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Le Traité de Schönbrunn est signé au palais de Schönbrunn, entre la France et l'Autriche, le 14 octobre 1809, mettant un terme à la cinquième coalition pendant les guerres napoléoniennes.
L'Autriche, sévérement défaite à la bataille de Wagram, menacée d'être prise à revers par les troupes Polonaises, demande un armistice le 10 juillet. La France impose de dures conditions de paix. L'Autriche doit reconnaître les conquêtes de Napoléon sur les autres nations, et Joseph Bonaparte comme roi d'Espagne. Elle doit rejoindre le blocus continental contre l'Angleterre. Le Tyrol et Salzbourg sont cédés à la Bavière, et au duché de Varsovie, et Trieste et la Dalmatie située au sud du Danube à la France (voir les Provinces illyriennes). L'Autriche verse en plus une lourde indemnité à la France et son armée est réduite à 150 000 hommes (cette promesse ne sera pas tenue). En outre, l'empereur d'Autriche François Ier donne sa fille Marie-Louise d'Autriche en mariage à Napoléon en 1810.
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