La Monnaie
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Le Théâtre de la Monnaie est la salle d'opéra de Bruxelles. Le premier bâtiment fut édifié en 1700 par Gio Paolo Bombarda et était réputé comme l'un des plus beaux théâtres du XVIIIe siècle. Quatre-vingt-cinq ans plus tard, sa vétusté fit l'objet de plusieurs expertises (Louis Montoyer, Laurent-Benoît Dewez, Claude Fisco, Gilles-Barnabé Guimard) et suscita plusieurs projets de rénovation, voire de reconstruction (dont celui de l'architecte Charles De Wailly), mais il fallut attendre 1818 pour que la Ville de Bruxelles, propriétaire, en fasse construire un nouveau à l'arrière de l'ancien. C'est à ce moment également (1817-1819) que la Ville de Bruxelles, soucieuse d'un environnement de qualité, fit construire par Jean-Alexandre Werry les immeubles qui encadrent le nouveau théâtre de la Monnaie.
Le bâtiment actuel, construit par Joseph Poelaert en 1855 et orné de sculptures par son frère Victor Poelaert et par Égide Mélot, succède au bâtiment inauguré en 1819 et incendié. Ce bâtiment fut le témoin du déclenchement de la révolution de 1830 qui mena à l'indépendance de la Belgique : alors qu'on y représentait la Muette de Portici d'Auber, lors du fameux air « Amour sacré de la patrie », la salle se leva et sortit dans la rue pour bouter les Hollandais hors de la ville.
Une importante rénovation en 1985, conduite par l'architecte Charles Vandenhove, a permis de moderniser la salle et de lui restituer ses couleurs d'origine, même si le résultat fut sujet à controverse.
C'est une des plus grandes maisons d'opéra d'Europe, surtout depuis que Gérard Mortier en a assuré la direction de 1982 à 1992. Actuellement, c'est Bernard Foccroulle qui en est le directeur, mais il cédera la place le 1er août 2007 à Peter de Caluwe, qui a travaillé comme dramaturge à la Monnaie et qui assure la direction artistique du Nederlandse Opera d'Amsterdam.
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[modifier] Histoire
Construit après le bombardement de Bruxelles par l'armée française (1695) sur les ruines de l'hôtel où l'on battait monnaie, le Théâtre sur la Monnoye est dû aux architectes vénitiens Paolo et Pietro Bezzi. L'électeur Maximilien-Emmanuel de Bavière, gouverneur des Pays-Bas espagnols, avait chargé son trésorier, Gio Paolo Bombarda, d'établir une nouvelle salle de spectacle publique au cœur de la ville. L'inauguration a lieu dans le courant de l'année 1700, sans qu'on soit parvenu jusqu'à présent à en connaître la date exacte. La première représentation mentionnée par la gazette est celle d'Atys, le 19 novembre 1700, qu'on donne pour les dix-sept ans du roi Philippe V d'Espagne, en présence des gouverneurs. Le répertoire de Lully et Quinault occupe l'essentiel de la scène durant vingt-cinq ans et cède le pas, en 1727, aux opéras vénitiens dont la gouvernante Marie-Elisabeth est friande. Les années 1730 à 1745 se caractérisent par un changement incessant de direction, certaines troupes essuyant une banqueroute après quelques semaines seulement. En 1744, Charles-Alexandre de Lorraine devient gouverneur des Pays-Bas autrichiens et va, après la parenthèse française, donner un nouveau coup de projecteur sur la scène bruxelloise, souvent considérée comme la deuxième après Paris.
En 1745 arrive à Bruxelles Jean-Nicolas Servandoni, dit D'Hannetaire, mais l'invasion des troupes françaises du maréchal de Saxe ne lui laisse pas le temps de s'installer à la tête du Théâtre de la Monnaie. Maurice de Saxe fait en effet appel à Favart pour diriger la scène bruxelloise, entouré d'une troupe nombreuse. Il y présentera la plupart des œuvres qu'il avait données à l'Opéra-Comique de Paris.
Après le départ des troupes françaises, les directeurs se succèdent à une cadence soutenue : D'Hannetaire reprend la direction du théâtre en 1748, puis Jean-Benoît Leclair, frère du musicien Jean-Marie Leclair, la reprend l'année suivante, pour la céder aussitôt à d'autres directeurs, comme l'Italien Francesco Crosa ou les frères Hus. En 1752, Jean-François Fieuzal, dit Durancy (qui était venu dans les Pays-Bas avec Favart), inaugure une ère de plus grande stabilité. Il cède pourtant la main, trois ans plus tard, à D'Hannetaire, qui s'associe au comédien Gourville. En 1766, les « Comédiens ordinaires de S.A.R. » (le prince Charles de Lorraine) s'associent à l'instar de la Comédie-Française et cette société de comédiens régnera sur « la Monnaie » une douzaine d'années. Cette période est fortement marquée par l'essor de l'opéra-comique, que Favart avait apporté à Bruxelles, pour le plus grand plaisir du public.
Dès 1772, une figure marquante prend la tête des comédiens associés et donne une nouvelle impulsion au répertoire de la scène bruxelloise : Ignaz Vitzthumb, ancien timbalier de la cour et chef d'orchestre du Théâtre de la Monnaie, met à l'honneur des productions de grande envergure et, avec son comparse Louis Compain-Despierrières, il invite des artistes parisiens à remonter leurs œuvres à Bruxelles, voire à en créer spécialement pour la Monnaie.
Ainsi, en 1774, il demande à Pleinchesne et à Philidor de monter le nouvel opéra Berthe. Philidor ayant décliné l'offre, c'est finalement Vitzthumb qui en composera la musique.
Tandis que Vitzthumb dirige la troupe, Compain prospecte à Paris : il découvre de nouveaux talents comme Dazincourt, Larive, Florence et Grandmesnil qui, après avoir débuté à Bruxelles, poursuivront tous une brillante carrière à la Comédie-Française.
Mais en 1776, la direction Vitzthumb court à la faillite et, l'année suivante, le théâtre passe aux mains de trois associés, Louis-Jean Pin, Alexandre Bultos et Sophie Lothaire, tandis que Vitzthumb garde la direction musicale de l'orchestre. Cette période s'avère aussi ruineuse que la précédente, d'autant plus que Charles-Alexandre de Lorraine meurt en 1780 et, avec lui, l'intérêt que le gouvernement porte aux spectacles. Dix ans plus tard, la Révolution brabançonne bouleverse non seulement l'effectif de la troupe et les finances, mais aussi le répertoire : avec l'arrivée des troupes françaises de Dumouriez en 1792, Madame Montansier prend possession du Théâtre de la Monnaie et y fait jouer des pièces révolutionnaires, reléguant aux oubliettes la plupart des opéras-comiques prisés par le public.
En 1795, le régime français se met en place à Bruxelles et la Monnaie n'aura plus qu'un statut de « théâtre de province », mais où de nombreux acteurs français viendront cependant « faire leurs planchers ».
Complètement délabré et atteint de vétusté, le bâtiment de Bombarda est rasé en 1818 et l'architecte Louis Damesme conçoit une nouvelle salle inaugurée le 25 mai 1819 par une réprésentation de La Caravane du Caire de Grétry.
To be continued...
[modifier] Liste des directeurs du Théâtre de la Monnaie
Années | Directeurs | Maîtres de ballet | Composition des troupes (saisons) |
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Gio Paolo Bombarda | Pierre Deschars | |
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Domenico Lorenzoni et Giuseppe Contri | ||
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Gio Paolo Bombarda | ||
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Jean Barrier, dit Fonpré | ? |
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Joseph de Pestel | Pierre Dubreuil ? | |
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Francesco-Paolo D'Angelis | ||
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Jean-Baptiste Grimberghs | ? | |
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Jacques Vigouroux Duplessis |
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Bruno-Emmanuel de Beaulieu | ||
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Louise Dimanche | ||
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Thomas-Louis Bourgeois | Reymond | |
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Marie-Anne Dujardin | ? |
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Antonio Maria Peruzzi | ||
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Joachim Landi | ||
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Jean-Richard Le Roux, dit Durant | ||
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Joseph Bruseau de La Roche | ||
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François Moylin, dit Francisque | ||
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Nicolas Huau | ||
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Pierre-Antoine Gourgaud, dit Dugazon | ||
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Louis Desjardins, dit Beaupré / François-Hyacinthe Ribon | ||
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Pierre-Jacques Ribou de Ricard | ||
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Joseph Uriot / Charles Plante et Jeanne Belhomme | ||
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Jean-Baptiste Grimaldi, dit Nicolini | ||
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Jean-Nicolas Servandoni, dit D'Hannetaire | ||
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Charles-Simon Favart | Billioni |
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Jean-Benoît Leclair / Giovanni Francesco Crosa / Hus frères | ||
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Duc d'Arenberg, duc d'Ursel et marquis de Deynze | ||
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Jean-François Fieuzal, dit Durancy | François La Comme / Julien / Lemaire |
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Jean-Nicolas Servandoni, dit D'Hannetaire | Louis Devisse / Jean-Claude Lescot / Jean-Baptiste Pitrot | |
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Léopold-Ignace Gourville | Joubert / Felicini / Jean-Baptiste Hus |
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Charliers de Borchgravenbroeck, Pierre Gamond et Van Maldere | Charles Bernardy / Billioni |
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D'Hannetaire et les « Comédiens associés » | Saint-Léger |
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Ignaz Vitzthumb et Louis Compain | Laurent Bocquet |
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Ignaz Vitzthumb | Auguste Fisse |
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Louis-Jean Pin, Alexandre-Florentin Bultos et Sophie Lothaire | Auguste Fisse / Louis Baland / Pierre-Jean Gambu |
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Alexandre-Florentin et Herman Bultos | Jean Malter, dit Hamoir / Devos / Le Fèvre |
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Herman Bultos | Jacques-Philippe Ledet |
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Herman Bultos et Jean-Pierre-Paul Adam |
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Marguerite Brunet, dite Montansier | (pas de ballet) | |
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Marc d'Oberny et J.-F. Cussy, dit Champmêlé | (pas de ballet) | |
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Louis-François Ribié | (pas de ballet) | |
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Joseph-Auguste Dubus | (pas de ballet) |
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Gilles-Jean-Benoît Lecatte, dit Folleville | (pas de ballet) | |
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Pierre-Louis Stapleton, dit Eugène Hus | Eugène Hus | |
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Joseph-Auguste Dubus | Eugène Hus / Jean-Louis Oudart | |
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Jean-Baptiste-Sauveur Gavaudan | ||
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Claude Wolf, dit Bernard | Jean-Antoine Petipa | |
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Joseph Langle | ||
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Charles Laffilé | Victor Bartholomin | |
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Claude-Charles Cartigny | ||
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Bernard-Léon jeune, dit Bernard | Pierre-Joseph Degreef / Pierre-Jean Aniel | |
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Pierre Lemoigne | Albert | |
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Charles Hanssens, Louis Jansenne, Charles Guillemin et Louis Van Caneghem | Pierre-Joseph Degreef / Jean-Antoine Petipa / Antoine Appiani | |
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Auguste Nourrit | Hippolyte Barrez | |
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Edouard Duprez et Eugène Massol | Adrien-Julien Renoux, dit Adrien | |
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Adolphe-Jean-Baptiste Grognier, dit Quélus | Henri Desplaces | |
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Charles-Louis-Joseph Hanssens | ||
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Théodore-C.-A. Bauduin, dit Letellier | Victor Bartholomin / Adrien | |
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Adolphe-Jean-Baptiste Grognier, dit Quélus | Henri Desplaces | |
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Théodore-C.-A. Bauduin, dit Letellier | Henri Justamant / Hippolyte Monplaisir / Adolphe Vincent / Joseph Mazilier / Alfred Lamy | |
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Jules-Henri Vachot | Pierre Hus / Eugène Chapuis / Joseph Hansen | |
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François-Hippolyte Avrillon | Lucien Petipa | |
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Auguste-Deloche Campocasso | Joseph Hansen | |
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Oscar Stoumon et Edouard-Fortuné Calabresi | Alfred Lamy / Joseph Hansen / Oscar Poigny | |
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Camille-Henry-Joseph Verdhurdt | Joseph Hansen | |
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Joseph Dupont et Alexandre Lapissida | Gaetano Saracco | |
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Oscar Stoumon et Edouard-Fortuné Calabresi | Lafont |
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Maurice Kufferath | Gaetano Saracco / François Ambrosiny |
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Maurice Corneil de Thoran, Jean Van Glabbeke et Paul Spaak | ||
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Maurice Corneil de Thoran | Marthe Coeck | |
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Joseph Rogatchewsky | Nicolas Zverev / Jean-Jacques Etchevery | |
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Maurice Huisman | Paul Goubé / (Maurice Béjart) | |
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Gérard Mortier | (Maurice Béjart / Mark Morris) |
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Bernard Foccroulle | (Anne Teresa De Keersmaeker) |
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Peter de Caluwe |
[modifier] Archives
La plupart des archives anciennes concernant le Théâtre de la Monnaie sont conservées aux Archives de la Ville de Bruxelles. Il existe également un fonds Administration du Théâtre de Bruxelles aux Archives générales du Royaume, qui couvre principalement les années 1772 à 1811.
Depuis 1995, La Monnaie a engagé un archiviste dont la mission est de recenser et conserver l'ensemble des données, documents, maquettes de décors, revues de presse, etc. Une base de données se constitue progressivement et est accessible sur le site Internet « CARMEN » (Computerised Archival Retrieval in Multimedia Enhanced Networking). Elle permet de retrouver tout l'historique des productions de la Monnaie depuis 1945, ainsi que d'autres informations antérieures. Les recherches peuvent se faire grâce à un thésaurus multilingue (français, anglais et néerlandais). C'est une base de données relationnelle et multilingue. Elle est d'une part un catalogue des archives mais elle est aussi orientée vers la gestion électronique de documents, pour assurer leur conservation et leur disponibilité. L'encodage de ces données dans CARMEN est basé sur les normes AFNOR et ISBD. L'encodage des données suit une procédure générale incluant les étapes suivantes :
- une description générale incluant le titre, la mention de responsabilité, la langue, l'adresse bibliographique, la collation, le numéro d'identification standardisé, zone de note, descripteur issus du thésaurus. Bien entendu ces éléments ne sont pas tous obligatoires, la description s'adapte aux types de documents ;
- l'identification physique et la localisation des documents, de façon à ce qu'on voie clairement s'ils appartiennent au fond de La Monnaie ou à des collections extérieures ;
- un lien vers une représentation digitale du document ;
- la création de relations avec d'autres éléments de la base de données.
[modifier] Bibliographie
- Jacques Isnardon, Le Théâtre de la Monnaie, Bruxelles, Schott Frères, 1890.
- Henri Liebrecht, Histoire du théâtre français à Bruxelles aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Édouard Champion, 1923.
- Arthur de Gers, Théâtre royal de la Monnaie, 1856-1926, Bruxelles, Dykmans, 1926.
- Lionel Renieu, Histoire des théâtres de Bruxelles, Paris, Duchartre & Van Buggenhoudt, 1928, 2 vol.
- Jules Salès, Théâtre royal de la Monnaie, 1856-1970, Nivelles, Havaux, 1971.
- Claude Gantelme et Francis Michielsen, Théâtre royal de la Monnaie, Opéra national, Ballet du XXe siècle, de 1959 à nos jours, Bruxelles, Paul Legrain, 1981.
- Jean-Marie Piemme (dir.), Un théâtre d'opéra : l'équipe de Gérard Mortier à la Monnaie, Paris ; Gembloux, Duculot, 1986.
- Éric Cabris, La Monnaie, chronique architecturale de 1696 à nos jours, Bruxelles, Racine, 1996.
- Manuel Couvreur (dir.), Le Théâtre de la Monnaie au XVIIIe siècle, Bruxelles, GRAM-ULB, 1996.
- Manuel Couvreur (dir.), La Monnaie wagnérienne, Bruxelles, GRAM-ULB, 1998.
- Roland Van der Hoeven, La Monnaie au XIXe siècle, Bruxelles, GRAM-ULB, 2000.
- Laurent Busine (dir.), L'Opéra, un chant d'étoiles, Bruxelles, Renaissance du Livre, 2000.
- Manuel Couvreur et Roland Van der Hoeven, La Monnaie symboliste, Bruxelles, GRAM-ULB, 2003.
[modifier] Liens externes
- Le site officiel qui contient également CARMEN
- Toutes les représentations données au Théâtre de la Monnaie au XVIIIe siècle sur le site CÉSAR
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