Travail au noir
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Le travail au noir est une expression familière et populaire utilisée à la place de travail dissimulé. L'expression remonterait au Moyen Âge, au tout début de la réglementation et de l'organisation des métiers et des corporations.
Une des premières contraintes fut de rendre obligatoire l'exécution des ouvrages manufacturés à la lumière du jour.
Bien vite des dérives furent constatées, certains artisans obligeant leurs ouvriers à prolonger leurs journées grâce à des torches et autres chandelles.
De ce travail, avec peu ou pas de lumière naturelle, dans des conditions se situant hors de la réglementation, naquit cette expression reprise pour qualifier tous travaux illicites. En anglais le mot Moonlighting a un sens similaire.
[modifier] Sanctions possibles
Le travail au noir peut occasionner des poursuites judiciaires et entraîner l’incarcération du responsable si les conditions de l’emploi sont médiocres au niveau des congés et de la rémunération. Il n’y a pas de protection social cas de maladie ou bien d’accident de travail. Il n’y a pas de véritable intégration au sein de l’entreprise. Pour les immigrés cela ne facilite pas leur intégration. Le travail au noir est illicite et constitue un vol à l’égard de la société. En effet les patrons et travailleurs bénéficient des services collectifs alors qu’ils ne paient pas d’impôt. Pour les entreprises respectant les lois , elles subissent le fait d’une concurrence déloyale. Cela peut très vite entraîner une déviance vers la délinquance et les activités criminelles. Le prix à payer pour ce type d’activité est, outre les poursuites encourues de par la loi, l’absence sociale en cas de maladie, un faible niveau de retraite au terme de la vie active mais aussi une grande insécurité de l’emploi. Mais le travail clandestin ne permet pas l’intégration dans une entreprise, il participe à une fragmentation juridique de la relation salariale. Pour la collectivité, le travail clandestin, les activités économiques « souterraines » procurent une certaine souplesse et permettent de limiter partiellement les problèmes posés par le chômage. Mais comme les activités souterraines échappent au contrôle étatique, elles constituent un vol à l’égard de la collectivité puisque leurs auteurs, patrons comme travailleurs, ne payent ni impôts, ni cotisations sociales, alors qu’ils continuent de bénéficier des services collectifs. On estime qu'en France, l’évasion fiscale et les pertes de la sécurité sociale sont de l’ordre de 20 milliards d’euros par anréf. nécessaire.
