique « Mescla » 0 h30 ou « Point Sublime ».

Il est conseillé de faire le détour par le magnifique site de la Mescla, où l’Artuby se joint au Verdon. Vous verrez certainement, si vous levez la tête, des gens sur le Belvédère de la Mescla, 200 mètres au dessus de vous. C’est à cet endroit que se noya l’abbé Pascal, en 1928. Il était un des pionniers du Verdon.

L’Artuby se mélange au Verdon, à la Mescla.
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L’Artuby se mélange au Verdon, à la Mescla.

Il est fréquent, à cet endroit, si on arrive de bonne heure, de voir du gibier se désaltérant dans l’eau émeraude de la rivière. Quand l’eau est plus profonde, à l’endroit où se jette l’Artuby, il n’est pas rare d’y voir de grands chevesnes se balançant doucement dans l’eau glacée. Cet emplacement est un excellent endroit, pour faire une pause, se restaurer et méditer sur la beauté de l’endroit.

Revenir sur ses pas, et prendre la direction du Point Sublime. Atteindre en peu de temps la Brèche Imbert (après une courte mais violente grimpée) et ses 6 échelles, totalisant 252 marches d’escalier métallique pour descendre les 100 mètres de dénivelé.

Les Echelles Imbert, c’est 6 échelles et 252 marches.
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Les Echelles Imbert, c’est 6 échelles et 252 marches.

Ensuite le chemin remonte le long du Verdon, tantôt très haut au dessus du cours d’eau, tantôt très proche, pour arriver vers une belle plage de galets, dans le défilé des Baumes-Fères. À cet endroit, il y a toujours quelqu’un. C’est un endroit idéal pour la pause de midi et éventuellement une baignade pour ceux qui aiment l’eau bien fraîche. Depuis ce lieu, on aperçoit au fond et sur la gauche la majestueuse falaise de l’Escalès.

Plage des Baumes-Fères, dans le fond, la falaise de l’Escales
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Plage des Baumes-Fères, dans le fond, la falaise de l’Escales

La randonnée continue à longer le lit de la rivière, tantôt à l’ombre des arbres, tantôt en plein soleil sur les cailloux. Peu avant les 3 tunnels percés dans la paroi, on pourra voir sur l’autre rive les Tours de Trescaïre, deux impressionnantes pyramides monolithiques.

On arrive ensuite au Tunnel des Baumes. Ce tunnel est le premier d’une série de trois tunnels empruntés par le sentier Martel sur les sept créés lors des aménagements. Le laisser sur la gauche et continuer en bas de falaise. On arrive à un petit escalier métallique, qui rejoint la sortie du Tunnel des Baumes.

Entrée du tunnel de Trescaïre
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Entrée du tunnel de Trescaïre

Il faut continuer, pour arriver ensuite au Tunnel de Trescaïre Celui-ci est long de 110 mètres. La traversée des ces trois tunnels nécessite d’emporter avec soi une lampe de poche. Il est bon d’emporter également un vêtement chaud. En effet, la température à l’intérieur contraste avec la chaleur de l’extérieur. Il faut faire attention où l’on met ses pieds, de grandes flaques d’eau recouvrent le sol à certaines périodes et il n’est pas rare de trébucher sur des morceaux d’anciens rails ou des déchets restant des anciens chantiers. Ces tunnels ont été conçu à une certaine époque, dans le cadre d’aménagements hydroélectriques qui ont été abandonnés après la guerre de 1939-1945.

La Baume-aux-Pigeons
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La Baume-aux-Pigeons

À la sortie du Tunnel de Trescaïre, on peut voir le resserrement des Gorges entre les parois de l’Escalès à gauche et les parois du Duc et de l’Encastel à droite. Puis vient enfin le dernier tunnel, le Tunnel du Baou, long de 670 mètres. Ce tunnel est courbe et peu après son entrée, à environ 250 mètres, une fenêtre découpée dans la roche permet d’accéder à la Baume aux Pigeons. Malheureusement, l’échelle métallique qui permettait de descendre est pourrie, et l’accès a été fermé. On peut seulement jeter un coup d’œil.

À la sortie de ce dernier tunnel, redescendre au bord du Verdon au lieu-dit le « Solitaire ». Franchir le Baou par la nouvelle passerelle et remonter au parking du Couloir Samson. Rejoindre ensuite le Point Sublime (si on n’a pas de véhicule stationné dans ce parking) en suivant un bout le sentier GR4 qui rejoint le bord de la falaise et monte ensuite avec un dénivelé de 110 mètres jusqu’au parking du Point Sublime.

[modifier] Recommandations

Le Sentier Martel n’est pas très difficile pour des habitués de la randonnée, mais il faut être prudent et ne pas avoir peur de marcher. Il faut réfléchir avant de partir. Au milieu du trajet, en avant ou en arrière, c’est le même parcours.

Il faut donc persévérer un fois en route. Cette randonnée est déconseillée aux petits enfants et les chiens sont interdit de parcours, sous peine de devoir les porter à de nombreuses reprises. Si on emmène des enfants, ils doivent obéir, sous peine de chute, voire d’accident.

Il est impératif : d’avoir de bonnes chaussures de marche, des lunettes de soleil, un vêtement chaud, un chapeau ou casquette. (Le soleil tape fort parfois).

Il faut emporter : 2 litres de boisson par personne au minimum, un peu de nourriture, une bonne lampe de poche par personne car les tunnels sont noirs, froids et humides, un sac plastique pour emporter vos restes et déchets.

Pour la photographie : de la pellicule de réserve, des piles ou des batteries, car il serait dommage d’en manquer et de ne pouvoir photographier.

Enfin, un peu d’argent pour le taxi ou le bus, afin de pouvoir retourner à la Maline récupérer son véhicule (Point Sublime - La Palud - Maline = 17 Km de route, après le Martel, c’est dur sans taxi ou bus).

[modifier] Le Sentier de l’Imbut.

[modifier] La randonnée

Le Sentier de l’Imbut est l’une des randonnées les plus belles des Gorges du Verdon, mais peut-être aussi la plus technique et la plus difficile. Elle représente un parcours d’environ 6 à 8 kilomètres, avec près de 340 mètres de dénivelé en descente et en 400 mètres en montée. Cette randonnée durera de 4 à 6 heures, en fonction des options choisies Le chemin débute sur la rive gauche du Verdon, au bord de la D71, juste avant l’Hôtel des Cavaliers. En belle saison, si l’on part de bonne heure, on aura la chance de pouvoir garer son véhicule sur la plateforme située juste après l’hôtel, à côté du Poste de Secours des Sapeurs-pompiers du département du Var (Container rouge). Si les hommes sont présents (en général, du 15 juin au 15 septembre), ils seront d’excellents conseillers et pourront vous expliquer le parcours. En effet, ces sapeurs sauveteurs parcourent tous les jours le sentier afin de secourir des imprudents ou des randonneurs non expérimentés. Il n’est pas rare de croiser des personnes chaussées de sandalettes, voire de « tongs ». Comme pour le Gorges du Verdon Le Sentier Martel, les chiens sont interdits de parcours. De même, cette randonnée est déconseillée aux enfants en dessous de 10 ans. Certains passages sont acrobatiques et risqués.

Le départ du sentier est indiqué par un grand panneau de bois, indiquant l’itinéraire. Après quelques minutes de marche, on arrive au haut de la falaise des Cavaliers. Puis le sentier continue, en lacets et en descente rapide et glissante. La roche est patinée et dangereuse par temps de pluie. Par endroit, il y a des marches taillées dans le rocher, des petits escaliers métalliques pour faciliter la progression. Le sentier continue sa course, longeant la falaise à travers la forêt de chênes, de pins et de buis. Au bout de 30 à 40 minutes, on arrive sur une plage de galets, puis 200 en aval, à la nouvelle « Passerelle de l’Estellié ». Cette nouvelle arche en structure métallique, ultra moderne, permet de franchir le Verdon et de rejoindre le Sentier Martel, ou le chalet de la Maline. Cette passerelle, officiellement ouverte depuis 2004, remplace l’ancienne qui a été emportée par les fortes crues du Verdon en novembre 1994. De cet endroit, on peut remonter en 45 minutes au chalet-refuge du CAF, le chalet de la Maline, départ du Sentier Martel.

Ne pas traverser le Verdon, et continuer à longer la rivière, en direction de l’aval. La marche est relativement facile, on ne s’écarte jamais beaucoup du cours d’eau, on monte et on redescend très légèrement au dessus du niveau de l’eau. On passe près d’une baume de grande taille. On traverse ensuite un bois avec des hêtres de très grande taille. Ce bois est frais et sombre, presque inquiétant, lorsque on y chemine seul pour la première fois. Ensuite le sentier remonte à une vingtaine de mètres au dessus du Verdon. À cet endroit, on peut voir des surplombs rocheux et des concrétions de calcaire en formation.

Continuant la course, longeant toujours la falaise, le sentier s’élève à une hauteur d’environ 50 mètres au dessus de l’eau. On arrive devant le célèbre vieux cade genévrier qui est certainement âgé de deux à trois mille ans. À cet endroit, on surplombe le Verdon est la vue est magnifique. Le sentier redescend ensuite sur de la roche glissante et les vieux câbles servant de main courante sont les bienvenus.

On arrive maintenant au «Styx», lieu nommé ainsi par le spéléologue français Édouard-Alfred Martel, lors de son exploration du Verdon, avec une équipée d’hommes et de matériel, en 1905. Le « Styx » est dans la mythologie grecque, l’un des fleuves menant aux Enfers. Le lieux est signalé par une plaque de bois posée sur un rocher. Cet endroit est un mini canyon, à l’intérieur du Grand Canyon. On y voit des vasques et des marmites creusées par l’érosion dans la roche calcaire blanche des gorges. Le Verdon y coule lentement et y est d’un vert émeraude profond. Il faut être très prudent en ce lieu, afin de ne pas tomber dans la rivière.

Continuant le trajet, on atteint maintenant le « passage du mauvais gué » ou « Maugé ». Cet endroit est un chaos de blocs de rochers, très beau, avec une voûte très importante. Puis, c’est la grande vire, surplombant la rivière d’une hauteur d’environ 20 mètres. Elle est large de 70 centimètres. Un câble tenu par des anneaux fixés dans la roche sert de main courante et est le bienvenu dans cet endroit glissant au possible.

En cours de route, une stèle, rendant hommage à une homme d’une trentaine d’années, est là pour nous rappeler que la prudence doit être de mise en ces lieux Maintenant, le sentier reprend parmi les buis et les chênes, et monte progressivement jusqu’à l’intersection du Sentier Vidal, qui constitue normalement le point de sortie de cette randonnée.

Si l’on est pas trop à court de temps, et pas trop fatigué, il faut continuer la randonnée en direction de l’Imbut, endroit où la falaise se rétrécit et où le Verdon disparaît dans des galeries souterraines. À cet endroit, le sentier longe la falaise à travers bois et le Verdon n’est plus visible. Le chemin n’est pas très facile, ça monte et ça redescend. Après 15 minutes de marche et de progression lente, on arrive enfin à l’Imbut, et sa plage de galets.

Le courant devient plus fort, et soudain la rivière disparaît sous un énorme chaos rocheux, à l’endroit où les deux falaises forment une sorte d’entonnoir. Les départements du Var et des Alpes-de-Haute-Provence ne sont séparés que par quelques mètres de distance.

On peut encore continuer la randonnée, au-delà de l’Imbut.

Continuer sur la gauche de la stèle, en escaladant les énormes blocs formant le chaos. Il faut être très prudent en ce lieu. En effet, par endroit, les interstices entre les rochers forment des pièges dont il serait impossible de se sortir si l’on se trouve seul à cet endroit. On risque également de glisser et chuter lourdement. Toute blessure grave rendant quasiment impossible la sortie par le Sentier Vidal, et nécessiterait la venue des sapeurs pompiers pour vous sortir de ce mauvais pas.

Le mieux, pour traverser le chaos de l’Imbut, et de bien rester sur la gauche, et de suivre les traits de peinture blanche, qu’il faut chercher parfois, mais indiquant parfaitement le chemin le plus sûr et le plus facile pour parvenir à cet endroit magique que l’on nomme le Baou Béni.

C’est une petite plage superbe, où la lumière est magique. Il y règne un silence reposant et imposant. Le cheminement au-delà est impossible et la randonnée se termine ici. Se reposer dans ce lieu idyllique se prêtant à merveille au pique-nique. Ne laissez aucun déchet si vous buvez ou vous restaurez ici.

Retourner sur ses pas, toujours en suivant les lignes blanches, puis arrivant de nouveau à l’Imbut, continuer le chemin afin de retrouver la bifurcation du Sentier Vidal.

Le départ du Sentier Vidal, est très raide et très impressionnant. C’est une sorte d’escalier, taillé dans la roche, très étroit, avec un câble en guise de main courante et de trente mètre de dénivelé. Puis, le sentier serpente en lacets serrés et très raides, parfois sur de la terre rendue glissante par l’érosion. On passe près d’une belle grotte, puis un éboulis étroit. On arrive enfin aux deux échelles métalliques et le sentier rejoint le petit plateau qui mène à la route D71. Ce dernier parcours, difficile, raide et dangereux prend environ 45 minutes. Il faut y être très prudent, surtout en cas de pluie ou d’orage. Il est totalement déconseillé et même interdit, dans le sens de la descente.

Le Sentier Vidal ou Accès Vidal tire son appellation du nom d’un ingénieur français qui a ouvert cette voie lors des travaux entrepris pour aménager le Verdon au début des années 1900. C’était probablement une voie de secours pour remonter les ouvriers accidentés.

Après la jonction avec la D71, il y a deux itinéraires possibles pour rejoindre l’hôtel des Cavaliers. Le premier est de prendre la route, qu’il faudra longer en prenant bien garde aux véhicules, la circulation étant très dense à certaines périodes de l’année.

Ce cheminement est pénible par temps de grand soleil, mais il permet d’avoir de très beaux coups d’œil sur les gorges depuis certains virages. L’autre cheminement, est de traverser la route et de prendre le chemin balisé en jaune, qui monte légèrement dans la prairie, puis dans la forêt. Ce chemin part ensuite sur la gauche et redescend en direction de l’hôtel. Il est plus agréable que la route, mais on ne vois plus les gorges.

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