Alain d'Albret
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Alain d'Albret, dit le Grand (1440-1522), fut 16e seigneur d'Albret, vicomte de Tartas, 2e comte de Graves et comte de Castres.
Le petit-fils et héritier de Charles II devient le chef de la maison d'Albret en 1471.
Habile mais versatile, avide et peu scrupuleux, il mène pendant un demi-siècle une politique agitée plus qu'efficace, suivant l'exemple de son père, mais qui fait de lui l'un des acteurs en vue sur la scène européenne.
Il tire d'abord profit de sa fidélité à Louis XI et agrandit sa principauté. Il épouse Françoise de Châtillon, qui lui apporte l'héritage du comté de Périgord et de la vicomté de Limoges.
Ayant un temps mis la main sur l'Armagnac, il marie son fils Jean à Catherine de Foix, héritière des comtés de Foix et de Bigorre et du royaume de Navarre.
[modifier] La guerre folle
Il est ensuite candidat à l'héritage du duc de Bretagne François II et à la main d'Anne de Bretagne et entre à cette occasion en rébellion contre l'autorité royale. Ses intrigues n'aboutissent pas, et il est vaincu sans pouvoir apporter son soutien au duc de Bretagne en 1487. L'année suivante, il apporte ses renforts par mer, mais il est battu avec François II à Saint-Aubin-du-Cormier. Il continue cependant de prétendre à l'héritage de François II, mais trouve avantageux de livrer Nantes dont on lui avait confié la garde, à l'armée royale.
Alain d'Albret meurt en 1522.
Sa fille épouse César Borgia en 1500 et son arrière-petite-fille épouse Antoine de Bourbon et est la mère du roi Henri IV.
