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Adaptations de l'alphabet arabe - Wikipédia

Adaptations de l'alphabet arabe

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Les adaptations de l'alphabet arabe à d'autres langues sont très nombreuses. C'est en effet le deuxième système d'écriture segmentale utilisé dans le monde après l'alphabet latin. Cet alphabet est utilisé en arabe, persan et encore de nombreuses langues du Moyen-Orient. Même les Turcs l'utilisaient avant la réforme d'Atatürk. De plus, l'arabe est également la langue de l'islam. La majorité des pays conquis autrefois par des peuples arabophones puis convertis à l'islam ont utilisé, ou utilisent encore, son alphabet. Celui-ci, cependant, étant un abjad, il n'est pas forcément adapté à la phonologie des langues qui ont décidé de s'en servir, lesquelles ne sont pas non plus systématiquement sémitiques. Il a donc fallu procéder à des adaptations, surtout réalisées par l'adjonction de diacritiques (des points le plus souvent) sur des lettres existant déjà. Dans nombre de pays concernés, l'arabe étant resté une langue liturgique pratiquée, il a donc existé une double utilisation de l'alphabet :

  • un alphabet enrichi et / ou complété afin de transcrire la langue indigène ;
  • un alphabet utilisé de manière classique pour l'arabe coranique.

On compte — principalement — parmi les langues l'utilisant ou l'ayant utilisé :

Sommaire

[modifier] Introduction

Les graphies sont à lire comme suit : chaque lettre est notée d'abord sous sa forme isolée puis répétée trois fois, afin de faire apparaître les formes initiale, médiane et finale. Les lettres indiquées seules ne changent pas de forme ou ne sont jamais liées à la lettre qui suit. Les transcriptions phonétiques suivent les usages de l'API. Les caractères Unicode utilisés n'étant pas des plus fréquents, certaines polices ne les contiennent pas, d'autres ne savent pas les afficher en contexte ; dans ce dernier cas, l'affichage pourrait laisser croire, à tort, qu'ils ne se lient pas dans l'écriture. Enfin, est indiquée en italique la transcription traditionnelle quand celle-ci s'éloigne de la transcription phonétique.

La création de nouvelles lettres dans nombre de langues non sémitiques montre une démarche rationnelle s'appuyant sur des connaissances parfois précises en phonétique : l'arabe, par exemple, ne possède normalement pas de son [g] (en pratique, la lettre ج ججج ǧim note un phonème /g/ qui peut, dans certains dialectes arabes être réalisé [g]), qui est la version sonore du son [k] (c'est-à-dire un [k] accompagné de résonances glotales) ; [k] est lui-même écrit kāf ككك ك en arabe, langue où il représente un phonème à part entière (consulter « prononciation de l'arabe »). Le persan, qui possède un [g], a juste adapté la lettre kāf pour transcrire la variante sonore : گگگ گ. D'autre part, des lettres arabes notant des phonèmes absents dans la langue empruntant l'alphabet ont naturellement servi à noter des sons proches que ne connaît pas l'arabe : le wāʾ و [w] note [v] en turc ottoman, langue qui ignore /w/ en tant que phonème (mais possède quelques [w] non pertinents).

Le principal problème rencontré pour l'adaptation de l'alphabet arabe reste le fait qu'il s'agit d'un abjad, qui ne note donc pas les voyelles ; or, si la structure grammaticale de l'arabe permet de les restituer, ce n'est pas le cas dans les autres langues. Les moyens choisis pour pallier cette difficulté sont nombreux : création de nouvelles lettres, utilisation de matres lectionis (consonnes notant l'allongement des voyelles) ou encore de lettres arabes « inutiles » pour la langue empruntrice sont parmi les procédés les plus courants. Beaucoup d'ambiguïtés, cependant, subsistent.

Enfin, la langue sacrée étant l'arabe du Coran, les lettres « inutiles » ont été conservées afin de permettre la notation exacte des textes religieux et de termes y liés, sans pour autant que celles-ci soient prononcées comme en arabe : dans la majorité des langues non sémitiques, il n'existe pas de consonnes emphatiques ; celles-ci sont donc réalisées comme des simples : c'est le cas en ourdou, où le ṭāʾ ططط ط (arabe [t̙ˤ]) vaut simplement [t], et en persan où le ḥāʾ ححح ح [ħ] est prononcé [h] (ou rien). En sorte, l'alphabet arabe utilisé dans d'autres langues est souvent redondant.

Cet article ne donne pas les alphabets complets pour chaque langue mais se contente d'indiquer les principales innovations et les différences les plus frappantes. Le détail est bien sûr plus complexe.

[modifier] Dialectes arabes

Dans certains dialectes arabes apparaissent des sons sans équivalent dans la prononciation locale de l'arabe littéral : ils servent principalement à la notation de mots empruntés (au français, par exemple). Pour les écrire avec l'alphabet arabe, il a fallu inventer de nouvelles lettres. Les sons concernés sont [g], [p], [v] et [ʒ].

[modifier] Tunisien

En tunisien, les principales innovations sont :

  • [p] : پپپ پ comme en persan ;
  • [v] : ڥڥڥ ڥ ;
  • [g] : ڨڨڨ ڨ.

[modifier] Égyptien

En égyptien, les principales innovations sont :

  • [p] : پپپ پ comme en persan ;
  • [ʒ] : چچچ چ comme en persan (le ج ǧīm représentant en égyptien le son [g] alors qu'il est ailleurs réalisé [ʒ] ou [ʤ] ; cf. Phonologie de l'arabe) ;
  • [v] : ڤڤڤ ڤ comme en kurde.

[modifier] Langues berbères

Du fait de leur localisation dans des pays de langue officielle arabe, les Berbères du Maroc, d'Algérie, de Mauritanie, du Mali, du Niger, de Tunisie, ou encore de Libye peuvent noter le berbère au moyen de l'alphabet arabe. Cependant seul l'alphabet latin et le tifinagh, l'écriture millénaire, sont utilisés.

[modifier] Langues persanes

Le langues concernées sont le persan, le pashto, le kurde et le baloutchi, toutes des langues indo-européennes. Le persan est un modèle de départ duquel se sont inspirées les autres langues.

[modifier] Persan

voir article Alphabet Perso-Arabe
Principales innovations :

  • [p] : پپپ پ ;
  • [ʧ] : چچچ چ ;
  • [ʒ] : ژ ;
  • [g] : گگگ گ.

[modifier] Pachto

Principales innovations :

  • [p], [ʧ] et [ʒ] comme en persan ;
  • [g] : گگگ گ ou ګګګ ګ ;
  • rétroflexes (rond ou point souscrit ou comme en ourdou pour le pashto du Pakistan) :
    • [ʈ] : ټټټ ټ,
    • [ɖ] : ډ,
    • [ɽ] : ړ,
    • [ʂ] : ښښښ ښ,
    • [ʐ] : ږ,
    • [ɳ] : ڼڼڼ ڼ,
  • affriquées :
    • [ʦ] : څڅڅ څ,
    • [ʣ] : ځځځ ځ.


[modifier] Kurde

En Turquie, le kurde s'écrit aussi en caractères latins ; dans les pays de l'ancienne Union Soviétique, en cyrillique. L'alphabet arabe reste une écriture littéraire et religieuse.

Principales innovations :

  • [p], [ʧ], [ʒ] et [g] comme en persan ;
  • [ɽ] : ڔ ;
  • [v] : ڤڤڤ ڤ ;
  • [ɫ] : ڶڶڶ ڶ.

Toutes les voyelles sont notées.

[modifier] Baloutchi (à compléter)

[modifier] Langues indiennes

Le sindhi, l'ourdou, la kâchmîrî et la panjâbî (principalement au Pakistan pour ces trois dernières) utilisent l'alphabet arabe. Le cas de l'ourdou est notable : avec le hindî, ils ne forment qu'une seule et même langue, à part quelques divergences lexicales (arabismes et persianismes en ourdou, sanskritismes en hindî) ; leur principale différence réside seulement dans leur écriture. L'alphabet arabe utilisé pour l'ourdou est adapté de la variante persane.

[modifier] Sindhi

La variante utilisée pour cette langue ne suit pas entièrement le modèle ourdou. Elle ne montre pas une grande régularité dans l'emploi des diacritiques (les aspirées, à cet égard, sont représentatives : elles peuvent être notées par des lettres diacritées simples ou des digrammes).

  • [p], c [ʧ] et [g] comme en persan ;
  • Rétroflexes :
    • [ʈ] : ٽٽٽ ٽ,
    • ṭh [ʈʰ] : ٺٺٺ ٺ,
    • [ɖ] : ڊ,
    • ḍh [ɖʱ] : ڍ,
    • [ɽ] : ڙ,
    • [ɳ] : ڻڻڻ ڻ,
  • injectives :
    • [ɓ] : ٻٻٻٻ,
    • ǰ [ʄ] : ڄڄڄ ڄ,
    • [ɗ] : ڎ,
    • [ɠ] : ڳڳڳ ڳ,
  • aspirées (lorsque l'aspirée est notée par un digramme, le sytème employé est le même qu'en ourdou, qui distingue graphiquement un h d'aspiration d'un h indépendant ; voir plus bas) :
    • [kʰ] : ککک ک (kāf ك sans diacritique ; noter que [k] s'écrit avec une autre forme : ڪڪڪ ڪ),
    • [gʱ] : کھ,
    • ch [ʧʰ] : ڇڇڇ ڇ,
    • jh [ʤʱ] : جھ,
    • ṭh [ʈʰ] : ٺٺٺ ٺ,
    • ḍh [ɖʱ] : ڍ,
    • [tʰ] : ٿٿٿ ٿ,
    • [dʱ] : ڌ,
    • [pʰ] : ڦڦڦ ڦ,
    • [bʱ] : ڀڀڀڀ,
  • ñ [ɲ] : ڃڃڃ ڃ,
  • [ŋ] : ڱڱڱ ڱ.

[modifier] Ourdou (nastaʿlīq)

Principales innovations :

  • [p], c [ʧ], ž [ʒ] et [g] comme en persan ;
  • rétroflexes (petit ṭāʾ suscrit) :
    • [ʈ] : ٹٹٹ ٹ,
    • [ɖ] : ڈ,
    • [ɽ] : ڑ,
  • aspirées (hāʾ subséquent ; toujours en graphie liée) :
    • [kʰ] : كھ,
    • [gʱ] : گھ,
    • ch [ʧʰ] : چھ,
    • jh [ʤʱ] : جھ,
    • ṭh [ʈʰ] : ٹھ,
    • ḍh [ɖʱ] : ڈھ,
    • [tʰ] : تھ,
    • [dʱ] : دھ,
    • [pʰ] : پھ,
    • [bʱ] : بھ,
    • [ɽʱ] : ڑھ,
Note : afin d'éviter les confusions entre le h d'aspiration des consonnes et un [h] indépendant, il est d'usage de garder à la forme ھ le statut de lettre d'aspiration, tandis que le h indépendant se trace ﮨ à l'initiale (on peut aussi employer le caractère normal), ﮩ en position médiane. Ainsi, پھول phūl, « fleur » s'écrit avec un h d'aspiration, mais ہے hai (ou هے), « (il) est », et یہاں yahāṃ, « ici », prennent un h indépendant ;
  • voyelles nasalisées : un nūn (sans point en finale) ںںںں subséquent à la voyelle ;
  • voyelles : elles sont pas nécessairement écrites quand elles sont brèves (sauf dans des textes vocalisés au moyen de diacritiques de l'arabe et d'autres originaux). L'utilisation d'un yāʾ retourné en position finale ے est notable ; la lettre note un e final. La variante sans point ى sert au i final.

[modifier] Kâchmîrî

Le modèle est celui de l'ourdou ; la notation des voyelles, cependant, est beaucoup plus précise, sachant que les brèves ne sont souvent que des diacritiques. De fait, elles ne sont écrites que dans un texte entièrement vocalisé, au moyen de signes empruntés à l'arabe mais aussi de signes originaux (comme la hamza en forme de vague : ٲ).

  • [p], c [ʧ], et [g] comme en persan mais ژ se lit [ʦ] et non [ʒ] ;
  • rétroflexes : comme en ourdou ;
  • aspirées : comme en ourdou plus [ʦʰ] ژھ. L'écriture fait aussi la distinction entre ھ (h d'aspiration) et ﮨ / ﮩ (h indépendant). Noter que ḫāʾ خخخ خ se lit [kʰ] et que, de même, fāʾ ففف ف peut se lire normalement [f] mais aussi [pʰ] ;
  • le yāʾ se trace différemment selon qu'il représente :
    • la consonne [j] : ييے ے (yāʾ retourné sans point en finale ou isolé),
    • une marque de palatalisation (concerne la consonne précédente ; elle ne peut donc jamais être à l'initiale) : elle se trace comme un yāʾ dont les points sont remplacés par un rond souscrit (caractères non disponible en Unicode) sauf en fin de mot, où elle devient ى ; la forme isolée est un yāʾ retourné à hampe allongée (ل۪ے) avec rond souscrit.

[modifier] Panjâbî (chahmoukhi)

La variante dite chahmoukhi utilisée pour la panjâbî est similaire à l'alphabet arabe ourdou.

[modifier] Langues turques

Pendant près d'un millénaire, le turc s'est écrit au moyen des caractères arabes, suivant un modèle proche du persan ; on parle alors du « turc ottoman » (osmanlı türkçe). D'autres langues turques parlées par des peuples musulmans ont elles aussi autrefois (ou encore) utilisé l'alphabet arabe.

Mustafa Kemal Atatürk, le 1er novembre 1928 (date du vote de la loi par la GANT), a marqué la fin d'usages considérés passéistes et inadaptés à une alphabétisation de masse en officialisant une graphie plus rigoureuse utilisant l'alphabet latin. Ayant lui-même participé au projet linguistique (il tenait depuis longtemps ses notes en turc avec les lettres latines en concurrence avec le français), il aussi aidé à son déploiement en l'expliquant en personne à ses concitoyens dans les villages. Dans les faits, le turc ottoman est d'accès malaisé, les phonèmes du turc ne pouvant que difficilement être tous représentés par les lettres arabes, même modifiées (en raison, surtout, d'une plus grande richesse en voyelles que l'arabe). Le passage à un alphabet latin enrichi de manière à coller d'une manière acceptable à la prononciation s'est avéré efficace pour l'alphabétisation (d'après l'ouvrage Atatürk, « Les Chroniques de l'histoire », éditions Chronique, 1998, 95 % de la population était analphabète en 1918).

Consulter aussi Alphabet turc.

[modifier] Turc ottoman

La transcription donnée est en fait l'orthographe turque actuelle en caractères latins.

  • [p], ç [ʧ] et j [ʒ] comme en persan ;
  • [g] : comme en persan (گگگ گ) ou plus souvent ککک ک ;
  • [ɲ] : ڭڭڭ ڭ ou plus souvent ککک ک ;
  • consonnes emphatiques : l'absence de notation vocalique systématique est fortement préjudiciable à la lecture d'une langue comme le turc, qui connaît l'harmonie vocalique. Les consonnes emphatiques de l'arabe ont cependant été utilisées pour noter une consonne placée devant une voyelle d'arrière (a, o, u, ı) et s'opposent aux non emphatiques, placées devant une voyelle d'avant (e, ö, ü, i). Ces dernières consonnes étant, dans cette position, quelque peu palatalisées, on peut établir les équivalences allophoniques suivantes :
    • /s/ = [s] : صصص ص mais [sʲ] : سسس س,
    • /t/ = [t] : ططط ط mais [tʲ] : تتت ت,
    • /k/ = [k] : ققق ق mais [c] : ككك ك,
  • le yumuşak ge (ğ) est naturellement rendu par ġayn غغغ غ, bien que cette lettre ne représente pas en arabe exactement le même son.

[modifier] Langues d'Afrique

[En préparation]

[modifier] Haoussa (ajami)

[En préparation]

[modifier] Swahili

[En préparation]

[modifier] Somali

[En préparation]

[modifier] Malais (jawi)

[En préparation]

[modifier] Langues caucasiennes

[En préparation]

[modifier] Langues latines

[modifier] Castillan

Les morisques, crypto-musulmans vivant en Espagne entre la chute d'Al-Andalus et leur expulsion en 1609, ont largement utilisé des caractères arabes pour écrire des textes en castillan. La littérature qu'ils produisent est essentiellement religieuse mais on trouve aussi des romans, des ouvrages médicinaux et des récits de tous gentes. Cette langue espagnole écrite au moyen de caractères arabes s'appelle aljamiado.

[modifier] Articles connexes

Série Alphabet arabe

Phonologie de l'arabe · Histoire de l'alphabet arabe
Écriture de la hamza · Diacritiques de l'alphabet arabe
Adaptations · Numération arabe · Chiffres arabes

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