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Centrale nucléaire de Dimona - Wikipédia

Centrale nucléaire de Dimona

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Sommaire

[modifier] Histoire de l'atome israélien

De toutes les nations possédant l'arme nucléaire ou faisant l'objet de soupçons très importants à ce sujet, l'État d'Israël a toujours maintenu un flou stratégique sur sa capacité à utiliser l'atome à des fins militaires. A l'inverse, cela n'a jamais vraiment été le cas considérant les activités civiles, à l'exemple des coopérations internationales mises en œuvre à la centrale nucléaire de Nahal Soreq.

Les révélations de l'ancien technicien Mordechai Vanunu sur l'arsenal stratégique militaire, il y a plus de 20 ans, dans les colonnes du Sunday Times britannique, n'ont rien changé à la donne: ni confirmation, ni infirmation de l'information. Dès lors, la majorité des données disponibles émane de services de renseignement ou de groupes d'étude étrangers, sans pour autant prétendre à la certitude complète.

A ce jour, on considère que le site nucléaire de Dimona est à tout le moins la pièce maîtresse de la recherche militaire dans le domaine de l'atome.

[modifier] L'axe franco-israélien

Pour revenir aux sources du programme atomique, il convient de citer le contexte de la coopération diplomatique et militaire très soutenue qui existait entre la France et l'État hébreu au sortir de la Seconde Guerre mondiale. En sus des amitiés personnelles qui liaient les socialistes Guy Mollet et le général Koenig aux travaillistes israéliens, Paris avait rapidement considéré l'État hébreu comme un allié au Proche-Orient. En effet, vu l'influence française déclinante avec la fin de la tutelle sur le Levant (Liban et Syrie), les ambitions panarabistes de l'Égypte de Nasser et la concurrence avec les États-Unis et le Royaume-Uni sur le contrôle des hydrocarbures, il lui fallait s'appuyer sur un État qui lui permettait de garder un pied dans la région.

Une alliance sacralisée dès 1956 avec la crise de Suez, durant laquelle Israël appuya son allié européen contre l'Égypte. En récompense de ces liens étroits, la France fournit très discrètement à Israël la technologie pour construire un réacteur de recherche plutinogène, qui entrera en fonction en 1963. Parallèlement à la construction du site de Dimona, à laquelle des ingénieurs français ont participé, des scientifiques israéliens sont soupçonnés d'avoir été conviés à participer aux essais nucléaires français dans le désert algérien.

Parmi les principaux artisans supposés de cette acquisition de l'atome par Israël, il convient de citer Shimon Peres. En 1953, il est nommé directeur général du ministère de la défense. Dans cette fonction, il s'implique particulièrement dans l'achat d'armes pour le jeune État d'Israël. Il se rend en France en 1954 et fait la rencontre d'Abel Thomas, directeur général du ministère de l'Intérieur, qui lui présente son ministre Maurice Bourgès-Maunoury. Ensemble, ils mettent en place une coopération entre les services de renseignements dans la lutte contre l'ennemi commun égyptien accusé par la France de soutenir les indépendantistes algériens. En 1956, Bourgès-Maunoury devient ministre de la Défense dans le gouvernement de Guy Mollet. Une étroite coopération franco-israélienne s'amorce. Les efforts de Peres sont efficaces et il réussit à acquérir, auprès de la France, outre le premier réacteur nucléaire de Dimona, le Mirage III, un avion de combat à réaction auprès de l'avionneur français Dassault.

En 1958, des avions de reconnaissance américains de type U-2 survolent le site de Dimona et confirment les soupçons de l'existence d'un programme de recherche nucléaire. Cette nouvelle ne va pas alarmer les dirigeants israéliens qui prétendront tour à tour qu'il s'agit d'une usine textile ou encore d'une exploitation agricole, quant aux Français, ils adopteront un profil bas face aux autres superpuissances. L'année suivante, Israël achète plusieurs tonnes d'eau lourde à la Norvège, par le biais d'un contrat secret et lié officiellement à des objectifs civils. En réalité, Israël entendait se doter le plus rapidement possible de l'arme nucléaire comme un vecteur de dissuasion, et établir ainsi un équilibre ambigu de la terreur en sa faveur.

Toutefois, fournisseuse monopoliste de la technologie atomique, la France s'inquiète progressivement des intentions israéliennes et de la possibilité du mise à jour du secret qui risquerait d'affaiblir sa position déjà difficile au sein du concert des nations (luttes indépendantistes dans ses colonies, à l'instar de Algérie). Le Général De Gaulle demanda aux dirigeants israéliens de révéler l'existence du site nucléaire en échange de la fourniture de matériaux et technologies complémentaires, ce que fit le premier ministre David Ben Gourion en 1960, en précisant que le réacteur serait utilisé à des fins exclusivement civiles. En réalité, c'était loin d'être le cas eu égard aux objectifs du programme. Enfin, cette annonce constitua également la fin de la coopération franco-israélienne dans ce domaine.

[modifier] Le développement local de l'atome

Dès le début des années 1960 et avec l'annonce de l'existence du réacteur nucléaire, les États-Unis firent pression sur Israël pour y envoyer régulièrement des inspecteurs chargés de contrôler les activités civiles du site. Si bien que l'on ignore s'il y eu des complicités avec les scientifiques dépêchés en Israël ou si ces derniers furent bernés lors de leurs différents séjours, le programme militaire israélien continua dans l'ombre et aurait abouti à la production d'ogives dès l'année 1966. Deux ans plus tard, le pays refuse d'adhérer au traité de non-prolifération nucléaire (TNP) tout en niant toujours posséder un arsenal stratégique.

En réalité, cette attitude lui permettra également de développer par la suite une coopération soutenue avec l'Afrique du Sud, dès le milieu des années 1970, qui cherche également à se doter d'armes stratégiques. En échange de matériaux fissiles, l'État hébreu aurait partagé sa technologie avec les scientifiques militaires sud-africains. En 1994, lors de son arrivée au pouvoir, Nelson Mandela confirma l'existence de ce programme militaire, qui avait d'ailleurs été démantelé avant la fin de l'apartheid.

Aujourd'hui, on estime que Israël est une puissance nucléaire dont le programme est arrivé depuis longtemps à maturité. Tsahal dispose de nombreux vecteurs de frappe qui repose à la fois sur les bombardiers, les missiles balistiques (modèles Shavit et Jéricho) ainsi que sur les sous-marins récemment acquis en Allemagne. Ce pays continue à maintenir un flou sur ses activités pour deux raisons essentielles: ses ennemis potentiels ignorent précisément l'étendue de son pouvoir de destruction massive, de plus, ses alliés ne subissent pas la critique d'aider une nation qui refuse adhérer au TNP puisqu'elle nie par définition posséder l'arme atomique.

[modifier] Structure de Dimona

Sur le plan structurel, les activités techniques se concentrent sur le site de Dimona, dans le désert du Néguev. Toutefois, de cette localisation géographique, personne ne connaît véritablement le contenu des locaux qui sont soumis à un contrôle très strict et à des poursuites pénales de tout individu qui divulguerait des données relevant de "la sécurité nationale". Le nucléaire militaire est un tabou qui, comme précisé supra, relève plus de la doctrine stratégique plutôt que du secret technique. Seul Mordechai Vanunu a osé témoigner des activités dont il a été le témoin, et hormis ses dires que personne n'a jamais pu vérifier, le site de Dimona demeure secret.

[modifier] Liens externes

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