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Guerres d'Italie - Wikipédia

Guerres d'Italie

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Les guerres d'Italie sont une suite de conflits menés par les souverains français en Italie au cours du XVIe siècle pour faire valoir leurs droits héréditaires sur le royaume de Naples, puis sur le duché de Milan.

Charles VIII prépara la première guerre d'Italie avec le traité d'Étaples en 1492, le traité de Barcelone en janvier 1493 et le traité de Senlis, en mai 1493.

Sommaire

[modifier] Origines

Le royaume de Naples, jusqu'en 1442, est aux mains de la famille d'Anjou, maison cadette des Capétiens. À cette date, l'Aragon avec le roi Alphonse V en prend le contrôle. La famille d'Anjou essaye alors sans relâche d'en reprendre possession. Son dernier représentant, René d'Anjou meurt en 1481 : ses droits sur le royaume de Naples passent alors à la France, sur le trône de laquelle règne, dès 1483, Charles VIII. En 1486, certains barons du royaume de Naples, restés fidèles aux Anjou, se révoltent. Vaincus ils se réfugient en France. Les monarques français vont alors essayer de faire valoir leurs droits pendant près de 60 ans.

De plus, Charles VIII a été incité à se rendre en Italie par Ludovic le More, qui est alors tuteur du duc de Milan Jean-Galéas Sforza. Ludovic le More est inquiet de la rupture possible de l'équilibre en Italie: l'alliance formée dès 1467 par Florence, Milan et Naples, pour lutter contre la puissance vénitienne, bat de l'aile et Pierre II l'Infortuné, le successeur de Laurent le Magnifique se rapproche du royaume de Naples.

[modifier] Les premières guerres d'Italie : de Charles VIII à Marignan

[modifier] Première guerre d'Italie (1494-1497)

Allié au duché de Milan, et sous le prétexte de mener une nouvelle croisade contre l'Empire ottoman et de délivrer Jérusalem (prétexte que même ses contemporains n'ont pas cru), Charles VIII franchit le col de Montgenèvre le 2 septembre 1494.

L'armée française qui pénètre en Italie est composée de la garde rapprochée du roi, formée par deux cents cavaliers, une cavalerie de 1 600 lances, 12 000 fantassins (dont 6 000 Suisses et 3 000 Gascons) et surtout une artillerie de 70 pièces, légères et maniables, tirant des obus en acier.

Les Français avancent rapidement et ils atteignent la ville d'Asti le 9 septembre. Parallèlement, à Rapallo, près de Gênes, les troupes franco-milanaises commandées par Louis d'Orléans, appuyées par la marine française, ont mis en déroute une armée de 5 000 Aragonais, fraîchement débarqués dans le port de Gênes. Malade — il a la petite véroleCharles VIII ne peut pénétrer dans Gênes avant le 6 octobre.

L'armée française continue alors en direction de Naples : le 20 octobre, les Français prennent Mordano, en Romagne, et y massacrent civils et soldats ; le 26 c'est le bourg de Fivizzano qui subit le même sort. Les Italiens sont terrorisés, et après négociation, Florence est prise sans combat le 17 novembre. Les Français la quittent le 28 du même mois et entrent dans Rome le 31 décembre. Pendant ce temps, une révolution populaire a transformé la Florence des Médicis en une république qui survivra jusqu'en 1512.

À la mi-février 1495, le roi de Naples, Alphonse II, abdique et Ferdinand II de Naples lui succède. Ce dernier doit fuir devant l'arrivée des troupes françaises le 22 février 1495. L'occupation militaire de Naples est l'occasion pour de nombreux soldats de contracter un mal jusqu'alors inconnu : la syphilis.

L'arrogance de l'occupant provoque l'hostilité de la population. Une alliance anti-française, la Ligue de Venise, se forme. Charles VIII décide de quitter Naples, ce qu'il fait le 20 mai 1495 avec le gros de son armée. Gilbert de Montpensier, devenu vice-roi, y demeure en tant que gouverneur à la tête d'une garnison française.

Resté en Lombardie avec une partie des troupes, Louis d’Orléans, bien qu’il ait reçu l’ordre de ne pas attaquer Ludovic le More, duc de Milan, ne peut résister à l’envie de s’emparer de Novare. Il y entre le 10 juin 1495 et y est très bien recu par les habitants. Cependant, il n’entreprend pas de prendre Milan alors que la ville est sans défense et que ses habitants l’auraient également très probablement accueilli à bras ouverts.

Cependant, le retour vers la France de Charles VIII s'effectue dans des conditions difficiles. Le roi, ayant quitté Naples avec une armée diminuée (Il n'a plus que 9 000 hommes avec lui), fait traverser à grand-peine les Apennins à son artillerie et arrive près de Fornoue le 5 juillet. Rattrapé par l'armée coalisée, forte de 35 000 hommes et commandée par le marquis de Mantoue, François II, Charles VIII est obligé d'accepter le combat. Le 6 juillet se déroula la bataille de Fornoue où les Français, malgré leur infériorité numérique, remportèrent une relative victoire qui leur permit de poursuivre leur retraite.

L’armée arriva à Asti dans un état de délabrement certain. Louis d’Orléans, s’étant fait enfermer avec ses troupes dans Novare par les 30 000 hommes de Ludovic le More et étant en proie à la famine, appella son cousin à l’aide. Celui-ci, ne lui tenant pas rigueur de son insubordination, partit à son secours.

Des négociations s’ouvrirent entre les deux parties qui conduisirent à la paix de Verceil signée le 9 octobre 1495. Louis d’Orléans évacua Novare avec ses 5 500 hommes majoritairement Suisses dont un grand nombre, trop affaibli, mourut peu après. Le traité de Verceil, sous l’apparence d’avantages, accordait au roi des espérances chimériques et laissait tout ce qu’il offrait de solide au duc de Milan, en lui garantissant son usurpation.

Pendant ce temps, les Français laissés sur les débris du royaume de Naples combattaient pour en conserver la possession. Ferdinand II, ayant débarqué en Calabre, les assiégea dans Naples. Montpensier s’était renfermé dans les châteaux en attendant les secours de France. Ceux-ci tardèrent à arriver car d’une part Ludovic le More avait dupé les Français en leur promettant, au traité de Verceil, une flotte pour acheminer leur troupes vers Naples, flotte dont ils ne virent jamais la couleur et car d’autre part Charles VIII était à court d’argent. Le coût de son expédition en Italie aurait du être partiellement couvert par des dons que les Florentins lui avaient fait. Cependant ces dons étaient conditionnés au retour sous contrôle florentin des places fortes qu’ils avaient prêtées au roi, et celles furent finalement vendues à Lucques, Venise, Gênes ou Pise, suite à la trahison du commandant français en Toscane, Robert de Balsac. Charles VIII se vit donc contraint à rembourser les prêts florentins et ne reçut pas les nouveaux versements que Florence aurait dû lui faire.

Gilbert de Montpensier, en désespoir de cause, embarqua avec presque toute sa garnison et se rendit à Salerne. L’armée du comte, composée en grande partie de mercenaires allemands et italiens, manquant souvent de vivres et n’ayant pas recu sa solde depuis fort longtemps, se fit enfermer, par Ferdinand II dans la petite ville d'Atella. Dans ces conditions, une partie des mercenaires allemands fit défection, ce qui poussa les Français à la capitulation. L’armée française retenue prisonnière fut décimée par la maladie et la faim.

L’Espagne s’était engagée dans la ligue de Venise en violation du traité de Barcelone du (19 janvier 1493) par lequel le Roussillon lui était cédé. Afin de soutenir ses alliés, Ferdinand II d'Aragon attaqua à plusieurs reprises le Languedoc courant 1496. Des négociations en vue d’obtenir une paix séparée avec l’Espagne occupèrent une partie de l’année 1496, toute l’année 1497 et le début de 1498, aboutissant à la signature de la trêve d’Alcala de Henares le 24 novembre 1497.

Charles VIII toujours désireux de reconquérir le royaume de Naples entretint des intelligences avec les princes d’Italie dont les états pouvaient lui ouvrir de nouveau le chemin de Naples. Cependant, le duc d’Orléans contribua à faire naître des obstacles face aux projets du roi qui mourut en 1498 sans d'avoir pu exaucer ses rêves de revanche.

[modifier] Deuxième guerre d'Italie (1499-1500)

Louis d'Orléans, devenu Louis XII, a hérité des droits des Valois sur le Royaume de Naples. Il estime également avoir des droits sur le Duché de Milan, sa grand-mère étant une Visconti.

En avril 1499, Vénitiens et Français signent le traité de Blois et attaquent le duché de Milan, qu'ils conquièrent, Ludovic le More ne recevant aucun soutien de l'Empereur et étant attaqué sur deux fronts. Louis XII occupe la ville de Milan.

Il quitte la ville au bout d'un mois, laissant Trivulzio, noble milanais rallié à la France, à la tête du duché. En mars 1500, Ludovic Sforza dit le More, profitant du départ de Louis XII, récupère sa capitale.

[modifier] Troisième guerre d'Italie (1500-1504)

Immédiatement, Louis XII envoie La Trémoille et Georges d'Amboise reconquérir le duché.

Trahi par ses mercenaires suisses, qui refusent de combattre contre leurs compatriotes servant dans l'armée française, Ludovic le More est livré aux Français le 10 avril 1500 à Novare.

Réoccupée par les Français, Milan est dirigée par le cardinal Georges d'Amboise. Ludovic le More est enfermé au donjon de Loches et y meurt en 1508.

En 1500, Louis XII signe le traité de Grenade avec Ferdinand II d'Aragon régissant le partage du royaume de Naples : les Pouilles et la Calabre pour l'Espagne, Naples, la Terre de labeur et les Abruzzes pour la France.

L'alliance franco-espagnole s'en empare en 1501. Frédéric de Naples se réfugie auprès du roi de France, qui lui attribue le titre de duc d'Anjou en contrepartie de son renoncement au royaume de Naples.

Durant le même temps, et avec l'accord de la France, César Borgia, fils d'Alexandre VI, a pris possession de la totalité de la Romagne pontificale (1500), puis du duché d'Urbino (juin 1502). Louis XII s'oppose à ses velléités d'attaquer Florence. Le 31 décembre 1502, il fait massacrer les barons de la famille des Orsini à Senigallia.

Dans le royaume de Naples, l'occupation par les Français de certains territoires contestés entraine un conflit avec l'Espagne dès 1502.

Alexandre VI meurt en août 1503. Son successeur, Pie III, ne règne que quelques mois, puis c'est un adversaire farouche des Borgia, Jules II, qui devient pape. César Borgia doit rendre les villes et forteresse qu'il occupe et fuit en Espagne, où il est emprisonné, puis se réfugiera en Navarre. Il meurt en 1507.

Les défaites françaises de Seminara, de Cerignola et Garigliano contre Gonzalve de Cordoue, entraînent la perte de Naples et, le 1er janvier 1504, la capitulation de Gaëte.

Louis XII a donc permis l'extension de la Papauté et a provoqué l'installation des Espagnols à Naples.

[modifier] Quatrième guerre d'Italie (1508-1513)

En 1508, le traité de Cambrai, débouche sur la quatrième guerre d'Italie. La ligue de Cambrai est dirigée contre Venise et regroupe la Papauté, qui veut récupérer quelques places de Romagne que Venise a occupées en 1504, la France, qui veut récupérer quelques places vénitiennes en Lombardie et le Saint Empire, qui veut récupérer quelques places dans le Frioul. En 1506, Jules II s'était déjà emparé seul de Pérouse et de Bologne.

Les Vénitiens refusent de céder à l'ultimatum papal et la guerre éclate en mai 1509. Les troupes françaises, commandées par Louis XII en personne, assisté par Trivulzio et Chaumont, franchissent la frontière lombarde le 9 mai 1509 et battent les Vénitiens de Bartolomeo d'Alviano à la bataille d'Agnadel le 14 mai.

Louis XII s'empare immédiatement des villes lombardes qui lui reviennent, Maximilien fait de même avec les siennes et Jules II occupe la Romagne.

Les troupes vénitiennes se ressaisissent toutefois et, le 15 juillet, les Vénitiens qui s'étaient fortifiés dans Trévise, reprennent Padoue sous les ordres d'Andréa Gritti. L'Empereur vient mettre le siège devant la ville le 15 septembre, mais doit le lever 17 jours plus tard,

Inquiet des progrès de Louis XII, le pape Jules II manifeste sa volonté de les chasser d'Italie. Le 24 février 1510, il lève l'excommunication de Venise et les troupes papales et vénitiennes vont combattre ensemble pour chasser les Français d'Italie, les Vénitiens reprenant progressivement leurs territoires sur la Terre Ferme.

En mai 1511, Louis XII prend Bologne et convoque un concile à Pise destiné à destituer le pape. Jules II rispote par sa bulle Sacrosanctæ, convoquant un concile au Latran, en excommuniant les membres du concile de Pise.

Le 5 octobre 1511, le pape forme la Sainte Ligue avec l'Espagne et Venise, puis l'Angleterre et les cantons suisses, contre la France.

Les troupes françaises, commandées par Gaston de Foix, parviennent toutefois à vaincre les troupes de la ligue: celles-ci doivent lever le siège de Bologne, évacuer Brescia qu'elles avaient reprises et vainquent les troupes de la Ligue le 11 avril 1512 lors de la bataille de Ravenne. Gaston de Foix meurt cependant durant cette bataille et Jacques de Chabannes, son successeur, n'a pas ses talents de général.

Au lieu de marcher sur Rome, les troupes françaises perdent du temps à piller Ravenne. Les troupes espagnoles et pontificales ont le temps de se ressaisir et les 18'000 soldats suisses arrivent en Lombardie. En juin 1512, les Français ont complétement évacué la Lombardie et Maximilien Sforza est placé sur le trône ducal à Milan.

Jules II meurt le 20 février 1513. Il laisse à son successeur Léon X une papauté très forte. Les Français, dirigés par La Trémoille et Trivulzio, lancent une nouvelle offensive et reprennent la plupart des villes du duché, dont Milan. Cette offensive est pourtant mise en échec à son tour, le 6 juin 1513, à la bataille de Novare, perdue contre les Suisses.

Louis XII a définitivement perdu l'Italie. La récupération de ces territoires sera confiée à son successeur, François Ier.

[modifier] Cinquième guerre d'Italie (1515-1516)

Dès son couronnement, François Ier rassemble de l'argent pour une nouvelle expédition en vue de reprendre le duché de Milan. Il signe des traités avec l'Angleterre, Charles Quint et la République de Venise.

Les Suisses sont eux alliés au pape Léon X et ont installé des garnisons dans le Piémont. Les Français prennent cependant une voie nouvelle pour venir en Italie, le col de Larche, et forcent ainsi les Suisses à retraiter pour défendre la Lombardie.

Suisses et Français s'affrontent alors les 13 et 14 septembre 1515 lors de la bataille de Marignan. Les Français sont vainqueurs et peuvent rapidement prendre le contrôle de l'ensemble de la Lombardie. La France et la Papauté de Léon X signent alors un concordat qui régira les rapports entre les deux puissances jusqu'à la Révolution Française, renforçant le poids du Roy.

Le 13 août 1516, Charles Quint reconnaît à la France la possession du Milanais, contre l'abandon de toute prétention française sur Naples: c'est la paix de Noyon. Le 11 novembre 1516 enfin, une paix perpetuelle est signée entre la Suisse et la France.

A la sortie de cette guerre, l'Italie semble durablement partagée entre l'Espagne au Sud et la France au Nord.

[modifier] Les six guerres du duel Valois/Habsbourg

[modifier] Sixième guerre d'Italie (1521-1526)

Voir l’article Sixième guerre d'Italie.

Suite à l'élection de Charles Quint à tête du Saint Empire, la France se retrouvait entourée par les états des Habsbourg, qui possédaient l'Espagne, l'Empire, les Pays-Bas et le Royaume de Naples. Les affrontements ne se limiteront plus à l'Italie, mais c'est tout de même cette dernière qui restera le principal champ de bataille.

Le 29 avril 1522, les Français qui tentaient une nouvelle fois de prendre le Royaume de Naples, sont vaincus à la bataille de la Bicoque près de Milan et doivent abandonner le duché de Milan. Francesco Maria Sforza est installé sur le trône ducal.

En septembre 1523, Charles de Bourbon, connétable et premier officier du royaume, se révolte contre le roi et passe au service du Habsbourg.

En 1524, les troupes françaises doivent se retirer complétement de Lombardie et abandonnent même leurs pièces d'artillerie durant la retraite. Le chevalier Bayard meurt le 30 avril 1524, durant la retraite.

En juillet de la même année, les troupes espagnoles, commandées par Charles de Bourbon, envahissent la Provence. Elles ne parviennent toutefois pas à réussir le siège de Marseille et les Français font une contre-offensive, qui leur permet de repasser les Alpes en octobre. Milan est reprise le 26 octobre et les Espagnols se réfugient à Lodi et Pavie.

Pavie est assiégée durant trois mois et une armée impériale, commandée par Georg Frundsberg, vient au secours des assiégés en février 1525. La bataille de Pavie se solde par une véritable déroute française.

[modifier] Septième guerre d'Italie (1526-1529)

Voir l’article Septième guerre d'Italie.

Le 22 mai 1526, la France, la Paupauté, le duché de Milan, l'Angleterre, Venise et Florence forment la ligue de Cognac contre l'Empire. François Ier ne respecte aucune des promesses qu'il avait faites pour être libéré.

Alors que l'armée impériale est affaiblie par les maladies et le manque d'argent pour payer la solde, le duc d'Urbino Francesco Maria della Rovere, qui commande les armées de la Ligue, ne peut se résoudre à attaquer Milan et attend les renforts.

En septembre 1526, suite à la défaite de Mohacs des Hongrois contre Soliman le Magnifique et contraint par une partie de la noblesse romaine, Clément VII doit conclure un trève avec l'Empereur.

Au printemps 1527, Charles de Bourbon ne peut plus payer l'armée impériale, qui comprend entre autres 12 à 15'000 lansquenets conduits par Georg Frundsberg, luthérien, promet qu'elle pourra se payer sur les villes toscanes et pontificales.

Florence et Bologne parviennent à payer l'armée impériale pour qu'elle se détourne de leurs terres et l'armée se dirige alors vers Rome. Clément VII, convaincu qu'il pourra négocier, néglige les défenses de la ville.

Au matin du 6 mai 1527, Charles de Bourbon ordonne à son armée de prendre d'assaut Rome, sans préparation d'artillerie ni siège. Il est tué durant l'assaut, mais les soldats prennent la ville en quelques heures.

La ville est mise à sac durant plusieurs jours, les soldats pillant tout, lieux de culte et demeures des partisans de Charles Quint compris. Après trois semaines de siège, le château Saint-Ange, où s'étaient réfugiés le pape et les cardinaux, est pris. Le pape doit verser une rançon de 70'000 ducats d'or. Le retentissement du sac de Rome est immense dans toute la chrétienté et d'innombrables exégèses voient le jour.

L'armée impériale ne quittera la ville qu'en février 1528, se rendant enfin à Naples. Durant le sac de Rome, les armées françaises s'étaient rendues dans le Royaume de Naples, avaient entrepris sa conquête et mis le siège devant Naples en avril 1528.

Les épidémies, la malaria et le changement de camp d'Andrea Doria, amiral génois, contraignent les Français à abandonner le Royaume de Naples et ils subissent une dernière défaite en Lombardie.

En juillet 1529, la France et les Habsbourg signent la Paix de Cambrai.

[modifier] Huitième guerre d'Italie (1536-1544)

Au début des années 1530, François Ier préfére soutenir les ennemis de l'Empereur, comme la ligue des princes protestants allemands (ligue de Smalkade) ou l'Empire ottoman, avec lequel il fera plusieurs fois alliance.

Charles Quint, au contraire, se présente de plus en plus comme le défenseur de la foi. En juin 1535, il reprend la Tunisie et, une année plus tard, le 5 avril 1536, il fait une entrée triomphale à Rome, accueilli par le pape Paul III. L'Empereur et le pape conviennent de l'organisation d'un concile pour ramener les princes protestants allemands dans le giron catholique.

François Ier n'en veut pas et avait profité de la mort du duc de Milan, le 1er novembre 1535, pour revendiquer l'héritage du duché. Au début de 1536, 40'000 soldats français envahissent la Savoie et s'arrêtent à la frontière Lombarde, François Ier espérant trouver une solution négociée. La Savoie et le Piémont resteront possession française jusqu'en 1559.

En juin 1536, Charles Quint riposte et envahit la Provence. L'armée française doit retraiter, mais Montmorency inaugure la politique de la terre brûlée. En septembre, les Espagnols doivent quitter la France sans avoir livré la moindre bataille.

Trêves éphémères et conflits se succèdent sans vrai résultats, l'Italie devenant de moins en moins importante. En 1538 une trêve de dix ans est signée,suite à l’entrevue d’Aigues Mortes, mais François Ier, allié aux turcs reprend les hostilités 4 ans plus tard en réaction à la violation des accords par Charles Quint qui a donné le Milanais à son fils. La victoire française de Cérisoles, remportée par François de Bourbon dans le Piémont, le 14 avril 1544, permet d’éviter l’invasion du Sud est de la France. Cependant elle est contrebalancée par l'offensive conjointe de Charles Quint et Henri VIII sur le Nord et les l’Est de la France. Charles Quint envahit la Champagne tandis que les Anglais occupent Boulogne.

Le 18 septembre 1544, la France et l'Empire signent la paix de Crépy, par laquelle François Ier renonce à ses prétentions sur la Savoie et le Piémont tandis que son troisième fils Charles d’Orléans se voit fiancé avec une fille de l’empereur avec le Milanais en apanage.

L'arrivée sur le trône d'Henri II marque la fin des grandes ambitions françaises en Italie.

[modifier] Neuvième guerre d'Italie (1543-1545)

François Ier, allié aux turcs reprend les hostilités 4 ans plus tard en réaction à la violation des accords par Charles Quint qui a donné le Milanais à son fils. La victoire française de Cérisoles, remportée par François de Bourbon dans le Piémont, le 14 avril 1544, permet d’éviter l’invasion du Sud est de la France. Cependant elle est contrebalancée par l'offensive conjointe de Charles Quint et Henri VIII sur le Nord et les l’Est de la France. Charles Quint envahit la Champagne tandis que les Anglais occupent Boulogne. Le 18 septembre 1544, la France et l'Empire signent la paix de Crépy, par laquelle François Ier renonce à ses prétentions sur la Savoie et le Piémont tandis que son troisième fils Charles d’Orléans se voit fiancé avec une fille de l’empereur avec le Milanais en apanage. L'arrivée sur le trône d'Henri II marque la fin des grandes ambitions françaises en Italie.

[modifier] Dixième guerre d'Italie (1547-1556)

Henri II se rapprocha donc des puissances qui pourraient contrebalancer celle de l'empereur. Le pape Paul III Farnèse avait besoin de la France pour installer son ambitieuse famille. En mars 1547, le pontife avait décidé de transférer le concile de Trente à Bologne, avant de le suspendre en septembre 1949 : néanmois le travail sur la foi et la discipline était déjà largement ébauché. Henri II décida de gagner le Piémont, en août 1548, dont il s'éstimait le légitime possesseur désormais : en effet, contrairement à ses engagements, son père François Ier n'avait pas rendu ce territoire de l'autre côté des Alpes. Les Piémontais réservèrent au roi un acceuil chaleureux. De nouveau accords furent aussi signés avec avec les Suisses. Cependant en 1550 le nouveau pape Jules III (1550-1555) était favorable à la cause impérial. Il avait convoqué de nouveau les évêques à Trente pour 1551, au grand mécontentement du roi de France qui se considérait très capable de reformer lui-même son Eglise . Le pape passa à l'offensive en menaçant la maison Farnèse, celle de son prédécesseur, qui était protégée de la France. Henri II avait aussi maintenu d'excellentes relations avec le sultan Soliman et il reçut de lui en 1551 l'aide d'une flotte. Finalement le pape capitula devant les menaces françaises. La pression de la France et la menace des armées luthériennes qui s'approchaient de Trente conduisirent à une nouvelle suspension du concile. Ainsi la politique d'Henri II avait tenu en échec le pape et l'empereur à la fois, et affirmé la présence et l'influence françaises dans le Saint-Empire et en Italie, tant par des opérations militaires que par des manoeuvres diplomatiques. Mais la situation internationale restait instable. En Italie, la ville de Sienne avait chassé sa garnison espagnole le 26 juillet 1552 et demandé l'intervention française. C'était pour la France l'occasion d'ouvrir un nouveau front : cette guerre de Sienne dura trois ans. La ville, défendue par Monluc, dut finalement capituler en 1555. Les Espagnols s'installaient sur la côte de la Toscane. C'était pour la France la fin d'un rêve toscan. Charles Quint reprit l'offensive au printemps 1553 et 1554, l'empereur accepta la trêve de Vaucelles le 15 février 1556, il laissait à Henri II la Savoie, le Piémont, Metz et Verdun, comme la Corse qui avait été conquise.

[modifier] Onzième guerre d'Italie (1556-1559)

La trêve de Vaucelles, si favorable à la France, fut rompue par les intrigues du pape Paul IV Carafa (1555-1559). C'était un Napolitain très hostile à l'occupation espagnole. Il souhaitait donc s'allier aux Français contre les Habsbourg qu'il frappa même d'excommunication. Le duc François de Guise arriva en Italie au début de 1557, mais cette expédition se évéla vaine et ruineuse pour l'Etat. Le pape fut contraint dès l'automne 1557 de faire la paix avec l'Espagne, dont la présence en Italie était solide. En rompant la trêve, Henri II s'exposait à une reprise de la guerre du nord le 31 janvier 1557. La reine Marie Tudor suivit son mari Philippe II dans l'affrontement. l'armée espagnole trompa la vigilance des français et réussit à assiéger Sain-Quentin qui étaitdégarnie de défenseurs. L'amiral de Coligny réussit à s'y glisser. Pour aider son neveu, le connetable de Montmorency prépara une vaste opération de secours qui échoua : l'armée fut décimée et le connétable prisonnier le 10 août 1557. Cette "journée de saint Laurent"était une victoire espagnole, autant psycologique que stratégique. La route de Paris était ouverte, mais les Espagnols préférèrent obtenir la capitulation de Saint-Quentin : après une résistance farouche , Coligny dut se rendre. Il avait néanmoins retardé l'avance espagnole et empêché l'invasion. Le seul général qui restait à Henri II, c'était François de Guise qu'il fit revenir d'Italie. Celui-ci prit le 6 janvier 1558 par surprise Calais, anglais depuis 1347. La rivalité entre les Guise et les Montmorency s'aiguisait un peu plus. Pour continuer la guerre, Henri II décida de réunir en janvier 1558 des Etats généraux ou plutôt une assemblée des notables. Pour aller plus vite, le clergé fut représenté par les êveques et les archevêques, la noblesse par les baillis et sénéchaux, le tiers état par les maires et achevins. La prise de Calais stimula les énergies. Le roi se préoccupait de plus en plus de la situation religieuse du royaume. Philippe II voulait lui aussi lutter contre les progrés du protestantisme en Europe. La mort de Marie Tudor et l'avènement d'Elisabeth Ier le 17 novembre 1558 affaiblissaient la position espagnole d'autant plus qu'Elisabeth refusait Philippe comme mari et rejoignait le protestantisme. Le 2 avril 1559, la France signait le traité avec l'Angleterre et le 3 avril celui avec l'Espagne et la Savoie : c'est la paix de Cateau-Cambrésis.

[modifier] Voir aussi

Grands capitaines des guerres d'Italie

[modifier] Bibliographie

  • Philippe de COMMYNES Mémoires, 1524.
  • Jean-Louis FOURNEL et Jean-Claude ZANCARINI, Les guerres d'Italie, des batailles pour l'Europe, Gallimard, 2003. ISBN 207053281-X
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