47 (Hitman)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vous avez de nouveaux messages (diff^?).

47

Série	Hitman
Rôle	Anti-héros
Sexe	masculin
Espèce	humain
Origine	{{{origine}}}
Créateur	{{{créateur}}}
Date de création	2000
Première apparition	Hitman : Tueur à gages

47 est le héros de la série de jeu vidéo Hitman. C'est un tueur à gages légendaire au passé mystérieux.

[modifier] Présentation

Il possède un étrange code barre tatoué sur sa nuque qui est vite devenu son signalement principal car son crâne rasé le rend encore plus visible. Son regard est très froid, il peut prendre de nombreuses apparences mais son costume par défaut est un pantalon noir avec une chemise blanche sous une veste noire et une cravate rouge. Professionnel, il porte des gants pour accomplir son "travail".

Sa principale marque de fabrique reste sa corde à piano avec laquelle il étrangle ses victimes et que l'on retrouve dans chaque opus. Dans les armes à distance, les développeurs le font régulièrement poser avec un hardballer dans chaque main.

47 est amnésique, ses souvenirs se dévoilent au fur et à mesure des différents opus, notamment à la fin du premier. De plus, il semble avoir une certaine éthique puisque ses cibles sont toujours des malfrats de la pire espèce (même s'il lui est possible d'éliminer des innocents pour arriver à ses fins).

L'acteur Vin Diesel a été choisi pour le représenter au cinéma en 2007.

[modifier] Histoire d'un tueur

Lorsque 47 apparaît pour la première fois, il ne sait pas qui il est, ni où il est, ni d'où lui vient l'étrange code barre sur sa nuque, ni même la signification de ce chiffre qui semble lui servir d'identité, le joueur est ainsi amené à découvrir le passé de 47 en même temps que lui. Néanmoins, même en suivant la trame du jeu, il est difficile de se faire une idée précise sur l'identité du tueur, les développeurs ayant décidé de filtrer les informations au compte-goutte, chaque nouvel épisode rapportant quelques indices supplémentaires pour faire la lumière sur cette histoire. Comme on a pu le voir pour la série Half-Life, c'est donc au joueur de rassembler les pièces de l'histoire et d'en tirer ses conclusions.

Attention : ce qui suit dévoile tout ou partie de l’œuvre (explications) !

L'histoire de 47 se déroule dans notre monde, sur une cinquantaine d'année, bien que les jeux vidéos ne couvrent que les évènements écoulés des dix dernières. Ce qui suit est une reconstitution de l'histoire de 47, grâce aux informations fournis dans les jeux, mais aussi sur Internet. Le journal d'Otto Ort-Meyer(voir ci-dessous), publié sur le site officiel à l'occasion de la sortie d'Hitman 2: Silent Assassin, fut notamment très important dans la reconstitution des évènements survenus avant les jeux, ainsi que pour la correspondance des dates.

[modifier] Les origines de 47

L'histoire de 47 commence en 1950, lorsque cinq hommes, venus des quatre coins du monde, et issus de milieux défavorisés, s'engagèrent dans la légion étrangère. D'abord affectés à la surveillance d'un centre de recherche très secret, leurs hautes performances les firent choisit pour un programme expérimental de création d'organe et de corps de remplacement. Ces cinq hommes s'appelaient :

Lee Hong, fils d'un dirigeant d'une triade chinoise, envoyé dans la légion pour le protéger.
Pablo Belisario Ochoa, jeune voleur des rues pleines de poudre blanche de Cali, en Colombie.
Frantz Fuchs, activiste d'extrême-droite autrichien recherché.
Arkadij Jegordv dit Boris, contrebandier nationaliste russe recherché par les communistes.
Otto Wolfgang Ort-Meyer, étudiant en médecine à la réputation douteuse.

C'est à ce moment qu'ils commencèrent à mener leurs propres recherches, créant des clônes d'eux-mêmes dans le but de remplacer leur corps vieillissant et de s'assurer ainsi une jeunesse éternelle. Mais le projet fut avorté par la découverte et la destruction complète du laboratoire par des ennemis. Les cinq hommes n'eurent d'autre choix que de s'enfuir et retourner dans la légion pour y finir leurs temps, avant de repartir chacun dans leur pays natal où ils se lancèrent dans diverses activités criminelles.

Tous, sauf un, Ort-Meyer qui n'était pas décidé à abandonner des recherches si prometteuses et se réfugia en Roumanie pour les continuer clandestinement dans les sous-sol d'un asile lui servant de couverture, en plus de lui assurer un flux constant de cobaye. Ses recherches débouchèrent sur un sérum ralentissant le vieillissement cellulaire, le rapprochant peu à peu de la création d'un être humain parfait.

Après plusieurs années, et de nombreux essais, il arriva enfin à ce qu'il pensait être l'être ultime au 47ème clône. Fait à partir des cellules souches des anciens compères de Ort-Meyer, le 47ème clône, ou 47, avait hérité des qualités de chacun, sans les défauts qui les accompagnaient. Cela ne pouvait donner qu'un tueur parfait, et ce fut le cas. Tireur d'exception, endurance hors-norme, intellect surévolué, 47 remplissait tous les espoirs de Ort-Meyer.

Malgré un coté peut-être trop humain et pas suffisamment docile, il restait le plus prometteur de ses nombreux clônes. Il semble que le rêve d'Ort-Meyer était de créer une armée de clônes pour contrôler la mafia du monde entier, ou même le monde tout court.

Mais il restait un obstacle pour le professeur, ses anciens collaborateurs, qui avaient financé le programme depuis le début, avaient eux aussi des vues sur 47, et commençaient à exercer des pressions sur Ort-Meyer. Devenus trop encombrants désormais, il fallait qu'ils disparaissent pour qu'Ort-Meyer puisse réaliser ses plans de conquête tranquillement. Mais depuis leur retour dans leur pays, chacun avait eu le temps de devenir des figures du crime très puissantes, riches et intouchables. Seul un tueur surentraîné aurait une infime chance de les abattre tous. Ort-Meyer n'avait qu'à se baisser...

[modifier] Parricides et fratricides

Cette période est couverte par le premier jeu de la série : Hitman: Codename 47. Elle se déroule en 1993, 47 est alors âgé d'au moins 29 ans. Pour se débarrasser de ces anciens amis, le docteur Ort-Meyer décida de laisser s'évader 47 de son asile, non sans avoir pris la peine de le rendre totalement amnésique, puis le fit prendre contact avec une mystérieuse Agence de tueurs à gages qui ne tarda pas à l'embaucher, par l'intermédiaire de la tout aussi mystérieuse Diana Burnwood, contact de l'Agence.

En anonyme, Ort-Meyer demanda alors à l'Agence de s'occuper de ces quatre anciens amis, insistant à chaque fois pour que 47 s'en occupe. Ce fut un succès: 47 descendit successivement Lee, Pablo, Frantz et Boris. Ort-Meyer avait maintenant le champ libre pour dominer le monde, quoiqu'il lui restait un dernier détail, 47 lui-même. Il ne pouvait se permettre de le laisser dans la nature, d'autant que 47 s'était rendu compte que ses quatre victimes se connaissaient et que l'Agence s'était rendu compte que les différents contrats provenaient tous de la même personne. Ort-Meyer décida donc d'envoyer 47 dans une mission suicide. Toujours par l'intermédiaire de l'Agence, il envoya donc 47 s'occuper d'un certain Odon Kovacs, médecin dans l'asile où s'était échappé 47 un an auparavant(et occasionnellement un des responsables du projet de clonage) !

À peine arrivé sur les lieux, Ort-Meyer appelle les forces spéciales de police, prétextant qu'un fou était devenu incontrôlable. A peine sa cible éliminée, 47 se retrouve bloqué dans l'asile encerclé par les forces d'élites roumaines, avant de trouver un passage menant au sous-sol de l'asile. Au milieu du laboratoire d'Ort-Meyer, l'horrible réalité parvient à 47, il est un clône, et il n'est pas le seul. En effet, à peine arrivé, une vingtaine de clône sont lancés par Ort-Meyer pour le stopper. Des clônes plus imparfaits, certes, mais nettement plus dociles. 47 élimine successivement ses "frères", avant de rencontrer son créateur. Malgré les belles phrases sur l'amour paternel, 47 brisera la nuque de celui qui l'a tant fait souffrir, achevant le premier opus de la série.

[modifier] L'éveil

Cette période est couverte par le jeu vidéo Hitman: Contracts. Après la mort de son père, complètement bouleversé par les révélations de ce dernier, 47 a continué de travailler pour l'Agence, l'organisation de tueurs, convaincu qu'il ne sait faire que ça puisqu'il a été créé dans ce but. Les contrats s'enchaînent, et 47 continue de vivre sa vie triste, violente et solitaire jusqu'à ce que l'Agence l'amène à Paris pour exécuter trois hommes, dont le chef corrompu de la police, Albert Fournier. Si les deux premières cibles ne lui posent aucun problème, la dernière était au courant de la visite de 47 qui se retrouve pris dans un guet-apens. 47 parvient malgré tout à s'échapper, gravement blessé par une balle dans le ventre, il parvient à rejoindre sa chambre d'hôtel et a appeller des secours, avant de s'effondrer. Mourant et fièvreux, 47 se met à délirer, il se remémore toutes les personnes qu'il a tué depuis qu'il est parti de l'asile: proxénètes, gangsters, dealers, psychopathes, terroristes...

Heureusement, les secours promis arrivent et un médecin de l'Agence se charge de remettre 47 sur pied avant de repartir, laissant 47 récupérer, perdus dans ses rêves. Mais une fois encore, l'immeuble de 47 se retrouve entouré par les forces de la police, dirigées par Albert Fournier. Trop tard cependant, car 47 reprend ses esprits et s'enfuit vers l'Aéroport Charles de Gaulle, éliminant Fournier dans sa fuite.

Mais dans l'avion, 47 est déboussollé. La balle qu'il a prise a bouleversé sa vision du monde. Sa rencontre avec la mort lui ayant permis de lui faire prendre conscience de l'importance de la vie. Bien qu'il ne soit qu'un clône, il sait maintenant que des sentiments humains l'habitent, contrairement à tous ses frères qui n'étaient que de simples machines à tuer. D'un seul coup, tous ses meurtres le dégoûtent et l'obsèdent, à partir de maintenant, il tire un trait sur son passé.

C'est à ce moment que Diana Burnwood (derrière lui dans l'avion) contacte 47 pour lui expliquer ce qu'il s'est passé. Grâce à tous les contrats qu'il a remporté, 47 s'est taillé une solide réputation dans le milieu des tueurs.

Son nom est désormais connu de la pègre du monde entier, et si tout le monde se l'arrache à prix d'or, les puissants du monde entier craignent qu'un concurrent ne leur envoie un jour 47. A tel point que, depuis quelques temps, plus de la moitié des contrats reçus par l'Agence sont sur la tête de 47 ! Mais l'Agence refuse de gaspiller un aussi bon élement, principal responsable de son prestige par ailleurs, ce qui risque de lui faire perdre ses principaux alliés. La seule issue envisageable pour l'Agence est donc que 47 se fasse passer pour mort, changeant d'identité et de visage, dédommagé par une forte somme d'argent, avant de revenir sur le terrain.

Mais pour 47, il existe une solution plus simple. Il se retire définivement du milieu et se fait oublier. Diana accepte à contrecoeur et lui fait froidement ses adieux. Sa séparation avec l'agence étant officielle, il lui reste à trouver un nouveau but à sa vie.

[modifier] La rédemption

Pour chasser ses démons, 47 s'est tourné vers la religion. Pendant plus d'un an, il officie comme jardinier dans une petite chapelle du domaine de Gontrano, près de Palerme, en Sicile. Avec l'aide de sa foi, et de son ami, son premier ami, le curé du sanctuaire le père Vittorio, il essaye tant bien que mal d'oublier son passé de meurtrier. D'ailleurs, en guise de pardon, tout l'argent qu'il a put récolter sur le sang de ses victimes est passé dans la restauration de l'église.

Mais c'était sans compter Sergueï Zavoratko, le frère de Arkadij Jegordv, qui menait des recherche sur les anciennes activités de son frangin, l'amenant à découvrir les opérations de clonage d'Otto Ort-Meyer, financièrement entretenues par son frère. Voulant en savoir plus, Zavoratko se rendit en Roumanie, dans le fameux asile. En entrant dans les sous-sol, il assiste à ce qu'il reste des combats entretenus jadis il y a deux ans. Et par le biais des cassettes de vidéo-surveillance, il découvre le responsable du carnage à l'œuvre: 47, le tueur mythique redouté par la pègre mondiale, celui qu'il ne croyait être qu'une légende. Admiratif devant les techniques de combat de cet homme, Zavoratko eut tout de suite dans l'idée de se servir de lui pour se débarrasser des nombreuses personnes entravant sa route. Faisant tout de suite part de son désir à son homme de main, celui-ci, connaissant bien l'histoire de 47, l'informa que le tueur à gages n'avait plus donné signe de vie depuis plus d'un an. Après quelques recherches, Sergueï ne tarda cependant pas à retrouver la piste de 47 et à découvrir que le père Vittorio importait beaucoup pour lui.

Sergueï demande donc à la mafia locale, la Cosa Nostra, dirigé par Don «Anguillio» Guilliano, de capturer le Padre, en l'échange d'une rançon de 500 000 dollars. 47 ne possedant pas une telle somme se retrouve obligé de reprendre contact avec l'Agence pour se renflouer. Par la suite, Zavoratko, par l'intermédiaire de l'Agence, se charge de fournir des contrats à 47 pour qu'il fasse son ménage dans ses relations.

Une fois le sale travail accompli, il ne restait plus à Sergueï qu'à éliminer 47 avant qu'il ne découvre tout, en l'envoyant dans une mission bidonnée, à Saint Pétersbourg, où l'attendait 17, un des clônes d'Ort-Meyer, probablement ranimé par Zavatko durant sa visite des sous-sols de l'asile. Une fois encore, 47 tombe dans le piège mais s'en sort en éliminant 17.

Zavoratko se réfugie dans la chapelle du domaine de Gontranno, avec le Père Vittorio et quelques hommes pour attendre 47. En vain, puisque celui-ci arrive et élimine tout le monde pour sauver son ami. Mais 47 ne sort pas de cette épreuve sans mal, ne voulant plus attirer d'ennui au Père Vittorio, et convaincu que la Rédemption n'est pas possible, il décide de quitter l'église et de repartir, cherchant sa vérité ailleurs.

[modifier] La mort

Article détaillé : Hitman: Blood Money.

[modifier] Autour de 47

[modifier] Le journal de Ort-Meyer

Ort-Meyer aurait tenu une sorte de carnet de note durant ses longues expérimentations(environ 30 ans !) sur les clônes. A la sortie d'Hitman 2: Silent Assassin, Eidos Interactive a rendu publics quelques extraits du carnet portant sur le clône 47, disponible ici.

[modifier] L'Agence

Très peu de choses ont filtré au sujet de cette Agence. Cette fois-ci, c'est avec la sortie de Hitman: Contracts que le joueur en sait un peu plus, une page consacré à l'Agence étant disponible sur le site officiel du jeu. Il s'agirait d'une organisation fournissant les meilleurs services de mercenaires et d'assassins à toutes personnes dont le porte-feuille peut suivre. Ses origines remontent à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et ses fondateurs auraient travaillés dans la Légion étrangère auparavant. Les spécialistes oeuvrant pour l'Agence sont contactés par une femme du nom de Diana Burnwood, mais aucun ne l'a jamais rencontrée. Son existence même est parfois remise en question. Quand à son siège, on pense qu'il est basé quelque part en Europe, bien que l'Agence s'occupe de contrats du monde entier. Bureau minuscule ou haut building à la pointe de la technologie, les rumeurs abondent sur ce fameux siège social.

[modifier] Le Code-Barre de 47

Un des signes distinctifs de 47, c'est ce mysterieux code-barre tatoué sur le haut de sa nuque. Il servait en fait de signe de reconnaissance à Ort-Meyer pour différencier ses créations. Un scanner permettait de contrôler les allées et venues des différents clônes.

[modifier] Le chiffre 47

Officielement, le numéro 47 fut attribué pour désigner celui-ci à cause de son code-barre (640509-040147). Il n'empêche que lors des aveux de Ort-Meyer à son fils à la fin du premier opus, ce dernier parle d'un "47^e chromosome" pour désigner l'être parfait dont il est si fier.

[modifier] Psychologie de l'Assassin

Tandis que l'introduction du premier opus proposait une philosophie sur la mort, le second opus, et surtout le troisième, offraient diverses citations morbides provenant de La Psychologie de l'Assassin, ouvrage fictif censé octroyer un surplus de crédit à 47.

Un loup à l'apparence humaine traquant des hommes aux allures de loup.

Lorsqu'on tue pour l'argent, il n'y a plus de règles.

Quels que soient l'endroit ou l'heure, de jour comme de nuit, il ne pense qu'à une chose : la mort

En vérité, le tueur à gage n'a pas d'existence réelle. Il n'est qu'une illusion, une entité que ses ennemis ne peuvent ni voir ni atteindre...

Abandonnez toutes les formes de la compassion. Vous tenez alors l'arme la plus dangereuse jamais imaginée par un être humain : lui-même.

Si le tueur à gages est impitoyable, c'est parce qu'il a conscience de cette profonde vérité : que ni son corps, ni son esprit ne lui appartiennent.