Basidiomycota
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Basidiomycètes | |||||||||
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Clitocybe nébuleux (Clitocybe nebularis) | |||||||||
Classification classique | |||||||||
Règne | Fungi | ||||||||
Division | Basidiomycota | ||||||||
Taxons de rang inférieur | |||||||||
Classes :
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Les basidiomycètes (Basidiomycota) constituent un vaste embranchement ou division de champignons, caractérisés par des spores formées à l'extrémité de cellules spécialisées, les basides. Dans cet embranchement on trouve la plupart des espèces produisant des carpophores comestibles ou non, les basidiomycètes sont couramment appelés "champignons à chapeau". Ces champignons peuvent être classés sur des critères morphologiques (forme du pied et du chapeau, consistance de la chaire, couleur des spores), organoleptiques (odeur et saveur) et chimiques.
Sommaire |
[modifier] Classification
L'embranchement est réparti en trois grandes classes :
- Homobasidiomycetes : basides non cloisonnées, appelées homobasides, de forme clavée ou cylindrique, ne produisant pas de spores secondaires. Cette classe comporte la plupart des champignons charnus.
- Phragmobasidiomycetes : basides cloisonnées, production possible de spores secondaires. Cette classe comporte notamment les trémelles et l'oreille de Judas.
- Teliomycetes : basides cloisonnées transversalement. Champignons parasites (rouilles) des végétaux supérieurs ou charbons des graminées.
À ces trois classes, il convient d'ajouter des groupes de transition comportant des champignons difficilement classables, comportant des caractéristiques appartenant à des classes différentes. Parmi ces « inclassables », on peut noter les calocères.
[modifier] Cycle de développement
Le cycle de reproduction peut être asexué ou végétatif. Des basidiospores (appelées conidies se forment à partir des filaments mycéliens par simple multiplication cellulaire. La reproduction asexuée joue cependant un rôle plus secondaire que chez les Ascomycètes.
La reproduction sexuée ne se réalise plus avec des organes sexuellement différenciés comme dans le cas des Ascomycètes. Il y a une simple fusion entre deux cellules morphologiquement indifférenciées appartenant à deux filaments voisins. Cette fusion, à l'origine du mycélium secondaire, ne concerne que les cytoplasmes des cellules. C’est la plasmogamie. Plus tard, la fusion des deux noyaux parentaux à lieu dans les basides. c’est la caryogamie qui correspond au passage de l’état haploïde (n chromosomes) à l’état diploïde (2 n chromosomes). Après la formation des noyaux diploïdes, les processus de méïose permettent le passage de l’état diploïde (2n) à l’état haploïde (n). Les noyaux migrent à l’extrémité des basides et sont distribués dans les basidiospores. Le nombre de noyaux dans les basidiospores est variable. Les basidiospores sont ensuite émises dans le milieu extérieur grâce à une augmentation de la turgescence de la baside mûre. Ces basidiospores peuvent ensuite être disséminées par le vent, la pluie ou le déplacement des animaux.
[modifier] Quelques espèces comestibles
- rosé des prés (Agaricus campestris)
- amanite vineuse ou amanite rougissante (Amanita rubescens)
- amanite des Césars (Amanita caesarea)
- bolet changeant
- cèpe
- chanterelle ou girolle (Cantharellus cibarius)
- chanterelle en tube (Cantharellus tubaeformis)
- clitocybe nébuleux (Lepista nebularis)
- coprin chevelu (Coprinus comatus)
- lactaire délicieux (Lactarius deliciosus)
- lépiote élevée ou coulemelle (Macrolepiota procera)
- lépiote déguenillée
- marasme des Oréades
- meunier
- pied de mouton (Hydnum repandum)
- pied violet
- tricholome Pied bleu
- pleurote (Pleurotus)
- russule charbonnière (Russula cyanoxantha)
- shiitake (Lentinula edodes)
- sparassis crépu
- tricholome équestre
- tricholome de la saint-Georges
- trompette des morts (Craterellus cornucopioides)
- vesse de loup
[modifier] quelques comestibles médiocres
[modifier] quelques espèces indifférentes
[modifier] quelques espèces non comestibles
[modifier] quelques espèces vénéneuses (toxiques ou mortelles)
- amanite phalloïde (Amanita phalloides)
- amanite tue-mouches (Amanita muscaria)
- amanite vireuse
- psilocybes
[modifier] Référence
- Boiron Patrick, Organisation et Biologie des Champignons. Collection 128, Editions Nathan, 1996.
- Bouchet P., Guignard J.L., Madulo-Leblond G., Regli P. Mycologie Générale et Médicale. collection Abrégés , Masson 1989.
- Courtecuisse Régis, Duhem Bernard: Guide des champignons de France et d'Europe (Delachaux & Niestlé, 1994-2000).
- Phillips Roger : Les champignons (Solar, 1981) - ISBN 2-263-00640-0
- ITIS 14092