Accent aigu
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L'accent aigu est un diacritique de l'alphabet latin hérité de l'accent aigu grec. Il fait ses premières apparitions en français au XVIe siècle, introduit par Geofroy Tory en 1529.
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[modifier] Français
En français, l'accent aigu est placé sur la lettre e (« é ») pour distinguer le phonème au timbre fermé /e/ du phonème /ə/. On le rencontre exceptionnellement sur e ouvert dans: aimé-je, je protégerai et dans certains mots comme allégement, événement (prononcés allègement, évènement).
Remarque : l'arrêté du 28/12/1976 et les rectifications de 1990 autorisent l'accent grave au lieu de l'accent aigu dans les cas où la prononciation fait entendre un e ouvert: évènement, je protègerai.
[modifier] Espagnol
Áá [a], Éé [e], Íí [i], Óó [o], Úú [u].
Il indique les accents toniques « irréguliers » par rapport à la structure accentuelle courante. Par exemple : explicación [eksplika'θjon] (« explication »), típico ['tipiko] (« tipique »).
Il permet en outre de distinguer des homophones, notamment les pronoms interrogatif et exclamatif (accentués) du pronom relatif (non accentué). C'est dans ce cas un vrai usage diacritique. Par exemple :
- ¿Qué dice? : « Que dit-il ? ».
- Lo que dice : « Ce qu'il dit ».
Parmi les autres cas se nombrent te (pronom réflexif « te ») et té (« thé »), se (pronom réflexif « se ») et sé (« sois » ou « je sais »), et mas (« mais ») et más (« plus »).
Pour plus de détails, consulter Accentuation de l'espagnol.
[modifier] Vietnamien
Dans l'écriture vietnamienne Quôc ngu, l'accent aigu est appelé « sắc » et indique une intonation montante.
[modifier] Serbo-croate
« ć » se pronomce comme un t mouillé "ty"
[modifier] Alphabet phonétique international
Sur tout symbole de voyelle (ou de consonne vocalisée), il indique un tonème de registre haut.
[modifier] Transcription en ASCII
L'ASCII de base (caractères 0 à 127) ne contient pas de lettre acentuée. À l'époque où c'était la seule page de code disponible, certains simulaient l'accent aigu en plaçant une apostrophe derrière la lettre : par exemple, ils écrivaient « e'te'
» pour « été ». C'est d'ailleurs cette solution qui a été retenue pour le VIQR.