Espalion
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Espalion en occitan Espaliu, est une commune française, située dans le département de l'Aveyron et la région Midi-Pyrénées. Ses habitants sont appelés les Espalionais.
La ville est dominé par le Château de Calmont d'Olt et est traversée par le Lot.
Planté dans une campagne fertile, l'adage "Espalion, premier sourire du midi" se comprend surtout pour le pèlerin venu du nord par d'austères chemins.
Sur les rives du Lot s'alignent les façades pittoresques des maisons espalionnaises avec, à l’arrière plan, le Pont Vieux, en grès rose à quatre arches, qui date du Moyen Âge.
Sommaire |
[modifier] Héraldique
D'or au lion de gueules tenant en sa gueule une épée du même.
[modifier] Le Pèlerinage de Compostelle
La ville est traversée par un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, La Via Podiensis qui longe la très belle église romane dite de Perse.
On vient de Saint-Côme-d'Olt, la prochaine commune est Bessuéjouls, et son église Saint Pierre.
[modifier] Histoire
Le village d'Espalion est né du pont sur le Lot et des échanges avec la montagne.
Une voie romaine secondaire y franchissait déjà le Lot à l'emplacement du pont gothique.
Il a été construit sous Saint-Louis, il était gardé par deux tours qui ont disparu ; par contre ses soubassements sont plus anciens.
La ville était du Xe siècle à la Révolution dominée par le château de basalte des seigneurs de Calmont d'Olt, dont subsistent, au sud, les ruines. Sans doute descendaient-ils d'un lieutenant mis en place par Charlemagne.
Une croix de mission, pour la conversion des protestants, a été élevée au XVIIIe siècle sur le pont.
Espalion a perdu en 1926 son rôle de sous-préfecture hérité d'une longue histoire.
[modifier] Patrimoine
[modifier] Militaire
[modifier] Religieux
L'église de Perse.
L'église de Perse fut édifiée au lieu où Saint-Hilarion aurait été, en 730, décapité par les sarrasins : l'iconographie le représente portant sa tête coupée qu'il va laver à la source de Fontanges.
Il y eut, dès 1060, un monastère dépendant de l'abbaye de Conques, à laquelle il avait été donné par Hugues de Calmont. Bientôt prieuré et hôpital, il fut sécularisé en 1537 et détruit dans les guerres de religion.
Sa chapelle subsista et devint église paroissiale jusqu'en 1742, date où Espalion étendit son quartier sud.
En grès rose et blanche sous son toit d'ardoise bleue, elle est de style roman très pur : le chœur et l’absidiole de droite sont du XIe siècle, le reste est du XIIe siècle, sauf la chapelle nord qui est de 1471. Le clocher-mur à quatre arcades se dresse sur l'arc triomphal.
Sur le portail nord qui s'apparente à celui de Conques, on aperçoit en haut la Pentecôte, au-dessous l’Apocalypse et le Jugement dernier, à gauche une Adoration des Mages et, peut-être, sur le cordon de l'archivolte, Charles Martel.
À l'intérieur sur les chapiteaux : un Christ enseignant, un combat de chevaliers et de fantassins, et des oiseaux antithétiques. Une dalle carolingienne a été réemployée dans le transept. Un chevet appuyé sur huit contreforts et orné d'arcatures en plein cintre. Des fresques du XIIe siècle, retouchées.
L'Église, boulevard Joseph-Poulenc
Néogothique, en grès rouge, elle a deux tours portant des statues de la Vierge et de saint Joseph, significatives de la piété mariale du Rouergue au siècle dernier; à l'intérieur, un bas-relief de Denys Puech représente le martyre de saint Hilarion.
L’ Abbaye de Bonneval.
Fondée en 1147 par Cîteaux, la construction primitive a disparu; le couvent actuel est occupé par des trappistines; joignant le travail à la contemplation, elles produisent un chocolat qui contribue à la renommée gastronomique de la région.
[modifier] Civil
Le Vieux Palais.
Dans la commune se dresse le vieux palais, sur les bords de la rivière. Vu du Pont-Vieux, ce château datant de la Renaissance (1572), avec ses tours et ses tourelles, prend tout son charme, dans le décor quasi théâtral qu'offrent le Lot et les maisons des tanneurs.
Le musée d'histoire et d'ethnographie Joseph Vaylet (c'était un conteur, majoral du félibrige) installé dans le palais on verra une Vierge allaitant de bois sculpté, et une tête de Saint-Jacques en basalte noir.
Une salle a été consacrée à l'histoire du scaphandre, à partir des inventions de deux enfants d'Espalion, Rouquayrol et Denayrouze; elle résume l'évolution des techniques de la plongée et du travail sous-marin.
Le Pont-Vieux.
Construit au XIIIe siècle, il offre un joli coup d'œil sur les maisons à galeries couvertes des tanneurs, avec les dalles où l'on lavait les peaux, et le petit château Renaissance en aval; ses trois arches de grès rouge lui donnent un charme indéniable.
Le Hameau de Flaujac.
Ce hameau fortifié, fondé en 1442, conserve de nombreuses maisons de cette époque et est entouré d'une enceinte trapézoïdale couronnée de mâchicoulis.
[modifier] Liens externes
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