Accords de Genève
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- Ne doit pas être confondu avec Initiative de Genève.
Au plus simple, Les Accords de Genève marquent la fin de la Première Guerre d'Indochine entre la France et la République démocratique du Viêt Nam déclarée le 2 septembre 1945 par le Président Ho Chi Minh à Hanoi. La Conférence de Genève visait primitivement à régler aussi la question de la Guerre de Corée, mais tout le monde savait que le sujet principal fût la Première Guerre d'Indochine. Le traité a été rédigé suite à la capitulation inconditionnelle française de la Bataille de Diên Biên Phu. Il a été ratifié le 21 juillet 1954 à Genève entre la République française et la République démocratique du Viêt Nam. La France n'a pas facilement reconnu l'indépendance du Viêt Nam.
Ces Accords de Genève ont mis fin à la Première Guerre d'Indochine d'indépendance. Les États-Unis et l'État vietnamien de Saigon - créé par les Français en 1949 en replaçant l'Empereur Bao Dai sur le trône - n'ont pas signé la déclaration finale. Les sabotages de ces Accords d'armistice ont conduit directement à la Deuxième Guerre d'Indochine de réunifcation.
De la Déclaration d’indépendance de la jeune République des États-Unis d'Amérique en 1776 (en)http://www.ourdocuments.gov/doc.php?doc=2 à la la reconnaissance par l’Angletrerre de cette indépendance avec ce Traité de Paris (1783) (en) http://www.ourdocuments.gov/doc.php?doc=6 il y a eu la Guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique, du premier coup de feu à Lexington à la dernière Bataille de Yorktown, qui a duré 7 ans, comme approximativement la Première Guerre d’Indochine d’indépendance. L’indépendance des États-Unis a été consolidée par la Guerre de 1812 ou “Deuxième Guerre d’Indépendance”, comme l’indépendance du Viêt Nam été consolidée dans un Viêt Nam réunifiée après la “Deuxième Guerre d’Indochine” de réunification ou “Guerre du Viêt Nam”.
En effet, les Accords d’armistice de Genève sabotés ont transformé les deux zones de regroupement militaire temporaire en deux Viêt Nam.
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[modifier] Les chemins à Genève et les enjeux des Accords de Genève
La Première Guerre d’Indochine d’indépendance peut se résumer brièvement et simplement comme ceci. La Révolution d'août de 1945 a conduit à la déclaration d'indépendance du Viêt Nam du 2 septembre 1945 et l'établissement de la République Démocratique du Viêt Nam. De conférences truquées et d'accords sabotés par l'hostilité française pour l'indépendance du Viêt Nam, les chemins de la guerre sont ouverts.
1946 23 novembre. Bombardements français sur Hai Phong
À l'instigation de l'Amiral Thierry d'Argenlieu, les troupes du Général Dèbes tentent de reprendre la ville d'Haï Phong au Vietminh (Front de l'indépendance du Viêt Nam). Les quartiers annamites et chinois sont rasés. L'attaque entraînera la mort de 6 000 personnes. L'état de guerre en Indochine est définitivement instauré. Le conflit s'enlisera jusqu'au retrait des troupes françaises et la proclamation de l'indépendance du Laos et du Cambodge le 21 juillet 1954. Le Viêt Nam, divisé en deux zones, se fera dans la douleur d'une nouvelle guerre, cette fois avec les États-Unis.
1946 19 décembre. Début de la guerre d'Indochine
Le “Viet Minh” emmené par Ho Chi Minh, le Président de la République démocratique du Viêt Nam depuis le 2 septembre 1945, se lance dans la reconquête de la ville de Hanoi. À 20 heures, la centrale électrique de la ville explose annonçant le début de l'insurrection, en réponse au bombardement de Hai Phong, pendant que le CEFEO (Corps Expéditoonnaire Français en Extrême Orient) menait déjà la reconquête coloniale à partir du Sud en août 1945. Des ressortissants français ont été massacrés et des maisons pillées. Ho Chi Minh appelle tout le peuple vietnamien à se rebeller contre la présence française.
- "[…] Que celui qui a un fusil se serve de son fusil, que celui qui a une épée se serve de son épée… Que chacun combatte le colonialisme”
La Guerre d'Indochine est déclenchée. Elle s'achèvera le 21 juillet 1954 avec la signature des accords de Genève qui marqueront la fin définitive de la présence française au Viêt Nam, au Laos et au Cambodge.
1954 7 mai . La chute de Diên Bien Phu
Le camp retranché français de Diên Biên Phu tombe aux mains des troupes de l’Armée populaire vietnamienne après 57 jours de résistance. C'est la fin d'un siècle de présence française en Indochine. Les accords de Genève (21 juillet 1954) prévoient le retrait des troupes françaises, le partage du Viêt Nam et un référendum en vue d'une réunification. Mais le référendum n’a pas eu lieu et cela a entraîné une Deuxième Guerre d'Indochine pour la réunification avec la participation des États-Unis. La Commission Internationale de Contrôle (CIC) a été créée pour surveiller le respect des clauses de ces accords qui consistaient en regroupement militaire au Nord du Viêt Nam à partir de la Zome de Démarcation Militaire ou "Dmarcation Military Zone" n anglais (DMZ) du 17ème parallèle pour l'Armée populaire vietnamienne et au Sud du Viêt Nam pour le Corps Expéditionnaire Français en Extrême Orient (CEFEO) éparpillé partout au Viêt Nam, au Cambodge et au Laos, avant leur rapatriement complet en France. La CIC tripartite était constituée par la Pologne pour le camp socialiste, l'Inde pour le camp neutraliste et le Canada pour le camp occidental. À cette occasion, le Canada entrait pour la première fois sur la scène mondiale comme une force de paix en 1954.
1954 21 juillet. Fin de la guerre d'Indochine qui a vue l'indépendance du Cambodge et du Laos dans la même foulée.
Ouverte à la fin du mois d'avril, la Conférence de Genève réunissant les délégués de 19 nations (États-Unis, Grande-Bretagne, France, URSS, Chine, Corée, République démocratique du Viêt Nam, État vietnamien de Saigon, Cambodge, Laos, etc.) s'achève avec la signature d'un accord sur l'Indochine. La réunion devait initialement régler la conflit en Corée, mais rapidement les débats se sont consacrés à la question indochinoise. L'armistice et le cessez-le-feu sont obtenus entre l'armée française et l'Armée populaire de la République démocratique du Viêt Nam. Il est établi que le Viêt Nam sera partagé en deux zones de regroupement militaire le long du 17ème parallèle. La réunification entre les deux zones est envisagée pour 1956 après référendum. Mais les élections prévues n'auront jamais lieu et la “Guerre du Viêt Nam ou “Deuxième Guerre d’Indochine” éclatera entre les deux parties du pays avec l’intervention des États-Unis introduite par la France dès 1950 sur le thème de la défense de l’Occident sur le Rhin et le Mekong après avoir transformer la reconquête coloniale en guerre civile par la création de l’État du Viêt Nam avec le retour d’exil à Hong Kong de l’empereur Bao Dai. La victoire de Mao Zedong en Chine a déplacé la menace communiste ressentie de Berlin à Pékin, ce qui mettait l’Indochine française sur le ligne de front pendant la Guerre de Corée.http://www.herodote.net/19500625.htm
[modifier] Pierre Mendès France présente à la Chambre les accords de Genève
« [...] Des dispositions militaires comportent principalement la "désimbrication" des unités des deux camps, en vue de leur regroupement dans les secteurs de stationnement provisoires.
Le repli des forces franco-vietnamiennes du Tonkin vers le sud se fera en trois cents jours, par échelons successifs : Hanoi, quatre-vingts jours ; Haï-Duong, cent jours ; Haïphong, trois cents jours, à partir de la date de mise en vigueur de l'accord.
Le repli des forces du Viet-minh qui se trouvent à l'heure actuelle en Annam ou en Cochinchine - repli symétrique decelui que nous opérons - le repli de ces forces du Sud vers le Nord se fera par échelons successifs, également dans un délai de trois cents jours.
La zone de regroupement placée sous le contrôle franco-vietnamien a pour limite Nord la rivière de Cuatung, à une vingtaine de kilomètres au nord de la route no 9, c'est-à-dire le 170e parallèle... C'est dans un délai de trente jours après le cessez-le-feu que tous les prisonniers seront libérés...
La déclaration finale stipule que les libertés fondamentales devront être garanties dans les deux zones, qu'aucune représailles ne sera exercée et qu'une large amnistie sera prononcée afin d'éviter les vengeances ou les mauvais traitements, dont la population risquerait d'être victime.
Enfin, le droit d'opinion a été proclamé et organisé, afin que tous les Vietnamiens, quels que soient leur domicile et leur résidence actuels, aient la possibilité, librement, de rejoindre la zone de leur choix.
Il avait été prévu, dès le début de la conférence, par une décision unanime des neuf participants, que le règlement dont je viens de parler n'aurait qu'un caractère provisoire et que l'unité du pays serait rétablie le plus rapidement possible dans le cadre d'élections générales sous contrôle international.
... Après de longs débats, il a été décidé par la conférence que les élections auraient lieu en juillet 1956, c'est-à-dire dans deux ans ; elles se dérouleront sous un contrôle international, je le répète, c'est-à-dire sous le contrôle d'une commission composée de représentants de l'Inde, du Canada et de la Pologne... »
Discours prononcé devant l'Assemblée nationale, le 22 juillet 1954.
dans Pierre Mendès France, Gouverner, c'est choisir, t. 2, Sept mois et dix-sept jours (juin 1954-février 1955). Paris, Ed. Julliard. 1955.
[modifier] Le jeu diplomatique
Le 27 juillet 1953, la Corée du Nord et la Chine, alliées dans la Guerre de Corée, signent l'armistice à “Panmunjom” avec le commandement des Nations unies, allié à la Corée du Sud. L'accord a mis fin aux combats dans la péninsule coréenne, même si un traité de paix définitif entre les deux Corées n'a toujours pas été signé. La Conférence de Genève de juin 1954 devait régler l’état de guerre en Corée et arriver à un traité de paix dans une négociation entre l’URSS, la Chine, les États-Unis et la Grande-Bretagne, mais tout le monde savait que le sujet principal se portait sur la guerre en Indochine. Alors, la France et la République démocratique du Viêt Nam se sont jointes en tant que principaux belligérants.
C’était pour cela que Pierre Mendès France accourut à Genève, remplaçant Georges Bidault, pour terminer la Guerre d’Indochine par un “bluff” magistral avec son pari de 1 mois, pour finir l’affaire. En effet, il a promis, en chantage, de faire appel au contingent des appelés du service militaire pour l’Indochine, au moment où la France était à bout de souffle sur le plan physique du Pouvoir des finances et des effectifs militaires, ainsi que sur le plan psychique du Vouloir et du Devoir de se battre dans une Guerre psychologique qu'a été principalement cette Guerre d'Indochine.
De fait, c’était des négociations de paix en Indochine entre la République française et la République démocratique du Viêt Nam. La partie se jouait à deux entre Pierre Mendès France et Pham Van Dong avec l’URSS, la Grande-Bretagne, la Chine et les États-Unis du départ pour calmer le jeu et pousser les belligérants français et vietnamiens à régler leurs affaires. L’État vietnamien de Saigon, le Cambodge et le Laos constituaient le décor de l’arrière-scène.
Zhou Enlai poussait Pham Van Dong à la stratégie du “Maximin” de la Théorie des jeux avec le Maximum de gains minimaux, alors que le Viêt Nam était en position de force et se privait d’une victoire. La suite de l’histoire a montré que Zhou Enlai eût voulu continuer de s’affronter aux Américains et continuer la Guerre de Corée au Viêt Nam, par Vietnamiens interposés, tout en faisant la guerre aux Vietnamiens par Américains interposés, dans une délicate manœuvre de stratégie double paradoxale. Le tout s'est révélé plus tard, après le décès de Xhou en 1976 à la Troisième Guerre d'Indochine pour régler l'antique contentieux sino-vietnamien de de plus de vingt siècles.
Pour Pierre Mendès France, opposant de la première heure à la Guerre d’Indochine, c’était la stratégie du “Minimax” avec le Minimum de gains maximaux du type “Aut Caesar, aut nihil” (ou bien César, ou bien rien) qui lui aurait permis de réaliser sa politique économique du redressement économique français et se débarrasser des colonies coûteuses.
Déclaration de Pierre Mendès France à l'Assemblée nationale après le revers militaire de Cao Bang en1950.
- « […] Il faut en finir avec des méthodes qui ne relèvent ni de la puissance, ni de l'habileté, ni de la force, ni de la politique, avec une action constamment velléitaire, équivoque, hésitante, et dont la faillite était éclatante, longtemps avant les difficultés militaires de ces derniers jours.
- En vérité, il faut choisir entre deux solutions également difficiles mais qui sont les seules vraiment qu'on puisse défendre à cette tribune sans mentir...
- La première consiste à réaliser nos objectifs en Indochine par le moyen de la force militaire. Si nous la choisissons, évitons enfin les illusions et les mensonges pieux. Il nous faut pour obtenir rapidement des succès militaires décisifs, trois fois plus d'effectifs et trois fois plus de crédits ; et il nous les faut très vite...
- L'autre solution consiste à rechercher un accord politique, un accord évidemment avec ceux qui nous combattent. Sans doute, ne sera-ce pas facile... Un accord, cela signifie des concessions, de larges concessions, sans aucun doute plus importantes que celles qui auraient été suffisantes naguère. Et l'écart qui séparera les pertes maintenant inéluctables et celles qui auraient suffi voici trois ou quatre ans mesurera le prix que nous payerons pour nos erreurs impardonnables... »
Journal officiel de la République française, 1950
[modifier] Les sabotages des Accords de Genève
Les Accords de Genève signés par Pierre Mendès France pour la France et Pham Van Dong pour le Viêt Nam représentaient les pires tiraitements de la guerre froide à l’ombre de la Guerre de Corée et le pire futur pour le Viêt Nam déjà dévasté par sa Guerre d’Indépendance. Pressé par les Soviétiques de Nikita Khrouchtchev qui voulaient faire la paix avec les États-Unis et les Chinois de Zhou Enlaï qui voulaient se confronter avec les États-Unis par Vietnamiens interposés, Pham Van Dong a signé cette partition temporaire, privant le Viêt Nam de sa victoire à Dien Bien Phu et de sa position de force à la Conférence de Genève. Ce fut le départ d’une nouvelle hostilité sino-vietnamienne où les Chinois ont fait faire leur guerre par les Étatsuniens, ce que Washington a reconnu bien plus tard avec la Troisième Guerre d’Indochine. Zhou a voulu faire croire aux États-Unis de s’engager au Viêt Nam pour se défendre contre le communisme. Depuis environ deux millénaires, le grand dragon chinois a peur d’un petit dragon vietnamien réunifié, comme l’a montré leur histoire commune. Ce que Washington a reconnu bien plus tard.
L’État vietnamien de Saigon et les États-Unis n’ont pas signé la déclaration finale de ces Accords de Genève et, alors, n’étaient pas parties prenantes. Sa Majesté Bao Dai chef de l’État vietnamien a rappelé Ngo Dinh Diem réfugié aux États-Unis pour en faire le Premier Ministre de son gouvernement. Par une élection référendaire caricaturalement truquée avec plus de voix favorables que d’électeurs, une nouvelle République du Viêt Nam de Saigon a été instituée avec l’abdication de l’Empereur Bao Dai qui a préféré s’effacer plutôt que d’engager un autre conflit avec ses nombreux partisans. De sabotages en sabotages, l’élection référendaire sur tout le Viêt Nam pour la réunification prévue par les Accords de Genève en 1956 ne s’est jamais tenue, craignant une victoire des voix pour la réunification. Parallèlement à la Conférence de Genève, les États-Unis ont créé l’OTASE (Organisation du Traité de l’Asie du Sud Est), un pacte défensif anti-communiste, englobant le Sud du Viêt Nam et rendant même une victoire électorale de réunifcation comme une agression communiste. La dictature de Ngo Dinh Diem, catholique romain intégriste dans un pays bouddhiste et son anti-communisme extrêmiste, ont conduit à la création du Front national pour la libération du Viêt Nam et à la Deuxième Guerre d’Indochine de réunification, faussement nommée de “Guerre du Viêt Nam” dans la perspective strictement étatsunienne. Légalement et de droit international. la dite "Guerre du Viêt Nam" n'a jamais existé, ce qui a entrainé des problèmes juridiques pour les prisonniers de guerre étatsuniens avec la "Convention de Genève" dans une guerre qui est un état de droit. http://www.herodote.net/19660629.htmhttp://www.herodote.net/19660629.htm.
Poussée par John Foster Dulles, la création du pacte défensif OTASE/SEATO (Organisation du Traité de l'Asie du Sud-Est/South-East Asia Treaty Organization) a été le sabotage des sabotages des Accords de Genève.
[modifier] Conclusion
Comme la mauvaise application du Traité de Versailles de 1919 a conduit directement à la Seconde Guerre mondiale en metant fin à la Première Guerre mondiale, la mauvaise application des Accords de Genève a conduit tout aussi directement à la Deuxième Guerre d’Indochine de réunification en mettant fin à la Première Guerre d’Indochine d’Indépendance. La communalité est l’immense tromperie. En tant qu’êtres humains, nous sommes très sensibles à des sortes de relation comme “confiance”, “loyauté” et d’autres types du genre. Nous nous sentons profondément blessés et trahis lorsque les promesses ne sont pas tenues. Collectivement, nous nous attendons qu’un accord soit tenu, surtout lorsqu'un accord est solennellement conclu avec tout le rite cérémoniel et toutes les garanties internationales. Alors, la Guerre de réunification ne pouvait que se terminer par une capitulation inconditionnelle et toute négociation d'armistice irrecevable.http://www.herodote.net/histoire04300.htm
[modifier] Références bibliographiques
- “The Vietminh Regime” (1954), “Le Vietminh” (1960, traduction française, Colin)
- “The Two Vietnams” (1963), “Les deux Viêt Nam” (1962, traduction française, Payot)
- “Indochine” 1946-1962 (1962, Laffont)
- “Vietnam Witness, 1953-66” *1966)
- “Hell in a Very Small Place: The Siege of Dien Bien Phu” (1966), “Dien Bien Phu, un coin d’enfer” (1968, traduction française posthume, Laffont)
- “Anatomy of a Crisis: The Laotian Crisis of 1960-1961” (publication posthume 1969).
- Thanh H. Vuong, “Théorie des contextes et relations internationales: départ de la première Guerre d’Indochine", dans Études Internationales, Vol. XVII, No. 3, pp, 571-597, septembre 1986
- Thanh H. Vuong, "colonisations du Viêt Nam et colonialisme vietnamien", dans Études Internationales, Vol. XVIII, No. 3 pp. 546-571, septembre 1987.
- Thanh H. Vuong, "Stratégies technico-commerciales asiatiques", dans Études Internationales, Vol. XXII, No.3, pp. 551-575, septembre 1991.