Hypercapnie
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L'hypercapnie un phénomène biochimique qui survient lorsque la pression partielle de CO2 devient trop importante dans le sang humain.
Sommaire |
[modifier] Mécanisme
Le mécanisme de la ventilation est régulé par
- des capteurs de la teneur sanguine en CO2 du sang, les chémorécepteursles chémorécepteurs,
- les thermorécepteurs : sensibles à la température,
- les tensorécepteurs : sensibles à l'étirement de la cage thoracique.
Une augmentation de la teneur en CO2 (comme une baisse de la teneur en O2 entraîne une augmetnation immédiate du rythme ventilatoire.
La teneur en CO2 que nous pouvons supporter sans problème est de 1%, soit, à la pression atmosphérique, 0,01 b.
Cette augmentation de pression provoque rapidement des effets qui peuvent être très grave.
Par ailleurs, en plongée sous-marine, l'augmentation de la profondeur, et donc de la pression, aggrave immédiatement la pression partielle et donc les risques.
[modifier] Causes
Les causes de l'hypercapnie peuvent être de deux types :
- externes (endogènes) comme l'air de mauvaise qualité dans les bouteille de plongée ;
- interne (endogène) comme l'essoufflement (causé par une augmentation de la pression en descendant, des efforts physiques, l'action du froid, un matériel peu adapté, etc.)
[modifier] Effets
| pression partielle | effets |
|---|---|
| 0,02 b | augmentation de la fréquence ventilatoire (essoufflement) |
| 0,03 b | maux de têtes |
| 0,04 b | maux de têtes violents, sensation d'oppression |
| 0,06 b | suffocation |
| 0,07 b | perte de connaissance |
| au-delà | mort |
En plongée, l'hypercapnie devient dangereuse dès 0,04 b car la sensation d'oppression pousse le plongeur à cracher son détendeur pour reprendre son inspiration, ce qui conduit immanquablement à la mort par noyade.
[modifier] Réaction et prévention
[modifier] Réaction
Dès les premiers signes d'hypercapnie (augmentation de la fréquence ventilatoire), il faut immédiatement remonter à une profondeur annulant les effets de cette augmentation de pression partielle.
Une fois remonté en surface, les maux de tête persistent longtemps, car l'évacuation du CO2 emmagasiné peut prendre parfois plusieurs heures. Il est néanmoins nécessaire de procéder à l'oxygénothérapie normobare de la victime.
L'excès de CO2 dans le sang peut entraver l'évacuation de l'azote passé dans les tissus et contribuer à la survenue d'un accident de décompression.
[modifier] Prévention
Dans le cas de causes exogènes, il faut veiller à la qualité de l'air inspiré (contrôle de l'air à la sortie du compresseur, installation de la prise d'air en hauteur et loin de la sortie)
Dans le cas de causes endogènes, il faut veiller à ne pas faire trop d'efforts physiques (palmage de surface, palmage contre le courant, lestage trop important, etc.). Dans le même registre, il faut plonger en ayant un bonne condition physique.
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