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Dragons de processions et de cortèges - Wikipédia

Dragons de processions et de cortèges

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Les dragons, comme les géants ont été et sont parfois encore des éléments essentiels des processions et des cortèges dans le monde et plus particulièrement en Europe. En Asie, ils participent à de nombreuses festivités mais sont considérés comme bénéfiques.

Sommaire

[modifier] Généralités

Les dragons processionnels constituent l'une des expressions d'un phénomène omniprésent dans la civilisation médiévale, tant en France – où une quarantaine au moins de ces bêtes a été recensée – que dans bien d'autres contrées européennes, de la Belgique à l'Espagne, de la Moravie à la Pologne. Créature maléfique, symbolisant le Mal et le péché, mais aussi le paganisme, le dragon est vaincu, mis à mort ou chassé par des saints que la tradition a appelés « sauroctones », tueurs de dragons. Ces saints sont parfois assimilés à des héros ou chevaliers locaux. Tous sont liés au mythe fondateur d'une Cité.

[modifier] Allemagne

[modifier] Furth im Wald : le Drachenstich

Furth im Wald, en Bavière, est une ville - frontière située à mi - chemin entre Nuremberg et Prague. Chaque année au mois d'août a lieu la Fête du Dragon ou "Drachenstich" (littéralement le "dragon transpercé"). Les origines de celle - ci restent inconnues. On sait seulement que les représentations du "Drachenstich" sont jouées depuis plus de 500 ans, sans changements notables.

Les siècles précédents, le "Drachenstich" se déroulait pendant les processions de la Fête-Dieu car on faisait une certaine analogie avec le jeu de Saint Georges. Mais en 1878, elle se séparait définitivement de son cadre clérical car le clergé n'appréciait pas qu'elle devint l'événement essentiel de la Fete-Dieu et en décida le retrait. Depuis 1879, elle a lieu au mois d'août.

A partir d'une simple coutume populaire où le défilé se terminait par le combat du chevalier et du Dragon, s'est développée une représentation théâtrale dont le point culminant est le "Drachenstich", terrassé par la lance du chevalier.

Les siècles précédents, le "Drachenstich" se déroulait pendant les processions de la Fête-Dieu car on faisait une certaine analogie avec le jeu de Saint Georges. Mais en 1878, elle se séparait définitivement de son cadre clérical car le clergé n'appréciait pas qu'elle devint l'événement essentiel de la Fête-Dieu et en décida le retrait. C'est pourquoi depuis 1879, le "Drachenstich" a lieu au mois d'août.

[modifier] Belgique (et anciens Pays-Bas)

Les premiers dragons processionnels des Pays-Bas bourguignons sont mentionnés dès le XVe siècle. C'est lors de l'Ommegang d'Anvers qu'on représente, dès 1398, le jeu de saint Georges contre le dragon. Il est accompagné de sainte Marguerite et de confréries d'hommes d'armes. Il subsistera jusqu'en 1728.

Celui de Louvain, présent en 1411 (Saint Georges en 1401), est représenté lors de l'Ommegang de 1594 par l'artiste Guillaume Boonen.

À Alost, le Dragon apparaissait dans la Procession Saint-Sacrement.Curieusement, de 1472 à 1532, c'est saint Georges qui porte le dragon !

[modifier] Chronologie de l'apparition des dragons processionnels des Pays-bas Bourguignons au XVe siècle :

[modifier] Mons : le Doudou

Mons peut s'enorgueillir d'être la seule ville des Anciens Pays-bas a encore représenter de nos jours un jeu de saint Georges et du Dragon, appelé "Combat dit Lumeçon", lors de sa traditionnelle ducasse de la Trinité.

  • 1440, à Mons, capitale du comté de Hainaut, apparition d' un jeu de Saint Georges représenté par la Confrérie Dieu et Monseigneur saint Georges.
  • 1524 : le dragon de Mons (improprement appelé "Doudou") est dans la procession de la Trinité mais est probablement légèrement antérieur. En 1579, le monstre est animé par un seul porteur qui agite sa queue. Une pucelle conduit le monstre avec collet et poignée.
  • En 1723, Gilles de Chin, chevalier qui est allé à la croisade et avait épousé à son retour Ève de Chièvres remplace saint Georges. Au début du XIIe siècle, il aurait tué un dragon dans les marais de Wasmes, une localité voisine de Mons pour délivrer un toute jeune fille. Le personnage est donc double : il incarne le saint oriental et le valeureux chevalier hennuyer. Le dragon est en osier recouvert de toile peinte et est portés par plusieurs hommes (11 de nos jours dont un à l'intérieur).
  • 1735 : la queue du monstre est garnie de crins qui sont aujourd'hui l'objet de la convoitise de la foule comme porte-bonheur.
  • Au cours du XVIIIe siècle, la pucelle disparaît. Les Chins-chins, vêtus d'une étoffe d'ameublement voient leur nombre varier de trois à huit.
  • 1704 : des diables prennent part au combat. Ils sont trois en 1713.
  • 1723 : deux hommes sauvages sont signalés.
  • 1786 : Le combat est supprimé à la suite des mesures de l'empereur Joseph II d'Autriche (L'édit des kermesses).
  • 1794 : disparition du jeu pour une dizaine d'années.
  • 1801 : le Concordat rétablit la procession et le combat.
  • 1819 : le Combat sort de la procession à cause des mesures prises par le roi Guillaume Ier des Pays-Bas
  • La tradition se maintien durant le XIXe et le XXe siècle avec plus ou moins de bonheur.
  • Fin du XXe siècle, la chorégraphie est revue et est structurée dans un scénario bien précis dans un esprit d'authencité.
  • 25 novembre 2005 : l'UNESCO proclame la Ducasse de Mons comme chef d'œuvre du "Patrimoine oral et immatériel de l’humanité" avec d'autres géants et dragons processionnels de Belgique et de France.

[modifier] Espagne

[modifier] Catalogne : le Drac

Le Drac participe à la traditionnelle "Danse des Diables" ("Ball de Diables" ou "Correfuego", en catalan), présente en Catalogne, à Valence et dans les îles Baléares. C'est une représentation théâtrale de la lutte du Bien contre le Mal, principalement pour les festivités du Corpus (Fête-Dieu), et dans les processions ecclésiastiques auxquelles elle donne un aspect plus cérémonieux et spectaculaire.

Les premières traces écrites d'une Danse de Diables, selon Joan Amades, datent de l'année 1150, lors du banquet de mariage du comte Barcelone, Ramón Berenguer IV avec la princesse Petronila, fille du roi d'Aragon et de Catalogne. La chronique nous dit qu'elle représentait la lutte des démons, dirigés par Lucifer, contre l'Archange Saint Michel et sa troupe d'anges. La seconde référence écrite que nous connaissons, citée dans le Livre des Solennités de Barcelone, date des festivités de 1423 lors de la venue à Barcelone du roi Alphonse V d'Aragon, de Naples.

  • À Montblanc en Catalunya, la Fête de saint Georges (Sant Jordi) est célébrée le 23 avril. Il s'y déroule, lors de la "Nuit du Drac" un jeu où figure un combat entre le Saint et un dragon (Drac). Le monstre est entouré de centaines de "Diables" accompagnés de tambours. Durant près d'une demi-heure, les "Diables" entonnent une sarabande autour du "Drac" qui pousse de féroces rugissement. Le jeu se termine par des feux portés par les "Diables" qui s'approchent du public afin de l'empêcher de nuire à leur allié. L'émergence historique de cette représentation est 1586.
  • Le Drac de Vilafranca est antérieur à 1601. Il mesure 4 m de long, 1,40 de haut, pèse une centaine de kg et est porté par un seul homme.
  • Le Drac de Valence est présent lors de la procession de la Fête-Dieu en compagnie d'une Tarasque.

[modifier] Catalogne : la Cucafera

La Cucafera est une espèce de dragon issu de la procession de la Fête Dieu dès le XVIe siècle. Elle y symbolisait les forces du Mal. Elles est apparentée à la Tarasque.

  • À Tortosa, la Cucafera appartient à la Confrérie des pêcheurs et constitue actuellement un élément typique des fêtes de la Renaissance qui s'y déroulent chaque année.
  • À Alcoi, le miracle de la Cucafera domptée par sainte Maguerite était présent lors des processions en 1552. Après être disparue, elle renaît de ses cendres en 1995.
  • Tarragone et Begues possèdent également une Cucafera.

[modifier] Les Tarasques

La ville de Tarascon, sur les bords du Rhône n'a pas le monopole de la légende de Sainte Marthe domptant une tarasque. En Espagne, Sainte Marthe est assimilée à Sainte Marguerite et le Rhône à l'Ebre. Le monstre est présent à l'occasion de la Fête Dieu à, notamment :

On trouve des trace de la tarasque en Colombie où la tradition fut importée pas la colonisation espagnole.

[modifier] France

[modifier] Metz : Le Graoully

Graoully, Graully, Graouilly sont les appellations qui désigne le dragon processionnel de Metz, il s'agit d'une déformation de l'allemand "gräulich" (affreux, odieux).

Le premier évêque de Metz, saint Clément, s'établit selon la tradition hors de la ville à la fin du IIIe siècle, dans les souterrains de l'amphithéâtre romain où il construisit un oratoire à Dieu et un autel consacré à St-Pierre. Ensuite, il prêcha et essaya de convertir les païens. Une légende du Moyen-Âge raconte que Saint-Clément dompta le "Graoully", un dragon à l'haleine empoisonnée qui, réfugié dans les ruines de l'amphithéâtre, terrorisait la population. Le courageux Clément lui passa son étole autour du cou et le mena sur les bords de la Seille où il lui enjoignit de disparaître.

Depuis le XIe siècle au moins et jusque dans les dernières années du XVIIIe siècle, la processions des Rogations s'accompagna à Metz de l'apparition du Graoully. Pour l'Église, le dragon vaincu par le saint évangélisateur symbolisait le paganisme.

Un peu avant la Révolution française, l'Église supprime le dragon des processions.

Depuis 1850, date de réapparition d'un Graouilly carnavalesque, le dragon de Metz participe épisodiquement et assure la survivance d'un certain patrimoine culturel.

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[modifier] Tarascon : La Tarasque

C'est un dragon des légendes provençales. Il est associé aux crues du Rhône. Sainte Marthe aurait délivré la ville de Tarascon de la terreur exercée par le monstre en l'aspergeant d'eau bénite et en lui montrant la croix. Tous les ans, pendant les fêtes de la Tarasque à Tarascon, on la voit défiler dans les rues de la ville, ce qui est devenu un argument touristique. Le reste de l'année, on peut la voir à l'entrée du château.

Le 25 novembre 2005, l'UNESCO a proclamé la Tarasque comme chef d'œuvre du "Patrimoine oral et immatériel de l’humanité"

[modifier] Un bestiaire fabuleux

Dans les départements de l'Hérault et du Gard, la prolifération des mannequins animaux est frappante entre 1960 et 1980. Il est possible que la proximité de Tarascon et de son effigie ait influencée la progression de cette éclosion.

Quatre ou cinq mannequins sont anciens (créés entre le XVIe et le XVIIe siècle) comme l'Âne de Gignac, le Poulain de Pézenas, le Bœuf de Mèze, le Chameau de Béziers. Ils succèdent aux dragons processionnels pour devenir l'emblème de la cité, reposant non plus sur un bestiaire fabuleux, mythique, mais sur des animaux réels rattachés à une espèce connue.

Ces figures sont composées d'une charpente de bois ou de métal recouverte d'une toile de couleur. Le mannequin est animé soit par des bras vigoureux, soit par des roulettes adaptées à sa base. On remarque qu'elles ne sont pas associées à l'ordre rigoureux d'un cortège, mais qu'elles vont et viennent dans la ville au gré de leurs porteurs. Du reste, leurs mouvements sont souvent composés d'actes agressifs et burlesques vis-à-vis du public.

Mais à la différence du Nord, la religion est demeurée étroitement associée à la tradition. Le curé fait toujours partie intégrante de la fête. Il bénit l'effigie, la fait rentrer dans l'église, va la chercher, processionne.

Le 25 novembre 2005, l'UNESCO a proclamé le Poulain de Pézenas comme chef d'œuvre du "Patrimoine Oral et Immatériel de l'Humanité avec les géants et dragons du Nord de la France et de Belgique.

  • A Gignac, l'âne Martin évite par son braiment l'invasion des Sarrazins.
  • A Pézenas, le Poulain rappelle la soumission du Languedoc à la France.
  • A Mèze, le bœuf évoque la fertilisation du terroir.
  • A Béziers, le Chameau de saint Aphrodise venu d'Orient célèbre la christianisation de la Cité
  • A Loupian, le Loup est attesté dès le XVIIIe siècle. Il sort lors des fêtes locales en faisant claquer sa mâchoire.

[modifier] Références bibliographiques

  • Dans la gueule du dragon, sous la direction JM PRIVAT,Collection : Une ethnologie en Lorraine, Éditions Pierron - Metz, 2000 -ISBN : 2708502255
  • René MEURANT, Géants processionnels et de cortège en Europe, en Belgique, en Wallonie, Tielt, Éditions Veys, 1979

[modifier] Liens externes

Ducasse de Mons : http://ducassedemons.info - http://www.fmlb.be - http://www.mons.be et bien d'autres liens via ces sites. æÆŌ

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