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Projet:Bouillet/OCR/A/AD - Wikipédia

Projet:Bouillet/OCR/A/AD

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[modifier] AD

  • AD, suivi d'autres mots comme ad vicesimum, ad horrea, pour dire auprès de. l'. le mot qui suit.
  • AUAD, nom de plusieurs rois d'Idumée et de Sy¬rie, qui furent en guerre avec les Juifs : l'un d'eux fut tué par David; un autre assiégea Achab dans Samarie puis défit ce prince (V. ACHAB) ; un troisième, plus connu sous le nom de Ben-Adad, com¬battit Joram. V. BEN-ADAD.
  • ADAD-REMMON, v. de Judée, dans la tribu de Manassé, au N. O. de Samarie. Néchao, roid'Egypte, y vainquit Josias, roi de Judée, vers 608 av. J: C. Sous l'Empire, cette ville prit le nom de Maximianopolis, en l'honneur de l'empereur Maximien.
  • ADALBERON, archevêque de Reims et grand chancelier de Frànce sous Lothaire, Louis V, Hugues Capet sacra ce dernier. Il fut l'un des plus savants prélats de son siècle et fit fleurir les écoles de Reims. On trouve plusieurs de ses lettres parmi celles de Gerbert, son successeur.
  • ADALBÉRON (Ascelin), évêque de Laon en 977, né en Lorraine, mort en 1030, remit entre les mains de Hugues Capet le duc de Lorraine, Charles, son compétiteur au trône et l'archevêque de Reims, Amould. On a de lui un poëme satirique sur l'état du royaume, dédié au roi Robert (dans le Xe vol. des Historiens de France).
  • ADALBERT, nom de 3 princes qui régnèrent en Toscane sous le titre de ducs, le 1" de 845 à 890, le 2" de 890 à 917, le 3e de 1001 à 1014.
  • ADALBERT, fils de Bérenger II, fut associé au trône d'Italie par son père en 950, et fut chassé de ses États par l'empereur Othon I, en 961.
  • ADALBERT (S.), évêque de Prague, l'apôtre des Prussiens, prêcha la religion en Bohême, en Hongrie et en Prusse, et périt martyr en 997, à 58 ans On le fête le 29 avril.
  • ADALBERT, archevêque de Brème et de Hambourg au XIe siècle, exerça une grande influence sur les souverains de son temps, et fut un instant régent de l'empire pendant la minorité de Henri IV. Il mourut à Goslar en 1072. ,
  • ADALGISE. V. ADELGISE.
  • ADAM, le premier homme, père du genre humain. Dieu le créa le dernier jour de la création, le forma à sa ressemblance, lui donna Ève pour épouse, et les plaça tous deux dans le jardin d'Éden, mais leur désobéissance les en fit chasser. Adam vécut 930 ans et fut père d'Abel, Caïn, Seth.
  • ADAM DE BREME, chanoine à Brème du temps de l'archevêque Adalbert, a écrit, vers 1067, en latm, une Histoire des églises de Hambourg, de Brème, etc., de 788 à 1072, ouvrage précieux pour l'histoire de la propagation du Christianisme, publ. à Helmstaedt, 1678, et une Géographie de la Scandinavie (De situ Daniœ), Leyde, 1629.
  • ADAM DE LA HALLE, le Bossu d'Arras, trouvère du XIIIe siècle, né vers 1240 à Arras, suivit à Naples Robert II, comte d'Artois, en 1282, et y mourut en 12S6. Il composa pour les divertissements de la cour de Naples le Jeu de Robinet de Marion, comédie pastorale avec ariettes, qui eut un grand succès. On a de lui le Roi de Sicile, poëme composé à la gloire de Charles d'Anjou, et publié par Buchon (Chroniques nationales), et quelques Jeux, ébauches de comédies, publiés par M. de Monmerqué dans son Théâtre franc, du moyen âge : on y remarque surtout le Jeu du mariage. On compte Adam de La Halle parmi les créateurs du théâtre en France.
  • ADAM BILLAUT,connu sous le nom de maître Adam, menuisier de Nevers, mort dans cette ville en 1662, est célèbre par des poésies qui brillent peu par l'élégance , mais qui sont pleines de verve et d'originalité. Il excellait surtout dans la chanson bachique. Il fut ensionné par le cardinal de Richelieu et par le duc d'Orléans. Adam partagea ses poésies en trois recueils qu'il appela, par allusion à son métier, les Chevilles, le Vilbrequin et le Rabot. Il jouit d'une grande vogue de son vivant, et fut surnommé le Virgile au rabot. M. Tissot a donné ses œuvres choisies,1800, M.F.Denisses œuvres compl. 1842, gr. 8".
  • ADAM (Lambert-Sigisbert), sculpteur, né à Nancy, en 1706, mort en 1759, exécuta avec son frère, Nicolas-Sébastien (1705-1778), plusieurs des plus beaux sujets qui ornent nos parcs publics, entre autres, la Seine et la Marne, à St-Cloud, Neptune et Am-phitrite, à Versailles. Lambert Adam publia, en 1754, un Recueil de sculptures antiques.
  • ADAM (Alexandre), savant écossais, nédansle'comté de Murray, en 1741, mort en 1809, fut longtemps recteur de la principale école d'Edimbourg. 11 est auteur des Principes de grammaire anglaise et lutine, souvent réimprimés; des Antiquités romaines, 1791, in-8, ouvrage estimé, trad. en français parLaubépin, Paris, 1818, 2 vol. in-8; d'une petite Biographie classique, 1802, in-8, etc.
  • ADAM (Adolphe), compositeur, né à Paris en 1803. mort en 1856, avait pour père un habile pianiste alsacien, Louis Adam (1760-1848), qui devint professeur au Conservatoire de Paris, et à qui l'on doit une excellente méthode de piano. Ad. Adam reçut, avec les leçons de son père, celles de Boieldieu, se fit de des Sciences et fut dans la même année nommé censeur royal Il publia en 1763 ses familles des Plantes 2 vol. in-8, ouvrage où il proposait une nouvelle classification et une nouvelle nomenclature, mais qui n'eut pas tout le succès qu'il méritait. En 1775 il soumit à l'Académie le plan d'une vaste encyclopédie, dans laquelle tous les êtres et tous les faits devaient être classés d'après des principes nou¬veaux; il voulait exécuter à lui seul cet immense travail, et déjà il en avait fait une bonne partie, mais, son projet n'ayant pas reçu de grands encouragements, il n'acheva pas l'ouvrage. Ruiné par la Révolution, Adanson obtint à la fin de sa. vie une pension du Directoire. Outre les ouvrages que nous venons de citer, il a fourni à l'Académie un grand nombre de savants Mémoires, et a fait pour le Supplément de l'Encyclopédie des articles sur lés plantes exotiques. Ce savant combattit les idées de Limée : il voulait que l'on fondât les classifications, non'sur un seul caractère ou sur un petit nombre, mais sur l'ensemble des parties et de leurs rapports, méthode qui depuis a prévalu. Cuvier a prononcé sori Éloge à l'Institut en 1807.
  • ADDA, Addua, riv. de Lombardie, sort du mont Umbrail, dans les Alpes rhétiques, coule dans la Valteline, traverse les lacs de Côme et de Lecco, reçoit le Serio, arrose Bormio, Sondrio , Lecce, Lodi, et se joint au Pô, par la rive g., près de Crémone, après un cours de 240 kil. Flaminius défit les Gaulois sur les bords de l'Adda, 223 av. J: C.; Théodoric y défit Odoacre en 490.-Sous Napoléon, il y eut, dans le roy. d'Italie, un dép. de l'Adda (ch.-1. Soridrio), au N. de celui du Serio.
  • ADDISON (Joseph), écrivain anglais, né à Mils-ton dans le Wiltshire en 1672, m. en 1719, étudia à Oxford, commença sa réputation, étant encore sur les bancs, par des poésies latines, et composa à 22 ans un poème sur la paix de Ryswick, qui lui fit obtenir du roi Guillaume une pension de 300 li¬vres sterling, puis voyagea en France et en Italie, et publia à son retour, 1702, la relation de son voyage, ainsi que des ialogues sur les Médailles. En 1704, il célébra la bataille de Blenheim, dans un poême (2'he Campaign) qui eut beaucoup de succès. Il fut nommé en récompense commissaire des appels; l'année suivante, il fut fait sous-scrétaire d'État, et bientôt après accompagna en 'Irlande, comme premier secrétaire, le marquis de. Wharton, qui venait d'en être créé vice-roi. En 1709, et dans les années suivantes, il travailla, avec Steele, à la rédaction du Babillard (Tattler), du Spectateur, du Tuteur (Guardian) publications périodiques, où la littérature, la morale et la politique étaient traitées d'une manière supérieure. En 1713 , il fit représenter Caton, tragédie dans le genre classique, qui eut un grand succès; il la fit suivre en 1715 dune comédie moins connue, le Tambour, oeuvre spirituelle, mais de peu d'effet. Il rédigeait en même temps des journaux et des pamphlets politiques, tels que le Whig Examiner, le Free-Helder (le Franc-Tenancier). Après la mort de la reine Anne, il revint aux. affaires et fut élevé en 1717 au peste de secrétaire d'Étati mais il était peu propre à de telles fonctions, et il ne tarda pas à les résigner; on lui donna en dédommagement une pension de 1500 liv. sterling. Dans sa retraite, il entreprit une Défense de la religion chrétienne, mais il ne put l'achever. Addison s'est surtout fait un nom par son élégance et par son goût : c'est lui qui contribua le plus à faire apprécier le génie de Milton, méconnu jus¬que-là. En politique, il était attaché au parti whig et eut de puissants protecteurs dans Montagne et Halifax. Il était lié avec les plus grands écrivains de son temps particulièrement avec Steele et Con-grève. En 1716, il épousa la comtesse de Warwick, mais cette femme orgueilleuse ne le rendit pas heu¬reux. Ses oeuvres ont été publiées en 1761, Birmingham, 4 vol in-4, et en 1856, Londres, 6 vol, in-8.Presque tous ses écrits ont été traduits en français, savoir : le Babillard, par A. de La Chapelle, 1734; le Spectateur, par J.-B. Moét, 1754; le Guardian, sous le titre de Mentor moderne, par Van-Effen, 1725; le Free-Holder, sous le titre de l'Anglais jaloux de sa liberté, 1727; le Caton, par Dubos, Guil¬lem srd, Deschamps et Dampmartin. On a imprimé à Yi erdun, 1777, en 3 vol., l'Esprit d'Addison ou les 1-eautés du Spectateur, du Babillard et du Gardien. Johnson a écrit la Vie d'Addison.
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  • ADDUA, riv. de la Gaule cisalpine, auj. l'ADDA.
  • ADEL, État de la côte orient. d'Afrique au S. E. de l'Abyssinie, s'étend depuis le détroit de Bab-el-Mandeb jusqu'au cap Guardafui. Il était puissant aux xvi° et xvu° siècles, et avait pour capit. Zeïlah; il pst auj. bien déchu. Commerce d'esclaves, d'ivoire, (le poudre d'or. Cet état a eu beaucoup de démêlés avec les Portugais.
  • ADÉLAÏDE, reine et impératrice, était fille de Rodolphe II, roi de Bourgogne, qui disputait le trône d'Italie à Hugues, comte de Provence. Elle épousa Lothaire, fils de Hugues (947), qui fut dès lors re¬connu roi, et elle devint ainsi le gage de la paix. Après la mort de Lothaire, Bérenger II, qui avait usurpé le trône d'Italie, voulut lui faire épouser son fils Adalbert, et, pour l'y contraindre, il l'en-ferma dans une tour. Elle fut délivrée par Albert() Azzo, prince de Canossa, nuis en 951 offrit sa main à Othon de Saxe, à qui elle apporta des droits sur la couronne d'Italie. Régente pendant la minorité d'Othon III, son petit-fils, elle gouverna avec une grande sagesse (983-93). Elle mourut en 999, en odeur de sainteté. On l'honore le 16 déc. Épouse ou aïeule de trois souverains, cette princesse avait été sur-nommée la Hère des royaumes.
    • Une autre Ste Adélaïde fille de Mengendose, comte de Gueldre, abbesse de Notre-Dame, à Cologne, morte en 1015, est hou. le 5 février.
    • Le nom d'Adélaide a encore été porté par plusieurs princesses françaises, dont une épousa Louis le Bègue, et fut mère de Charles le Simplet - une 2° épousa Hugues Capet, et fut mère du roi Robert; -une 3°, qu'on nomme aussi Alix de Savoie, épousa Louis le Gros, et se remaria après la mort de ce prince au connétable Matthieu de Montmorency.
    • Sous le nom de Mme Adélaïde, on connaît;
      • La fille aînée de Louis XV , tante de Louis XVI, née en 1732 : elle quitta la France en 1791, pour se soustraire aux événements de la Révolution, se re¬tira d'abord à Rome, puis à Naples, et mourut à Trieste en 1800;
      • la fille de Philippe d'Orléans, sceiir cadette du roi Louis-Philippe, dont elle fut constamment l'amie dévouée, née en 1777, morte en 1847. Elle fut éle¬vée avec son frère par Mme de Genlis dans des idées philosophiques, n'émigra que quand elle y fut for¬cée , contribua, sous la Restauration, à rallier autour de son frère les hommes les plus distingués du parti libéral, et, en 1830, à le décider à accepterla cou¬ronne. Femme de tête, elle exerçait un grand ascen¬dant sur l'esprit de Louis-Philippe : on la surnom¬mait son Égérie. Elle laissa une grande fortune, qu'elle légua à ses neveux.
  • ADÉLAÏDE. y. d'Australie, capit. de l'Australie inéridionale, sur le Torrens, près de son emb. dans le golfe St-Vincent. Évêché anglican. Cette ville, fondée on 1836, a déjà près de 30000 hab. Riches mines de cuivre aux environs.
  • ADÉLARD, petit-fils de Charles Martel par le comte Bernard, et cousin de Charlemagne, né en 753, m. en 827, fut abbé de Corbie devint le prin¬cipal ministre de Pépin, roi d'Italie (796), ainsi que de Bernard son fils, administra sagement, n'en tut pas moins disgracié et exilé par Louis le Dé¬bonnaire, et ne rentra en grâce qu'au bout de 7 ans. 11 faisait partie de l'Académie palatine fondée par Charlemagne. et a laissé quelques écrits.
  • ADELARD DE BATH, Wsavant anglais, de l'ordre de St-Benoît, qui vivait au commencement du ne siè¬cle, voyagea pour s'instruire en France, en Espagne, en Égypte, en Arabie, en Grèce, et traduisit de 1 arabe plusieurs ouvrages importants de mathé¬matiques et d'astronomie, entre autres les Éléments d'Euclide, dont on ne connaissait pas encore l'ori¬ginal grec. Il est aussi l'auteur de Questions natu¬relles, publ. en 1472, in-4.
  • ADÈLE ou ADÉLAÏDE. V. ADÉLAÏDE.
  • ADELGISE fut associé au trône en 759 par Didier son père, roi des Lombards, et épousa une soeur de Charlemagne; ce qui n'empêcha pas ce prince de l'assiéger dans Vérone, parce qu'il avait pris parti contre lui pour Carloman, et de le dépouiller de ses États 775. Il mourut à Constantinople vers 788, apres avoir vainement tenté de les recouvrer.
  • ADÉLIE , terre découverte en 1840 par Dumont d'Urville, dans l'océan Antarctique, par 66' 30'lat. S., 140°long. E., est couverte de glaces. Diverses obser¬vations placent près de là le pôle magnétique austral.
  • ADELSBERG, vge de la Carniole, à 42 S. O. deLaybach; 1400 hab. Aux env., magnifique grotte à stalactites de 2 kil, de long, offrant 3 voûtes l'une sur l'autre.
  • ADELUNG (Jean-Christophe), savant allemand né en 1732, en Poméranie, mort en 1806, fut d'abord professeur au gymnase d'Erfurt (1759), se fixa en-suite à Leipsick (1761), et devint en 1787 bibliothé¬caire de l'électeur de Dresde, fonctions qu'il rem¬plit jusqu'à sa mort. Ses principaux ouvrages sont : 1° Dictionnaire grammatical et critique de la lan¬gue allemande (5 vol. in-4 Leips., 1774-86, réim¬primé avec corrections et additions en 4 vol., Leips., 1793-1801), ouvrage qui fut pour la langue alle¬mande ce que sont les dictionnaires de l'Académie, de la Crusca et de Johnson pour le français, l'ita¬tien et l'anglais; 2° Glossarium matinale ad scrip¬tores mediæ et inftmm latinitatis (6 vol. in-8, Halle, 1772), abrégé de l'ouvrage de Ducange; 3° Histoire des folies humaines, Leips., 1785; 4° Tableau de toutes les sciences, des arts et métiers, etc. (4 part., Leips., 1778-88), encyclopédie très-substantielle; 5° Histoire de la civilisation, Leips., 1782-88; 6° Histoire de la philosophie, 3 vol. in-8. Leips., 1786; 7° La plus ancienne histoire des Teutons, in-8, Leips., 1806; 8° Mithridates, ou Tableau uni¬versel des langues, avec le Pater en 500 langues, Berlin, 1806, in-8. 11 ne put achever ce dernier ouvrage, celui de tous ses travaux qui a le plus con¬tribué à le faire connaître hors de son pays : il n'en a publié que le 1°` vol.; deux autres ont paru de-puis par les soins de J: S. Vater, 1809 et 1817.
    • Son neveu, Fréd. Adelung, 1768-1843, connu aussi comme philologue et érudit, se fixa à St-Pé¬tersbourg, où il devint conseiller d'État et prési¬dent de l'Académie asiatique. On lui doit la dpécou¬verte de vieux poèmes allemands et d'intéressantes recherches sur la langue et la littérature sanscrites.
  • ADÉMAR. V. ADHÉSIAR.
  • ADEN, Adenum ou Adena, v. et port d'Arabie (Yemen) sur la côte mérid., près de l'entrée du détroit de Bab-el-Mandeb, à 225 kil. E. S. E. de Moka, dans une petite presqu'île. Jadis importante, elle a été ruinée par la découverte de la route du cap de Bonne-Espérance. Occupée en 1839 par les Anglais, qui y ont formé un établissement et en ont fait un port libre elle a vu sa population, qui était tombée à 2000 hab., s'élever à 30 000 env. Station des vapeurs allant de Calcutta et de Bombay à Suez.
  • ADENEZ, ménestrel du xu1° siècle, fut attaché à la cour des ducs de Flandre et de Brabant, puis à celle de Philippe le Hardi, roi de France. Il est au¬teur d'un grand nombre de romana : Guillaume d'Orange au court nez; l'Enfance d'Ogier le Danois; Peinez et Berthe au grand pied; Cléomadès; tous écrits en vers. Ce dernier, mis en prose par Ph. Ca-mus. a été plusieurs fois imprimé.
  • ADÉODAT, c. -à-d. donné par Dieu, V. DIEUDONNÉ.
ADMM - 18- ADDR
  • ADERBAIDJAN, à peu près l'$trapatène des anciens, prov. de Perse, entre le Ghilan, l'Irak-Ad¬jémi , le Kourdistan et la mer Caspienne, a pour Tauris, et compte env. un million d'hab. Mont. très élevées, grand lac d'Ourmiah; fer, cui¬vre, sel en abondance; eaux thermales et naphte (d'où son nom, qui veut dire terre de feu).
  • ADERNO, Adraniim, v. de Sicile (Catane), au pied de l'Etna, à 26 kil. N. 0. de Catane, sur le Simeto, qui y forme de belles cascades; 10 000 hab.
  • ADHEMAR, moine chroniqueur, né en 988, m. dans un voyage à la Terre-Sainte en 1030, a écrit une Chronique de France depuis l'origine de la mo¬narchie jusqu'en 1029, publiée par le P. Labbe dans la Nouvelle Bibliothèque des manuscrits.
  • ADHÉMAR DE MONTEIL, évêque du Puy-en-Velay,pré¬lat guerrier et orateur éloquent, d'une famille illustre de Provence , fut le premier qui se présenta au con¬cile de Clermont, en 1095, pour demander la croix au pape Urbain II , et partit pour la Terre-Sainte avec Raymond, comte de Toulouse. Le pontife le nomma son légat auprès des Croisés; il contribua puissam¬ment par son courage et ses pieuses exhortations aux victoires des Chrétiens. Le Tasse le fait figurer dans la Jérusalem drliv+rée.
  • ADHERBAL, général carthaginois, remporta sur le consul Glaudius Pulcher une victoire navale, à Drépane, près des côtes de Sicile, 249 av. J: C.
  • ADHERBAL, fils de Micipsa et petit-fils de Massi¬nissa, roi de Numidie, fut assiégé dans Cirta, pris et tué par Jugurtha, après avoir vainement imploré le secours des Romains, l'an 112 av. J.-C.
  • ADIADENE, auj. partie du Kourdistan, anc. contrée de l'Asie, en Assyrie, à l'E. du Tigre, était arrosée par l'Adiab (auj. Zab). Après avoir fait partie les empires perse, séleucide, parthe, elle fut sou-mise par Trajan.
  • ADIGE, Athesis, riv. de la haute Italie, sort des Alpes rhétiques, traverse le Tyrol et la Vénétie, arrose Trente, Roveredo, Rivoli, Vérone, Legnago; reçoit l'Eisach, le Lavis, l'Alpon, et se jette dans la mer Adriatique à Porto-Fossone, après un cours d'env. 350 kil. Bien qu'il ne soit pas un affluent du Pô, il s'unit à ce fleuve par diverses branches. -Le roy. d'Italie, après 1805, eut un dép. de l'Adige, eh.-l. Vérone, et un dép. du H.-Adige, ch.-l. Trente.
  • ADIGETTO, un des bras principaux de Adige, avoisine la mer, passe à Badia, Lendinara, Rovigo, et fait communiquer l'Adige avec le Pô.
  • ADIS, Rhades, petite v. d'Afrique, dans le terri-taire de Carthage non loin du Bagradas, où Régu¬lus battit les Carthaginois, 256 av. J.-C.
  • ADJI1MI. V. IRAE-ADniE I.
  • ADJEMIR , Radjepoutanah, contrée de l'Inde anglaise (Calcutta), comprend neuf principautés, savoir : Djeypour, Kotah, Odeypour ou Mewar, Djoudpour ou Marwar, Tonk, Boundi, Djessalmire, Bikanir et le pays des Bhatties, et a pour capit. Adjemir.-Bien qu'incorporé nominalement aux em¬pires gauride et mogol de Delhi, l'Adjemir n'était que tributaire. Il se rendit indépendant en 1748; il s'est placé en 1818 sous le protectorat anglais..-' a v. d'Adjemir est à 350 kil. S. O. de Delhi, au pied de collines; elle a près de 12 kil. de tour et ne compte guère auj. que 25 000 hab. C'est une ville sainte, où l'on se rend en pèlerinage pour vé¬nérer le tombeau d'un saint musulman. Atm. rési¬dence d'Akbar.
  • ADLERSPARRE (George, comte d'), général sué-dois, né en 1760, m. en 2835, jouit de la confiance de Gustave III, entra dans la conspiration contre Gustave IV, et fut un des principaux auteurs de larévo¬lution qui le renversa ce prince du trône (1809). Il eut d'abord un grand crédit à la cour de Charles XIII, mais il fut ensuite disgracié et vécut depuis dans la retraite.
  • ADMETE, roi de Phères, en Thessalie, fut un des Argonautes et un des chasseurs du sanglier de Calydon. Apollon, chassé du ciel, se mit au service de ce prince et garda ses troupeaux. Reconnaissant de ses bons procédés, le dieu voulut être la divinité tutélaire de sa maison. Admète étant attaqué d'une maladie mortelle, Apollon trompa les Parques, et le déroba à leurs coups; mais Ce fut à la condition qu'une autre victime prendrait sa place. Alceste, son épouse, eut la générosité 'de se dévouer pour lui.
  • ADOLPHE (S.), vivait' en Espagne au viii° siècle et y souffrit le martyre au commencement du règne d'Abdérame. On l'honore le 27 sept. - Un autre S. Adolphe, évêque d'Osnabruck de 1202 à 1222, est honoré le 11 févr.
  • ADOLPHE,DE NASSAU, né en 1250, fils du comte Walram de Nassau n'était guère connu que par sa valeur lorsqu'il fut élu , en 1292, empereur d'Allema gne, à l'exclusion d'Albert d'Autriche; il se fit aus¬sitôt couronner à Aix-la-Chapelle. N'ayant [pas tenu] les promesses qu'il avait faites aux électeurs, il fut déposé en 1298: AIbert, élu à sa place, le battit à GœIheim, près de Worms, et le tua.
  • ADOLPHE-FRÉDÉRIC, roi de Suède, de la maison de Holstein-Gottorp, néen 1710, m. en 1771, était évê¬que de Lubeck et administrateur du duché de Hols¬tein-Gottorp lorsque les états de Suède, sous la pression de la Russie., le désignèrent pour le trône (1743). Il recut la couronne en 1751, rétablit 'la paix avec la Russie, et fit fleurir les sciences, Ies arts et le commerce. Malheureusement, il ne sut pas tou¬jours maintenir l'autorité royale. C'est sous son rè¬gne que se formèrent les factions des Chapeaux et des Bonnets. V. ces noms.
  • ADOM, v. de Judée, sur le, Jourdain, près du tac Asphaltite. C'est 1à que le fleuve s'ouvrit pour laisser passer à pied sec les Israélites, conduits par Josué.
  • ADONAI, c.-à-d. Seigneur, souverain Maître, un des noms de Dieu chez les Juifs était substitué au nom sacré de Jéhovah, qu'ils n'osaient prononcer
  • ADONIAS, 4` fils de David. Soutenu par Joab, il aspira à la royauté après la mort de son père et voulut dans ce but épouser Abisag, veuve du roi. Sa¬lomon le fit mettre à mort (1001 av. J.-C.).
  • ADONIS, jeune homme d'une beauté remarqua¬ble, était, suivant les Grecs, le fruit du commerce incestueux de Cinyras avec sa fille Myrrha. Il fut aimé de Vénus, Un jour qu'il chassait dans les fo¬rêts du Liban, consacrées à la déesse , fia fut mor¬tellement blessé par un sanglier , qui n'était autre que le dieu Mars, jaloux de voir en lui un rival préféré. Mais Jupiterz cédant aux larmes de Vénus, permit qu'Adonis revit la lumière pendant une moi¬tié de l'année, à condition qu'il passerait l'autre moitié auprès de Proserpine. Selon une tradition, il fut changé en anémone. Adonis parait n'être qu'une figure du soleil, et le temps qu'il passe suc¬cessivement sur la terre ou dans les enfers repré¬sente les six mois d'été et les six mois d'hiver. On célébrait ses fêtes avec grande pompe à Byblos, à Alexandrie, etc. Elles duraient deux jonrs : le 1« jour était consacré au deuil, le 2° à la joie. Les "femmes seules prenaient part à ces fêtes. Adonis était appelé Thammoux en Syrie et en Phénicie.
  • ADONIS, Nahr Ibrahim, petite riv. de Phénicie, prend sa source au mont Liban et se jette dans la Méditerranée entre Byblos et Béryte. Ses, eaux prenaient à certaines époques une teinte rougeâtre produite par les sables qu'elles entraînaient : on croyait que c'était le sang d'Adonis qui les colorait.
  • ADONISÉDEC, roi de Syrie, fut vaincu par Josué avec 4 autres rois dans' cette journée mémorable où Dieu arrêta le soleil : le vainqueur les fit murer vivants dans la caverne où ils s'étaient réfugiés.
  • ADORNO, nom d'une famille plébéienne de Gê¬nes, du parti gibelin qui fournit plusieurs doges et lutta pendant près de 200 ans avec la famille Fregoso, toutes deux plongeant la république dans l'a¬narchie et appelant quelquefois l'étranger à Ieur aide. Les doges de ce nom sont : 1° Gabriel, qui fut élu par le peuple en 1363, et qui succéda à Simon Bocca¬negra, 1°* doge; il fut exilé en 1371, et remplacé par Dominique Fregoso; 2° Antoine, qui fut élen 1384 et qui fut quatre fois déposé et rétabli; 3° Georges, élu en 1413 , qui abdiqua deux ans après; 4° Thomas, qui gouverna de 1415 à 1421; 5° Raphaël, élu en 1443, qui se démit en 1447; 6° Barnabé qui s'empara du pouvoir à la retraite de Raphaêl en 1447, et qui eut à combattre Jean Fregoso;7° Prosper , élu en 1461, qui chassa les Français de Gènes et fut deux fois forcé par la faction Fre¬goso de quitter sa patrie; 8° Antoine II, élu en 1513, qui fut dépossédé la même année par Octa¬vien Fregoso, puis rétabli en 1522 par le secours de Charles-Quint, et définitivement expulsé en 1528, par André Doria, à la tête d'une flotte française. André Doria mit fin aux querelles des Adorno et des Fregoso, en leur enlevant tout pouvoir et les for¬çant même à quitter leur nom.
  • ADOUR, Aturus, riv. de France, au S. O., sort du mont Tourmalet (H.-Pyrénées), traverse la vallée de Campan, arrose Bagnères-de-Bigorre, Tarbes, Aire, St-Sever, Dax, Bayonne, et tombe dans le golfe de Gascogne, à 4 kil. N. O. de Bayonne, après un cours d'env. 220 kil. Elle reçoit les eaux de la Midouze , du Luy, du Gave de Pau et de la Nive.
  • ADOVA, v. du Tigré, jadis capit. de ce royaume, est la plus commerçante de l'Abyssinie; env. 10 000 hab. La toile de coton qu'on y fabrique circule comme monnaie dans tonte l'Abyssinie.
  • ADRA, Abdera, v. et port d'Espagne (Grenade), sur la Méditerranée, à 60 kil. 0. S. 0. d'AImeria; 8000 hab. Cabotage, vin, sucre, amandes. Riches mines de plomb aux env.
  • ADRASIÉLECII, divinité des Assyriens et des Sa¬maritains. On brillait des enfants sur ses autels.
  • ADRAMITI Adramyttium, v. d' Anatolie, près de la côte orient. du golfe de même nom , à 120 kil. N. de Smyrne, presque vis-à-vis de l'île litételin (Lesbos). Commerce de laine et de duvet de chèvre.
  • ADRAN, nom d'un évêché in partibus, tiré pro¬bablement d'une anc. v. d'Arabie, voisine de Bos¬tra, a été illustré au dernier siècle par Pigneau de Behaine (V. ce nom), titulaire de l'évêché.
  • ADRANA, auj. l'Eder, riv. de Germanie, affluent de la Fulda. Germanicus défit les Germains sur les bords de cette riv., l'an 15 de J.-C.
  • ADRASTE, roi d'Argos, reçut à sa cour Poly¬nice, fils d'Odipe, banni de Thèbes par Étéocle, son frère; lui fit épouser Argie, sa fille, et marcha contre Thèbes, avec Tydée, Capanée, Amphiaraüs, Hippomédon, Parthénopée, dans le but de le réta¬blirsur le trône. Cette guerre, dite des Sept chefs, n'ayant pas réussi, Adraste arma plus tard les fils des guerriers morts devant Thèbes : ceux-ci prirent le nom d'Épigones (V. ce nom). Adraste perdit dans cette 2° guerre son fils Egialée et mourut de la douleur que lui causa cette perte.
  • ADRASTE D'APARODISIE, péripatéticien du n° siècle de J.-C., a laissé des commentaires estimés sur Aristote, dont il reste peu de fragments, et a écrit sur l'astronomie des ouvrages dont on trouve des ex-traits dans Théon de Smyrne.
  • ADRASTÉE, la même que Némésis. V. Némésis.
  • ADRETS (François de BEAUMONT, baron des), fameux chef de Huguenots, né en 1513, aux Adrets, bourg du Dauphiné (à 22 kil. N. E. de Grenoble), embrassa le parti de la Réforme à la suite d'une que¬relle avec le duc de Guise, devint le lieutenant de Condé dans le midi, se signala par sa bravoure, et enleva aux catholiques Valence, Lyon, Grenoble, Vienne, Orange, Montélimart, etc.; mais il déshonora ses succès par sa cruauté envers es vaincus. Arrêté par trahison pendant qu'il négociait, il fut délivré par la paix d'Amboise (1563). Il abandonna plus tard le parti des Protestants, et 'passa du côté des Catholi¬ques, par dépit de ce qu'on lui avait refusé le gouvernement du Lyonnais. Il mourut en 1586, également en horreur aux deux partis.
  • ADRIA, Hadria ou Adria chez les anciens, v. de la Vénétie, à 44 kil. S. 0. de Venise, à 18 E. de Rovigo sur le canal Bianco, et près de l'embou¬chure du Pô; 10 000 hab. Ch.-l. d'un diocèse dont l'évêque réside à Rovigo. - Cette v. fut fondée vers 1376 av. J: C., par une colonie d'Étrusques; elle était, dans l'origine, sur la côte même de la mer en a pris le nom de mer Adriatique; par l'effet es atterrissements du Pô et de l'Adige, elle en est auj. à 18 kil. env. Les Gaulois s'en emparèrent au vn° s. av. J.-C.; les Romains la prirent et la dé¬truisirent en partie vers 213 av. J.-C. En 1382, Clément VII, pape d'Avignon, imagina de créer en faveur de Louis d'Anjou un roy. d'Adria, formé aux dépens de l'État ecclésiastique, et composé de la Romagne, de la Marche et du duché de Spolète; mais ce projet n'eut point d'exécution.
  • ADRIANOPOLIS, v. de Thrace, auj. ANDRINOPLE.
  • ADRIATIQUE (MER) Ou GOLFE DE VENISE, Adriaticum ou Adrianum mare, grand golfe de la Méditerranée, entre l'Italie, la Dalmatie et la Grèce, doit son nom à la v. d'Adria, située jadis sur ses bords. Ce nom ne s'entendait primitivement que d'un petit golfe situé devant cette ville, et auj. comblé par les atterrissements du P6. La mer Adriatique reçoit le Pô, l'Adige et une foule de petites riv. qui l'en-sablent perpétuellement. Ses eaux sont plus salées que celles des autres parties de la Méditerranée.
  • ADRIEN, P. Ælius Adrianus, empereur romain, né l'an 76 de J: C., d'une famille espagnole, était cousin et fils adoptif de Trajan. Il était gouverneur de Syrie lorsque la mort de Trajan l'appela au trône, l'an 117. Limitant ses domaines à ce qu'il pouvait con¬server, il fit la paix avec les Parthes, repoussa les Alains, les Sarmates et les Daces, et employa la plus grande partie de son règne à visiter les provinces de l'empire. Il fit bâtirun mur de80milles entre la Calédonie et la Bretagne pour prévenir les incur¬sions des barbares. Sur les remontrances de Qua¬dratus et d'Aristide, philosophes chrétiens, il fit cesser les persécutions dont les partisans de la nou¬velle religion étaient l'objet. Les Juifs s'étant deux fois révoltés sous son règne, il les soumit: la 1*° fois, il ruina leur ville, et la 2°, il les chassa pour jamais de leur pays (136) et rebâtit Jérusalem sous le nom d'IF, lia Capitolina. C'est lui qui fit construire les Arènes de Nîmes, le pont du Gard, ainsi que son propre mau¬solée à Rome (auj. château St-Ange), et le pont qui y conduit. Il mourut à Baies (138) , à l'âge de 62 ans, laissant l'empire à T. Antonin. Adrien fit des lois sages, et donna le code connu sous le titre d'Édit per¬pétuel. Il aimait et protégeait les arts et les sciences; il savait sculpter et cultivait la poésie avec succès; mais il se déshonora par son attachement aux su¬perstitions du paganisme et par son infàme passion pour le bel Antinoüs.
  • ADRIEN, rhéteur grec du u° siècle, né à Tyr, étu¬dia l'éloquence à Athènes, sous Hérode Atticus, fut amené à Rome par Marc-Aurèle pour y professer cet art, et y mourut sous Commode. On trouve quel¬ques extraits de ses Déclamations dans les Excerpta varia Grncorum Sophistarum ac Rhetorum, publ. par Leo Allatius, grec-latin, Rome, 1641.
  • ADRIEN (S.). On trouve dans le martyrologe quatre saints de ce nom : le 1°*, qui était officier dans l'armée de Galère et qui combattait les Chrétiens, se convertit à la vue de l'héroïsme de ses ennemis, et souffrit le martyre à Nicomédie vers 306 (on l'honore le 8 sept.); - le 2° subit la mort à Césarée en Palestine, en 309 (on l'hon. le 5 mars); -le 3° fut envoyé par le pape Vitalien prêcher la foi dans la Grande-Bretagne, et y mourut en 720 (on l'hon. le 4 janv.); -le 4°, évêque de St-André en Écosse, subit le martyre en 874 (on l'hon. le 4 mars).
  • ADRIEN I, pape, né à Rome, élu en 772, mort eu 795, se vit inquiété par Didier, roi des Lombards, et l'ut vengé par Charlemagne, qui lui fit don d'une pavie des états de Didier, notamment du Pérugin et du duché de Spolète (774). C'est sous son ponti¬ficat que se tint le 2, concile de Nicée, 787.
  • ADRIEN II, pape, né à Rome, fut élu en 867, après avoir refusé deux fois le pontificat. Il leva l'excom¬munication lancée contre Lothaire, roi de Lorraine, qui avait répudié sa femme; tint en 869 un concile à Rome contre Photius, patriarche de Constantino¬ple, qu'il fit déposer; eut des démêlés avec l'em¬pereur d'Orient Basile et avec le nouveau patriarche grec au sujet du schisme provoqué par Photius, et quelque différends avec Charles le Chauve, au sujet d'un évêque qui avait été condamné en France. Il mourut en 872.
  • ADRIEN III, pape, natif de Rome, élu en 884, mort dès 885, maintint avec fermeté ce qui avait été fait contre Photius patriarche de Constantinople.
  • ADRIEN IV, Nie. Brakespeare, le seul pape anglais, né à Abbots-Langley, dans le Hertfordshire, était fils d'un mendiant et fut pendant quelque temps réduit lui-môme à mendier. Étant venu en France, il entra comme domestique chez les chanoines de St-Ruf, pros d'Avignon, se fit ensuite religieux dans ce cou-vent et en devint bientôt supérieur. Eugène III le fit ordinal d'Albano, et l'envoya comme légat en Da¬nemark et en Norwége, où il réforma les moeurs du clergé. Élu en 1154, il eut à lutter contre ceux des Romains qui soutenaient Arnaud de Brescia, ainsi que contre Guillaume le Mauvais, qu'il fut forcé de reconnaître pour roi de Sicile, et contre l'empereur Frédéric qui avait envahi des biens de l'Église. Il mourut en 1159.
  • ADRIEN v, pape, né à Gènes, neveu d'Innocent IV, fut élu en 1276, mais mourut un mois après.
  • ADRIEN VI, Adrien Boyers, pape, fils d'un tisse-rand, né à Utrecht, en 1459, enseigna d'abord la théologie à Louvain, devint vice-chancelier de l'université de cette ville, fut précepteur de Charles-Quint, puis évêque de Tortose, remplit en Espagne les fonctions de vice-roi en l'absence de Charles-Quint, et fut enfin élevé à la papauté en 1522, par la protection de cet empereur. 11 réforma quelques a bus dans sa cour, ramena l'économie dans l'admi¬nistration et tenta de rapprocher Charles-Quint et François I. Malheureusement, il mourut dès 1523.
  • ADRUMÉTE, Sousa ou Hamamet, v. maritime de l'Afrique anc., auj. ruinée, à 130 kil. S. de Carthage, dans la Byzacène, dont elle fut la capit. sous les nains, avait été fondée par les Phéniciens. César y débarqua lorsqu'il porta la guerre en Afrique (47 av. J: C.).
  • ADUATICA ou ATUATUCA. V. TONGEES.
  • ADULE, mons Adula, haute mont. des Alpes où Strabon place les sources du Rhin et de l'Adda. On croit que c'est le St-Gothard ou le groupe qui do-mine les passages du Splugen et du Bernardino.
  • ADULIS, Arkiko ou Zulia, v. d'Éthiopie, sur le golfe Arabique (mer Rouge), à 228 kil. N. E. d'Arum, était le port le plus fréquenté et le plus commerçant de cette côte. Ptolémée-Evergète y fit élever un célèbre monument, avec une inscription en son honneur qui nous été conservée par Cosmas Indicoilleuste. Ce monument est connu sous le nom de Monument Adulitain. Ruines importantes.
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