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Rufus Thomas - Wikipédia

Rufus Thomas

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Thomas Rufus, était un compositeur, chanteur de blues, de rhythm and blues et de soul américain. Né à Cayce, Mississippi, le 26 mars 1917 / Décédé à Memphis, Tennessee, le 15 décembre 2001.

Sommaire

[modifier] Biographie

Limiter le palmarès de Rufus Thomas à sa carrière de chanteur serait extrêmement réducteur puisque cet homme à tout faire du show-business a participé à toutes les phases de l'histoire de la musique afro-américaine à compter de la fin des années 1930. Pendant plus de soixante ans, il a touché de près ou de loin à l'ensemble des secteurs d'activités qui ont permis au rhythm & blues de s'épanouir, qu'il s'agisse du disque, de la scène ou de la radio. Avec Rufus Thomas, c'est la supériorité et la permanence de l'école du spectacle noir-américaine qui s'inscrit dans sa continuité, en permettant à cet amuseur et danseur qui n'a jamais prétendu à la qualité de chanteur de s'imposer comme l'une des attractions les plus populaires sur le circuit de la soul. On peut en voir la preuve en regardant les images de sa prestation au festival de Wattstax en août 1972, un concert marathon dont il a été la star incontestée face à la concurrence d'Isaac Hayes et de Johnnie Taylor. Quant à sa fille Carla, son nom reste étroitement liée à la réussite de la soul sudiste pour avoir largement contribué à faire de la modeste firme « Satellite » de Jim Stewart, future « Stax », le principal pourvoyeur du son de Memphis à travers le monde, engageant Stewart à renoncer au country & western pour s'intéresser au rhythm & blues.

Au cœur de Beale-Street - l'artère qui a longtemps fait vibrer la communauté noire de Memphis avant de se transformer en Lourdes du blues - se dressait autrefois la façade du Palace, un établissement prestigieux qui occupait la place enviée de premier théâtre afro-américain du Sud. Chaque semaine s'y déroule depuis l'entre-deux-guerres des amateurs shows, sortes de concours pour musiciens débutants qui ont permis à Johnny Ace, B.B. King, Bobby Bland et Junior Parker de faire leurs premières armes. Dans les années cinquante, l'animateur habituel de ce rendez-vous de tous les amateurs de R&B est Rufus Thomas, comique de profession, qui fait patienter le public entre deux numéros en racontant des histoires drôles avec force et grimaces, tout en exécutant des danses plus ou moins farfelues. Il y gagne non seulement un sens de la scène incomparable, mais également une aisance verbale qui l'a servi jusqu'à sa mort en 2001, alors qu'il continuait à animer une émission de radio hebdomadaire, près d'un demi-siècle après ses débuts sur les ondes de « WDIA ».

Comme sammy Davis Jr, dont il rappelle la faculté d'adaptation, Thomas a fait ses classes à l'époque des vaudevilles, le music-hall noir, après avoir compris qu'il n'aurait jamais la patience et l'humilité de ses parents, métayers sur une plantation. Membre de troupes itinérantes comme les « Rabbit Foot Minstrels » où il participe au duo comique Rufus and Johnny, il apprend sur le tas son métier d'amuseur, de danseur et de maître de cérémonie, au point de devenir une personnalité en vue de la communauté noire de Memphis. À ses divers talents, il ajoute celui de chanteur en publiant dès 1950 des 78t sur « Star Talent » (I'll Be a Good Boy) puis sur « Chess » (No more Doggin' Around * Ain't Gonna Be Your Dog) en 1951 et 1952. Au lendemain de son entrée à WDIA, il met à profit son sens du mouvement et du swing pour offrir son premier hit à la marque « Sun » - celle-là même qui permettra à Elvis Presley d'effectuer ses débuts. Bear Cat, inspiré du Hount Dog de la monumentale Big Mama Thornton, grimpe jusqu'à la troisième place des charts noirs au printemps 1953.

Malgré ce succès qu'est venu compliquer un procès pour plagiat, et en dépit de la sortie en 1957 d'un 45t « Meteor », Thomas n'a pas l'intention de mener une carrière d'interprète et préfère retourner à ses activités habituelles, entre radio et spectacle, tout en veillant scrupuleusement à nourrir sa famille; car cet homme qui s'ingénie à faire croire qu'il est un modeste paillasse dissimule derrière ses simagrées l'âme d'un militant de la cause afro-américaine. Convaincu que seule l'éducation peut libérer sa communauté, il ne pousse pas vraiment ses enfants à se lancer dans le monde du spectacle; c'est sans doute dans ce domaine qu'il aura le moins bien réussi puisque ses filles Carla et Vaneese et son fils Marvell ont tous choisi d'exprimer leurs talents dans le monde du show-business.

Le grain de sable qui vient gripper la mécanique en 1960 est Jim Stewart, fondateur de « Satellite Records ». Stewart n'a aucune expérience dans le monde du rhythm and blues lorsqu'il engage le groupe des Veltones et va chercher conseil auprès de la structure afro-américaine la plus en vue de la ville, la radio WDIA où il rencontre Thomas. Après lui avoir demandé de l'aider à faire connaître ses productions auprès de la communauté noire locale, Stewart propose à Rufus de l'enregistrer avec sa fille Carla. Publié sous le titre Cause I Love You avec son fils Marvell Thomas piano et Booker T. Jones au saxophone, le duo initial de la fille et du père accumule les distinctions, en devenant le tout premier disque enregistré dans les nouveaux locaux de la firme sur McLemore Avenue, et surtout en suscitant un partenariat entre Satellite et Atlantic : Jerry Wexler, toujours attentif à ce qui se passe sur le marché sudiste, remarque ce disque et propose à Stewart d'assurer désormais la diffusion de ses produits. Par cet accord négocié grâce au talent des Thomas, ce qui s'appellera bientôt le son Stax prend son envol.

Alors que les ventes de Cause I Love You approchent les 50 000 exemplaires - un chiffre appréciable pour une compagnie encore inconnue comme Satellite - Stewart n'a pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin et fait à nouveau appel à la famille Thomas. Cette fois, Carla est seule au micro pour enregistrer Gee Whiz (Look at His Eyes), un ballade écrite quand elle avait seize ans, déjà refusée par « Vee Jay ». Cette maison de disques de Chicago a l'occasion de réaliser son erreur en constatant que Gee Whiz, diffusé sous les couleurs d'Atlantic , donne à la firme de Jim Stewart son tout premier hit national : classé simultanément dans les Top Ten R&B et pop au printemps 1961, la chanson fait de Satellite la patrie de la musique Soul dans le Sud. Toujours sous l'étiquette Atlantic, même si la production de ses disques est assurée par Stax, Carla recommence à plusieurs reprises. L'exploit est d'autant plus notable qu'elle est rarement disponible pour partir en tournée, Rufus insistant pour que sa fille poursuive ses études universitaires - à Nashville dans un premier temps, puis à la prestigieuse Howard University de Washington où elle côtoie Donny Hathaway -, ne lui laissant la liberté de travailler sur scène et en studio qu'à l'occasion des vacances. Au cours des six années qui suivent le succès de Gee Whiz, elle retrouve régulièrement les hauteurs des charts, en commençant par I'll Bring It Home to You en 1962 qui sacrifie à la mode des « answer songs », ces titres qui répondent à des best-sellers du moment, en l’occurrence Bring It On Home to Me de Sam Cooke. Avec What a Fool I've Been la saison suivante, elle confie pour la première fois son destin à Steve Cropper, de plus en plus présent dans les studios Stax à Memphis depuis le succès de ses propres enregistrements avec les Mar-Keys et les MG's. L'année 1964 permet à Carla de retrouver son père en studio le temps d'un 45-t Stax dont les deux faces - That's Really Some Good pour lequel Rufus a concocté l'une de ses facéties habituelles, construite à partir de la mélodie de [[Yankee Doodle]], et Night Time Is the Right Time - font une courte apparition sur le Hot 100, tandis que 1965 lui donne l'occasion d'enregistrer Comfort Me, un succès mineur sur lequel on peut entendre dans les chœurs Gladys Knight & The Pips que Carla a invités en studio, profitant de leur présence à Memphis où ils donnent un concert.

Comme Jim Stewart et All Bell sentent que la carrière de la jeune femme s'enlise, ils décident de laisser Isaac Hayes et David Porter produire B-A-B-Y, un titre initialement prévu pour Sam & Dave qui devient à l'automne 1966 le single le plus vendu de la carrière de son interprète, entraînant à sa suite l'album Carla. Pour entretenir cette réussite commerciale, les dirigeants de Stax lui font enregistrer une série de duos avec Otis Redding. Publiés au printemps 1967 et sur le recueil King & Queen, les best-sellers Tramp et Knock on Wood valent à Clara le titre « de Reine de la soul » que l'on retrouve décliné sur ses albums suivants, The Queen Alone en 1967 et Memphis Queen deux ans plus tard.

A la fin de la décennie, la chance est pourtant en train de changer de camp ; après la disparition tragique de Redding, c'est le succès fulgurant d'Aretha Franklin qui atteint la chanteuse en lui faisant perdre son trône. Trop souvent comparée à la nouvelle diva de la soul, Carla perd peu à peu la confiance du public au moment où d'importants bouleversements troublent le quotidien de Stax. Après dix ans passés à enregistrer dans le confort presque familial de Stax avec Steve Cropper et les autres membres des MG's, Carla Thomas est placée entre les mains du producteur de Détroit Don Davis à la demande d'ALL Bell qui souhaite urbaniser le son Stax et voit en Carla une Diana Ross potentielle. Si la formule fonctionne au début de 1969 avec I Like What You're Doing (to Me), neuvième des classements R&B, le courant passe mal entre Davis et son artiste qui supporte mal la contrainte de placer sa voix sur des plages instrumentales pré-enregistrées. Pour Carla, l'album Memphis Queen constitue un tournant dans une carrière discographique qui s'effiloche lentement. Jusqu'à la faillite de Stax en 1976, la chanteuse reste fidèle à la compagnie sans pour autant y trouver son compte, alors que seuls Guide Me Well en 1970 et You've Got a Cushion to Fall On (avec la présence dans les chœurs des Emotions) deux ans plus tard font de timides apparitions sur les hit-parades soul.

Au même moment, l'étoile de Rufus Thomas suit un parcours inverse alors qu'explose sa carrière de chanteur. Après ses débuts sur Satellite avec sa fille en 1960, Rufus devient dans un premier temps l'un des interprètes réguliers de Stax. La première moitié de la décennie est d'ailleurs une période bénie pour ce chanteur émérite qui profite de la folie du twist pour lancer d'autres modes. Six mois après avoir initié l'Amérique au Dog avec The Dog, il poursuit sur cette lancée à l'automne 1963 avec Walking the Dog, dixième au Hot 100 et cinquième sur le marché afro-américain avec plus d'un million d'exemplaires vendus, avant capitaliser sur ce best-seller inattendu en enregistrant Can Your Monkey Do the Dog et Somebody Stole My Dog.

L'ascension de jeunes artistes comme Otis Redding, Sam et Dave et bientôt Johnnie Taylor joue en la défaveur du danseur vétéran qui se trouve progressivement écarté des studios. De Manière caractéristique, lorsqu' Al Bell demande à ses équipes de lui fournir un record de vingt-huit albums au printemps 1968, le seul qui ne voit pas le jour est celui qui aurait dû être consacré à Rufus. À cinquante deux ans, celui-ci n'a pourtant pas l'impression d'être fini et il décide d'avoir recours à une recette qui lui a toujours réussi par le passé, celle de la danse noire ; depuis Bear Cat au début des années 1950 jusqu'à Walking the Dog dix ans plus tard, sa façon pour le moins pittoresque de faire bouger le ghetto reste unique. Pour son grand retour, il a choisi de mettre à l'ordre du jour une vieille danse, le « poulet », récemment revitalisée à Chicago. Comme les rythmes syncopés sont à la mode, son Chicken devient Funky et avec l'aide des Bar-Kays et de leurs guitariste Michael Toles qui imite le caquètement du volatile, il revient sur le devant des chats noirs au début de 1970 avec un Numéro Cinq qui s'installe simultanément dans le Top 30 Pop.

Al Bell ne tarde pas à comprendre tout le profit qu'il peut tirer de ce succès. Après avoir publié l'album Do the Funky Chicken, il demande à Rufus de penser à un nouveau 45-t : « Quand on avait besoin d'un hit chez Stax, il suffisait de demander à Rufus de ce pencher sur la dernière danse à la mode et il enregistrait un best-seller ». La formule bat tous les records l'hiver suivant lorsque (Do the) Push and Pull Part I reste deux semaines de suite tout en haut des classements Soul, au moment où paraît un recueil qui illustre son extraordinaire vitalité sur scène, Rufus Thomas Live / Doing the Push & Pull at P.J.'s. Rufus persiste et signe pendant l'été avec The Breakdown (Part 1) qui ne rate que d'une place la première marche des charts, avant d'enchaîner au début de 1972 avec un nouvel hommage à l'univers zoologique, Do the Funky Penguin Part 1, quelques mois avant de crever l'écran sur la scène de Wattstax.

Comme sa fille, Rufus a refusé de quitter le navire Stax pendant la tourmente et sa carrière en studio prend quasiment fin quand la compagnie ferme définitivement ses portes. Extrêmement respecté à Memphis où il a fini par devenir un notable, celui qui se produit invariablement sur scène avec des bermudas de toutes les couleurs pour mériter son surnom de « plus vieux teenager du show-business » n'a jamais cessé d'animer ses émissions sur WDIA. Jusqu'à sa mort, Thomas a poursuivi sa carrière sporadiquement en studio dans des registres allant du hip-hop au blues (That Woman Is Poison pour Alligator deux ans plus tard) ; il a même été sollicité par le cinéma, se révélant un acteur convaincant dans les films Mystery Train de Jim Jarmush en 1989, A Family Thing de Richard Pearce en 1996 et Cookie's Fortune de Robert Altman en 1999. De son propre aveu, la vie a comblé Rufus Thomas, non pas tant pour son propre succès que grâce à celui de ses enfants : Marvell, pianiste et arrangeur réputé dans le milieu du R&B memphien, Carla bien sûr qui enseigne aujourd'hui les arts de la scène aux adolescents de sa ville natale après avoir travaillé un temps dans la publicité à Los Angeles, Vaneese enfin qui a commencé par se faire connaître au sein du duo Siren avant d'obtenir deux best-sellers Black (Let's Talk it Over et « I Wanna Get » Close to You) sous son nom en 1987, et dont on peut entendre la voix dans le cœur féminin du dessin animé Aladin des studios Disney.

[modifier] Source biographique

  • Encyclopédie du Rhythm and Blues et de la Soul, de et par Sébastian Danchin.

[modifier] Discographie

  • 1953 - single : Bear Cat (Sun Records)
  • 1953 - single : Tiger man (Sun Records)
  • 1959 - single : Rufus Thomas et Carla : Cause I Love you (Satellite Records)
  • 1959 - single : I didn't believe ( Atco)
  • 1963 - LP : Five On Eight (Cameo)
  • 1963 - single : Can't ever let you go (Stax)
  • 1963 - single : The Dog (Stax)
  • 1963 - single : Walking the Dog (Stax)
  • 1963 - single : Can your monkey do the dog (Stax)
  • 1963 - single : Somebody stole my doge (Stax)
  • 1964 - LP : Walking the Dog (Stax)
  • 1964 - single : Rufus Thomas et Carla T. : That's really some good ( Stax)
  • 1964 - single : Jump Back (Stax)
  • 1964 - single : Little Sally Walker (Stax)
  • 1964 - single : Willy nilly (Stax)
  • 1964 - single : Rufus et Carla Thomas : When you move you lose (Stax)
  • 1964 - single : The world is round (Stax)
  • 1964 - single : Rufus et Carla Thomas : Birds and bees (Stax)
  • 1964 - single : Sister's got a boyfriend (Stax)
  • 1967 - single : Sophisticated Sissy (Stax)
  • 1967 - single : Down 'ta my house (Stax)
  • 1968 - single : The Memphis train (Stax)
  • 1968 - single : Funky Mississippi (Stax)
  • 1968 - single : Funky way (Stax)
  • 1969 - LP : Funky Chicken (Stax)
  • 1969 - LP : May I Have Your Ticket Please (Stax)
  • 1970 - LP : Do The Funky Chicken (Stax)
  • 1970 - single : Do the funky chicken (Stax)
  • 1970 - single : The preacher and the bear (Stax)
  • 1970 - single : Do the push and pull (part 1) (Stax)
  • 1971 - LP : Doing The Push And Pull « At. P.J.'S » (Stax)
  • 1971 - single : The world is round (Stax)
  • 1971 - single : The Breakdown (part 1) (Stax)
  • 1971 - single : The funky penguin (part 1) (Stax)
  • 1971 - single - 6-3-8 (That's the number to play) (Stax)
  • 1973 - LP : Did You Hear Me (Stax)
  • 1973 - LP : The Crown Prince Of Dance (Stax)
  • 1973 - single : Itch and scratch (part 1) (Stax)
  • 1973 - single : Funky robot (part 1) (Stax)
  • 1973 - Single : I know (Ilove you so) (Stax)
  • 1973 - single : I'll be your Santa baby (Stax)
  • 1973 - single : The Funky bird (Stax)
  • 1973 - single : Boogie ain't nuttin' (part 1) (Stax)
  • 1973 - single : Do the double bump (part 1) (Stax)
  • 1973 - single : Jump back '75 (part 1) (Stax)
  • 1977 - LP : If There Were No Music (Avid)
  • 1977 - LP : I Ain't Gettin' Older, I'm Gettin' Better ( Avid)
  • 1980 - LP : Rufus Thomas (Gusto)
  • 1984 - LP : Jump Back (Edsel)
  • 1988 - LP : That Woman Is Poison (Alligator)
  • 1992 - CD : Can't Get Away From This Dog (Ace)
  • 1995 - CD : Rufus Thomas Live (Stax)
  • 1996 - CD : Blues Thang ! (Sequel Records)
  • 1996 - CD : Do the funky somethin' (Compilation)
  • 1998 - CD : Rufus Live ! (Ecko Records)
  • 1999 - CD : Swing out with Rufus (High Stacks Records)

[modifier] Les différentes reprises de Walking the dog


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