Bernard-Marie Koltès
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Bernard-Marie Koltès (Metz, 9 avril 1948 - Paris, 15 avril 1989) est un auteur dramatique français.
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[modifier] Sa vie
Bernard-Marie Koltès découvre le théâtre à l'âge de vingt ans et reçoit un véritable choc quand il assiste à la performance de l'actrice Maria Casarès dans 'Médée'. Il commence alors à écrire pour le théâtre. En 1970, il monte sa propre troupe de théâtre, le 'Théâtre du Quai' et écrit 'L'Héritage' que Maria Casarès lit pour la radio. Entre un passage au Parti communiste (1974-1978), de nombreux voyages en Amérique latine et en Afrique, Koltès crée de nombreuses pièces, comme le long monologue 'La nuit avant les forêts' qui est montée en off au Festival d'Avignon. Son théâtre, en rupture avec la génération précédente du théâtre de l'absurde, est une recherche permanente sur la communication entre les hommes. Au début des années 1980, il rencontre Patrice Chéreau qui devient son metteur en scène. Mais l'écrivain, malade, décède prématurément, à quarante ans du SIDA. Bernard-Marie Koltès, dont les textes sont traduits dans une trentaine de langues, est le dramaturge français le plus joué dans le monde.
Né en 1948 dans une famille bourgeoise de Metz, sa vie était violente, solaire et ancrée dans la révolte comme celle de Jean Genet. Après avoir vu Maria Casarès, il devient comédien au Théâtre national de Strasbourg, puis y réalise une dizaine de mises en scène. Après plusieurs réécritures, sa première grande pièce, la Nuit juste avant les forêts, un long monologue, est donnée en 1977 au festival d'Avignon. Il a voyagé en Afrique, en Amérique, avec des séjours à New York et à Paris.
Le théâtre de Koltès, basé sur des problèmes réels, exprime la tragédie de l’être solitaire et de la mort. Son écriture accentue la tension dramatique et le lyrisme de ses pièces.
Il est évident que Genet et les absurdistes ont influencé le théâtre de Koltès. Comme les auteurs absurdistes, il se sentait exilé. Cependant Koltès se fonde sur des racines classiques : Marivaux, Shakespeare dont il traduira Le conte d'hiver, que l'on retrouve dans Roberto Zucco, Rimbaud et Claudel dont il retient l'idée de communion avec le spectateur lors du théâtre. Théâtre de révolte, Koltès était homosexuel dans un monde hétérosexuel. En Afrique, il a vu la culture africaine écrasée par les Européens. Ce sujet est devenu la pièce Combat de nègres et de chiens. Après une visite en Amérique, il a écrit Quai Ouest, un frère et une sœur dans une culture étrangère. Il ne comprit jamais la violence dans le monde.
Commentaire sur ce qui est dit plus haut : Comme d'habitude, on lit un assemblage de vérités qui ne font que conforter la thèse de celui ou celle qui écrit. C'est ainsi que la vérité est déformée et que les faits sont transformés ou détournés pour servir d'argumentation à l'idée qu'on se fait d'un personnage. Il est dommage de constater cela dans chaque biographie, fut-elle extrêmement courte.
Réponse à ce qui est dit ci-dessus : Aucune transmission de savoir ne se fait sans qu'elle ne soit teintée de subjectivité ; on ne peut faire passer une idée de manière purement objective. Ainsi, c'est à celui qui reçoit de savoir juger de ce qu'il peut et doit faire de l'information reçue, sans la tenir pour vérité absolue, et sans non plus la renier.
Quand on dit que Koltès ne comprit jamais la violence dans le monde, il est permis de penser que l'auteur de cette biographie ne comprend pas, ou du moins, est dépassé par ce qu'il lit. Peu d'auteurs sont capables de retranscrire toute la violence du monde à travers une œuvre comme a pu le faire Koltès. Koltès n'a jamais fait de son homosexualité un fer de lance, ne l'a jamais cachée, mais jamais abordée dans son œuvre. Les propos journalistiques réducteurs de cette biographie sont vides de sens. Mais ils sont nécessaires. Nécessaires car ils donnent la nausée et s'incrivent parfaitement dans cette construction en cours qui tend à faire disparaître tout relief du monde ambiant. Et la nausée donne des textes fabuleux, quand des auteurs comme Musil, Pasolini, Genet, Camus ou Koltès savent aussi bien la retranscrire...
[modifier] Ses œuvres
- Théâtre
- Les Amertumes (1970)
- La Marche (1970)
- Procès Ivre (1971)
- L'Héritage (1972)
- Des voix sourdes (1973)
- Sallinger (1977)
- La Nuit juste avant les forêts (1977)
- Combat de nègre et de chiens (1979)
- Quai Ouest (1985)
- Dans la solitude des champs de coton (1985)
- Tabataba (1986)
- Retour au désert (1988)
- Roberto Zucco (1988)
- Fragments : Coco
- Le Jour des meurtres dans l'histoire d'Hamlet
- Traduction
- Récits