Basse-sur-le-Rupt

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Basse-sur-le-Rupt
Pays	France
Région	Lorraine
Département	Vosges
Arrondissement	Épinal
Canton	Saulxures-sur-Moselotte
Code INSEE	88037
Code postal	88120
Maire Mandat en cours	Marc Grandemange
Intercommunalité	Communauté de communes des Vallons du Bouchot et du Rupt
Latitude	47° 59' 22" N
Longitude	06° 46' 05" E
Altitude	409 m (mini) – 1 060 m (maxi)
Superficie	1 373 ha = 13,73 km²
Population sans doubles comptes	819 hab. (1999)
Densité	59,65 hab./km²

Basse-sur-le-Rupt est une commune du nord-est de la France, dans le département des Vosges et la région Lorraine. Située en moyenne montagne, elle s'allonge sur une dizaine de kilomètres, le long de la départementale 34 qui relie Vagney à La Bresse, passant de 409 m à 1060 m d'altitude. Ses habitants sont appelés les Bassurois.

[modifier] Caractéristiques

Son récent blason, dessiné en 1999 par un artiste local, Olivier Claudon, rappelle les points caractéristiques de la commune :

ses sept hameaux : la Burotte, Contrexard, Planois, Presles, Pubas, Trougemont et l'Echté ;
la rivière qui la traverse : le Rupt, affluent droit de la Moselotte ;
son histoire économique fondée :
- sur l'eau qui a permis l'installation de l'industrie textile, des turbines électriques, de scieries ...
- sur le travail du granit ;
son académicien des Sciences Botaniques : Paul Henri Lecomte.

[modifier] Histoire

Monument des fusillés de la Résistance à la Piquante-Pierre

Basse-sur-le-Rupt fut marquée durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, la Piquante Pierre, un des plus hauts sommets de la commune, de par sa situation à la fois en altitude et entourée de forêts, abrita un maquis. Ce maquis fut détruit le 21 septembre 1944 par l'armée allemande. La Piquante Pierre devint ensuite un monument aux morts en souvenir des 83 maquisards disparus.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962	1968	1975	1982	1990	1999
718	778	704	786	804	819
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Liste des maires

Lambert Mougel : 24 mars 1790 (l'ère de la République)
Nicolas Aptel : 21 mars 1794 (2 germinal an II de la République française, une, indivisible et démocratique)
Dominique Laurent : 26 octobre 1800 (20 brumaire an IX)
Joachim Aptel : 5 décembre 1803 (13 frimaire an XII)
Bernard Étienne : 9 janvier 1808
Lambert Lecomte : 4 juin 1809
Lambert Mougel : 12 avril 1812
Nicolas Perrin : 3 août 1821
Lambert Thomas Aubry : 7 novembre 1831
Claude Amet : 10 avril 1834 (nommé maire par arrêté préfectoral)
Jean Joseph Martin : 20 novembre 1834
Prix Gérard : 30 juillet 1837
Dominique Humbert : 15 août 1848 (apparition de la République française : liberté-égalité-fraternité)
Nicolas Denis Adam : 15 août 1860 (les maires sont élus)
Jean Dominique Lecomte : 14 mai 1871
Nabord Emmanuel George : 14 juillet 1875 (nommé par arrêté préfectoral)
Nicolas Denis Adam : 8 octobre 1876
Claude Étienne : 29 novembre 1888
Émile Mathieu : 11 mai 1904
Camille Belzung : 10 décembre 1919
Léon Perrin : 5 août 1951
Adrien Perrin : 21 mars 1959
Daniel Perrin : 21 mars 1971
Raymond Perrin : 21 mars 1977
Daniel Perrin : 21 mars 1983
Marc Grandemange : juin 1995

[modifier] Monuments et lieudits remarquables

Le Haut du Roc: Ce site à 1014 m d'altitude, partagé avec la commune de Saulxures-sur-Moselotte, est implanté sur des poudingues (mélange de grès et de galets). Sur une plate-forme qui offre un large panorama sur la commune, une croix a été érigée.

La Pierre des Quatre Communes: Cette pierre que l'on trouve dans la forêt sur les sentiers de promenade est une borne qui marque la limite de la commune avec ses trois voisines, La Bresse, Cornimont et Rochesson. Il s'agit également du point culminant de la commune à 1060 m.

La Piquante Pierre: On ne connaît pas très bien l'origine de ce monolithe situé à 1008 m d'altitude. Il est cependant remarquable car si on le regarde bien on peut constater qu'il est formé de 4 visages (un peu à l'image des statues de l'île de Pâques). Chacun de ces visages indique un point cardinal.

La Croix des Moinats: Il s'agit d'un monument pour le souvenir des goums marocains. Leurs bataillons comprenant 12000 goumiers ont combattu dans la région durant la Seconde Guerre mondiale en y laissant également un lourd tribut puisque 9000 d'entre eux furent tués ou blessés.