Famille Hornec
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Les Hornec sont une famille de Gitans sédentarisés originaires de l'Est de la France et installée à Montreuil-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, figures du grand banditisme français.
Depuis le début des années 90, la famille, avec à sa tête les trois frères Hornec, Jean-Claude Hornec (dit « Eddy Mitchell » dit « Lounes ») ; l'aîné, né dans les années 50, Mario Hornec (dit « Le Corse »), le « diplomate » de la famille, et Marc Hornec (dit le « Forain »), le cadet, né en 1966 ou 1967, soupçconnée par quasiment toutes les polices de la région parisienne de contrôler le “Milieu”. Les frères Hornec sont considérés comme de véritables parrains mafieux, et sont fichés au Grand banditisme.
Issu de la communauté ,dite « manouche », des gens du voyage le clan Hornec recrute dans la famille. Depuis près de dix ans, le clan est soupçonné d'être impliqué dans diverses activités criminelles : braquages, saucissonnages, trafics, etc.
Selon l'Article 6-2 de la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales qui dit que “toute personne est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie” : les membres de la famille Hornec poursuivis par la justice ont droit, selon la loi française, à la présomption d'innocence.
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[modifier] Historique
Dans la famille Hornec, il y a d'abord Lucien Hornec (1932 - ?), le père, un ferrailleur. Puis les fils, Jean-Claude, Mario et Marc, faisant fructifier l'héritage paternel au point d'avoir une somptueuse villa en Provence, sur la côte méditerranéenne : « c'est à Montreuil que sont découpées en morceaux les voitures ayant servi aux casses, relève un journaliste à Marianne. Chez les ferrailleurs, on sait faire. C'est aussi à Montreuil également qu'on commence à se fournir en voitures maquillées ».
Depuis, les frères Hornec semblent avoir tout fait pour justifier leur réputation. Les policiers chargés de les surveiller évoquent avec admiration la dynastie familiale, soupçonnée des plus grands braquages, de contrôler de nombreuses boîtes de nuit, etc.
Cependant, les Hornec sont souvent soupçonnés mais jamais pris la main dans le sac. Le même journaliste relève à Marianne que : « si le banditisme était une famille, ce serait bien celle-là. Une communauté soudée ; une tradition qui remonte aux origines mêmes du brigandage ; une solidarité rare entre les hommes du clan. Tous les ingrédients semblent réunis pour constituer l'embryon d'une Mafia, à commencer par le plus important : le territoire ». L'aura des Hornec grandit depuis qu'on leur prête un pacte occulte entre « Manouches » et « Arabes », imposant le respect aux Corses.
Les trois frères Hornec ont une réputation impitoyable. Les policiers les soupçonnent d'avoir participé aux plus gros braquages de ces dernières années, et d'être derrière plusieurs règlements de comptes à Paris ou en banlieue : Farid Sanaa, dit l'« Écureuil », place des Ternes, le 19 octobre 1999, Francis le Belge le 27 septembre 2000, Antonio Lagès, dit le « Portugais », peu de temps après, abattu de deux décharges de fusil de chasse avenue George-V, etc. Les Hornec sont également soupçonné d'avoir collaboré avec Ferrara, et peut-être même d'avoir participé à l'évasion de ce dernier en mars 2003.
Depuis 2000/01, après avoir subi une véritable hécatombe (pas moins de 100 morts entre 1995 et 2000, dont vingt à Paris pour la seule année 2000 !), le Milieu connait une certaine « accalmie » tandis que les Hornec semblent prospérer.
Les Hornec ont eu pendant longtemps un casier judiciaire vierge. Pourtant, depuis près de dix ans, le clan est soupçonné d'être impliqué dans diverses activités criminelles : braquages, saucissonnages, trafics, etc.
En région parisienne, ils auraient également pris la succession de Claude Genova, spécialisé dans le racket des voyous. En août 1994, Claude Genova a été assassiné par un commando de huit hommes à la sortie d'un rendez-vous avec les Hornec.
Outre les membres du clan, le réseau comprend des bras droits supposés comme Abdelnour Mezouar, 45 ans, et des hommes de main.
[modifier] L'assassinat de James Hornec
Le fils unique de Mario Hornec, James Hornec (1981 - 2005), agé de 24 ans, a été assassiné, le 24 décembre 2005, son corps sans vie déposé devant le domicile de son beau-père, à la veille de Noël, dans la commune de Bondy.Le même soir, un jeune homme de 25 ans est également mortellement blessé par arme à feu.
Sur cette affaire, un haut fonctionnaire de police ironise en déclarant : « Je ne sais pas si les Hornec sont les nouveaux seigneurs de la pègre, mais je sais d'expérience que lorsque le milieu est calme, c'est qu'il est bien tenu. »
[modifier] Marcus Hornec
Récemment, un autre Hornec est arrêté par la 1re division de police judiciaire. Il s'agit de Marcus Hornec, 20 ans à peine et recherché pour « extorsion de fonds », « faux et usage de faux », et « blanchiment ». Marius est le fils de Marc Hornec, l'un des trois frères Hornec. Marcus est écroué à la prison de Fleury-Mérogis.
[modifier] Steve Hornec
Steve Hornec (1979 - …), un cousin germain des frères, a été arrété en janvier 2006 dans une affaire de cercles de jeux clandestins en Seine-Saint-Denis.
Steve Hornec a été arrêté avec une trentaine de personnes interpellées au cours d'une vaste opération de police visant des cercles de jeu clandestins dans la Seine-Saint-Denis, et conduite par la brigade de recherche et d'investigations financières (BRIF), du lundi 16 au mercredi 18 janvier 2006.
Le résultat est présenté comme une illustration des nouvelles méthodes de lutte contre le grand banditisme, consistant à s'attaquer aux « voyous » par le volet financier.
[modifier] Patrimoine
Les frères Hornec auraient beaucoup investi dans l'immobilier en région parisienne et sur la Côte d'Azur. Le clan Hornec serait aussi propriétaire de deux maisons en Espagne et aurait signé plusieurs contrats d'assurance vie, payés avec des mensualités considérables.
Les policiers de l'Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) s'interrogent sur l'absence de revenus officiels des frères Hornec et les biens multiples qui leur sont rattachés, directement ou par personnes interposées.
[modifier] Références
- A Paris, le règne du clan gitan des "H", Le Monde, 22 mai 2006
- Le fils d'un caïd manouche abattu en Seine-Saint-Denis, Libération, 27 décembre 2005 [1]
- Deux frères Hornec interpellés dans une affaire de trafic de cocaïne, Le Monde, 10 novembre 2006
