Palais des ducs de Bourgogne
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Le palais des ducs et des États de Bourgogne est un ensemble architectural comprenant plusieurs parties imbriquées : la plus ancienne est le palais ducal des XIVe siècle et XVe siècle, de style gothique, qui comprend encore un logis (bien visible depuis la place des Ducs), les cuisines (cour de Bar) et deux tours : la tour de la terrasse, ou tour Philippe le Bon, une "guette" qui domine tout Dijon, et la tour de Bar. La plus grande partie des bâtiments visibles aujourd'hui a cependant été bâtie aux XVIIe et surtout XVIIIe siècles, dans un style classique. Enfin, la façade du musée des beaux-Arts, sur la place de la Sainte-Chapelle, s'est élevée au XIXe siècle à l'emplacement de la Sainte-Chapelle aujourd'hui disparue. Cet ensemble, dans un remarquable état de conservation, témoigne de presque un millénaire de vie politique à Dijon.
Le Palais des ducs de Bourgogne fut le siège du duché de Bourgogne et des ducs de Bourgogne et fait aujourd'hui office d'Hôtel de Ville de Dijon et de musée des Beaux-Arts de Dijon
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[modifier] Historique du duché de Bourgogne
Le duché de Bourgogne est fondé au IXe siècle vers 880 à partir du Royaume de Bourgogne, par les rois Carolingien Louis III de France et Carloman II de France et les membres princiers de leur famille qui se partagent l'Empire de Charlemagne dont ils ont hérité en réorganisant tout les royaumes Carolingiens de France en duchés et comtés féodaux vassaux du roi de France.
Richard II de Bourgogne (dit Richard le Justicier) est nommé marquis puis premier duc de Bourgogne et un des six pairs laïcs primitifs de France par son suzerain le roi Louis III de France (voir liste des ducs de Bourgogne)
[modifier] Historique du palais des ducs de Bourgogne
L'actuel palais des ducs de Bourgogne ne fut jusqu'au IXe siècle qu'un simple château ducal dont on ne sait presque rien, adossée aux murs du castrum du IIIe siècle (fort ou place forte gallo-romaine) au cœur de Dijon
Le somptueux et fastueux palais des ducs de Bourgogne est entièrement reconstruit à partir de 1365 et à partir du vieux château ducal avec la tour de Bar de 46 mètres de haut au cœur de Dijon, capitale du duché de Bourgogne et des Pays-Bas bourguignons par le premier duc de Bourgogne de la Maison capétienne de Valois le prince et duc Philippe II de Bourgogne (dit Philippe le Hardi, fils du roi Jean II de France) et ses trois successeurs :
- Philippe II de Bourgogne dit Philippe le Hardi : début de la reconstruction et Tour de Bar résidentielle, avec de vastes salles pourvues de cheminées dans les étages.
- Jean Ier de Bourgogne dit Jean sans Peur
- Philippe III de Bourgogne dit Philippe le Bon : façade flamboyante, logis ducal de 1448 à 1455, grande salle des festins et cuisine ducale de 30 cuisiniers en 1433
- Charles de Bourgogne dit Charles le Téméraire
Le Palais des ducs devint Logis du Roi lors du rattachement de la Bourgogne au domaine royal en 1482 suite à la mort de Charles le Téméraire et l'annexion la partie française du duché de Bourgogne par le roi Louis XI.
Il servit de résidence aux gouverneurs de la province, et abrita à partir de 1679 les États de Bourgogne.
Au XVIIe siècle et XVIIIe siècle, l'Hôtel des ducs et le Palais des États font l'objet d'une importante restructuration classique tout en conservant les bases gothique d'origine par le premier architecte de Louis XIV, Jules Hardouin-Mansart qui intervient à Dijon à partir de 1685 et restructure le palais à partir de celui du modèle de la place royale de Paris : son hémicycle d'arcades servi d'écrin à la statue de Louis XIV installée en 1725 et fondue à la révolution Française
Le Palais des Ducs et des Etats est aujourd'hui dans un remarquable état de conservation et fait à ce jour office d'Hôtel de Ville de Dijon et abrite le musée des Beaux-Arts de Dijon fondé en 1787.
[modifier] Galerie Photo
Facade style classique |
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Tour Philippe le Bon |
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Tour Philippe le Bon |
Le duc de Bourgogne Philippe le Bon |
Tombeau et gisant de Philippe II Le Hardi |
Tombeau et gisants de Jean Sans Peur et de Marguerite de Bavière |
Gisants de Jean Sans Peur et de Marguerite de Bavière |