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Échelle de Nueffer - Wikipédia

Échelle de Nueffer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

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L' échelle de Nueffer permet de mesurer la qualité d'une image de télévision.

Sommaire

[modifier] La qualité d'image observée en télévision

Antenne TV frontalière.
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Antenne TV frontalière.

[modifier] Codification d'évaluation subjective

Codification d'évaluation subjective de la qualité d'image TV analogique dans les normes secam et pal, et évocation de la qualité de réception en numérique (DVB-T) en mode terrestre pour la réception individuelle mono ou multiprise. Éléments essentiels portant sur le traitement de la réception délicate, champ faible et pollué, soit la réception TV à longue distance.

Préambule : La diffusion des signaux terrestres se fait principalement "à vue" (optique) c'est à dire que l'antenne au point de réception doit "voir" les antennes d'émission du pylône. La propagation des signaux TV est affecté, comme les autres applications hertziennes, par la diffraction, l'absorption et la reflexion qui influent sur la réception.

Cependant en TV, la réception dite aveugle est possible, d'une part, lorsque le champ de l'émetteur de télévision (souvent proche) présente une forte marge de signal au-dessus du seuil, ce qui permet la réception en intérieur, à travers les murs (voir antenne d'intérieur)dans les pieces d'habitation ou dans les combles ou grenier * malgré la dégradation due à l'absorption et, d'autre part, lorsque le dégagement immédiat vers l'émetteur "invisible" est suffisant (distance jusqu'au premier obstacle paraissant le plus haut, ou horizon visuel). Toutefois, les signaux VHF sont réputés plus cintrables que les UHF, le canal 69 s'approchant le plus d'un rayon optique, alors que les canaux 2, 3 et 4 présentent des certaines facultés "à plonger" après l'obstacle (voir aussi longueur d'onde). Cependant, la bande I présente un inconvénient : il faut souvent au moins un signal de l'ordre de 50 dBµV en Secam L et 45 dBµV en Pal ( B) pour pouvoir se protéger contre les différents parasites électriques, plus fréquents en zone urbanisée.

(*) dans le grenier, possible, toutefois sans film d'aluminium (pour l'isolation) fixée contre les murs ou la charpente, à voir.

En outre, il faut savoir que les possibilités de réception dépendent aussi de l'importance du dégagement immédiat côté émetteur, plus l'horizon visuel est bas (hauteur apparente) plus les conditions émission sont favorables. L'idéal... serait que l'obstacle le plus pénalisant (le plus haut) soit équidistant des points décisifs de réception et de diffusion (courbes de Fresnel*). Cette situation de hauteur cumulée vraie d'obstacle (courbure terrestre + altitude locale) affecte particulièrement les possibilités de réception des émetteurs frontaliers érigés sur des massifs montagneux limitrophes, Suisse, Espagne, Italie.

(*) la Lentille de Fresnel est utilisée dans certaines antennes cornets SHF à profondeur limitée.

La réception (souvent erratique) en littoral d'émetteurs étrangers lointains ("bien en dessous du niveau de la mer") est connue, particulièrement en été, mais on parle là de renforts de propagation "tropo", qui présente par ailleurs plus d'inconvénients que d'avantages pour les professionnels des télécommunications (brouillage, coupure de service...)

Pour se faire une idée sur les conditions de transmission "locales" il suffit de tracer la courbure terrestre au 1/100000 (1 cm = 1 km) par exemple 1,25 m avec un rayon de 63 m (!), mais on contourne cette difficulté pratique de tracé de l'arc.. par simplement une flèche de 3 mm de haut, au centre, qui imprime l'allure de cette " bosse". La corde relie les points extrêmes. Puis, on élève sur cette ligne courbée les points d'émission et de réception ainsi que les obstacles (1000m = 10 mm) .. On dispose maintenant d'une vue en coupe de la géomorphologie. Pour des distances de liaison plus courte on observe que la flèche tend à diminuer sensiblement.Voir aussi explications Faisceaux hertziens

Notons qu'il existe des logiciels qui projettent la vue en coupe et le trajet de l'onde optique mettant en valeur les zones naturelles éclairées théoriques. Si, sur le schéma, un seul point dépasse de la ligne rectiligne reliant les antennes, la réception est aveugle. On observe que le sommet montagneux le plus haut dans le parcours n'est pas forcément le plus gênant, tout dépend de sa position par rapport aux points TX et RX.. plus l'obstacle est proche et son altitude est > aux points décisifs, plus les courbes de flux devront s'élever en altitude à mi-parcours pour redescendre en formant une certaine courbure et de ce fait plus la réception devient difficile, ou champ plus faible (voir diffusion des ondes).


Par exemple, en reprenant les données ci-dessus on voit donc que pour un parcours de 125 km la hauteur d'obstacle naturel est de l'ordre de 315 m.(des résultats un peu différents sont obtenus si une autre valeur du rayon terrestre est retenu) Dans cet exemple la hauteur d'antennes cumulée théorique doit être de ~ 630 m pour être à vue.

Autre point de repère indicatif, la portée optique tangentant la courbure depuis un émetteur situé à une altitude de l'ordre de 1500 m qui est proche de 139 km. Pour cette fois-ci, un émetteur de 300 m de haut, la portée optique théorique est de 62 km, passant à 75 km depuis une antenne de réception à 12 m au-dessus du sol. Sur un immeuble collectif de 10 étages la distance passe à plus de 80 km.

Il est donc difficile d'évoquer la portée commerciale limite d'un émetteur TV. Cependant, la pratique nous apprend que, à la distance optique, en site de plaine, on peut ajouter souvent 1/4 en plus (mais à confirmer in situ).

En zone montagneuse, la réception de la TNT émise par un émetteur invisible est parfois possible via les échos (trajet différent par réflexion sur obstacle, plus long donc en retard) alors que, en analogique, l'écran présente une image démultipliée, souvent non commerciale, malgré un niveau suffisant.

[modifier] Réception de la Télévision

Note Niveau Observations image analogique Observations signal numérique
10 >60dBµV « Parfait » Satisfaisant
09 55 « Excellent » Satisfaisant
08 50 « Très bon » Niveau au moins recommandé
07 45 « Bon » Niveau au moins souhaitable
06 40 « Assez bon » Niveau acceptable
05 35 « Moyen » Seuil normalisé, dysfonctionnements ou en limite, mosaique, gels
04 30 « Passable » dysfonctionnements avérés
03 25 « Médiocre » écran noir
02 20 « Perceptible » écran noir
01 15 « Néant » écran noir
NB : en TNT les évalutations pourront faire l'objet d'un réajustement en fonction des retours d'expériences (voir FEC, IG et constellation)

[modifier] Réception de la télévision analogique

Ce tableau englobant une echelle fermée, notée de 1 à 10, avec extension à 20 (à part) , donnée par paliers successifs de 5 en 5 dB, porte sur l'évolution de l'aspect visuel d'une image analogique, notamment, dans les normes européennes.

Le niveau du signal s'obtient à la sortie immédiate de l'antenne râteau souvent installée sur mât de toiture pour bénéficier du meilleur dégagement. Dans des conditions encore favorables les antennes peuvent aussi être montées dans le grenier. L'antenne UHF est installée au sommet du mât,(sans être traversée par ce dernier), alors que l'antenne VHF I ou III est fixée plus bas, en aménageant un espace d'au moins 0,75 m, puisque les caractéristiques de propagation sont généralement meilleures. Si l'installation comporte 2 antennes elles sont alors réunies sur une seule liaison via un boîtier dit coupleur à 2 entrées sélectives. En zone frontalière, les coupleurs peuvent comporter jusqu'à 6 entrées filtrées (monocanal/groupe de canaux/bandes) correspondant à 6 antennes à fréquences, polarisations et azimuts particuliers.

L'antenne lambda, yagi, panneau, log-périodique etc. est mécaniquement polarisée avec le plan d'ondes émis, soit horizontal soit vertical. Un déphasage angulaire de 90° introduit une atténuation de 20 dB. Ce phénomène est aussi connu sous protection contre-polaire. Notons qu'il existe de rares polarisations dites « M » pour mixte (ou H+V). La polarisation H est la plus rencontrée en France, la V vient en complément, réémetteurs secondaires et frontaliers.

Nb : les antennes de télévision baignant dans un champ faible ou insalubre (échos, brouillages, interférences) peuvent présenter des dimensions importantes en fonction du nombre d'éléments (donc du gain), de la fréquence et de la technologie. Une longueur de 2 à 3 m n'a rien d'exceptionnel. Ces aériens ne font pas l'objet d'une réglementation contrairement à l'installation d'une parabole de plus de 1 m.

Pour information la plus longue des yagis grand public mesure 4,4 m. Elle est destinée à la réception "difficile" des canaux 21, 22 et 23 ( ou 470 à 490 Mhz) donc notamment RTL 9 (Dudelange 21) en Lorraine ou TSR 1 (Chasseral 22) en Franche Comté et procure un gain de 22 dBi / 20 dBd. Cette yagi est relativement directive c'est à dire qu'un dépointage de 12 ° conduit à une atténuation de 3 dB, valeur augmentant rapidement avec l'ouverture de l'angle pour atteindre près de - 30 dB à 90 °.

C'est à la sortie dipôle qu'est donc jugée la qualité de réception initiale de l'image avec l'antenne retenue (adaptée à ou aux fréquences, VHF, UHF bande IV ou V ou groupe de canaux ou encore monocanal ) et réglée. Tout au long du parcours, dite descente d'antenne, le signal va plus ou moins s'affaiblir, voire se dégrader, généralement, en fonction de la longueur du coaxial et de sa qualité, (1 à 4 dB/10 m) ainsi que des caractéristiques de l'installation (distribution par répartiteur x directions, dérivateur, coupleur, découpleur, fiches, boîte d'arrivée etc.) et cela en l'absence de toute forme d'amplification. Une parenthèse pour préciser que l'usage de répartiteur ou de dérivateur en forme de T est à proscrire. Préférez les boîtiers blindés (F) présentant un vingtaine de dB de protection entre les sorties. Préferez également les câbles coaxiaux à tresse + feuillard, apportant un meilleur écran de protection contre toutes les formes de perturbations radio-électriques.

La fréquence joue également un rôle primordial, plus la longueur d'onde est courte plus l'atténuation sera marquée. En clair l'atténuation dans le câble est plus faible sur le canal 2 ( Bande I VHF) que sur le canal 69 ( Bande V UHF).

La note 10 correspond à une image sans défaut, grain d'image au minimum. En note 9, on perçoit difficilement sur l'écran le début du bruit dit aussi souffle, mais neige( avoir une image neigeuse) dans le langage usuel, pour les yeux les plus exercés. Ensuite, au fur à mesure que l'intensité du signal décroît, la neige (ou fourmillement de points RVB), se manifeste de plus en plus. Suivant les performances du tuner, le seuil de la couleur Secam ou Pal se situe vers 25 à 20 dBµV. Les appareils de mesures des antennistes permettent de mesurer des signaux L,B et G jusqu'à 30 dBµV.

Image de 30 dBµV
Image de 30 dBµV

Dans une installation standard habituelle, on peut perdre 1 voire parfois 2 points entre le haut et le bas de la descente continue d'antenne et donc se retrouver avec une image "insuivable" si, en tête du système, elle est manifestement insuffisante.

Au-delà de la note 10, on peut imaginer la progression de la notation par marches de 5 dB, en revanche on admet par convention que la qualité reste désormais stable. Ce tableau peut servir à estimer la marge disponible, exprimée en dB, pour une distribution domestique (pavillon) sans électronique active.

Par exemple, si à la sortie de l'aérien on dispose de 75 dB on pourra perdre 15 dB de distribution (8 dB pour un répartiteur 4 directions + 7 dB pour le câblage et connectique), et cela tout en préservant une image « parfaite ». Le calcul d'une antenne à plusieurs utilisateurs se fait par simple soustraction des pertes au niveau initial.


  • 11 = 65 dBµV
  • 12 = 70 dBµV
  • 13 = 75 dBµV
  • 14 = 80 dBµV
  • 15 = 85 dBµV
  • 16 = 90 dBµV
  • 17 = 95 dBµV
  • 18 =100 dBµV
  • 19 =105 dBµV
  • 20 =110 dBµV

Certains amateurs utilisent des niveaux de l'ordre de 120 à 130 dBµV pour créer des émetteurs de télévision domestiques en standard B.G PAL en connectant une antenne UHF dissipant ainsi l'énergie HF dans les « alentours ».

Remarque: Les notes 17 à 20 ne sont jamais atteintes (qu'exceptionnement à proximité immédiate d'une station d'émission à forte P.A.R et au moyen d'une antenne à grand gain, >15 dB). Les niveaux > 95 dB ne sont obtenus qu'artificiellement au moyen d'un amplificateur dont la limite de fonctionnement normalisée est donnée par la mention « niveau de sortie maximal admissible », rarement > 115 dBµV. Avec les préamplis le niveau maximal, c.-à-d. niveau d'entrée + gain, ne dépasse guère les 90 dBµV (pour 6 porteuses) soit un crédit standard de 30 dB avant début de dégradation.

Nota : la qualité est plus longue à atteindre en haut des UHF qu'en VHF, puisque 57 dBµV sont réputés suffisants en bande III alors que sur le canal 69, 65 dBµV sont souvent pris comme objectifs... D'autre part en fonction des caractéristiques du téléviseur (tuner et procédé DNR) la qualité peut apparaître plus ou moins vite.

L'usage d'un accessoire dit préamplificateur d'antenne à faible facteur(ou figure)de bruit, (NF 2 à 2.5 dB maxi, c'est le critère décisif, avec le niveau de sortie, au moins 100 dBµV .Il est placé dans le boîtier dipôle de l'antenne ou bien sur le mât, au plus près de l'aérien,et il permet d'améliorer la note, par extraction du signal du bruit. Un gain de 0,5 point à 2,5 points, en fonction notamment de la bande, est possible. On installe généralement un préampli, de bande UHF, ou de bande IV ou V, ou groupe de canaux, voire monocanal, dès que la note initiale est égale ou inférieur à 9 en UHF. Précisons qu'on entend par préamplificateur dit sélectif sa capacité à amplifier un certain spectre passant. Ces derniers produits ne sont généralement commercialisés que par les spécialistes de l'antenne, les hypers les bricos,etc. se limitant aux amplificateurs LB parfois UHF. La téléalimentation du pré/ampli se fait généralement via le câble coaxial, le boîtier transformateur/régulateur (12 à 24 V pol + ou -) pouvant se situer à côté du téléviseur. Si le préampli se situe en amont d'un accessoire de filtrage/distribution s'assurer du passage de la tension, sinon pontez la voie utile avec une bobine d'arrêt HF adaptée (ferrite de 1 mm de D entourée d'une trentaine de spires de fil de cuivre isolé)

De plus lors du choix on veille à ce que le gain d'amplification du préampli, ex 25 dB, ne soit pas complètement débité par la distribution. Si c'est le cas prévoir un amplificateur large bande, dit aussi multibande, placé par exemple en amont du répartiteur, compensant les pertes supplémentaires. On assure à la prise d'usager un niveau max raisonnable, < 80 dbµV. En collectif la norme UTE-90125 demande elle > 57 à <77 dBµV.

Les préamplis ont une limite d'emploi en UHF, on admet (les antennistes) qu'il faut au moins un signal brut de 35 dBµV pour que la majorité des usagers se déclarent satisfaits de leur image après traitement électronique. Cependant les téléspectateurs sont de plus en plus exigeants sur la qualité d'image analogique depuis qu'ils bénéficient d'une comparaison basée sur le diffusion satellitaire Atlantic Bird 3, sans neige, et aussi sans échos, ni brouillages. Precisons que la qualité vidéo de transmission sur AB 3 étant professionnelle, le rendu, particulièrement le piqué d'image, est souvent meilleur que beaucoup d'images numériques DVB-S. On rappelle que l'usage d'un ampli et son alim déportée est impossible avec une antenne satellite utilisant la même liaison ( 1 seul câble, coupleur/découpleur) car les tensions sont différentes et adaptées ( solution: tirez un second coaxial ou mettre l'alimentation de l'ampli à " hauteur" du coupleur et avant son entrée UHF-VHF dédiée). Cependant, on peut parfois utiliser la tension 12-18 V délivrée par un récepteur sat pour alimenter, aussi, un préampli supportant ces tensions, bien entendu continuelles. Donc voir les caractéristiques.

[modifier] Réception de la télévision numérique

Antenne standard UHF à gain moyen, en pol H, pour la TNT
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Antenne standard UHF à gain moyen, en pol H, pour la TNT

Note préalable : La TNT étant diffusée, en cet automne 2006, par 71 émetteurs principaux sur un objectif planifié de 115 à terme,( fin 2007 debut 2008), contre > 1300 à >3000 en analogie secam, (ex France 3 > 3628 dont 600 pour le seul département de l'Isère) les zones d'ombres et non desservies numériques sont donc logiquement plus fréquentes. On estime qu'un téléspectateur sur 3 est ou sera confronté à différents problèmes de captage. La TNT présente un inconvénient majeur, elle est sensible aux parasites impulsionnels et aux bruits de phase. On rappelle que le réseau TNT ne comporte aucun réémetteur.

Voir la carte de France: http://www.csa.fr/themes/zoom/tnt/deploiement.php

La TNT devra intéresser à terme 40% des foyers, soit 10 millions , le reste de la répartition s'articule ainsi, 30% pour la satellite ( gratuit ou payant TNT via TPS et Canalsat), 17% pour la TV-DSL et 12% pour le câble.

Il n'existe pas d'antennes spéciales TNT (interne ou externe), si ce caractère est mis en avant, il s'agit tout simplement d'un argument commercial.

L'usage d'antenne d'intérieur (ou d'appartement), préamplifiée ou pas, est possible à proximité des émetteurs souvent à vue. En mode aveugle, la nature et l'épaisseur et la configuration des murs conduit à dégrader l'intensité du signal. Le gain d'antenne (vrai&passif) d'une antenne d'appartement classique ( dipôle en "8" devant réflecteur plat ou parabolique) dépasse rarement 6 dBi ou 3.85 dBd en UHF. En VHF, le gain est nul voire souvent négatif. Avec les autres antennes d'intérieur le gain d'antenne est moindre. Quant au gain d'amplification (artificiel, actif) il peut atteindre jusqu'à 42 dB suivant le modèle, mais ce n'est pas cet élément qui compte, mais le binôme gain antenne/bruit d'amplification.


Les principes ( toiture/grenier) et moyens (antenne/ampli etc..) de captage sont les mêmes qu'en analogique. La polarisation H reste la principale en France mais la V a été adoptée dans des pays à géomorphologie tourmentée, comme la Suisse. L'antenne employée est actuellement uniquement de type UHF. La distribution de la TNT multiprise dans un pavillon répond sensiblement aux mêmes règles qu'en analogie, mais le niveau à la prise d'arrivée est en général moins élevé, sans dommage pour la réception, puisque le signal DVB-T est, nous le savons, un peu plus faible d'origine, ou PAR réduite.

Dans des conditions favorables, champ fort, que l'on retrouve à relative proximité d'un émetteur, il est même parfois possible de distribuer la TNT dans 2 pièces (répartiteur 2 voies :- 4 dB) ou 3 pièces (répartiteur (*) 3 voies - 6 dB) voire 4 pièces ( répartiteur 4 voies <- 8 dB de la maison sans amplificateur. La réception TNT est annoncée "normalement" compatible avec un niveau minimum d'au moins 35 dBµV,( maximum 70 dBµV) , un taux BER < 2.10-4 ( avant correction) et un C/N de 26 dB. On aura remarqué que le seuil normalisé numérique correspond sur l'échelle subjective à une image seulement notée 5 sur 10 en analogie, donc déjà moyennement bruitée. Il semble que les seuils minima doivent être revus à la hausse avec la multiplication des retours d'experience et cela après 1 an et demi d'observations pratiques ( sur le terrain)

(*) répartiteur : dédié aux signaux 40 à 860 Mhz, parfois jusqu'à 2400 Mhz convient alors aussi pour distribuer les signaux satellitaires mais seulement dans une seule bande et polarisation ( Ex AB 3 bande haute, pol V) Pour le sat, préferez les têtes à 2, 4, 6, et 8 sorties indépendantes ou un bien un multisélecteur.

Dans dans des conditions de site et de réception favorables, idéales, c.-à-d. spectre propre, le seuil peut être un peu plus bas. Ainsi, Le C/N peut descendre sous 25 dB et le juste sous les 35 dBµV. C'est le seuil dit "possible".

La qualité de réception en TNT est en cours d'évaluation. Cependant en numérique, MPEG-2 ou MPEG-4 il ne peut y avoir d'évolution de qualité d'image observée, mais seulement 2 états en réception, ou image ou écran noir. En limite de ces 2 états on observe une petite zone tampon de dysfonctionnements, plage de 2 à 4 dB environ, (contre une cinquantaine en analogie) se traduisant par un écran agrémenté de gels d'image, de mosaïques ou pixelisations, de blocs parfois accompagnés d'une audio altérée. Ici on atteint abruptement le seuil de fonctionnement qui est donné sur l'échelle d'évaluation à titre purement indicatif car parfois particulier.Il en va de même pour l'objectif dit " souhaitable " qui peut, dans des circonstances défavorables, être sans valeur.

On rappelle que la qualité d'image numérique Mpeg 2 originelle (donc délivrée) dépend uniquement du débit octroyé par répéteur (24.13 Mb/s), de la qualité de la source et de la résolution ou définition, c.-à-d. le nombre de points, max 720, par le nombre de lignes utiles, 576 (625 nominal). La compression statistique au sein d'un multiplex permet d'allouer des ressources ponctuelles supplémentaires où et quand il le faut. C'est le cas sur R1 (544x576) lorsque France 2 diffuse du foot soit une scène riche, nécessitant du débit, 8.5 Mb/s, qui peut être ponctionné sur LCP transmettant une scène pauvre (Débat à l'Assemblée ou plateau) soit 2.5 Mb/s. Le débit moyen par chaîne (française sur R 1) est de 4.5 Mb/s. Avec de tels paramètres seul le format 4/3 est théoriquement possible, si le mode 16/9 vrai était retenu, la qualité visuelle de la chaîne pourrait être insuffisante?. Cependant la Coupe du Monde 2006 ( viaTF 1 et M6) a bien été proposée en 16/9...

Si l'image est au départ floue (ex: 352 points par ligne) avec des artefacts, effets dominos ou pixellisations, l'antenne de réception ne peut « rattrapper » la situation. Il est admis cependant que les images françaises Mpeg-2 DVB-T SD correspondent normalement toutes à la note conventionnelle temporaire de 10 (en attendant la HD), contrairement à la diffusion satellite DVB-S, où certaines images émises sont parfois médiocres, état dû à un débit insuffisant, (transpondeur surchargé) principalement aggravé par une définition insuffisante, des copies imparfaites et autres cassettes PAD, qualité VHS, etc.

La qualité d'image, piqué, en TNT n'est pas forcement supérieur à celui d'un rendu Pal ou Secam terrestre recu avec un "bon" niveau.

La notation universelle de la qualité d'image délivrée est délicate car il existe de nombreux compromis particuliers et subjectifs s'articulant autour de la relation débit/compression/résolution-définition. On peut cependant dire que plus la résolution est haute plus le débit doit être important. On peut aussi très bien suivre certaines catégories images ( météo, téléachat etc.) à faible résolution-définition avec un faible débit..., en revanche un grand spectacle avec une allocation limitée risque de pénaliser la qualité visuelle de l'œuvre. En résumé de ce paragraphe, haute résolution et bas débit sont incompatibles.

Sur une antenne initiée analogique, apportant une image secam notée 8, voire 7 sur l'échelle de l'auteur, (neige visible mais pas trop génante) sur laquelle on vient connecter une adaptateur numérique DVB-T, il est fort probable que la réception de la TNT soit normalement opérationnelle, si polarisation inchangée, bande passante d'antenne compatible et à réduction de PAR normalisée.

On admet que les émetteurs francais et européens diffusant en DVB-T le font avec un niveau de - 3 à - 15 dB, voire exceptionnellement -19 dB, par rapport à ceux diffusant en analogie Secam ou Pal. Le recul normalisé est de 12( IV) et 13 dB(V).

Ensuite, il faut encore tenir compte

  • 1 de la modulation QAM(constellation 8, 16, 32,64 ) choisie (voir MPEG-2) permettant un signal plus ou moins robuste
  • 2 du FEC ou taux de Viterbi, 1/2, 2/3, 3/4, 5/6 et 7/8. Le FEC càd l'abréviation de l'expression anglaise Forward Error Correction. Signifie correction anticipée d'erreurs ou code correcteur d'erreurs, sont des éléments redondants du message numérique ajoutés aux données transmises avant l'envoi du signal audio/vidéo, pour pouvoir les vérifier à la réception et ainsi réduire les risques d'erreurs liés à la diffusion et qui perturberaient la réception. Actuellement, ils vont de 1/2 à 7/8, mais le 2/3 est le plus courant. Dans le premier cas, pour deux bits transmis, un seul est utilisé. Dans le deuxième, pour huit envoyés, sept sont utiles. Seul le huitième est une information redondante servant à la protection du signal. Lorsqu'il atteint 1/2, le FEC offre donc une protection optimum.
  • 3 de l'intervalle de garde plus il est petit (ex 1/4) plus il est possible de se protéger des echos les plus longs, retard < 224 µs . L'IG est un aussi un élément décisif dans les réseaux isofréquences. Par exemple l' IG 1/4 est utilisé dans le cas de figure de 2 émetteurs monofréquence séparés, au maximum, de 67.3 km. S'ils le sont par < 36.6 km un I/G de 1/8 est suffisant ( 112µs) puisqu'il suffit de choisir une distance de séparation entre 2(ou 3.. ) émetteurs < à la distance équivalente à l' IG pour que tous les signaux soient à l'interieur dudit IG en tout point de la zone de couverture. Ensuite on peut encore introduire un temps de retard supplémentaire. A l'interieur de la zone de couverture, l'adaptateur se calera sur le meilleur signal ou sur le premier signal reçu..

http://www.industrie.gouv.fr/observat/innov/tele/hertzien/hertzien1-16.htm

La portée d'un émetteur diffusant en numérique ( par rapport au même diffusant en analogie), est en principe plus importante, mais le signal TNT émis, bien que plus "performant" sera aussi plus faible,(- 15 dB, moyenne) donc plus vulnérable, d'ou l'importance notamment du niveau . On peut aussi en déduire que plus la portée est grande plus les risques de dysfonctionnements augmentent proportionnellement. Cliché: on double la portée on double aussi les problèmes ... La présentation technique faite par les services de diffusion et promotion de la TNT, teintée optimisme, n'est pas forcement partagée par les antennistes au droit du pragmatisme..., càd confrontés aux réalités du terrain

Tous ces paramètres particuliers ont donc une influence sur le système antenne, aérien plus ou moins performant, et sur la marge de sécurité plus ou moins conséquente avant dysfonctionnements.

La qualité de la réception et la puissance de signal RF,(radio-fréquence) exprimées en pourcentage, sont données par le menu installation de l'adaptateur TNT. Certaines de ces indications, parfois toutes relatives, sont illustrées par des bargraphes ( barres d'intensité ). On peut noter des incohérences de valeurs entre différents adaptateurs qui en plus sont dotés de versions logicielles propres, pouvant avoir une relative influence sur la réception et la vidéo.

Ce qui compte en réception, avant tout, c'est la qualité de réception, soit un signal propre, c.-à-d. avec un taux minimal d'erreurs binaire ou BER avant correction Reed-Solomon. Cependant, il faut aussi que le niveau soit suffisant à l'entrée de l'adaptateur, sinon l'écran pourra rester « noir ». Pour relever le niveau on utilise, comme en analogie, un préamplificateur (de dipôle ou de mât UHF ) ou un amplificateur.

On peut aussi avoir un excellent pourcentage en niveau, mais sans image. C'est le cas lorsque le signal est irrécupérable (saturé d'erreurs), puis amplifié abondamment. En présence d'échos (trajets multiples de l'onde) trop longs ( > à l'intervalle de garde) mêmes indications de puissance, mais écran noir, le terminal ne verrouille pas.

On retrouve cette situation d'écran noir dans les installations d'antennes collectives ( HLM, copropriété, locatifs ) et avec les antennes d'intérieur amplifiées, gain d'amplification maximal, 35 à 40 dB, sur signal non exploitable, ou naissant, c'est-à-dire quelques dB.

Le bargraphe « qualité » est utile et intéressant pour régler au mieux l'antenne UHF, direction, inclinaison, hauteur, « profondeur » et polarisation. Plus rarement il peut aussi servir au choix de l'aérien le plus adapté in situ dans des champs pollués, puisque d'une technologie d'antenne à une autre, le pouvoir de sélectivité dans la direction utile (0°) par rapport à une autre direction indésirable (dite brouilleuse) peut avoir une influence sur le taux d'erreurs. Dans certaines configurations délicates il vaut mieux perdre un peu de gain d'antenne (baisse du niveau sur l'utile) pour gagner en protection latérale. L'antenne Yagi est désignée dans ce cas. Si le taux d'erreurs est maintenant influencé par un émetteur perturbateur venant à 180 °, on préfère un aérien présentant le meilleur rapport avant/arrière. Notons que l'antenne peut parfois ne pas pointer exactement l'émetteur pour atteindre le meilleur compromis. Les antennistes et spécialistes utilisent (ou créent)le premier zéro ou le deuxième zéro d'antenne pour failler ( -15 - 25 dB) dans un azimut pénalisant.

Si la qualité du signal en analogie L, B ou G est liée au niveau reçu, en DVB-T, la qualité de réception est synonyme de pureté, que le niveau soit faible ou fort. Cependant, la réception numérique faible , < 40 à 45 dBµV ( d'ou le niveau au moins souhaitable) peut être plus facilement altérée par des parasites industriels, domestiques et naturels( éclairs d'orage). Pour limiter les effets (gel, coupure son etc.) des perturbations, certains rares adaptateurs sont dotés d'un circuit réducteur de parasites, mais il est vivement conseillé de retenir une antenne sélective qui se caractérise par un faisceau principal étroit et des lobes secondaires réduits en nombre et importance, c'est la directivité, en recherchant le signal utile le plus puissant.

L'utilisation d'un pré/ampli ne réduit pas les impulsions parasites captées par le rateau, on augmente certes le niveau de l'utile mais également, dans des proportions identiques, les signaux inutiles captés par l'antenne. En revanche un préampli robustera le signal utile avant d'attaquer la descente d'antenne faite d' un câble coaxial à très faible facteur de recouvrement(que de la tresse) ou un boîtier de distribution démuni de blindage HF, mais aussi les fiches, qui peuvent se comporter comme une antenne, captant alors des signaux indésirables.

Les installations d'antennes en zone frontalière (et sur le littoral) pour les émetteurs étrangers ainsi que les installations "éloignées" des sites de diffusion nationaux (soit champ faible et proche de la limite ) devront tenir compte des variations naturelles de signal proportionnelles à la distance et dépendantes des conditions climatiques et météo locales, les moins favorables. La pluie ou la neige peut influencer la réception ainsi que la saison de l'année. On note parfois aussi des différences de niveau entre la journée et la nuit,cette dernière étant parfois plus propice à la propagation hertzienne (imaginatif : signaux près du sol par "effet de serre hertzien").

Le non respect de ces recommandations peuvent entraîner une brutale coupure de service en TNT alors que, auparavant en PAL ou en Secam, on pouvait continuer à suivre l'image en mode dégradé, bruité.

[modifier] Conclusion

Dès leur sortie de l'émetteur ou du réémetteur les signaux analogiques commencent à se dégrader, alors que les signaux numériques conservent leurs performances natives tant que le signal reste exploitable, c'est-à-dire tant que la correction d'erreurs faite par l'adaptateur est suffisante. On estime que le seuil est atteint à partir d'un niveau(indicatif) de signal < 35dBµV cas de la clée TNT et certains balladeurs TNT et ~ 30 dBµV cas de l' adapatateur classique mais à tuner sensible, dans les meilleures conditions spectrales.

Finalement, pour l'usager, la qualité d'image perçue en télévision est celle observée au bout de la chaîne, c'est-à-dire à l'entrée du tuner du téléviseur ou de l'adaptateur, voire du modulateur.

La qualité ou conception du téléviseur et de l'écran, tube, plasma, LCD et de l'adaptateur Mpeg 2 ou Mpeg 2-4 et sa connectique peuvent jouer un rôle, souvent secondaire dans le rendu subjectif. Avec les dernières technologie de visualisation, le signal TNT peut être, lui, parfait (intensité et qualité) mais pas l'image... quelle que soit la compression Mpeg.

En cette fin 2006, le tube est toujours annoncé comme le meilleur procédé de restitution globale d'image.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Article connexes

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