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Vraie Croix - Wikipédia

Vraie Croix

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La Vraie Croix, dite également Sainte Croix, est la croix sur laquelle Jésus-Christ aurait été crucifié. Elle aurait été faite de bois d'olivier (symbole de la réconciliation) et de cèdre (symbole de l'immortalité et l'incorruptibilité). Selon une tradition médiévale, illustrée par exemple par les fresques de Piero della Francesca à Arezzo, la Croix du rédempteur aurait été taillée dans le bois de l'Arbre de la Vie, celui-là même qui fut au paradis terrestre l'occasion du péché originel.

Certains prétendent que cette dernière a été jetée dans un fossé, près des remparts de Jérusalem à quelques mètres du Golgotha.

Sommaire

[modifier] De Jérusalem à Constantinople

[modifier] IVe siècle : Hélène et la Sainte Croix

D'après des témoignages historiques (histoire de Sozomène et d’autres auteurs des IVe et Ve siècles), sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin Ier, découvrit la Croix de Jésus lors d’un pèlerinage en Palestine, qu’elle aurait entrepris en 326. Le bois de la croix fut découvert sur le lieu du calvaire, après que l'on fit détruire le temple de Vénus bâti par Hadrien, afin d'y ériger une basilique. C'est au cours de fouilles qu'elle aurait été trouvée parmi les autres croix sur lesquelles deux voleurs (appelés aussi "le bon et le mauvais larron") furent crucifiés en même temps que Jésus. Au cours du VIe siècle, Rufin d'Aquilée rapporte les circonstances de la découverte : « Hélène vint à Jérusalem, inspirée par Dieu. Un signe céleste lui indiqua le lieu qu’elle devait creuser. Elle en retira trois croix, celle du Christ et celles des deux larrons. Hélène demeura perplexe car comment reconnaître parmi elles le bois sur lequel Jésus avait subi sa douloureuse agonie ? Macaire, l’évêque de Jérusalem qui assistait l’impératrice dans ses recherches demanda qu’on amenât sur une civière une femme mourante. Au contact de la première croix, la moribonde demeura insensible : la seconde croix elle aussi, ne produisit aucun effet, mais à peine la femme eut-elle touché la troisième qu’aussitôt elle se leva et se mit à marcher avec entrain et à louer Dieu. Ce miracle permit aussi de distinguer la vraie croix. Hélène fit trois parts de cette croix, l’une destinée à Jérusalem, la seconde à Constantinople, la troisième à Rome. » Ainsi comme le confirme ce témoignage, une fois la Vraie Croix identifiée, cette dernière aurait été partagée en trois parties conservées respectivement à Jérusalem, Constantinople et Rome. Saint-Ambroise, en 395, précise qu'Hélène aurait retrouvé les croix dans une ancienne citerne, et qu'elle aurait reconnu celle du Christ grâce à son inscription : "Jésus de Nazareth, roi des Juifs". De plus, la Sainte impératrice aurait par la même occasion retrouvé les clous par lesquels le Christ avait été crucifié. Une version identique est rapportée par saint Jean Chrysostome. Enfin, une Légende dorée(rédigée en latin au XIIIe siècle par le dominicain italien Jacques de Voragine), fait allusion à la révélation de l'emplacement de la croix par un juif nommé Judas. Suite à cette découverte, il se convertit au christianisme et prit comme nom de baptême Quiriace. L'importance de l'évènement donna naissance à la fête de l"invention de la Sainte-Croix" (invention à interpréter dans le sens de découverte) le 3 mai 326. Plus tard, sur l’ordre de Constantin, une célébration annuelle fut décrétée au 14 septembre, portant le nom d’"Exaltation de la précieuse et vivifiante Croix" en raison de son rite principal, qui consistait dans l’ostension solennelle d’une relique de la Vraie Croix. Aussi, en partance pour Rome, la mère de Constantin aurait emporté avec elle d’importants morceaux du bois sacré et aussi de nombreuses reliques ayant trait à la Passion du Christ. Elle plaça les reliques dans son palais, appelé « palais Sessorien », et mourut peu de temps après.


[modifier] VIIe siècle, la Vraie Croix menacée et sauvée

Pendant ce temps, la Palestine resta relativement paisible jusqu'au VIIe siècle. Mais dès 614, Jérusalem, centre de pèlerinage chrétien, tomba aux mains des Perses conduits par leur roi Chosroès II (Khosro II), en guerre alors contre l'empire d'Orient. Les Perses emportèrent avec eux, dans leur butin, la Vraie Croix, plusieurs autres reliques et brûlèrent les églises. Cette même année, "la Sainte Eponge" et la "Sainte Lance"(Lance du destin) sont sauvées par le patrice Nicétas qui les envoie à Constantinople, la capitale de l’Empire, où elles sont solennellement montrées au peuple rassemblé à Sainte Sophie le jour de la Fête de l’exaltation de la Croix. Quelques années après, en 630, l'empereur byzantin Héraclius Ier, vainqueur des Perses à Ninive en 627, ramena la Vraie Croix à Jérusalem, la porta solennellement au Calvaire et répara l'église du Saint-Sépulcre. Mais, à partir de 635, l’inévitable conquête arabe poussa Héraclius à transporter la relique dès 638 à Constantinople. Le culte de la sainte Croix s’intensifie avec son transfert. C’est aussi à ce moment que commence la longue migration des"reliques de la vie de Jésus", de Jérusalem vers Constantinople, conduite sur plusieurs siècles par les empereurs. La capitale byzantine, au même titre qu'elle était devenue la "nouvelle Rome" depuis Constantin, prit désormais l’aspect d’une "nouvelle Jérusalem".


[modifier] XIIIe siècle : un objet de convoitise provisoirement épargné des croisades

La Quatrième croisade, dont le but premier était de délivrer les Lieux Saints retombés aux mains de l’Islam, se retrouve détournée par les Vénitiens sur Constantinople, prise d’assaut le 12 avril 1204, et mise à sac durant trois jours. Néanmoins les reliques, dont la Sainte Croix, placées dans la chapelle palatine du Phare, sanctuaire spontanément appelé par les croisés la « Sainte Chapelle », échappèrent pour un temps à leur convoitise et au pillage. Elles furent attribuées en partage à l’empereur que les Croisés élurent parmi leurs chefs à la tête du nouvel empire qu’ils fondèrent, "l’Empire latin de Constantinople". Mais ce fragile et artificiel empire, menacé de toutes parts, au bord de la faillite financière, obligèrent les empereurs latins à se résoudre à concéder les derniers trésors gagés qui leur restèrent notamment les reliques de la chapelle impériale du Phare.

[modifier] De Constantinople à Paris

[modifier] Un objet sacré protégé par les rois de France

Si la Sainte Croix, comme les autres reliques christiques, témoignait de la ferveur religieuse des rois elle servait surtout à assurer la légitimité de leur pouvoir séculier et régulier auprès du peuple. En atteste l'intérêt de Louis IX de France (Saint Louis) pour ces dernières. En effet, peu après ces évènements les Vénitiens s'emparèrent des précieuses reliques. Saint Louis, roi de France, dédommagea les Vénitiens et en 1238 réussit à acquérir quelques reliques de la Passion de la chapelle impériale de Constantinople dont la "Sainte Couronne". Le 30 septembre 1241, la Vraie Croix et sept autres reliques dominicales, notamment le "Saint Sang" et la "Pierre du Sépulcre", furent acquises par le Roi. Il leur voua les mêmes marques de respect et de dévotion que la Sainte Couronne trois ans plus tôt. Enfin, en 1242, neuf autres reliques dominicales, dont la Sainte Lance et la Sainte Eponge venaient rejoindre les précédentes. Pour accueillir l'ensemble des reliques et la Sainte Croix, le roi fit construire et consacrer en 1248 la "Sainte-Chapelle"(Reliques de la Sainte-Chapelle), un lieu sacré au centre de Paris, dans l'île de la Cité, fondé en 1246 et desservi par un collège de chanoines et de chapelains. À la Sainte-Chapelle, à l’intérieur de la chapelle haute, la Sainte Croix et les autres reliques venues de Constantinople furent enfermées jusqu’à la Révolution dans une « Grande Châsse » monumentale d’orfèvrerie, haute de plus de trois mètres. La Croix à double traverse, haute de près d’un mètre à elle seule, avait été retirée de son écrin selon la tradition byzantine. Afin qu'elle puisse être visible de tous, elle fut entièrement revêtue de cristal, recouverte à l’intérieur de dorures et sertie de perles et de pierres précieuses.


[modifier] La Sainte Croix depuis la Révolution

Le 25 avril 1794, la Vraie Croix fut dépouillée des matières précieuses qui l’ornaient et sa trace se perdit. Néanmoins il reste des reliques du bois de la Croix et un clou de celle-ci dans le Trésor de la sacristie de la cathédrale Notre-Dame. Les fidèles peuvent vénérer ces reliques chaque premier vendredi du mois (15h) et le Vendredi Saint du carême catholique (de 10 à 17h). Tous les autres jours, l'accès aux reliques est impossible.

[modifier] La Vraie Croix dans l'histoire et dans l'espace…

Cette histoire de la Sainte Croix, certainement incomplète, ne prétend pas garantir l'exactitude des faits rapportés dans leurs détails, mais se veut un témoignage de l'intérêt que les hommes ont toujours porté à l’instrument de supplice du Christ. Il est difficile de retracer l'histoire de la Vraie Croix car celle-ci fut découpée en de nombreux morceaux distribués à de nombreux bénéficiaires. Aussi, aujourd'hui, les morceaux de la Croix du Christ sont très dispersés, et la liste de ces reliques est longue. Par exemple, d'autres histoires mentionnent que l'un de ces fragments fut amené en France, et fut installé au XVIIe siècle à Saint-Cernin, où il se trouve encore aujourd'hui. Un autre morceau de la Vraie Croix est conservé en Anjou. Il existe aussi dans la collégiale Sainte-Croix à Liège, quatre fragments du saint bois disposés en une petite croix en or bordée d'un grenetis et ponctuée de perles, le centre étant occupé par une pierre semi-précieuse sur un triptyque reliquaire en chêne recouvert de cuivre doré, repoussé, émaillé et ciselé. L'empereur Henri II du Saint-Empire aurait offert en 1006 à la collégiale Sainte-Croix, les reliques de la Vraie Croix reçues du roi de France Robert II dit le pieux. De même, un morceau de la Vraie Croix est visible sur un reliquaire en Allemagne à Limbourg-sur-la-Lahn. Jusqu'en 1996, avant qu'il ne soit restauré, le reliquaire du trésor était visible dans le trésor de la cathédrale. Il est actuellement exposé au MARAM (Musée d'art religieux et d'art mosan à Liège) où il est conservé par mesure de sécurité mais aussi dans le but d'être présenté à un large public. Cette staurothèque (ou reliquaire de la Vraie Croix) porte au revers une inscription dédicacée au nom de Constantin VII et de son fils Romain II. Constituée d'or, d'argent doré, d'émail cloisonné sur or, de perles et de pierres précieuses, elle fut réalisée au milieu du Xe siècle (entre 945 et 959) et le reliquaire à compartiments, au nom du proèdre Basile, bâtard de Romain I, fut exécuté à la fin du Xe siècle (entre 968 et 985). Il fut réalisé dans les ateliers impériaux. Des fragments de la Sainte relique sont enchâssés en forme de croix dans la monture orfévrée. Plusieurs logettes portant des inscriptions en grec renferment d’autres objets sacrés comme des fragments de la tunique, du linceul, de la couronne d'épines ou bien encore des clous. De nombreux autres lieux sacrés prétendent accueillir un morceau du Saint bois. De même, il existe de nombreuses variantes du récit de l'histoire de la Sainte Croix. Autant de versions qui suscitent les fantasmes les plus fous et un intérêt certain pour une des reliques les plus célèbre de l'histoire du christianisme.

[modifier] Autres articles


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