Yvan Blot
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Vous avez de Yvan Blot est un haut fonctionnaire et un homme politique français né le 29 juin 1948 à Saint-Mandé.
Ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion François Rabelais, 1973), membre du Rassemblement pour la République et du GRECE, il est un cofondateur du club de l'Horloge, avec, notamment, Jean-Yves Le Gallou et Henry de Lesquen. Il est à cette époque, chargé de mission à la Direction des Collectivités locales au ministère de l'intérieur.
De 1978 à 1984, il est directeur de cabinet des différents secrétaires généraux du RPR. En 1979, son ami Bruno Mégret lui demande de parrainer son adhésion au RPR, ce qu'Yvan Blot accepte.
En mars 1985, il est élu conseiller général du Pas-de-Calais. L'année suivante, il devient député de ce même département. Il participe, pendant l'automne 1986, à la rédaction du projet de loi sur l'immigration que doit présenter Charles Pasqua. Mais en janvier 1987, suite à l'affaire Malik Oussekine, le gouvernement renonce à faire figurer dans son projet les mesures les plus restrictives.
En juin 1988, il perd son siège de député. Il se prononce peu après pour un accord général entre la droite et le FN. « M. Yvan Blot [...] a constaté que, sur la question fondamentale de l’immigration, l’"unité de la droite existe déjà". Pour lui, la comparaison, sur ce point, de la plate-forme RPR-UDF avec le programme du FN de 1985 ne révèle aucune différence de fond le parti de M. Jean-Marie Le Pen se montrant simplement "plus audacieux". Les dirigeants du Club de l’Horloge appellent donc de leurs voeux une union de toute la droite, nécessaire et légitime, qui l’aidera à affirmer face à la gauche ses "valeurs communes", comme a tenté de le faire M. Charles Pasqua. », écrit Le Monde dans son édition datée du 18 juin.
Au début de 1989, Yvan Blot adhère au FN et devient eurodéputé de ce parti après les élections européennes tenue en juin de cette année-là. Il tente vainement de s'implanter à Hyères, mais devient également Conseiller Régional d'Alsace, dès 1992 et sera réélu en 1997. Il dirige alors le FN 67 avec Stéphane Bourhis.
En décembre 1998, il choisit de soutenir Bruno Mégret dans la scission du FN, mais rejoint le parti dirigé par Jean-Marie Le Pen dès le printemps 1999.
En 2000, il se retire de la vie politique pour se consacrer uniquement à sa carrière de haut fonctionnaire.
