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Préparation de l'Opération Torch - Wikipédia

Préparation de l'Opération Torch

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L’Opération Torch désigne le débarquement allié du 8 novembre 1942 en Afrique du Nord (Maroc français et Algérie). Ce débarquement marque le tournant de la guerre sur le front occidental, conjointement avec les victoires britannique d'El Alamein et soviétique de Stalingrad. Le succès n'en a été acquis que grâce au dévouement de la résistance française qui a réussi, en neutralisant Alger, à y permettre le succès de l'opération, alors qu'à Oran et au Maroc, les généraux de Vichy accueillaient les Alliés à coups de canon, tout en livrant la Tunisie sans un coup de feu aux Allemands.

Sommaire

[modifier] Conception de l'opération

L'Opération Torch prend naissance au cours du printemps 1942, au plus fort de la domination allemande.

Les îles britanniques ont certes évité l’invasion allemande grâce à l'énergie de Churchill et à la vaillance des pilotes britanniques et de tous les aviateurs venus d’Europe occupée qui ont repoussé héroïquement, au cours de ce qui sera appelé la Bataille d'Angleterre, les assauts répétés et incessants des forces aériennes allemandes d'Hermann Goering.
Mais Hitler, avec ses forces de l’est, n'en est pas moins aux portes de Stalingrad : aussi l'Union Soviétique se trouve-t-elle dans une position plus que délicate et au bord de la rupture. Donc, si les Alliés veulent conserver une chance de gagner cette guerre, il leur est impératif et urgentissime d’ouvrir un second front afin de soulager la Russie.

Le choix de l’Afrique du Nord n’allait pas de soi : le président Roosevelt et le général George Marshall avaient d'abord donné leur préférence à un débarquement sur les côtes de la Manche (Eisenhower avait d’ailleurs déjà obtenu la responsabilité du commandement pour une attaque côté ouest).
Mais de son côté, Churchill n’avait pas oublié les intérêts britanniques en Afrique, où le canal de Suez restait à la portée de l'ennemi. Et surtout, il estimait que débarquer sur le continent européen aurait représenté de gros risques, à la fois compte tenu de la qualité des défenses allemandes, et parce qu'il jugeait les effectifs alliés disponibles au Royaume-Uni encore insuffisants pour réussir une opération de grande ampleur : il lui paraissait donc préférable de s’orienter vers une offensive moins directe, en Afrique.
Si les Alliés réussissaient à y repousser les troupes de l'Afrikakorps de Rommel, l’Afrique du Nord permettrait ensuite de disposer d’une plate-forme pour un projet plus ambitieux qui concernerait l’Europe méridionale.

Les pourparlers durèrent quatre jours et aboutirent à un accord désignant l’Afrique du Nord comme objectif immédiat des Alliés. Le général Marshall confia à Eisenhower ce nouveau commandement et le projet fut baptisé « Opération Torch » (Flambeau).

[modifier] Planification de l'intervention

[modifier] La préparation politique

Le 5 Septembre 1941, les négociateurs alliés s'accordent pour désigner Casablanca, Oran et Alger, comme cibles principales du débarquement allié en Afrique du Nord.

[modifier] Négociations avec les autorités vichystes

Mais l'opération avait aussi été préparée de longue date sur place. Une question très importante était, en effet, celle de l'attitude des autorités militaires de Vichy en Afrique du Nord vis-à-vis d'une éventuelle intervention américaine.

[modifier] Négociations avec le gouvernement de Vichy

Le Président Roosevelt, influencé par certains Français des États-Unis, tels que l'ancien diplomate Alexis Léger et l'avocat René de Chambrun, gendre de Pierre Laval, avait pris de Gaulle pour un dangereux dictateur, tandis que sur les informations de son ambassadeur, l'amiral Leahy, ami du Maréchal, il imaginait les dirigeants de Vichy comme susceptibles de reprendre la guerre contre l'Allemagne à la première occasion. Ainsi prévenu en faveur du Maréchal, le président américain ne voulait pas même tenir compte des réalités:

  • C'était bien Pétain, et non Laval, qui avait lui-même, dès le 30 octobre 1940, proclamé ouvertement à la radio la « Collaboration » et laissé s'accomplir l'annexion de fait de l'Alsace-Lorraine sans protester publiquement?
  • C'était aussi Pétain qui avait, ensuite, appliqué cette collaboration en chaque occasion, avec l'aide de Pierre Laval ou de son « dauphin » l'amiral Darlan, par exemple par:
    • La remise à la Luftwaffe des 400 pilotes allemands, abattus et capturés en France avant l'armistice,(après que les Britanniques en avaient demandé sans succès le transfert),...à point pour qu'ils repartent bombarder le Royaume-Uni;
    • La communication à la Kriegsmarine des informations sur les forces alliées obtenues par le Service de renseignements de la Marine;
    • Le ravitaillement de l'Afrikakorps etc.,
    • Les Protocoles de Paris, signé par Darlan et Abetz en 1941, avec l'accord du Maréchal, pour livrer une base navale à Bizerte et une autre à Dakar...
    • La livraison aux Allemands en mai 1941 d'une base à Alep, en Syrie, ainsi qu'aux Irakiens combattant les Britanniques, des stocks d'armes français de l'armée du Levant, etc.
    • L'accueil en zone sud de 280 policiers allemands, pourvus de papiers français par le général Bridoux, ministre de Pétain, pour y traquer les émetteurs clandestins,
  • Et c'était enfin Pétain qui avait institué un régime de pouvoir personnel et raciste imité de l'Allemagne nazie, et adopté en un temps record des lois d'exception, sans attendre que les Allemands les lui imposent?

[modifier] Négociations avec les autorités d'Afrique du Nord

Le consul Murphy, représentant personnel du Président Roosevelt en Afrique du Nord, partageait l'aveuglement de Leahy, bien que ses démarches n'aient rencontré qu'insuccès auprés des dirigeants de Vichy sur place, et principalement des généraux Maxime Weygand, puis Alphonse Juin. Heureusement l'avait-on renforcé de 12 vice-consuls des États-Unis, envoyés en Afrique du Nord pour contrôler l'emploi de l'aide économique américaine, et qui, issus de milieux non diplomatiques, ne partageaient pas tous les illusions de leur supérieur. Aussi plusieurs d'entre eux avaient-ils établi de nombreux contacts, non seulement avec les autorités locales de Vichy, mais aussi avec la résistance.

[modifier] Négociations avec les résistants d'Afrique du nord

[modifier] La coordination de la résistance d'Afrique du Nord

Les diplomates américains et l'O.S.S.(Service secret américain, précurseur de la C.I.A.) avaient obtenu du côté de la résistance, mieux qu'une adhésion, une stimulation. En effet, à Oran et à Alger, s'étaient constitués, dès octobre 1940, deux groupements de patriotes français favorables à la cause alliée. Ils s'étaient rassemblés et avaient été organisés sur la base d'un secret et d'un cloisonnement rigoureux par deux cousins, Roger Carcassonne à Oran et José Aboulker, à Alger.

Un an plus tard, d'autres résistants venus de métropole s'étaient joints à eux, parmi lesquels un lieutenant du Deuxième Bureau, Henri d'Astier de la Vigerie. Celui-ci, après avoir établi des liens avec Carcassonne à Oran, était venu s'installer à Alger comme cadre des Chantiers de jeunesse, et y avait rencontré Aboulker. Les deux jeunes dirigeants initiaux subjugués par l'ascendant d'Henri d'Astier, s'étaient implicitement placés sous sa direction. Celui-ci avait ensuite étendu la conjuration au Maroc, auprès de certains dirigeants civils ou militaires, comme le Général Béthouard. À Alger aussi, il avait obtenu le concours de quelques officiers supérieurs, comme le lieutenant-colonel Germain Jousse, major de garnison, et le colonel Baril (alors en disgrâce pour avoir adressé à ses supérieurs un rapport prévoyant la victoire alliée). Il avait aussi obtenu l'adhésion d'un industriel vichyste, arrivé à Alger en novembre 1941, Jacques Lemaigre-Dubreuil, directeur des Huiles Lesieur (donc en relations étroites avec le trust Unilever), qui désirait jouer la carte américaine.

[modifier] Les négociations entre résistants et représentants alliés

À la suite de longs mois de négociations entre les chefs de la résistance et les représentants américains, il fut décidé que, lors du débarquement allié, les principales personnalités et points stratégiques d'Afrique du Nord devraient être neutralisés pendant plusieurs heures, afin de permettre aux Alliés d'effectuer leur intervention sans heurts. On espérait qu'une fois le débarquement opéré, l'armée d'Afrique se joindrait aux Alliés et rentrerait, à leurs côtés, dans la guerre. Il fut aussi décidé que le débarquement s'effectuerait sans intervention des Français libres, car la participation du général de Gaulle à l'opération n'aurait pu que braquer davantage encore les généraux vichystes dans leur hostilité. Mais sous cet argument justifié, se dissimulait, du côté américain, une autre motivation, restée inavouée : elle résidait dans l'hostilité systématique du Président Roosevelt à de Gaulle, due non seulement aux intrigues des quelques notables Français réfugiés aux États-Unis cités plus haut, mais aussi à la libération, sans la permission des États-Unis, de Saint-Pierre et Miquelon par les Forces navales françaises libres (FNFL)de l'Amiral Muselier.

Quant à Murphy, il persistait à juger possible le ralliement des Vichystes à la cause alliée, malgré leurs déclarations et leurs actes concrets de collaboration en Afrique du Nord même.

Il n'en fallait pas moins un général acceptable pour prendre la direction de la rentrée en guerre du côté français. C'est alors que Lemaigre-Dubreuil avança le nom du général Giraud, évadé d'Allemagne et patriote confirmé, dont il avait été l'aide de camp en 1940. Mais il n'informa pas les autres résistants que Giraud était aussi un admirateur de Pétain et de la « Révolution nationale ». Ainsi obtint-il leur accord sans difficultés. Quant à Giraud, contacté par un envoyé américain et par Lemaigre-Dubreuil, il accepta de participer à l'opération, mais il exigea dans un premier temps qu'elle ait lieu simultanément en France, et qu'il en exerce personnellement le commandement en chef. En attendant, il désigna, pour le représenter auprés des conjurés, le général Mast, chef d'état-major du corps d'armée d'Alger.

[modifier] Les accords de Cherchell

Les accords entre les États-Unis et la résistance furent « officiellement » sanctionnés au cours d'une réunion clandestine tenue à Cherchell, le 23 octobre 1942, sur la côte, non loin d'Alger, dans la villa Teyssier, par le général Clark, adjoint d'Eisenhower venu secrètement en sous-marin rencontrer divers représentants militaires et civils de la résistance, dont le colonel Jousse, le général Mast, et Bernard Karsenty, adjoint de José Aboulker. Outre la partie militaire de ces accords, les accords de Cherchell incluaient des dispositions très favorables à la France, qui devait être traitée en alliée après le débarquement. Des circonstances rocambolesques entourèrent cette réunion très sérieuse, au cours desquelles, la réunion ayant été dénoncée par un indigène, la venue du commissaire de police fut retardée par deux officiers patriotes, l'aspirant Le Nen et le lieutenant Michel de la garde côtière des Douairs, un temps suffisant pour que les conjurés ne soient pas surpris.

[modifier] Ordre de bataille allié et objectifs

L’ensemble des troupes terrestres alliées étaient placées sous la responsabilité du général Eisenhower qui effectuait, pour l'occasion, son véritable baptême du feu dans une opération majeure. Quant aux forces navales, leur commandement en incombait à l’amiral Sir Andrew Cunningham auquel fut adjoint l’amiral Sir Bertram Ramsay qui avait établi du côté allié l'essentiel du plan d'attaque de l'opération Torch, à partir des notes militaires établies par le colonel français Jousse, membre de l'organisation de résistance d'Alger.

L'opération qui comprenait 107000 hommes s'effectua sur 200 bâtiments de guerre et 110 navires de transport. Elle se divisait en trois groupes ayant pour mission d'établir neuf têtes de pont sur près de 1500 km de côte.

  • Forces ouest (MAROC)
  • Forces terrestres :
  • Commandement : Général de division (Major General) George Patton
  • Effectifs : 35000 américains
3e Division d'Infanterie US.
9e Division d'Infanterie US (privée du 39e régiment, voir Forces Est).
2e Division Blindée US.
70e et 756e Bataillons de chars.
603e, 609e et 702e Bataillons de chasseurs de chars.
36e Régiment du Génie.
  • Forces navales :
  • Commandement : Vice-Amiral (Rear Admiral) Henri Hewitt.
  • Flotte de haute mer :
USS1 Ranger (Porte avions)
USS Santee (Porte avions)
USS Sangamon (Porte avions)
USS Chenango (Porte avions)
USS Suwanee (Porte avions)
USS Texas (Battleship WWI)
USS New York (Battleship WWI)
USS Massachusetts (Cuirassé)
USS Augusta (Croiseur lourd)
USS Wichita (Croiseur lourd)
USS Tuscaloosa (Croiseur lourd)
USS Cleveland (Croiseur léger)
USS Philadelphia (Croiseur léger)
USS Savannah (Croiseur léger)
USS Brooklyn (Croiseur léger)
  • Flotte de protection et d'opération :
41 destroyers, 4 sous-marins, 8 chasseurs de mines, 23 navires de débarquement pour l'infanterie.
  • Forces aériennes : (sous contrôle direct de Patton).
  • Commandement : Général de division (Major General) James Doolittle (US).
  • Appareils :
Chasseurs F4F Wildcat, bombardiers SBD-3 Dauntless et torpilleurs TBF-1 Avenger



  • Forces du Centre(ORAN)
  • Forces terrestres :
  • Commandement : Général de division (Major General) Lloyd Fredendall
  • Effectif : 39.000 américains.
1ere Division Blindée US sous le commandement du Général de division (Major General) Orlando Ward.
1ere Division d'Infanterie US sous le commandement du Général de division (Major General) Terry Allen.
701e Bataillon de chasseurs de chars
105e & 106e Bataillon d'artillerie côtière.
1er Bataillon de Ranger
  • Objectif : Oran (Algérie).
La ville est divisée en 3 zones :
Zones X à l'Ouest d'Oran.
Zone Y face à la ville.
Zone Z à l'Est.
  • Forces navales :
  • Commandement : Contre-amiral (Rear Admiral) Sir Thomas Troubridge.
  • Flotte de haute mer :
HMS2 Largs (transport & QG)
HMS Aurora (Croiseur)
HMS Jamaica (Croiseur)
HMS Rodney (Cuirassé)
HMS Furious (Porte avions)
HMS Biter (Porte avions)
HMS Dasher (Porte avions)
  • Flotte de protection et d'opération :
Environ 13 destroyers, 6 corvettes, 2 voiliers, 8 chasseurs de mines, 15 navires de débarquement pour l'infanterie, 3 tankers, navires anti-aériens.
  • Forces aériennes :
  • Commandement : Général de division (Major General) James Doolittle (US).
  • Appareils :
Torpilleurs Albacore et Chasseurs Hawker Hurricane



  • Forces Est (ALGER)
  • Forces terrestres :
  • Commandement : Général de corps d'armée (Lieutenant General) Kenneth Anderson.
  • Effectifs : 33376 hommes, dont 23000 étaient britanniques et destinés pour la plupart (20000 hommes), sous l'autorité du général Anderson, à ne débarquer qu'une fois Alger pris, afin de marcher sur la Tunisie. Comme, lors du débarquement, 7000 des Américains allaient rester en réserve à bord, seuls quelques 7000 Américano-Britanniques allaient donc participer de façon effective au débarquement.
Sous le commandement du Général de division (Major-General) Charles Ryder :
34e Division d'Infanterie US (168e régiment)
78e Division d'Infanterie GB (11e brigade).
9e Division d'Infanterie US (39e régiment).
1er et 6e Bataillons Commando américano-britanniques3.
  • Objectif : Alger (Algérie).
La ville est divisée en 3 zones :
Zones A&B : Ouest de la ville
Zones C : Est de la ville
  • Forces navales :
  • Commandement : Vice-amiral d'escadre (Vice-Admiral) Sir Harold Burrough.
  • Flotte de haute mer :
HMS Bulolo (Croiseur & QG)
HMS Avenger (Porte avions)
HMS Argus (Porte avions)
HMS Sheffield (Croiseur)
HMS Scylla (Croiseur)
HMS Charybdis (Croiseur)
  • Flotte de protection et d'opération :
Environ 13 Destroyers, 3 Sous-marins, 4 Corvettes, 3 Sloops, 4 Chasseurs de mines, 3 navires anti-aériens, 11 navires de débarquement pour l'infanterie, 18 Transports de troupe
  • Forces aériennes :
  • Commandement : Général de corps d'armée (Air Marshall) Sir William Welsh (UK).
  • Appareils :
Chasseurs Seafires et Chasseurs Hurricanes



1 : HMS = His/Her Majesty's Ship (Marine de sa Majesté).
2 : USS = United States Ship (Marine des États-Unis).
3 : Les deux bataillons de commandos constituent un exemple intéressant d'association étroite de combattants américano-britanniques : les Britanniques commandent, mais combattent sous uniformes américains.


[modifier] Dernières dispositions

[modifier] Incertitudes alliées sur l'accueil du débarquement allié par les autorités de Vichy

Si la présence de forces italiennes et allemandes était bien réelle, celles-ci n'opéraient qu'à l'est de la Tunisie. Aussi, la réussite de l’opération dépendait-elle en grande partie du comportement des troupes françaises (110 000 hommes) stationnées sur les différents sites de débarquement.
Car, alors que les objectifs alliés se situaient tous en des territoires sous contrôle français, le doute n'était toujours pas levé chez les dirigeants américains, quant à l'attitude de l'armée d'armistice. Quelle serait, lorsque les forces américano-britanniques déclencheraient leur invasion, les réactions de la marine et de l’armée de Vichy, dont les membres gardaient encore les très mauvais souvenirs de la destruction de la flotte de Mers el Kébir par les Britanniques, le 3 juillet 1940, ainsi que de leur défaite récente, en Syrie par les mêmes Britanniques ? Quelles allaient être les positions du général Juin, commandant des forces françaises d'Afrique du Nord, et du Général Noguès, Résident général au Maroc, face aux ordres de Pétain ?.

Les accords avec la résistance étaient justement destinés à parer toute réaction négative des troupes françaises. Mais Roosevelt et Eisenhower, trompés par les rapports optimistes de Murphy, ne perdaient pas l'espoir d'obtenir au dernier moment le ralliement des dirigeants vichystes. Pour cela, les dirigeants alliés comptaient beaucoup sur le général Giraud, auquel ils réservaient le commandement des forces françaises stationnées en Afrique du Nord.

[modifier] Atermoiements de Giraud

Or, si Giraud, au moment de sa décision ultime,avait finalement accepté un débarquement limité à la seule Afrique du Nord, il continuait à compter sur le commandement en chef des troupes d’invasion, bien qu'il n'ait reçu aucune réponse à ce sujet. En réalité cette condition irréaliste ne pouvait en aucun cas être satisfaite par les Alliés. Il leur était en effet impossible de confier, 24 heures à l'avance, le commandement d'une opération militaire particulièrement complexe à un général de langue étrangère, totalement ignorant des préparatifs et des moyens d'intervention en jeu. Giraud n'en fut pas moins révolté lorsqu'il apprit, dans le sous-marin qui le conduisait à Gibraltar, que la fonction réclamée par lui avait été attribuée à un autre.

C'est ainsi que, le 7 novembre 1942, Eisenhower dut perdre de précieuses heures à discuter avec Giraud d'une décision qui ne pouvait être révoquée. Quant à ce dernier, il s'attarda pendant 2 jours à Gibraltar pour marquer son mécontentement, sans tenir compte des résistants qui allaient l'attendre vainement le lendemain, à Alger, pour lui remettre la ville neutralisée pendant la nuit.

Le même soir l'opération commençait, tant du côté de la résistance que de celui des forces de débarquement alliées. Ainsi, cette opération, au cours de laquelle la résistance allait arrêter les principaux généraux vichystes et neutraliser leur Corps d'Armée d'Alger, pour permettre le succès du débarquement allié, allait-elle s'effectuer sans Giraud.


Voir la suite dans article détaillé La réussite de l'opération Torch


[modifier] Sources et bibliographie de base

[modifier] Rapports officiels d’époque des acteurs du putsch du 8 novembre 1942, à Alger

  • Les Cahiers Français, La part de la Résistance Française dans les évènements d’Afrique du Nord (Rapports des chefs des groupes de volontaires qui se sont emparés d’Alger le 8 novembre 1942), Commissariat à l’Information du Comité National Français, Londres, août 1943.

[modifier] Ouvrages scientifiques

[modifier] Auteurs français

  • Professeur Yves Maxime Danan, La vie politique à Alger de 1940 à 1944, Paris, L.G.D.J., 1963.
  • Christine Levisse-Touzé, L'Afrique du Nord dans la guerre, 1939-1945, Paris, Albin Michel, 1998, ISBN 2226100695
  • Jacques Cantier, L'Algérie sous le régime de Vichy, Odile Jacob, Paris 2002, ISBN 2738110576
  • Professeur José Aboulker et Christine Levisse-Touzé, 8 novembre 1942 : les armées américaine et anglaise prennent Alger en quinze heures, Paris, « Espoir », n° 133, 2002.

[modifier] Auteurs alliés

  • George F. Howe, North West Africa: Seizing the initiative in the West, Center of Military History, U.S Army, Library of Congress, 1991, ISBN 0758173954
  • Arthur L. Funck, The politics of Torch, University Press of Kansas, 1974.

[modifier] Mémoires des principaux protagonistes

  • José Aboulker, Nous qui avons arrêté le général Juin, Paris, « La Nef », n° 25, avril 1959.
  • Général Giraud, Un seul but : la victoire, Alger 1942-1944, Paris, Julliard, 1949.
  • Général Alphonse Juin, Les mémoires du maréchal Juin, Paris, « Le Figaro », mars 1949.

[modifier] Interviews

  • Daniel Rondeau et Roger Stéphane, Des hommes libres : La France libre par ceux qui l'ont faite, chapitres 18 à 20, Paris, Grasset, 1997.


Voir la suite dans article détaillé La réussite de l'opération Torch

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