Île Perrot

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Voir aussi la ville de L'Île-Perrot

Sommaire 1 Présentation 1.1 Municipalités 2 Histoire 2.1 Avant l'arrivée européenne 2.2 Ville-Marie 2.3 François Marie Perrot 3 Géographie 4 Culture 5 Transport 6 Voir aussi 6.1 Références

[modifier] Présentation

Île de l'archipel de Hochelaga, à l'ouest de Montréal au Québec, qui comprend quatre municipalités. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté de Vaudreuil-Soulanges.

[modifier] Municipalités

L'Île comprend quatre municipalités:

• L'Île-Perrot (Comprend aussi l'Île Claude, au nord de l'Île.)
• Pincourt
• Notre-Dame-de-l'Île-Perrot
• Terrasse-Vaudreuil

Les populations de ces municipalités sont majoritairement francophones, à l'exception de Pincourt qui possède une population assez métissée. Il s'y trouve une bonne portion d'anglophones.

[modifier] Histoire

[modifier] Avant l'arrivée européenne

Les premières populations sur l'île firent leur apparition il y a plus de 4000 ans. Celles-ci s'étendent sur les périodes de l'Archaïque Laurentien (entre -4000 et -1000) et le Sylvicole (entre -400 et 1534). Ces premiers chasseurs-cueilleurs et pêcheurs étaient nomades. Ils furent suivis par des peuples du sylvicole moyen qui maîtrisaient quelque peu l'horticulture et la poterie. Néanmoins, on a trouvé nombre d'artefacts du Sylvicole supérieur (entre l'an 1000 et 1534), période avancée, qui démontrent une meilleure maîtrise de la poterie et l'adoption de l'agriculture. Des maisons de plus en plus vastes et des sites d'entreposages sont délimités. Le mode de vie est plus villageois qu'auparavant.

Les fouilles ont permis aux archéologues de rattacher ces découvertes à deux traditions culturelles :

• La culture Owasco (1000 à 1300 après J.C.)
• La culture des Iroquoiens du Saint-Laurent (1300 à 1600 après J.C.)

[modifier] Ville-Marie

En 1642, arrivent à Montréal la Société des Messieurs et Dames de Notre-Dame de Montréal pour la conversion des Sauvages de la Nouvelle France. L'Île est propriété de Jean Lauzon conseiller du roi et directeur des finances. Elle est concédée à cette dernière société afin d'évangéliser d'« y assembler un peuple composé de Français et de sauvages qui seront convertis pour les rendre sédentaires, les former à cultiver les arts mécaniques de la terre, les unir sous une même discipline dans les exercices de la vie chrétienne… ».

Aux yeux des fondateurs de cette dernière, Jérôme Le Royer, sieur de La Dauversière et Jean-Jacques Olier, l'Île de Montréal se voyait être « comme étant le lieu le plus propre du pays afin d’y établir une mission et recevoir les sauvages ». D'après certains critiques tels le gouverneur Montmagny, l'absurdité du projet était telle « qu’il ne pouvait mieux se nommer que la folle entreprise… ». Le projet perdura une vingtaine d'années.

Vu l'indépendance des dirigeants, l'île était vraiment un fief indépendant à l'intérieur du pays; elle poursuivait un dessein d'évangélisation qui minait les relations avec les autochtones, à une époque où les guerres ouvertes entre puissances coloniales et peuples locaux étaient une réalité de tous les jours.

[modifier] François Marie Perrot

L'Île fut cédée le 26 octobre 1672 à François Marie Perrot, capitaine du régiment de Picardie et gouverneur de Montréal, par l'intendant Jean Talon, l'oncle de sa femme. Il laissera en héritage son nom et plusieurs bâtiments.

[modifier] Géographie

L'île était, jusqu'en 2004, très boisée. Le développement et la croissance démographique fulgurante de la région de Vaudreuil-Soulanges l'amenant à aménager des emplacements.

L'île en soi, est située en un lieu bien particulier. Elle se situe à l'embouchure de la rivière des Outaouais et du fleuve Saint-Laurent, entre le lac Saint-Louis et le Lac des Deux Montagnes. Elle est donc baignée de part et d'autre par la rivière des Outaouais. Du coté du lac Saint-Louis, il y a, entre autres choses, une baie appelée la grande anse, où la voile est un sport très pratiqué en été. Du coté du Lac des deux Montagnes et de Pincourt, il y a des plages publiques, quoi qu'impropres à la baignade.

[modifier] Culture

Vu la petite population et la proximité de Montréal, l'Île Perrot n'a pas à proprement parler de culture régionale qui lui est propre. Néanmoins de légères divergences culturelles sont visibles dues à son isolement face aux régions de Vaudreuil-Soulanges (et de la Montérégie), mais aussi vis-à-vis de l'île de Montréal. On peut par exemple y noter:

• Le code téléphonique régional 514 (seule région en montérégie à le posséder)
• Le statut de Boulevard de l'autoroute Transcanadienne et par conséquent l'autorisation de la mobilette
• La pratique ardente de la pêche sur glace (l'île est un lieu de prédilection pour cette activité)
• Les fêtes municipales
• Le lieu historique de la Pointe du Moulin (parc historique et réserve faunique)

Certains bâtiments sont égalements des vestiges de l'époque coloniale française:

• Le lieux historique de la Pointe du moulin (comprenant aussi l'ancienne maison du meunier)
• À l'extrême sud du boulevard Saint-Joseph se trouve également un moulin de l'époque française
• Le village de Notre-Dame de l'Île Perrot regorge de bâtiments
• La Chapelle de Notre-Dame de l'Île Perrot (à même l'église)

[modifier] Transport

L'île n'a aucun système de transport en commun, à l'exception du Taxibus et de deux gares appartenant à la STM (AMT) (dont le trajet longe l'autoroute 20) : Pincourt et l'Île Perrot. Néanmoins, l'aménagement récent de la ville de Vaudreuil-Dorion a créé un désir de la population de mettre sur pied un réseau d'autobus dans les prochaines années.

Deux ponts relient l'île au monde extérieur, les deux chevauchant la rivière des Outaouais; l'un au nord et l'autre au sud. Le pont Galipeau mène à Sainte-Anne-de-Bellevue sur l'île de Montréal et l'autre, le Pont Taschereau, à Vaudreuil-Dorion. Ces deux ponts sont sur l'autoroute transcanadienne (1). D'ailleurs, l'Île Perrot et Vaudreuil-Dorion sont les seuls lieux au Canada où l'autoroute 20 a le statut de boulevard et conséquemment, permette également l'accès à un autre type de véhicule : le cyclomoteur (mobylette).

L'île est divisée en trois artères principales, en plus de l'autoroute 20 (qui traverse l'île, reliant l'île de Montréal à Vaudreuil-Dorion) et de deux autres artères de plus en plus dominantes :

• Le boulevard Perrot (boulevard Duhamel à Pincourt), faisant le tour de l'île.
• Le boulevard Don Quichotte, le traversant d'ouest en est (se trouve à l'extrême est la Pointe du Moulin).
• Le boulevard Saint-Joseph, traversant l'île du nord au sud.
  • Le boulevard Cardinal-Léger, l'artère principale de Pincourt.
  • Le Grand-Boulevard (5^e avenue à Pincourt) liant la ville de l'Île Perrot à Pincourt.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Références

• (fr) Notre-Dame-de-l'Île-Perrot - Historique