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Forges d'Hennebont - Wikipédia

Forges d'Hennebont

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Les Forges d'Hennebont se situent sur la commune d'Inzinzac-Lochrist.

Située en bordure du Blavet, à une vingtaine de kilomètres de Lorient, la commune d'Inzinzac-Lochrist doit son extension aux forges de Kerglaw et de Lochrist connues sous le nom de Forges d'Hennebont.

Pour répondre aux besoins croissants des conserveries de légumes et de poissons du sud de la Bretagne, les frères Trottier envisagent dès 1860 de créer sur la commune d'Inzinzac-Lochrist une usine métallurgique.

Elle appartiendra successivement :

  • de 1861 à 1880, aux frères Trottier,
  • de 1880 à 1937, à la Compagnie des Cirages Français,
  • de 1937 à 1949, à la Société des Forges d'Hennebont et des Dunes (Groupe Firminy),
  • de 1949 à 1966, à la Société « Forges d'Hennebont ».

Sommaire

[modifier] Historique

En 1860, à l'époque de la révolution industrielle, du Traité de libre échange avec l'Angleterre, de l'essor de la conserverie sur le littoral breton, Émile et Henri Trottier, ingénieurs des Arts et Métiers d'Angers, fondent l’« Usine à fer » sur leur « propriété de Kerglaw » en Inzinzac-Lochrist, rive droite du canal du Blavet.

Le choix du site a été motivé par plusieurs critères :

  • Le Blavet et à quatre kilomètres, le port fluvial d'Hennebont (chef-lieu de canton) relie leur flotte au port maritime de Lorient pour les trafics bois-houille avec l'Angleterre.
  • Les forêts voisines pour la fourniture du bois et charbon de bois.
  • Les deux barrages sur le Blavet fournissant une énergie hydraulique peu onéreuse.
  • L'essor de la conserverie de poisson, consommateur de fer blanc.
  • La main-d'œuvre rurale, abondante et bon marché.

Accroissement rapide de la production de tôle, fer blanc, fer noir, fonte et tuyaux en bois de coltar…

  • 1868 : installation de la première imprimerie sur métaux en France.
  • 1869 : les frères Trottier achètent l'île de Lochrist Locastel, à 500 mètres de Kerglaw ; les forges sont alors constituées de deux usines :
    • L'usine de Lochrist où sont installés les laminoirs en 1872.
    • L'usine de Kerglaw qui produit le fer laminé, des tôles et du fer blanc.

En 1880, les Trottier entrent dans le giron de la puissante Compagnie des Cirages Français, aux activités industrielles et commerciales multiples entre l'Europe et la Russie. Désormais les Forges d'Hennebont se voient dotées de Four Martin pour la production d'acier, (accélérant leur production), et de constructions d'ateliers entre la zone des barrages de Kerglaw-La Montagne et celle du bief de Lochrist.

Dès 1900, les ouvriers créent une caisse de secours, un centre d'éducation ouvrier, un syndicat et son foyer.

  • 1903 : suite à la suppression de la prime pour le nettoyage dominical des fours, déclenchement de la première grève importante du site. Elle durera quarante jours. Les émeutes et les affrontements entre gréviste et forces de l'ordre se multiplient. Plus de 2000 personnes défilent dans les rues. Abandonnée par les pouvoirs publics, la société des Cirages Français capitule, c'est la victoire des grévistes.
  • 1906 : les ouvriers revendiquent la journée de 8 heures. La grève durera 115 jours pour aboutir à un échec durement ressenti par les ouvriers et leur famille.

Après ces années difficiles des directions Egré-Giband, il reviendra, en 1912, à l'ingénieur des Mines, Camille-Horace Herwegh, dans le contexte favorable à l'industrie d'armement de la guerre 1914-18, de parachever les structures architecturales et sociales du centre sidérurgique de la Bretagne ; ce jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Il modernisera les Four Martin et créera une fonderie de bronze et d'acier.

En 1938, la main-d'œuvre atteint le chiffre de 3 000, et Camille-Horace Herwegh, comme ses prédécesseurs de la direction des forges, siège comme maire à l'hôtel de ville d'Hennebont.

Malgré la poussée ouvrière de 1946, la menace de fermeture pèse sur cette unité régionale dès le plan Monnet, la nouvelle distribution des concentrations sidérurgiques entre nord et est, les nouvelles techniques de laminage, des Usinor et Sollac.

Le plan de modernisation des forges, mené de 1950 à 1958 par la direction Pairault-Gane avec un investissement de 45 millions d'anciens francs, ne suffit pas à redresser des chiffres de production et d'affaire dont le déclin s'accentue.

  • 1963 : la société dépose le bilan, mais continue de fonctionner grâce à une aide de l'état. Cet échec résulte de la situation géographique des forges, à la vétusté du matériel et à une gestion médiocre ; création du « serment d'Hennebont » engageant les ouvriers forgerons et les habitants à lutter contre la fermeture programmée des forges et à jurer de rester unis pour sauver les forges.

En dépit du moratoire accordé, des luttes de la population locale et des organismes de défense, le gouvernement décide de la fermeture des forges d'Hennebont par décret ministériel du 18 mai 1966.

Les forges d'Hennebont n'ont pas su résister à la concurrence des usines métallurgiques modernes d'Usinor et de Sollac du nord et l'est de la France.

Jusqu'en 1968, on assistera à la reconversion de la main-d'œuvre et à la destruction de l'ancien centre sidérurgique : 300 des 600 derniers ouvriers des Forges d'Hennebont seront dirigés vers le site de Kerpont, commune de Caudan près de Lorient, de SBFM (Société bretonne de fonderie mécanique) filiale de Renault.

[modifier] L'outil industriel

Les différents bâtiments du site se répartissent sur une étroite bande de terrain d'environ 5 hectares (2,5 kilomètres de long sur 200/300 mètres de large), limitée d'un côté par le Blavet et de l'autre par une falaise de rochers.

Au cours des vingt premières années, les forges verront leur production augmenter sans cesse :

  • 1861 : 750 tonnes.
  • 1865 : 1225 tonnes ; 310 ouvriers.
  • 1880 : 5250 tonnes ; 660 ouvriers
  • 1888 : 10860 tonnes.

En 1936, en pleine lutte sociale, la production sera de 33 000 tonnes de tôles et 9 000 tonnes de fer blanc. Les forges emploieront à ce moment 3 000 ouvriers.

La fin de la Seconde Guerre mondiale annonce le début du déclin des forges, de graves problèmes de modernisation se posant déjà. Dès 1957, ils se font durement sentir et s'aggraveront jusqu'à la fermeture des forges.

Les forges d'Hennebont étaient constituées d'une trentaine de bâtiments parsemés sur le terrain des forges dont cinq bâtiments sur l'île de Locastel.

[modifier] La vie des forgerons

Entre 1860 et 1966, cinq générations d'hommes et de femmes y ont travaillé.

La plupart des métallurgistes des forges d'Hennebont proviendront de la campagne environnante. Cependant, entre 1860 et 1880, les forges feront appel à un certain nombre d'ouvriers déjà du métier, d'où l'arrivée de métallurgistes accompagnés de leur famille issus de la Nièvre, la Saône, la Loire et des Côtes-d'Armor.

On assistera dans un premier temps au choc entre les deux civilisations : celle de la terre et celle de l'industrie, celle de la langue française et de la langue bretonne.

[modifier] Le quotidien

La première génération de ces paysans métallurgistes se présente à l'usine vêtue de leurs atouts traditionnels de la vie quotidienne : chapeaux ronds, gilets avec parements de velours, sabots. Ils y renonceront rapidement à cause de l'usure et de la salissure que provoque ce type d'industrie. Seuls les sabots subsisteront.

Il faudra attendre la troisième, voire la quatrième génération de ces ouvriers pour transformer l'homme de la terre en homme d'usine.

Ouvriers issus pour la plupart du monde rural, ils seront souvent victimes d'accidents du travail, certains mortels : brûlures, coupures, fractures, noyades. Au début des forges, les accidents sont quotidiens car les mesures de sécurité sont quasi inexistantes. On dénombrait environ 500 cas d'accident par an, mais entre 1912 et 1939, ce nombre pouvait atteindre presque le double. C'est dire que les ouvriers et leur famille vivaient perpétuellement dans la crainte de l'accident, car la mutilation et la mort faisaient partie de la vie quotidienne des forgerons.

Ces anciens paysans ont apporté sur les bords du Blavet leur façon de vivre : les enfants sont éduqués sévèrement, les femmes - mères et épouses avant tout - sont fermement attachées à la bonne marche de leur foyer. Courage, sens de l'effort, sont des qualités innées chez ces métallurgistes en sabots qui continuent à maintenir leurs pratiques religieuses.

La vie quotidienne est rude, sans fantaisie. La nourriture de base de la famille‚ est simple ; l'essentiel est que « le ventre soit plein » : patates et cochonnailles, crêpes et bouillies de blé noir, poisson le vendredi. Voilà pour l'ordinaire. Le soir, on se contente d'une soupe de légumes, de pain trempé ou d'un grand bol de café‚ avec des tartines.

Les forges d'Hennebont employaient non seulement des hommes, mais également des femmes et des enfants à partir de 12 ans. Ces derniers subissaient les mêmes conditions de travail que leurs pères qu'ils accompagnaient (journée de plus de 8 heures, travail de nuit…). Ceci impliquait que ces enfants ne fréquentent pas l'école, assez éloignée de l'usine. Très peu savaient lire et écrire.

Les hommes travaillaient quotidiennement entre 12 et 16 heures d'affilée.

Le travail est pénible : on peut le comparer aux travaux dans les mine de charbon du nord de la France. Il est question de chaleur, de cadences infernales, de gaz ; beaucoup d'ouvriers mourraient de tuberculose. Ceux qui travaillaient aux laminoirs en gardaient des souvenirs de forçats.

La nécessité de boire, notamment du cidre, pour supporter la chaleur des fours favorise l'accroissement de l'alcoolisme.

Il faudra attendre 1925 pour que les ouvriers des forges bénéficient de la journée de huit heures (loi votée en 1919). Le travail est rythmé par le son de la sirène que l'on entend à 5 kilomètres à la ronde, annonçant le changement d'équipe, le travail se faisant en 3x8.

[modifier] Les logements

Toutes ces installations techniques des forges ont complètement transformé les bords du Blavet. Mais des constructions sociales viennent également s'y ajouter. Les maîtres des forges font construire des logements pour le personnel.

Les cités de maisons ouvrières voient le jour autour de l'enclos de l'usine : La Montagne dont les premiers bâtiments datent de 1880 environ, puis Langroise, Malachappe, Kerglaw-Lochrist. Ces villages offrent de médiocres possibilités de logement : une ou deux pièces en moyenne où doivent vivre des familles de plus de 8 personnes.

À cette sorte de ghetto des cités ouvrières s'oppose l'habitat des maîtres : trois châteaux seront construits dominant le Blavet. Une trentaine de pavillons et d'appartements spacieux et confortables seront également construits pour les cadres… Kerglaw, Le Bunz, Locqueltas, Hennebont, Saint Piaux.

Enfin, de hauts murs crêtés de tessons de bouteille achèveront de délimiter l'espace social : le territoire des ouvriers et le territoire du maître.

En 1953, la société dispose pour son personnel de 287 logements.

[modifier] Les installations publiques

Des équipements communs viennent renforcer l'identité de cette communauté de métallos.

  • En 1920, est construite une clinique dispensaire. Elle est modernisée en 1951 et comprend un centre chirurgical, 19 lits, un service médico-social, avec un médecin du travail et une assistante sociale.
  • Une salle des fêtes pouvant accueillir 500 personnes.
  • L'école des apprentis est réalisée en 1940 pour les jeunes qui y resteront trois ans en formation. Elle admet des enfants de 12 à 16 ans ; on y enseigne le dessin industriel, les mathématiques, le français, la législation du travail et bien sûr les différents métiers du fer. Bien que cette école soit très prisée par les familles ouvrières, très peu de leur enfants y auront accès.
  • Les enfants auront à leur disposition un parc de jeux d’un hectare dans la propriété de Locqueltas, acquise en 1949 par la société.

[modifier] Aujourd'hui

  • Le musée des Métallurgistes des forges d'Hennebont est installé dans l'ancien laboratoire des Essais physiques et chimiques sur métal : 18 salles sur trois niveaux accueillent le public : histoire, technologie du métal, ethnologie, animation audiovisuelle.
  • La maison de l'Eau : ancienne maison du garde des forges de Kerglaw, à 300 mètres du Musée des métallurgistes, présente une étude de l’environnement fluvial : une salle des aquariums, six salles d’exposition sur l’infrastructure, les données géographiques et historiques du canal du Blavet, sa batellerie et la mémoire des mariniers.

[modifier] Bibliographie

  • Gisèle Le Rouzic, La Montagne des Forges d'Hennebont, Écomusée d'Inzinzac-Lochrist, 1984
  • Gisèle Le Rouzic, Voyage aux Forges d'Hennebont (1860-1945), La Digitale, 1984
  • Gisèle Le Rouzic, La Bataille des forges d'Hennebont, La Digitale
  • Morvan Lebesque, Comment peut-on être breton ? Essai sur la démocratie française, Éd. du Seuil, coll. « L'Histoire Immédiate », 1970, préface de Gwenc’hlan Le Scouëzec.

[modifier] Sources

  • www.bretagne.com
  • Extrait du livre Des forges à la SBFM de Jean-Pierre et Yveline Hélias.

[modifier] Liens externes

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