Philippe Clay
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Philippe Clay, de son vrai nom Philippe Mathevet, est un chanteur et acteur français, né à Paris le 27 mars 1927.
A l'âge de 16 ans, il s'engage dans le maquis. Après la fin de la deuxième guerre, il entre au Conservatoire national d'art dramatique. C'est là qu'il apprend à placer sa voix et acquiert l'art du mime. À cette époque on le cantonne dans des rôles de grand dégingandé. En 1949, presque malgré lui car des amis l'ayant inscrit à son insu, Philippe Clay gagne un concours amateur dans un bar « À la colonne de la Bastille ». Il part pour l'Afrique avec sous le bras des chansons signées par Charles Aznavour alors peu connu. Après avoir rodé son répertoire pendant un an, il rentre à Paris et se produit aux Trois Baudets et à la Fontaine des Quatre Saisons. Il fréquente alors les caves de Saint-Germain-des-Prés et devient l'ami de Jacques Prévert, Boris Vian et Serge Gainsbourg. En 1957, il passe à l'Olympia. De 1957 à 1962, il passe à quatre reprises en vedette à l'Olympia, fait de nombreuses tournées à l'étranger et connaît ses plus grands succès : Les voyous, Festival d'Aubervilliers, Le danseur de Charleston. Au cinéma il est Valentin le désossé dans le film French Cancan de Jean Renoir et Clopin le chef de la cour des miracles dans le Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy. Après un passage à vide, il renoue en 1971 avec le succès en chantant des chansons comme Mes universités ou La quarantaine en réaction au mouvement de mai 68. Ce répertoire anticontestataire le marque politiquement à droite. Cette image est par trop réductrice ! C'est aussi à lui que l'on doit l'interpretation de la complainte des Apaches, générique de la série "les brigades du tigre" brillamment orchestré par Claude Bolling.
Avec son mètre quatre-vingt-dix, Philippe Clay rejoint le cercle très fermé des comédiens-interprètes de grand talent aux côtés de Serge Reggiani et Yves Montand. Son visage anguleux, son allure filiforme, sa façon d'arpenter la scène à grandes enjambées, son art du mime, sa voix puissante et gouailleuse et son sens du comique en font un interprète hors pair.
Sommaire |
[modifier] Théâtre
1945 à 1949
- « Le marchand de Venise » de Shakespeare.
- « Tartuffe » de Molière. « Iphigénie »
1950 à 1953
- Comédien dans la troupe du Palais de Chaillot.
1966 à 1995
- « Don Quichotte » d'Yves Jamiaque,
- « Des idées larges ». Théâtre de l'Athénée.
- « Le Comte de Monte-Cristo », mise en scène Maurice Jacquemont. Théâtre des Champs Elysées.
- « Philippe Clay » . Théâtre des Nouveautés.
- « Le Barbier de Séville ». Théâtre des Champs Elysées.
- « Jules Romains, homme de bonne volonté ». Rencontres du Palais Royal.
- « L'Aiglon » mise en scène Jean-Luc Tardieu. Festival d'Anjou.
- « Zoo » de Vercors, mise en scène Jean-Luc Tardieu. Espace 44, Nantes.
- « Oscar » de Claude Magnier, mise en scène Jacqueline Bœuf. Théâtre de la Tête d'or, Lyon.
- « La Veuve joyeuse » de Franz Lehar, mise en scène Jean-Luc Tardieu. Opéra de Rennes, Marseille.
- « Un ennemi du peuple » de Henrik Ibsen, mise en scène Jean-Luc Tardieu. Espace 44, Nantes.
1996 à 1998
- « Des ronds dans l'eau » mise en scène Jean-Luc Tardieu Maison de la Culture Loire-Atlantique, Nantes.
- « Le Voyage de Monsieur Perrichon » de Eugène Labiche, mise en scène Jean-Luc Moreau. Festival d'Anjou.
- « Des ronds dans l'eau » mise en scène Jean-Luc Tardieu. Centre Culturel de Courbevoie, Théâtre Montparnasse, Théâtre Montansier, Versailles.
- « Le Sexe faible » d' Edouard Bourdet, mise en scène Jean-Claude Brialy.
de 2001 à 2003
- « Visites à Mister Green » de Jeff Baron mise en scène Jean-Luc Tardieu
[modifier] Cinéma
1954 à 1992
- French Cancan de Jean Renoir.
- « Notre-Dame de Paris » de Jean Delannoy.
- Nathalie de Christian-Jaque.
- « En bordée » de Pierre Chevalier.
- « Des femmes disparaissent » d'Edouard Molinaro.
- Drôles de phénomènes de Robert Vernay.
- Adorable voisine (Bell, Book and Candle) de Richard Quine.
- Parisien malgré lui de Camillo Mastrocinque.
- Messieurs les ronds de cuir (The Bureaucrats) de Henri Diamant-Berger.
- « La nuit des traqués » de Bernard Roland.
- Les Canailles de Maurice Labro.
- Touchez pas aux blondes de Maurice Cloche.
- Dans l'eau qui fait des bulles de Maurice Delbez.
- « Il était trois flibustiers » de Steno.
- Le Gentleman de Cocody de Christian-Jaque.
- « Commissaire San Antonio » de Guy Lefranc.
- « Têtes brûlées » de Willy Rozier.
- « Barbara » de Dupont Midy.
- « Pour un sourire » de Dupont Midy.
- Pas folle la guêpe de Jean Delannoy.
- « Toi aussi Danton » de Michel Gérard.
- « Les joyeux lurons » de Michel Gérard.
- « L'insolent » de Jean-Claude Roy.
- Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne.
- « Salut la puce » de Richard Balducci.
- « Un bon petit diable » de Jean-Claude Brialy.
- « Die Wilnis » de Werner Masten.
- 1995 « Krim » d'Ahmed Bouchaala. « Cité Cosmos
- 1997 Lautrec de Roger Planchon
- 1998 Tuvalu de Veit Helmer.
- (1998) Les cachetonneurs de Denis Dercourt
- (2004) Là-haut, un roi au-dessus des nuages de Pierre Schoendoerffer
[modifier] Télévision
Depuis 1966 il a tourné dans de très nombreux téléfilms avec notamment J. Kerchbron, J.C. Averty, J. Delannoy, E. Molinaro, M. Saraut, J. Dayan, F. Appédéris, M. Folgoas... et dans la série « Le JAP ». Dernièrement, on a vu Philippe Clay dans :
- 1995 « Les allumettes suédoises » épisode Jacques Ertaud.
- « Pasteur, 5 années de rage » Luc Béraud
- 1996 « La guerre des moutons » Rémy Burkel.
- « Les anneaux de la gloire » Jean-Luc Miesch
- « La parenthèse » Jean-Louis Benoit.
- 1997 « La grande Beke » Alain Maline.
- « Monte Cristo » Josée Dayan.
- « Le causse d'Aspignac » François Barluet.
- « Les lois de l'hospitalité » Luc Béraud.
- « Marceeel !!! » Agnès Delarive.
- « Le Bimillionnaire » Michael Perotta.
- 1998 « La maison d'Alexina » Mehdi Charef
- 2000 « Des croix sur la mer » Luc Béraud
- (2004) « Père et Maire » Episode n° 9
[modifier] Lien externe
(fr+en) Philippe Clay sur l'Internet Movie Database
|
|