Eiger
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Altitude | 3 970 m |
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Latitude | 46° 34' N |
Longitude | 8° 0' E |
Pays | Suisse |
Massif | Alpes bernoises |
Première ascension | 11 août 1858 par Charles Barrington, Christian Almer et Peter Bohren |
Voie d'ascension la plus facile |
L'Eiger est un sommet individualisé des Alpes situé entièrement en Suisse dans le massif des Alpes Bernoises. Son nom signifie l'ogre faisant référence à son impressionnante face nord. Cette face nord, la plus grande face des Alpes, avec 1 800 m de hauteur presque totalement verticales, fut considérée comme un des trois derniers grands problèmes des Alpes, avec les faces nord du Cervin et des Grandes Jorasses.
Sommaire |
[modifier] Ascensions
- 1858 - Première ascension le 11 août par les guides suisses Christian Almer et Peter Bohren en compagnie de l'Irlandais Charles Barrington.
- 1938 - Première ascension de la face nord le 24 juillet par la cordée allemande de Anderl Heckmair et Ludwig Vörg et la cordée autrichienne de Heinrich Harrer et Fritz Kasparek.
La seconde ascension eut lieu immédiatement après la Seconde Guerre mondiale par les français Lionel Terray et Louis Lachenal.
[modifier] Le versant nord
La face nord (en réalité plutôt nord-ouest) est réputée pour sa difficulté. Le dénivelé est d'environ 1 650 mètres. La première ascension a été réalisée du 21 juillet au 24 juillet 1938 par une cordée austro-allemande avec Heinrich Harrer, Anderl Heckmair, Fritz Kasparek et Ludwig Vörg. En fait deux cordées se sont retrouvées pendant l'ascension (les Autrichiens Kasparek et Harrer d'une part, les Allemands Heckmair et Vörg d'autre part). Cette réunion n'avait aucun caractère politique (les quatre s'étaient rejoints, satisfaits d'avoir survécu à une avalanche dans l'araignée), mais le régime national socialiste y vit alors un symbole de l'Anschluss, qui venait d'avoir lieu le 13 mars 1938, et cette première fut exploitée par la propagande nazie
La première hivernale a été réalisée en 1961 par Toni Hiebeler, Walter Almberger, Anderl Mannhard et Toni Kinshofer. L'hiver suivant une cordée italienne, menée par le tyrolien Armando Aste réussit également l'ascension.
La première ascension en solitaire a été réalisée par le Suisse Michel Darbellay en 1963.
En 1968, Reinhold Messner a réussi la première ascension du pilier nord.
En 1974, Peter Habeler et Reinhold Messner ont réussi l'ascension la plus rapide (10 heures). Ce record pour une cordée tient toujours.
Des ascensions en solitaire encore plus rapides (moins de 5 heures) ont suivi : en 1983 Thomas Bubendorfer et aussi Reinhard Patscheider. Le record a été battu en 2003 par le tyrolien du sud Christoph Hainz (4½ heures).
La face nord est marquée de plusieurs catastrophes : en particulier lors de l'ascension de Toni Kurz (avec Anderl Hinterstoisser, Edi Rainer et Willy Angerer en 1936) et lors de celle de Claudio Corti (seul survivant d'une cordée comprenant Stefano Longhi, Günther Nothdurft et Franz Mayer en 1957). Une cordée de quatre alpinistes d'Allemagne de l'Est (en 1967) a connu également une issue tragique.
[modifier] Effondrement de roches de l'Eiger
Le 14 juillet 2006, suite à la fonte d'une partie du glacier de Grindelwald qui est situé au pied du versant Est de la montagne, un bloc de roche de 30 mètres de hauteur s'est effondré, représentant près de 200 000 m³ de roches. Depuis, l'activité du versant, quoique toujours existante (nombreuses petites chutes de pierres), s'est ralentie, mais on ne peut encore exclure l'effondrement d'un pan de près de 20 millions de m³ de roches encore instables.
[modifier] Voir aussi
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Trois châteaux, muraille et remparts du bourg de Bellinzone ( Castelgrande, Château de Montebello et Château de Sasso Corbaro ) | Vieille ville de Berne | Jungfrau-Aletsch-Bietschhorn (Eiger, Mönch et Jungfrau) | Monte San Giorgio | Couvent bénédictin de Saint-Jean-des-Sœurs à Müstair | Couvent de Saint-Gall |
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