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Les termes Mouvement wallon désignent aujourd'hui ce qui, depuis 1880 (date qui sert de point de repère initial à l'Encyclopédie du Mouvement wallon), d'une manière ou d'une autre, prend en compte l'existence de la Wallonie en vue de la défendre dans le cadre belge et au-delà.
[modifier] Les quatre sortes de mouvement wallon
On peut considérer qu'il y a quatre orientations possibles dans le Mouvement wallon :
- les diverses sortes de mouvements wallons qui visent à consacrer l'autonomie de la Wallonie dans le cadre du fédéralisme belge ou son indépendance ( voir indépendantisme wallon) (en lien avec Bruxelles ou non), comme ce fut le cas du Rassemblement wallon et aussi de Wallonie région d'Europe (concevant l'autonomie de la Wallonie dans un un cadre européen où n'existeraient plus qu'un pouvoir européen et une fédération d'Etats-régions) ou encore le Mouvement du Manifeste Wallon qui a été crée afin de promouvoir et réaliser les idées du 2e Manifeste pour la culture wallonne et de la proposition de constitution wallonne.
- les mouvements wallons qui visent à la réunion de la Wallonie (et éventuellement de Bruxelles) à la France désignés par le mot réunionisme ou rattachisme comme c'est le cas du Rassemblement Wallonie France
- les mouvements wallons et bruxellois qui se préoccupent avant tout de la défense de la Belgique de langue française et de la défense de la langue française, comme c'est le cas du FDF
- les mouvements wallons qui se préoccupent de consacrer l'autonomie de la Wallonie ou son indépendance à partir de préoccupations syndicales, progressistes ou socialistes: voir les articles consacrés à la FGTB, au Rassemblement populaire wallon ou au Mouvement populaire wallon, ainsi qu'au renardisme
C'est cette quatrième forme de mouvement wallon qui recueillit, à partir de 1950 et surtout la grève générale de l'hiver 1960-1961, le concours le plus étendu dans la population wallonne comme avec le pétitionnement de 1963 qui recueillit plus de 600.000 signatures, soit plus du tiers du corps électoral wallon (et plus de 50% des habitants de la province de Liège). On peut estimer que c'est aussi cette forme de mouvement wallon qui, ralliant les éléments les plus autonomistes du Parti socialiste (Belgique) en Wallonie aboutit en 1980 à l'autonomie de la Wallonie, autonomie qui allait croître jusqu'à représenter après les réformes de 1999 à 2003 et avec les compétences de la Communauté Wallonie-Bruxelles, plus de 5O% des compétences étatiques belges.
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