Économie de la Guadeloupe
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Indicateurs de l'économie guadeloupéenne | ||
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Monnaie | euro | |
Organisations régionales | Union européenne | |
Statistiques | ||
Classement PIB à Parité de pouvoir d'achat | par volume: 169 e (2005) per capita : 100e (2003) |
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classement IDH | n/d | |
PIB | 3 513 milliards $ (2003) | |
Croissance | n/d) | |
PNB par habitant | 7 900 $ (2003) | |
PIB par secteur | agriculture: 15% industrie: 17% services: 68% (2002) |
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Inflation | n/d | |
Pop. sous le seuil de pauvreté | n/d | |
Population active | 125 900 (1997) | |
Population active par secteur | agriculture: 15% industrie: 20% services: 65% (2002) |
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Chômage | 27,8% (1998) | |
Industries principales | construction, ciment, rhum, sucre, tourisme | |
Partenaires commerciaux | ||
Exportations | 140 millions $ (1997) | |
Principaux partenaires | France métropolitaine (60%), Martinique (18%), États-Unis (4%) | |
Importations | 1700 millions $ (1997) | |
Principaux partenaires | France métropolitaine (63%), Allemagne (4%), États-Unis (3%), Japon (2%), Antilles néerlandaises (2%) | |
Finances publiques | ||
Dette | n/d | |
Dette extérieure | n/d | |
Aide économique | n/d | |
n/d= non déterminé(e) |
La situation économique de la Guadeloupe, fortement déficitaire, est traduite par deux chiffres significatifs : le taux de chômage (27,8 % de la population active en 1998), et le taux de couverture des importations par les exportations (6 % en 1996).
L'agriculture (canne à sucre, banane, melon, etc.), autrefois moteur économique de l'île, ne survit que grâce aux subventions de l'État et des collectivités locales. Les industries, peu nombreuses, appartiennent essentiellement au secteur agroalimentaire (sucreries, rhumeries, conserveries). On trouve aussi une cimenterie. Le tourisme est le seul secteur économique à conserver un certain dynamisme.
Sommaire |
[modifier] Secteur primaire
L'agriculture est le principal secteur de l'économie guadeloupéenne. La majeure partie de la surface agricole -env 50000 ha- est consacrée aux cultures dites d'exportation que sont la canne, la banane, le melon. Cependant, il faut noter un déclin progressif de l'activité agricole devant la très rude conccurence des pays d'Amérique latine et d'Afrique, et ce à cause du faible coût de leur main d'œuvre. Les cultures vivrières sont quasiment inexistantes. Le secteur agricole survit aujourd'hui grâce aux subventions venant de l'Europe et grâce à certaines politiques "protectionnistes françaises".
[modifier] Secteur secondaire
Avec un tissu industriel fort réduit, l'essentiel de l' activité réside dans la transformation des produits agricoles (rhum, sucre) et de produits d'importation (ciment, farine).
[modifier] Secteur tertiaire
Il est divisé principalement en deux branches : le secteur public qui regroupe les fonctionnaires (pres de 25% des actifs) et le tourisme. Le tourisme est très fortement dopé par les politiques françaises (politique fiscale sur l'investissemnt outre mer, déréglementation du trafic aérien). Toutefois, ce secteur est fortement mis à mal de nos jours par les très faibles coûts des autres destinations antillaises (Cuba, République dominicaine) ainsi que par les craintes chroniques déclenchées par les attentats du 11 septembre, ainsi que la série de crash aériens de l'été 2005.
[modifier] Bilan
On peut dire que de nos jours, la Guadeloupe apparaît dans son environnement régional (la Caraïbe) comme un îlot de richesse, de part son taux d'alphabétisation, des prestations sociales et un système de santé équivalent à ceux des pays développés. Mais il ne faut pas s'y méprendre : cette richesse est toute relative et provient non pas de performances économiques mais de transferts de fonds en provenance de la métropole. Ces transferts amènent leur lot d'effets pervers tels que :
- initiative privée découragée
- très faible productivité ne permettant aucune forme d'autonomie
- assistanat grandissant
- fort taux de chômage (près de 30%)
- balance commerciale fortement déficitaire
La Guadeloupe se retrouve a l'heure actuelle dans la même situation que les trois autres départements outre-mer français.
Les résultats du Recensement de la population 1999 sont provisoires (octobre 1999). Les unités urbaines sont constituées selon la délimitation réalisée à l'occasion du recensement de la population 1990