CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
SITEMAP
Audiobooks by Valerio Di Stefano: Single Download - Complete Download [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Alphabetical Download  [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Download Instructions

Make a donation: IBAN: IT36M0708677020000000008016 - BIC/SWIFT:  ICRAITRRU60 - VALERIO DI STEFANO or
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
José Ortega y Gasset - Wikipédia

José Ortega y Gasset

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vous avez de nouveaux messages (diff ?).

José Ortega y Gasset, (Madrid, le 9 mai 1883–Madrid, 18 octobre 1955), philosophe, essayiste, homme de presse et homme politique espagnol.

Sommaire

[modifier] La formation dans l'Espagne de la Restauration (1883-1910)

Son père, José Ortega Munilla, est écrivain et journaliste et dirige le supplément littéraire du journal El Imparcial ; sa mère est la fille du fondateur de ce journal, Eduardo Gasset y Artime. Ortega commence sa scolarité chez les Jésuites au Collège de Miraflores del Palo. Il étudie la philosophie à Madrid où il passe sa thèse de doctorat sur Les terreurs de l'an mil: critique d'une légende. Il découvre la pensée de Nietzsche, s’intéresse à la culture française et lit aussi les auteurs espagnols de la « Génération de 98 », ce qui le sensibilise au problème de la décadence de l’Espagne et aux moyens de sa régénération. Sa pensée est marquée par l’influence du Krausisme espagnol dont il retiendra l’idée que tout problème politique a une solution culturelle.

À la recherche de voies pour la modernisation de son pays, il part en 1905 étudier en Allemagne, successivement à Leipzig, puis à Berlin avant de s’établir à Marburg où il découvre la philosophie néokantienne avec Paul Natorp et Hermann Cohen. Il sera par la suite très critique envers cet héritage de Kant, essayant de dépasser l’idéalisme rationaliste.

[modifier] Le pédagogue social et l'homme de presse (1910-1923)

Il retourne en Espagne où il est nommé en 1910 à la chaire de métaphysique à l'université de Madrid, créant ainsi un noyau d'intellectuels formant "l'Ecole de Madrid".

Ortega est un membre éminent de la Génération de 1914, qui se distingue de celle de 1898 par sa volonté de trouver des solutions concrètes à la modernisation de l’Espagne, en se dotant de tribunes journalistiques et d’organes politiques. Il fonde en 1914 la Liga de Educación Política, dont il divulgue le programme dans un retentissant discours donné au Teatro de la Comedia, intitulé « Vieja y nueva política ». Il s’y insurge contre le caciquisme et l’oligarchie caractéristiques de la vieille politique, propose « la pédagogie sociale comme programme politique » et un projet conjuguant « libéralisme et nationalisation ». Durant cette période, il fonde plusieurs revues : Faro (1908), Espãna (1910), Europa (1915), El Espectador, dont il est l’unique rédacteur, puis El Sol, grand quotidien libéral, qu’il co-fonde en 1918 avec Nicolás María de Urgoiti, et dont il sera l’éditorialiste jusqu’en 1931.

[modifier] Le développement de la raison vitale (1923-1930)

Suite au demi-échec que connaît la Liga de Educación Política, à la triple crise institutionnelle, militaire et ouvrière qui agite l’Espagne en 1917, et au coup d’État du général Primo de Rivera en 1923, il se retire provisoirement de la politique. Sa pensée politique prend alors un virage plus conservateur : il analyse avec inquiétude l’émergence de la société de masses, car selon lui l’évolution sociale est le fruit de l’action d’une minorité culturelle (et non économique), une sorte d’aristocratie de l’effort dont les valeurs sont menacées par l’uniformisation culturelle et le nivellement par le bas. Son élitisme a parfois été comparé à celui des italiens Mosca ou Pareto. Durant les années vingt, Ortega se consacre à la philosophie, rédigeant d’importants essais comme España invertebrada (1921), El Tema de nuestro tiempo (1923), La deshumanización del arte (1925), Mirabeau o el político (1927), ¿Qué es filosofía ? (1929), La rebelión de las masas (1930), Misión de la universidad (1930)… C’est l’époque de la maturité, où il expose sa théorie de la raison vitale, influencée notamment par Dilthey et Simmel, et qui propose le dépassement de l’idéalisme et du vitalisme grâce à la méthode du perspectivisme : la vie humaine, insérée dans sa « circonstance », ne peut être saisie qu’au moyen d’une raison épousant les contours fluides de la vie elle-même.

Ortega fonde en 1923 la revue scientifique Revista de Occidente, grâce à laquelle il souhaite divulguer au public espagnol le meilleur de la pensée européenne de son temps. En 1924, il fonde la maison d’édition de la Revista de Occidente qui traduira et publiera les plus grands scientifiques et intellectuels européens de l’époque. Il voyage en Argentine en 1916 et 1926, où il jouit d’un succès notable.

[modifier] De l'engagement républicain à l'exil (1931-1945)

Son opposition au régime de Primo de Rivera se précise à la fin des années vingt et il condamne le régime à l’aide d’une formule restée célèbre : « Delenda est Monarchia », qui marque son engagement pro-républicain. En 1931, il fonde avec Gregorio Marañón et Ramón Pérez de Ayala le parti de centre-droit Agrupación al Servicio de la República, qui formera un petit groupe aux Cortès et participera à la rédaction de la Constitution espagnole de 1931. Très rapidement, il est déçu par la tournure radicale que prend la Seconde République espagnole. Fin décembre 1931, il dissout l’ASR et en 1933 se retire définitivement de la vie politique. Dès le début de la Guerre civile espagnole, faisant l’objet de menaces dans les deux camps, il fuit vers la France où il reste jusqu’en 1939, avant de se réfugier en Argentine puis au Portugal. Bien qu'il ne l'ait jamais annoncé publiquement, sa sympathie allait plutôt au camp franquiste pendant la guerre civile, comme le révèle sa correspondance privée. Il rejette en fait à la fois le fascisme et le communisme, mais redoute par-dessus tout ce dernier, car il assimile l'esprit révolutionnaire à l'idéalisme rationaliste, et considére que "l'action directe", moyen d'expression privilégié par les masses (ouvrières) est illégitime et violente. Il a donc choisi le camp de "l'ordre" contre celui de la "révolution", et semble, dans un premier temps du moins, s'être trompé sur les intentions réelles de Franco et la nature du régime qu'il souhaitait implanter en Espagne.

Malgré l’exil, la maladie et les difficultés financières, Ortega poursuit son œuvre philosophique en développant la théorie de la raison historique, prolongement de la raison vitale, avec des cours et des articles souvent recueillis sous forme d’ouvrages comme En torno a Galileo (1933), Historia como sistema y Del imperio romano (1940), Sobre la razón histórica (1940 / 1944), Una interpretación de la historia universal (1948).

Dans ses travaux des années quarante, Ortega s'emploie à contester la légitimité des dictatures militaires, notamment au moyen d'analyses historiques. Ces travaux peuvent être considérés comme le témoignage d'une certaine "résistance silencieuse" au régime de Franco, qui reste néanmoins prudente: le philosophe souffre de l'exil et semble avoir fait, par son silence politique, une sorte de concession au régime pour pouvoir revenir dans son pays.

[modifier] Un philosophe sous Franco (1946-1955)

Il revient d’exil en 1946, pensant que la victoire alliée dans la Seconde Guerre mondiale impliquerait un changement d’orientation politique du franquisme. Il donne des conférences et fonde l’Institut d’Humanités (1948-1950) avec son disciple et ami Julián Marías, essayant de retrouver une place sur la scène intellectuelle espagnole ; mais il se heurte à l’indifférence des nouvelles générations, à l’hostilité des secteurs d’opinion catholiques (qui ne lui ont jamais pardonné son acatholicisme) et franquistes (qui lui reprochent son passé républicain). "Exilé intérieur" dans son propre pays, il gagne en revanche une notoriété internationale: entre les années 1950 et 1955, il voyage en Angleterre, en Allemagne, ou aux États-Unis. Ses derniers textes, et notamment la conférence qu'il donne à l'Université libre de Berlin en 1949, intitulée Meditacion de Europa, sont une véritable profession de foi européiste. Convaincu qu'il existe déjà une société européenne, unifiée culturellement et socialement, il pense que l'union juridico-politique en est une conséquence logique. Dès 1930, Ortega pariait sur l'idée « d'États-Unis d'Europe » pour surmonter à la fois les limites de la démocratie parlementaire et l'écueil de l'autoritarisme.

Il meurt relativement isolé et incompris, le 18 octobre 1955. Des funérailles laïques sont officieusement organisées par les étudiants qui accourent en masse à ce qui est la première manifestation publique du régime franquiste. Cette commémoration, et la répression qui s’ensuit, seront à l’origine du mouvement de protestation universitaire de 1956, qui marque la première crise du régime et le début d’une nouvelle phase du franquisme. La pensée libérale d’Ortega y Gasset sera revendiquée plus tard par plusieurs intellectuels franquistes qui s’opposeront progressivement au régime et se convertiront à la démocratie au moment de la Transition démocratique espagnole.

[modifier] Œuvres principales

Jusqu'à récemment, l'édition de référence des œuvres d'Ortega était l'édition de 1983 en 12 volumes des Obras completas publiées par la Revista de Occidente, Madrid.

Actuellement une nouvelle édition des Œuvres complètes en dix tomes, entièrement révisée, corrigée, et soumise à des critères d'édition scrupuleux est en train d'être publiée par la Fondation Ortega y Gasset chez l'éditeur espagnol Taurus. Quatre volumes (qui recueillent les œuvres publiées de son vivant, jusqu'en 1931) ont paru à ce jour. Les quatre derniers réuniront les nombreuses œuvres d'Ortega publiées à titre posthume. Parmi les principaux travaux d'Ortega, citons:

  • Méditations sur Don Quichotte (1914)
  • L'Espagne invertébrée (1921)
  • Le thème de notre temps (1923)
  • La déshumanisation de l'art et Idées sur le roman (1925)
  • La révolte des masses (1929)
  • Mission de l'université (1930)
  • La rédemption des provinces et la décence nationale (1931)
  • Autour de Galilée (1933)
  • L'histoire comme système (1935/1941)
  • De l'Empire romain (1941)
  • La raison historique (1940-1944) ;
  • Une interprétation de l'histoire universelle (1948)
  • L'idée de principe chez Leibniz (1947) ;
  • L'homme et les gens (1949)

[modifier] Œuvres disponibles en français

Peu d'œuvres du philosophe espagnol ont fait l'objet de traductions en français. Une édition de ses œuvres complètes (au critère thématique et non chronologique) a commencé chez Klincksieck, mais elle s'est interrompue au troisième volume. En revanche Ortega a été amplement traduit dans d'autres pays: Allemagne, Angleterre, Portugal, Brésil, Russie...

  • Œuvres complètes I: Qu'est ce que la philosophie?, Leçons de métaphysique, trad. Yves Lorvellec et Christian Pierre, Klincksieck, Paris, 1988, 363 p.
  • Œuvres complètes II:Aurore de la raison historique (Idées et croyances, Notes sur la pensée, Sur la raison historique), trad. Yves Lorvellec et Christian Pierre, Klincksieck, paris, 1988, 377 p.
  • Œuvres complètes II: Velazquez et Goya, trad. Christian Pierre, Klincksieck, Paris,1990, 339 p.
  • La révolte des masses, trad. Louis Parrot, Stock, Paris,1937, 207 p; rééd. Gallimard, collection "Idées NRF", Paris, 1961, 1967, 256 p; Livre Club du Labyrinthe, Paris, 1986, 308 p.
  • Ecrits en faveur de l'amour, trad. Hélène Saint-André et Frédéric Lannaud, Distance, Biarritz, 1986, 140 p.
  • Le spectateur tenté, trad. Mathilde Pomès, Plon, Paris, 1958, 373 p.; rééd sous le titre Le spectateur, trad. Christian Pierre, Rivages Poches, Paris, 1992, 256 p.
  • L'évolution de la théorie déductive. L'idée de principe chez Leibinz, trad. jean-Paul Borel, Gallimard, collection NRF, Paris, 1970, 342 p.

[modifier] Bibliographie

  • À l'usage d'un public francophone on peut recommander un petit et clair ouvrage de Yves Lorvellec et Christian Pierre, centré sur la philosophie politique d'Ortega:

Lorvellec, Yves, et Pierre, Christian, Ortega y Gasset. L'exigence de vérité, Michalon, collection "Le bien commun", Paris, 2001, 119 p.

  • ainsi qu'un résumé assez complet de sa philosophie par Alain Guy:

Guy, Alain, Ortega y Gasset ou la raison vitale et historique, Paris, Seghers, 1969.

- En espagnol, la bibliographie critique sur Ortega y Gasset compte plusieurs milliers d'ouvrages et d'articles. En voici une très maigre sélection.

  • Une excellente biographie a été publiée récemment par un spécialiste:

Zamora Bonilla, Javier, Ortega y Gasset, Plaza&Janés, Barcelone, 2002, 653 p.

  • Une autre, à peine moins récente, écrite par un éminent critique culturel espagnol, fournit des compléments sur les conséquences de la mort d'Ortega et son rôle dans la formation d'une conscience critique parmi les intellectuels espagnols sous le franquisme:

Abellán, José Luis, Ortega y Gasset y los orígenes de la transición democrática, Espasa-Calpe, Madrid, 2000, 377 p.

  • Une troisième, écrite par un journaliste sur un ton moins scientifique que polémique, s'intéresse aux relations troubles d'Ortega avec le régime franquiste:

Morán, Gregorio, El Maestro en el erial, Tusquets, Barcelone,1998, 541 p.

  • Sur la philosophie ortéguienne, on peut consulter (parmi tant d'autres) l'exhaustif et très technique ouvrage de

Cerezo Galán, Pedro, La voluntad de aventura. Aproximamiento crítico al pensamiento de Ortega y Gasset, Ariel, Barcelone,1984.

  • Sur la raison historique, il existe en anglais l'ouvrage de

Graham, John Thomas, Theory of history in Ortega y Gasset: «The dawn of historical reason», University of Missouri Press, Columbia, 1997.

  • Sur les aspects politiques de la pensée d'Ortega, on peut recommander la lecture critique de

Elorza, Antonio, La razón y la sombra. Una lectura política de Ortega y Gasset, Anagrama,Barcelone, 1984, 2e éd. 2002, 252 p.

[modifier] Liens externes

[1]La Fondation Ortega y Gasset, preuve de la vigueur de la pensée d'Ortega, abrite les Archives du penseur, une riche bibliothèque (dont le catalogue est consultable en ligne), un Centre d'Etudes Ortéguiennes (qui réédite actuellement les Œuvres complètes), ainsi que plusieurs instituts universitaires de troisième cycle.

[2] Un article en français de Charles Cascalès sur la philosophie de l'Histoire d'Ortega.

[3]La page consacrée à Ortega sur le site hispanophone "Proyecto filosofia en español", avec des précisions sur sa pensée et plusieurs liens internes à des sources critiques contemporaines d'Ortega.

[4]La page sur Ortega du site consacré aux essayistes espagnol, rédigée par un universitaire, comprenant plusieurs articles critiques et une extensive bibliographie.

[5]Une bibliothèque virtuelle où plusieurs ouvrages d'Ortega sont téléchargeables gratuitement.

[6] Un forum regroupant également articles, photos, liens, etc.

[7] Bibliothèque Virtuelle Cervantes - Université d'Alicante, Espagne. La page sur Ortega du site.

Static Wikipedia 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2006 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Sub-domains

CDRoms - Magnatune - Librivox - Liber Liber - Encyclopaedia Britannica - Project Gutenberg - Wikipedia 2008 - Wikipedia 2007 - Wikipedia 2006 -

Other Domains

https://www.classicistranieri.it - https://www.ebooksgratis.com - https://www.gutenbergaustralia.com - https://www.englishwikipedia.com - https://www.wikipediazim.com - https://www.wikisourcezim.com - https://www.projectgutenberg.net - https://www.projectgutenberg.es - https://www.radioascolto.com - https://www.debitoformtivo.it - https://www.wikipediaforschools.org - https://www.projectgutenbergzim.com