Marceline Desbordes-Valmore
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Vous avez de Marceline Desbordes-Valmore est une poétesse française née à Douai le 20 juin 1786 et morte à Paris le 23 juillet 1859.
Elle était fille d'un doreur. À la Révolution, la famille de Marceline s'expatrie en Guadeloupe, où la mère de Marceline sera emportée par la fièvre jaune. Comédienne et cantatrice, elle se produit à Douai, à Rouen, à l'Opéra Comique, au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, où elle incarne Rosine dans le Barbier de Séville de Beaumarchais.
Elle perd son fils de cinq ans, en 1816, né d'un premier mariage. Elle se remarie en 1817 avec un acteur Prosper Lanchantin, dit Valmore, et publie en 1819 son premier recueil de poèmes, Élégies et Romances, en 1824 des Élégies nouvelles, en 1833 les Pleurs, en 1839 Pauvres fleurs, toutes poésies remarquables par une émotion vraie ainsi que par un heureux tour d'expression, et qui lui valurent une pension de 1500 fr. et plusieurs couronnes académiques. Elle a aussi donné quelques romans et a composé des Contes pour les enfants.
Malgré une éducation limitée, elle est connue pour une spontanéité compulsive dans ses vers, assemblages délicats de sons musicaux rythmés.
Après une vie ponctuée de deuils et d'infortunes diverses : elle perdit trois de ses quatre enfants.
Julien Clerc a mis en musique son poème Les séparés et l'a enregistré sur son album Julien (1996). Guillaume Jouan en a fait de même pour la Sincère, interprété par Karin Clercq (Après l'Amour - 2005)
C'est en 1993 que l'Association Marceline a été créée à Douai dans le but de réhabiliter et de diffuser l'œuvre de Marceline Desbordes-Valmore. Son Président, Marc Bertrand, est considéré à ce jour comme un des plus grands spécialistes de cette poétesse à la modernité étonnante. L'Association Marceline a travaillé depuis mai 2006 sur la mise en ligne du premier site Internet entièrement dédié à Marceline Desbordes-Valmore et à ses disciples encore nombreux aujourd'hui :[ http://www.desbordes-valmore.net/]
[modifier] Citations
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- Nous proclamons à haute et intelligible voix que Mme Desbordes-Valmore est tout bonnement la seule femme de génie et de talent de ce siècle et de tous les siècles...
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- La première d’entre les poètes à avoir employé avec le plus grand bonheur de rythmes inusités, celui de onze pieds entre autres
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- Mme Desbordes-Valmore fut femme, fut toujours femme et ne fut absolument que femme : mais elle fut à un degré extraordinaire l'expression poétique de toutes les beautés naturelles de la femme...
