Académie royale de Belgique

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L’Académie royale de Belgique a pour mission de promouvoir les travaux scientifiques et artistiques. Pour cela, elle a une activité de publication et d’aide à la recherche (qui s’exprime notamment par des prix, des concours, des colloques, des fondations et des subventions).

Elle comprend 150 membres belges auxquels viennent s’ajouter 150 membres étrangers (associés). Elle divisée en trois Classes comportant chacune 50 membres et 50 associés :

la Classe des Sciences (organisée en deux sections de Sciences mathématiques et physiques et de Sciences naturelles),
la Classe des Lettres et Sciences morales et politiques (avec ses deux sections d'Histoire et des Lettres et des Sciences morales et politiques),
la Classe des Beaux-Arts (avec ses sections de Peinture et Arts apparentés, de Sculpture, d'Architecture, de Musique, d'Histoire et de Critique.

Elle stimule également les activités d’organismes scientifiques associés, comme la Commission royale d'Histoire, la Commission royale de Toponymie et de Dialectologie, l'Institut historique belge de Rome.

[modifier] Histoire

En 1769, une Société littéraire est fondée à Bruxelles. En 1772, cette Société reçoit de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche le titre d'Académie impériale et royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles, et reçoit la mission d'animer la vie intellectuelle du pays et de stimuler les recherches scientifiques. Suspendue pendant les 22 ans du régime français, l’Académie est rétablie en 1816 sous Guillaume Ier des Pays-Bas. Après la révolution belge de 1830, l'Académie est réorganisée sous sa dénomination actuelle. En 1845, une Classe des Beaux-Arts s’ajoute aux Classes des Sciences et des Lettres. L'académie est est actuellement organisée en deux groupes linguistiques distincts (l’autre étant la Koninklijke Vlaamse Academie voor Wetenschappen en Kunsten van België).

On ne confondra pas l’Académie royale de Belgique fondée par l’impératrice Marie-Thérèse (qui, pour cela, porte le nom familier de « thérésienne ») avec l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, fondée en 1920 par le ministre Jules Destrée (la « destréenne »).