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Charles Ier de Cossé - Wikipédia

Charles Ier de Cossé

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Charles Ier de Cossé, de la famille angevine de Cossé-Brissac, comte de Brissac (1505-1563), maréchal de France en 1550

[modifier] Biographie

Il est né de René de Cossé, seigneur de Brissac et de Cossé en Anjou, grand fauconnier, et de Charlotte de Gouffier, il était d'une complexion délicate. Il suppléa aux forces qui lui manquaient par l'adresse qu'il acquit dans ses exercices ; il l'emportait souvent sur les plus robustes, par son habileté à manier une lance et une épée.

Enfant d'honneur de François, dauphin, fils aîné de François Ier, ce jeune prince le fit son premier écuyer. Envoyé au siège de Naples, en 1528, il fut attaqué par les Espagnols à la descente des galères ; ses troupes reculèrent jusqu'au bord de la mer : seul, à pied, sans casque, sans cuirasse, sa seule épée à la main, il se défendit contre un cavalier armé de toutes pièces et le fit prisonnier. Il commandait cent chevau-légers à la prise de Veillane et à celle du château de Suze en 1537.

Grand fauconnier de France en 1540, il fut nommé, en 1542, colonel général des gens de guerre français, à pied, de là les monts. Au siège de Perpignan, soux le dauphin (depuis Henri II), tandis que la jeune noblesse de l'armée, livrée au plaisir et au jeu sous les tentes du prince, veillait peu aux mouvements des assiégés, ceux-ci firent une sortie, comblèrent les tranchées et se portèrent sur le parc de l'artillerie ; Brissac, lui douzième, s'avança une pique à la main, reçut tout le feu des ennemis, et, malgré une blessure à la cuisse, entretint le combat jusqu'à l'arrivée de l'infanterie qui le dégagea. Le dauphin lui dit en l'embrassant

« qu'il voudrait être Brissac, s'il n'était pas dauphin. » 

II commanda en 1543 toute la cavalerie légère en Piémont, suivit la même année le roi en Flandre, battit un corps considérable des impériaux, et leur fit 600 prisonniers. L'alarme se répandit dans le reste de l'armée ennemie ; elle abandonna l'attaque de Bohain, le siège de Guise, et se retira en désordre sur le Quesnoy. Brissac attaqua son arrière-garde, en défit une partie, et prit François d'Este, frère du duc de Ferrare et général de la cavalerie impériale. L'armée française se retira : Brissac, pour faciliter la marche du roi et assurer sa retraite, se chargea de l'arrière-garde, et y courut les plus grands dangers. Investi avec douze cavaliers qui raccompagnaient, il fit de prodigieux efforts pour se dégager ; quelques Français accoururent à son secours : on lui avait 'arraché ses brassarts, son hausse-col ; ses habits étaient en pièces ; un Allemand fort et vigoureux l'enlevait de dessus son cheval ; Brissac se débattait encore avec le tronçon de son épée ; enfin les gens d'armes attachés à sa personne l'arrachèrent aux ennemis. Il saute sur un cheval frais, et regagne le gros de l'armée. Il y arrive couvert de sang et de poussière. L'armée lui devait son salut ; le roi lui présenta à boire dans sa coupe, l'embrassa, et le fit chevalier de son ordre. L'empereur apprit alors que Landrecies, dont il voulait faire le siège, était pourvue de munitions et de vivres, et que l'armée française s'était retirée auprès du Cateau-Cambresis ; il poursuivit l'arrière-garde commandée par Brissac qui le repoussa.

En 1544, il fut envoyé avec sa cavalerie légère et 2 000 fantassins à Vitry en Perthois ; de là il harcelait l'armée impériale, enlevait ses fourrageurs, coupait ses convois : l'empereur détacha sur lui 4 000 hommes avec un train d'artillerie ; la partie était trop inégale ; Brissac l'abandonna, et se retira vers Châlons. Dans une vive escarmouche, il fut pris deux fois et deux fois délivré par ses troupes. La paix se fit en septembre avec l'empereur. En 1545, il défit Anglais sur la terre d'Oye, située en Boulonnais ; la paix se conclut avec l'Angleterre en 1546. On ôta la charge de grand maître de l'artillerie à Jean de Taix, qui s'était permis quelques discours imprudents, et elle fut donnée en 1547 à Brissac,

« le seigneur de la cour le plus aimable, dit Mézerai, et aussi le plus aimé de Diane de Poitiers. » 

On l'appelait communément le beau Brissac. 11 eut la même année la charge de grand panetier. Maréchal de France en 1550, il se rendit en Piémont, dont le roi lui donna le gouvernement général cette province devint alors une école militaire où la garde régulière des places, les fréquents exercices dans les plaines, et de petits combats aguerrirent le soldat et tirèrent l'officier de l'inaction où il était mollement plongé. Ce qui fait le plus d'honneur au maréchal de Brissac, c'est qu'il rétablit dans son armée une si exacte discipline que le soldat, même en pays de conquête, n'osait rien prendre que de gré à gré. Il avait fait régler les rançons de part et d'autre, selon la fonction et la charge de ceux qui étaient faits prisonniers. On ne faisait point la guerre aux villageois ni aux marchands, mais seulement à ceux qui portaient les armes, et le paysan labourait sans crainte entre les deux camps. Pour réprimer la fureur des duels, qui était portée à l'excès, il imagina de les permettre, mais d'une façon si périlleuse qu'il en ôta bientôt le désir ; il ordonna que ceux qui auraient désormais querelle la décideraient sur un pont entre quatre piques, et que le vaincu serait jeté dans la rivière, sans qu'il fût permis au vainqueur de lui donner la vie.

Brissac, en 1551, se rendit maître de Quiers et de plusieurs autres villes en Piémont ces succès obligèrent Gonzague à lever le siège de Parme. En 1553, il prit, par escalade, Verceil, et la livra au pillage. Les meubles précieux, les pierreries et le trésor du duc de Savoie furent enlevés : ce prince les avait fait transporter dans cette place qu'il regardait comme imprenable. Brissac n'avait point assez de canon pour forcer la citadelle ; il se retira, toujours suivi par les ennemis, et ne perdit rien du butin qu'il emportait. Gonzague, redoutant les entreprises de Brissac, doubla toutes ses garnisons et affaiblit son armée. C'était ce que désirait le maréchal. Presque toujours sans argent, il n'était point en état de tenir la campagne ; le peu de troupes qui lui restait depuis qu'il avait envoyé des détachements en France, n'était point payé et ne se soutenait que par son attachement pour son général.

En 1554, il prit tous le pays des Langhes, et finit la campagne par la conquête d'Ivrée, qui ouvrait un passage aux troupes auxiliaires des Suisses, et facilitait les courses dans le Milanais et sur les terres de Pavie. En 1555, par un coup aussi heureux que hardi, il surprit Casal. Toute la noblesse de l'armée impériale, qui s'y était rendue pour assister à un tournoi, le gouverneur et ses soldats, n'eurent que le temps de se jeter dans la citadelle, la plupart sans habits, et presque tous sans armes. Brissac entre dans la ville, interdit le pillage, attaque la citadelle, défendue par un bon fossé et quatre bastions, et se dispose à un assaut général. Les ennemis capitulent, promettent de se rendre si, dans vingt-quatre heures, ils ne sont point secourus. La capitulation était à peine signée qu'on eut avis que Pescaire marchait avec 3 000 hommes pour se jeter dans la citadelle ; le maréchal tint ses troupes toute la nuit sous les armes on avança les horloges, et la citadelle se rendit, il y trouva, comme dans la ville, une artillerie nombreuse, tira de la rançon de cette noblesse allemande, rassemblée pour le tournoi, écus qui réjouirent fort le soldat, mal payé, jusque-là, de ce qui lui était dû. Henri II accorda au maréchal une faveur bien glorieuse ; il lui fit présent de l'épée qu'il portait à la guerre. Ce présent, dont aucun de nos rois n'avait encore honoré un de ses sujets, fut accompagné d'une lettre où sa valeur, sa diligence, son zèle étaient peints avec les plus vives couleurs. Ce prince finissait par ce trait flatteur :

« L'idée que j'ai de votre mérite a passé jusque chez nos ennemis, et dernièrement l'empereur avouait qu'il se ferait le monarque du monde, s'il avait un Brissac pour seconder ses armes et ses desseins. » 

Le roi lui ordonna de lever un impôt sur le clergé, la noblesse et le peuple du Piémont ; il se comprit le premier dans cette taxe, et donna 10 000 écus de son bien. Les maladies qui se répandirent dans son armée, par la mauvaise nourriture, ne l'empêchèrent pas de soumettre encore quelques places qu'il fit raser.

Le maréchal avait reçu un renfort de la France. Suivi de plusieurs princes et d'un grand nombre de seigneurs volontaires, il marcha au secours de Santhia, assiégée par le duc d'Albe, qui avait remplacé Gonzague, le força de se retirer et de laisser dans son camp 400 malades, ses vivres et une bonne partie de son artillerie. L'armée française forma le siège de Volpian ; Brissac était resté malade à Turin ; ses lieutenants ne surent point se faire obéir ; les jeunes volontaires montèrent, témérairement à l'assaut ; le gouverneur déclara qu'il ne capitulerait qu'avec le maréchal ; Brissac se fit porter àl'armée ; la ville se rendit ; il en ordonna la démolition.

A la prise de Vignal, les assiégés se défendaient depuis quelques jours ; un bâtard de la maison de Roissy, âgé de 20 ans, quitte sa troupe, paraît sur la brèche, tire un coup d'arquebuse, met l'épée à la main, insulte l'ennemi ; ses camarades volent à son secours et combattent avec valeur ; le maréchal est forcé de les soutenir : on se bat longtemps, les Français emportent la brèche et la ville, qui fut rasée. Le maréchal n'estimait point les conquêtes faites au mépris de la discipline ; il n'aurait point laissé au siège de Volpian l'indocilité des troupes impunie, si les premiers coupables n'eussent été des princes du sang : il mit Roissy au conseil de guerre et le fit conduire à Turin. On procéda à son jugement ; le maréchal prononça qu'ayant défendu qu'on quittât son rang avant le signal, Roissy avait violé cet ordre, et que sa désobéissance méritait la mort : et le conseil opina comme le maréchajl On lut à Roissy sa sentence, et l'on se disposait à le conduire au supplice ; Brissac ordonna à ses troupes de se retirer :

« Approchez, dit-il à Roissy ; j'ai pitié de votre jeunesse ; j'estimerai un jour votre valeur quand elle sera dirigée par l'obéissance je vous rends aux voeux et aux prières de l'armée. Portez, pour l'amour de moi, cette chaîne d'or que je vous donne, recevez des mains de mon écuyer un cheval et des armes avec lesquelles désormais vous combattrez auprès de moi. » 

Il avait puni auparavant suivant toute la rigueur des lois militaires un officier, qui, malgré son ordre, avait quitté l'armée sans congé. Le conseil de guerre le déclara

« privé d'armes, d'honneur, de condition, sujet à la taille, et ses enfants roturiers » 

. Le roi approuva d'abord cet acte de justice ; mais, sur les instances des dames de la cour, il fit grâce à l'officier, ce qui ne contribua pas peu à nourrir l'esprit d'indiscipline dans les troupes.

Brissac battait partout les ennemis lorsqu'il apprit la défaite des Français à Saint-Quentin, reçut l'ordre de faire partir cinq mille Suisses, quatre compagnies de gendarmerie, autant de cavalerie légère, et de se tenir en Piémont sur la défensive. Le roi le nomma, en 1559, gouverneur et lieutenant général de Picardie, sur la démission de l'amiral de Coligny. Investi tout à coup par ses propres soldats, qui lui demandaient, les armes à la main, de quoi payer leurs dettes, il serait devenu leur victime, s'il n'avait trouvé dans la générosité des Suisses un remède au mal qu'il ne pouvait guérir seul. Il vendit ce qui lui restait d'argenterie et de bijoux, en joignit le prix à la somme que lui prêtèrent les Suisses, et distribua le tout aux soldats.

Pendant les troubles suscités par les calvinistes, Charles IX le nomma, en 1562, commandant à Paris, où il réussit à entretenir le calme. Il commanda en 1563 en Normandie, d'où il alla se mettre à la tête de l'armée devant Orléans, après l'assassinat du duc de Guise. La cour, en paix avec les calvinistes, entreprit de chasser les Anglais de la Normandie ; le maréchal de Brissac commanda sous le roi et le connétable au siège du Havre, qui capitula au bout de huit jours : ce fut sa dernière expédition. Il mourut à Paris au mois, de décembre suivant, avec la réputation d'un des plus illustres capitaines et des plus grands hommes de son siècle. On trouve l'histoire de ses campagnes en Italie dans les mémoires de du Villars (voir: François de Boivin). D. L. G.{RC}

Pour le distinguer de son frère cadet Artus de Cossé-Brissac on le surnomme le "Maréchal de Brissac"

Il est le père de

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