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Advaita vedanta - Wikipédia

Advaita vedanta

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L’'Advaïta Védanta' (अद्वैत वेदान्त, se prononce /ədvaitə ve:dα:ntə/) est probablement la mieux connue de toutes les écoles philosophiques hindouistes du Védanta, les autres étant, entre autres, Dvaïta et Vishishtadvaïta (six en tout). Advaïta signifie littéralement « non deux » et se traduit le plus souvent par monisme ou non-dualisme dans la mesure où son principe fondamental affirme l'indivisibilité du Soi (Atman) et du Tout (Brahman). Les principaux textes du Védanta (littéralement « l'aboutissement du Véda ») sont les Upanishads, dont douze ou treize en particulier terminent les Védas, et les Brahma Sutras (également connus sous le nom de Védanta Sutras), qui sont des interprétations des Upanishads.

L’Advaïta peut être considéré comme l'aboutissement de la philosophie indienne, dont l'origine peut se trouver dans le Rig-Véda. Il affirmait que « la vérité est une, bien que les sages la voient sous de multiples formes ». L’advaïtisme est certainement la philosophie la plus influente de l'Inde. La plupart des gurûs hindous ont été influencés par la philosophie advaïtiste.

Sommaire

[modifier] Adi Sankara

] La première personne à qui l'on doit d'avoir consolidé les principes de l'advaïta était Adi Sankara (आदि शंकर, prononcé comme /α:di shənkərə/, 788-820 CE). Il est également connu comme Sankaracharya (शंकराचार्य, prononcé comme /shənkərα: tchα:ryə/). Sankara était un moine orthodoxe-hindou, qui a parcouru l'Inde du sud vers le nord. Les disciples les plus enthousiastes de la tradition de l'advaïta prétendent qu'il fut le principal acteur de l'expulsion de la foi bouddhiste hors des frontières, favorisant un retour à l'hindouisme sur sa terre natale. Continuant la ligne de pensée de certains gurû-s enseignant les Upanishads , et notamment de son propre gurû, Gaudapada, Shankara a exposé la doctrine de l’advaïta — une réalité non-dualiste. Selon les advaïtins (partisans de l’advaïta), Shankara a exposé la nature relative du monde et a établi la vérité suprême de l’advaïta en analysant les quatre états d'expérience — être éveillé (vaishvanara), être rêvant (swapna), étre dans le sommeil profond (sushupti) et être dans un état transcendantal (turîya). Beaucoup de philosophes, après Shankara, l'ont accusé d'être hypocrite ou pracchana bauddha (d'être "un bouddhiste déguisé"), du fait de la similitude entre sa pensée et celle de l'école Madhyamika du Bouddhisme tardif.

Outre Shankara, les principaux maîtres de cette école se nomment :

  • Vacaspatimiçra, (vers 850)
  • Padmapada
  • Sureshvara (IXe s.)
  • Mandanamiçra, (IXe s.)
  • Anandagiri, (Xe s.)
  • Madhavacharya, auteur d'un célèbre traité : la Pancadaçî (XIVe s.).
  • Sadananda, auteur d'un manuel classique, le Védantasara (XVe s.).

[modifier] Principes fondamentaux de l'Advaïta Védanta

[modifier] Trois niveaux de vérité

  • Le niveau transcendantal, ou Paramarthika, dans lequel Brahman est la seule réalité et rien d'autre;
  • Le niveau pragmatique, ou Vyavaharika, dans lequel les deux Jiva-s (des créatures ou des âmes individuelles) et Dieu (Ishvara) sont vrais ; ici, le monde matériel est complètement vrai;
  • Le niveau apparent ou Pratibhasika dans lequel la réalité de monde matériel est en fait fausse, comme l'illusion d'un serpent qui est en fait une corde, ou celle d'un rêve.

[modifier] Le Brahman

Om, le son éternel, symbolise l'Esprit Cosmique Suprême.
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Om, le son éternel, symbolise l'Esprit Cosmique Suprême.

Selon Shankara, l’Esprit Cosmique Suprême ou Brahman (prononcé comme /brəh mən/; nominatif singulier Brahma, prononcé comme /brəh mə/) est l'Un, l'ensemble et la seule réalité dans le monde. En dehors du Brahman, rien d'autre, y compris Dieu, l'univers, les objets matériels et les individus, n'est vrai. Le Brahman est au mieux décrit comme la réalité infinie, omniprésente, toute-puissante, incorporelle, impersonnelle, transcendante et immanente, qui est l'essence divine de tout existence. Bien que n'étant pas une substance physique, il (grammaticalement neutre en sanskrit, mais est traité exceptionnellement comme masculin) est la base du monde matériel, qui est sa transformation illusoire. Le Brahman est la cause du monde. On dit de lui qu'il est la connaissance la plus pure et qu'il resplendit comme une source de lumière infinie.

En raison de l'ignorance (avidya), le Brahman est visible comme le monde matériel et ses objets. Le véritable Brahman est sans-attribut et informe (Nirguna Brahman). C'est le Soi, l'Absolu et l'Impérissable (rarement objet d'adoration, mais plutôt de méditation). Le Brahman est en fait indescriptible. Shankara dit que Brahman ne peut pas être identifié avec Sunya ou le néant du Bouddhisme. Au mieux, on le considère comme la Vérité infinie (Sat), la Conscience infinie (Chit) et la Félicité suprême (Ananda). Aussi, le Brahman transcende les différences : nul ne lui est semblable (sajatiya bheda) parce qu'il ne peut y avoir deux Brahman. Nul ne lui est différent (vijātīya bheda) car il n'y a personne existant en dehors de la réalité du Brahman. De même, qu'il n'est pas sujet à des transformations substantielles (svagata bheda). Il est Un, uni-substantiel et immuable.

Bien que le Brahman soit en soi prouvé, quelques preuves logiques ont été aussi proposées par Shankara, du point de vue:

  • de la Shruti; les Upanishads, la Bhagavad Gita et les Brahma Sutras; Ils décrivent Brahman de la même manière que Shankara. Ceci est la preuve empirique d'un témoignage du brahman.
  • Psychologique; chaque personne ressent son âme, ou Atman , ou, selon Shankara, l'Atman est le Brahman. Cet argument prouve aussi le Brahman.
  • théologique; le monde apparaît très bien ordonné et harmonieux; la raison pour ceci ne peut pas être un principe inconscient, hasardeux. La raison doit être le Brahman.
  • L'Élément essentiel; Brahman est la base de ce monde créé.
  • La Sensation perceptible; beaucoup de gens, quand ils atteignent l'état de turiya, prétendent que leur âme est devenue un avec le Tout. La sensation de cette perception de transcendance est considérée comme la meilleure preuve de l'existence du Brahman.

[modifier] La Maya

Maya (/mα: yα:/) est la contribution la plus importante de Sankara. La Mâyâ est ce pouvoir illusoire et complexe de Brahman qui à pour conséquence de le rendre comme perceptible dans le monde matériel distinct. Mâyâ a deux fonctions principales : la première est de devoir cacher le Brahman des esprits humains, et l'autre est de devoir présenter le monde matériel comme vrai. La Mâyâ est aussi indescriptible. Elle est ni complètement vrai ni complètement fausse, donc indescriptible. Son abri est Brahman, mais Brahman lui-même n'est pas atteint par l'impiété de Mâyâ, de la même manière qu'un magicien n'est pas trompé par sa propre magie. La Mâyâ est temporaire et est détruite avec « la vraie connaissance ». Ce Mayavada de Sankara a été extrêmement critiqué et a été mal compris. Bhaskaracharya, un mathématicien hindou, dit que Shankara doit aux bouddhistes son concept de Mâyâ. Mais Guff, Cowell et les autres auteurs affirment que le concept de Mâyâ est déjà présent dans les Véda-s et les Upanishad-s sous une forme embryonnaire. Shankara avait utilisé les termes de Mâyâ et d'Avidya (l'ignorance) dans le même sens, mais les Advaïtins suivants ont distingués Mâyâ comme la force positive de Dieu de Avidya comme une connaissance négative.

Le concept de Mâyâ semble être une hypothèse. Puisque selon les Upanishad-s, seul Brahman est Vrai, pourtant nous constatons que le monde matériel l'est aussi : Shankara a expliqué cette aporie par le concept de la Mâyâ, le pouvoir illusoire.

[modifier] Dieu

Dieu ou Ishvara (prononcé comme /ī:sh vərə/, lit., le Seigneur Suprême): lorsque l'homme essaie de connaitre les attributs de Brahman avec son esprit, sous l'influence de Mâyâ, Brahman est perceptible comme étant Dieu. Dieu est Brahman avec la Mâyâ. Shankara utilise la métaphore suivante lorsque le « reflet » de l'Esprit Cosmique tombe sur le miroir de Mâyâ, il apparaît comme le Seigneur Suprême. Le Seigneur Suprême est vrai seulement dans le niveau pragmatique — sa véritable forme dans la sphère transcendantale est l'Esprit Cosmique.

Dieu est Saguna Brahman ou Brahman avec les qualités favorables et innombrables. Il est tout parfait, omniscient, omniprésent, incorporel, indépendant, le créateur du monde, son dirigeant et aussi son destructeur. Il est sans raison, éternel et invariable — et est pourtant la cause matérielle et la cause efficiente du monde. Il est deux fois immanent (comme la blancheur du lait) et transcendant (comme l’indépendance de l'horloger pour sa montre). Il peut même être considéré comme ayant une personnalité. Il est le sujet d'adoration. Il est la source de la moralité et le donateur des fruits du Karma . Cependant, il est au-delà du péché et du mérite. Il gouverne le monde avec sa Mâyâ — son pouvoir divin. Cette association avec une connaissance « fausse » n'affecte pas la perfection de Dieu, comme un magicien ne s'est pas trompé par sa magie. Cependant, si Dieu est le seigneur de la Mâyâ, qui est toujours sous son contrôle, les êtres vivants (jiva, dans le sens d'humains) sont les serviteurs de la Mâyâ (par le biais de l'ignorance). Cette ignorance est la cause du chagrin et du péché dans le monde mortel. Alors que Dieu est la félicité infinie, la béatitude, les humains quant à eux sont pitoyables, sources de souffrance. Dieu (Ishvara) a toujours conscience de l'unité de la substance de Brahman , et de la nature illusoire du monde. Pour cela, il n'y a pas de Satan ou de diable dans l’hindouisme, contrairement aux religions Abrahamiques. Les Advaïtins expliquent la misère par l'ignorance. Dieu ou Ishvara peuvent être envisagés aussi et peuvent être adorés dans la forme anthropomorphique comme Vishnu , Krishna ou Shiva .

Ainsi, se pose la question de savoir pourquoi le Seigneur Suprême a créé le monde. Si l'un suppose que Ishvara crée le monde d'un but intéressé, ceci diffame la nature plénière et la perfection de Ishvara. Par exemple, si l'un suppose qu'Ishvara crée le monde pour obtenir quelque chose, ce serait contre sa perfection. Si nous supposons qu'il crée pour la compassion, ce serait illogique, parce que le sentiment de compassion ne peut pas exister dans le monde vide d'avant la création (quand seulement Dieu existait). Donc Shankara suppose que cette Création est le sport caractéristique d’Ishvara. C'est sa nature, tout comme c'est la nature de l'homme de respirer.

Les seules preuves de Dieu qu'expose Shankara sont les mentions dans la Shruti (Védas) de Dieu, Dieu étant hors de la logique et hors de la pensée. Ceci est similaire à la philosophie de Kant, qui disait que la « foi » est la base du théisme. Cependant, Shankara a donné peu d'autres preuves logiques pour Dieu, dans le but que l'on porte attention dessus, non pas pour s'appuyer dessus entièrement:

  • Le monde est un travail — une œuvre pensée, un effet, et donc doit avoir une cause vraie. Cette cause doit être Ishvara.
  • Le monde a une unité, une coordination et un ordre, donc son dirigeant doit être une personne intelligente.
  • Les gens font de bonnes et mauvaises actions, et obtiennent en retour les fruits de leurs actes, dans cette vie ou après. Les gens ne peuvent pas être leur propre prodigueur de ces fruits, parce que personne ne se donnerait le fruit de son péché. Aussi, ce donateur ne peut pas être un objet inconscient. Donc le donateur des fruits du Karma est Dieu.

[modifier] L'Atman

Le cygne symbolise deux choses en ‘‘advaïta’’ védanta ; premièrement, en sanscrit, il est appelé « hamsah » (avant un /h/ du mot suivant--"hamso"), et en répétant ce mot continuellement, il devient « so-aham », qui signifie « je suis cela ». Deuxièmement, il représente une personne libérée. Tout comme le cygne habite sur l'eau, mais ses plumes ne sont pas salies par l'eau, de même, une personne libérée habite dans ce monde de Mâyâ, mais n'est pas touchée par cette illusion.
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Le cygne symbolise deux choses en ‘‘advaïta’’ védanta ; premièrement, en sanscrit, il est appelé « hamsah » (avant un /h/ du mot suivant--"hamso"), et en répétant ce mot continuellement, il devient « so-aham », qui signifie « je suis cela ». Deuxièmement, il représente une personne libérée. Tout comme le cygne habite sur l'eau, mais ses plumes ne sont pas salies par l'eau, de même, une personne libérée habite dans ce monde de Mâyâ, mais n'est pas touchée par cette illusion.

L'âme, ou le soi (Atman), est exactement égale à Brahman. Ce n'est pas une partie de Brahman qui se dissout finalement dans Brahman, mais le Brahman entier lui-même. Alors, les sceptiques demandent comment l'âme individuelle, laquelle est limitée et une dans chaque corps, peut être pareille à Brahman ? Shankara explique que l'âme n'est pas un concept individuel. L'Atman est seulement un et unique. Le concept selon lequel il y a plusieurs atman-s est faux. Shankara dit que tout comme la même lune apparaît comme multiple à travers ses reflets sur la surface d'une eau couverte de bulles, l'unique Atman apparait comme de multiples atman-s dans nos corps à cause de la Mâyâ. L'Atman se prouve de lui-même, cependant, quelques preuves sont discutées. Par exemple, une personne dit « je suis aveugle », « je suis heureux », « je suis gros », etc. Donc quel est cet ego, ici ? Seulement cette chose est l'ego qui est là-bas dans tous les états de cette personne — ceci prouve l'existence de l'Atman, et aussi que la conscience est sa caractéristique. La réalité et la félicité sont aussi ses caractéristiques. Par sa nature, l'Atman est libre et au-delà du péché et du mérite. Il n'éprouve ni le bonheur ni la douleur. Il ne produit pas de Karma. Il est incorporel.

Quand le reflet de l’Atman tombe sur Avidya (l'ignorance), l'Atman devient jiva — un être vivant, avec un corps et des sens. Chaque jiva se sent comme s'il avait son propre Atman, unique et distinct, appelé jivatman. Le concept de jiva est vrai seulement au niveau pragmatique. Au niveau transcendantal, seul l'unique Atman, égal à Brahman, est vrai.

[modifier] Le Salut

La libération, ou Moksha (apparenté au Nirvana des bouddhistes) — Les Advaïtins croient aussi en la théorie de la réincarnation des âmes (Atman-s) en plantes, en animaux et en humains selon leur karma. Ils croient que la raison de cette souffrance est Mâyâ, et seulement la vraie connaissance du Brahman peut détruire Mâyâ. Quand la Mâyâ est enlevée, il n'existe finalement pas de différence entre le Jiva-Atman et le Brahman. Un tel état de félicité, appelé Moksha, peut être atteint même pendant que l'on vit (jivana mukti). Pendant que quelqu'un est dans le niveau pragmatique, il peut (et doit) adorer Dieu de quelque façon que ce soit et sous n'importe quelle forme, par exemple celle de Krishna, comme il le souhaite. Shankara lui même était partisan de la dévotion ou Bhakti. Shankara croit que les sacrifices védiques, la puja et la dévotion peuvent mener l'homme à la vraie connaissance. Cependant, ils ne peuvent pas le mener directement à la Moksha. La Moksha est uniquement issue de la vraie connaissance.

[modifier] D'Autres points

  • Le mantra célèbre de Shankara était « Brahma Satyam Jagat Mithya, jivo Brahmaiva naparah », i.e., Brahman est la seule vérité, le monde est irréel, et il n'y a pas finalement de différence entre Brahman et l'individu-soi.
  • Shankara explicitement condamnait aussi le système des castes, ou varna, de la société hindoue, l'appelant totalement sot. Ceci est par opposition aux autres écoles, comme Vishishtadvata, Dvaïta et Mimamsa, qui croit que, puisque la caste est basée sur un karma dans la vie précédente, elle devrait être suivie sans scrupules. Shankara a condamné aussi beaucoup d’autres superstitions.

[modifier] Le Monde et Dieu sont-ils entièrement faux?

[modifier] Le Statut du Monde

Les gens s'embrouillent souvent en ce qui concerne la fausseté de l'univers dans les enseignements de l'‘‘Advaïta’’. Shankara dit que le monde n'est pas vrai, que c'est une illusion, mais ceci est à cause de quelques raisons logiques. En première analyse, voilà la définition de Shankara de la vérité, et donc pourquoi le monde n'est pas considéré comme vrai.

  • Shankara dit que la chose qui reste éternelle est vrai, et quoi qui soit non-éternel est faux. Puisque le monde est créé et est détruit, et n'est pas vrai.
  • La Vérité est la chose qui est invariable. Puisque le monde change, ce n'est pas vrai.
  • Quoi que ce soit qui est indépendant de l'espace et du temps est vrai, et quoi que ce soit qui a l'espace et le temps en lui-même est faux.
  • Tout comme l'un voit des rêves dans le sommeil, il voit un genre de super-rêve dans le monde de veille. C'est une comparaison à ce rêve conscient.
  • Le monde est cru pour être un superimposition du brahman. Une superimposition ne peut pas être vraie.

D'autre part, Shankara déclare que le monde n'est pas absolument faux. Il apparaît faux seulement quand il est comparé avec le Brahman. Dans l'état pragmatique, le monde est complètement vrai — ce qui arrive aussi long que nous sommes sous l'influence de la Maya. Le monde ne peut pas être vrai et faux en même temps ; donc Shankara a classifié le monde comme indescriptible. Les points suivants suggèrent que, selon Shankara, le monde n'est pas faux (Shankara a donné la plupart des arguments) :

  • Si le monde était faux, alors avec la libération du premier humain, le monde aurait été anéanti. Cependant, le monde continue à exister même si un humain atteint la libération.
  • Shankara croit au Karma, ou aux bonnes actions. Ceci est une caractéristique de ce monde. Donc le monde ne peut pas être faux.
  • Le Brahman — la Suprême Réalité - est la base du monde. Le monde est comme son reflet. Donc le monde ne peut pas être totalement faux.
  • Faux est quelque chose qui est attribué aux choses inexistantes, comme le « Ciel-lotus ». Le monde est une chose logique qui est perçue par nos sens.

Considérant une logique scientifique, un stylo est placé devant un miroir. L'un peut voir son reflet. À nos yeux, l'image du stylo est perçue. Maintenant, quelle image devrait-il être nommée ? Il ne peut pas être vrai, parce que c'est une image. La vérité est le stylo. Il ne peut pas être faux, parce qu'il est vu par nos yeux.

Quand nous sommes aux vélocités modérées, les lois du mouvement de Newton sont complètement vraies. Mais quand quelque chose voyage près à ou égal à la vitesse de lumière, les lois de Newton deviennent fausses et, plutôt, la théorie d’Einstein devient valide. De même, le monde est une chose indescriptible. C'est faux seulement quand le Brahman est comparé.

[modifier] Le Statut de Dieu

Quelques gens déclarent que, dans la philosophie de Shankara, il n'y a pas d'endroit pour Dieu parce que Dieu aussi est décrit comme « faux ». Il apparaît seulement à cause du rideau de la Maya. Cependant, comme décrit précédemment, tout comme le monde est vrai dans le niveau pragmatique, de même, Dieu est aussi pragmatiquement vrai. Tout comme le monde n'est pas absolument faux, Dieu est aussi pas absolument faux. Il est le distributeur des fruits d'un Karma. Afin de rendre la vie pragmatique réussie, c'est très important de croire en Dieu et de l'adorer. Au niveau pragmatique, quand nous parlons du Brahman, nous parlons en fait de Dieu. Dieu est la plus haute connaissance théoriquement possible à ce niveau. Le dévouement (Bhakti) annulera les effets du mauvais Karma et rendra la personne plus près de la vraie connaissance, en purifiant son esprit. Lentement, la différence entre le fidèle et l’adoré diminue, et sur la base de la vraie connaissance, la libération arrive.

[modifier] Le statut d'éthique

Certains disent qu’il n'y a pas de place pour l'éthique dans l’advaïtisme parce que tout est finalement illusoire. Mais après analyse, l'éthique a aussi un endroit important dans cette philosophie. L'éthique, qui implique la réalisation d'un bon Karma, indirectement les aides dans l'atteinte de la vraie connaissance. La base du mérite et du péché est la Shruti (les Védas et les Upanishads). La vérité, la non-violence, le service aux autres, la pitié, etc. sont Dharma; et les mensonges, la violence, la tricherie, l'égoïsme, l'avidité, etc. sont adharma (le péché).

[modifier] La théorie de la création selon Shankara

Au niveau pragmatique, Shankara croit en la Création du monde par Satkaryavada. C'est comme la philosophie de Samkhya, qui dit que la cause est toujours cachée dans son effet — et l'effet est juste une transformation de la cause. Cependant, Samkhya croit en une sous-forme que Satkaryavada a appelée Parinamvada (évolution) — où la cause a pour résultat une action. Plutôt, Shankara croit en une sous-forme qu'il appelle Vivartavada. Selon ceci, l'effet est simplement un superimposition de sa cause — comme son illusion. Par exemple, dans l'obscurité, un homme souvent confond une corde pour un serpent. Ceci ne signifie pas que la corde se transforme, réellement, en serpent.

Au niveau pragmatique, l'univers est cru pour être la création de Ishvara, le Seigneur Suprême. La Maya est la magie divine de Ishvara, à l'aide de laquelle Ishvara crée le monde. La série de la Création est prise des Upanishads. Tout d'abord, les cinq éléments subtils (l'éther, l'air, le feu, l'eau et la terre) sont créés de Ishvara. L'éther est créé par la Maya. De l'éther, l'air est né. De l'air, l'eau est née. De l'eau, la terre est née. D'une combinaison proportionnelle de tous cinq éléments subtils, les cinq éléments bruts sont créés, comme le ciel brut, le feu brut, etc. De ceux-ci comme d'un fait brut des éléments, l'univers et la vie sont créés. Cet ordre est exactement le contraire pendant la destruction.

Quelques gens ont critiqué le fait que ces principes soient contre Satkaryavada. Selon Satkaryavada, la cause est cachée dans l'effet. Shankara dit que tout comme un être humain conscient, les objets inanimés aiment que les cheveux et les clous soient formés, de même, le monde inanimé est formé du Ishvara spirituel.

[modifier] La comparaison avec l'école bouddhiste de Shunyavada

Le Bouddha n'avait volontairement pas répondu aux questions philosophiques comme Dieu, le monde et sa création. Certaines écoles ultérieures de bouddhisme ont développé leur propre théorie. L'école de Madhyamika du Mahayana bouddhiste a développé une théorie, appelée Shunyavada, qui est assez similaire à l'Advaita vedanta.

Les similarités entre les deux :

  • Le monde n'est pas vu comme éternel, ni vrai ;
  • Les deux ont défini des niveaux différents de vérité. Le Madhyamika a défini deux niveaux de vérité (relative ou conventionnelle, et absolue) ;
  • Le Madhyamika croit que la vacuité (Śūnyatā) est la réalité de ce monde matériel, qui est illusion (Mâyâ).

Les différences entre les deux :

  • Le Śūnyatā des Madhyamikas est ni vrai ni faux — il ne peut pas être décrit du tout. Par opposition, le Brahman est la Vérité infinie, la Conscience infinie et la Félicité suprême.
  • L'âme n'est pas vue comme éternelle dans l'école de Madhyamika, alors qu'elle l'est dans l'advaïtisme.
  • Dans l'advaïtisme, le monde évolue du vrai brahman, et non de la vacuité comme pour les bouddhistes. Shankara avait seulement formulé une critique rapide contre les Madhyamikas — Le Shunyavada, « étant contradictoire à tous moyens valides de connaissance, nous n'avons pas pensé que ça valait la peine de le réfuter. »
  • Dans l'advaïtisme, Dieu est la manifestation du Brahman. Pour les Madhyamikas, il n'y a pas de place pour Dieu.

[modifier] L'advaïtisme et la science

Selon quelques penseurs de l'‘‘Advaïta’’, cela peut très bien être un endroit où le monde scientifique croise le monde spirituel. Ils se dirigent aux rapports entre la masse, fréquence, et l'énergie que la physique du XXe siècle a établie et l'Advaïtisme 'unité de l'univers 'comme terre commune. Ils estiment que ces rapports, formalisés comme équations par Planck et Einstein, suggèrent que la maille entière du mélange d'univers dans celui qui se montre autant de (notamment, la masse, énergie, vague etc.), et qui ceci suit la vue d'Advaita qui tout est mais la manifestation de l'omniprésent, omniscient et omnipotent. Il doit se rappeler cependant qu'aucun de ces physiciens ont parlé de "'omniprésent, omniscient et omnipotent" '. Ils relient également les vagues de De Broglie de la physique moderne à Aum en philosophie indoue. Cependant, les scientifiques de l'Inde clarifient à l'étranger que les vagues de De Broglie (ou les vagues de matière) ne sont ni l'un ni l'autre, pas onde acoustique optique, mais sont "des fonctions justes d'une distribution de probabilité de trouver une particule, qui peuvent être représentée comme somme de Fourier de vagues constitutives de probabilité."

Cependant, les scientifiques notables comme Erwin Schrödinger, Albert Einstein et Robert Oppenheimer étaient également Védantistes. Le livre de Fritjof Capra, le Tao de la physique, est un parmi plusieurs qui poursuivent ce point de vue, car il étudie le rapport entre modernité, en particulier les quantum, la physique et les philosophies de noyau de diverses religions orientales, y compris l'hindouisme, le bouddhisme et le taoïsme.

[modifier] Références

  • Sinha, H. P., Bharatiya Darshan ki ruparekha (Forme de la Philosophie Indienne), 1993, Motilal Benarasidas, Delhi–Varanasi.

[modifier] Liens

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