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Tianjin - Wikipédia

Tianjin

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Tianjin (天津 ; pinyin : Tiānjīn ; pinyin du système postal : Tientsin) est une métropole chinoise, située à environ 150 km de Pékin. La ville et son territoire métropolitain ont le rang de province. Ce territoire est bordé par la mer Jaune et Tianjin est un port important à l'embouchure du Fleuve jaune.
On y parle le dialecte de Tianjin du Ji Lu Mandarin. Population de la cité 3.761.272: , agglomération: 6.354.345.

Sommaire

[modifier] Histoire

C'est à partir de l'ouverture du Grand canal de Chine sous la dynastie Sui que Tianjin devint un lieu et port de commerce important. Mais ce n'est qu'en 1404 qu'il prit son nom actuel.

En 1725, la ville devint préfecture chinoise.

Ville dépendant du pouvoir central, c'est là que se conclurent nombre de traités entre le pouvoir chinois et le monde occidental :

  • traité de 1858, signé sous la menace britannique lors de la Seconde guerre de l'opium et accordant aux européens le droit de s'installer dans un certain nombre de ports chinois
  • traité de 1885 reconnaissant le protectorat français sur l'Annam et le Tonkin.

[modifier] Visite

À seulement 1 h 20 de train de Pékin, Tianjin est une ville d'environ 11 millions d'habitants. Elle est réputée pour le nombre impressionnant d'entreprises tournées vers l'international. En effet, Tianjin est un centre industriel et commercial.

Malgré la proximité de la capitale, Tianjin offre l'avantage d'être une ville bon marché. Tianjin n'a rien d'une ville touristique, cependant, quelques recoins méritent le détour :

  • Binjiang Dao : une rue piétonne commerçante. On y trouve principalement des vêtements, des chaussures et des montres à des prix défiant toute concurrence. Le marchandage est de rigueur. Il va de soi que tous ces articles sont des contrefaçons.
  • La rue de l'ancienne culture, gu wenhua jie : il s'agit d'un quartier construit sur les bases de l'architecture chinoise traditionnelle. Là aussi, c'est un quartier commerçant, parfois appelé « quartier des artistes » ; en effet, c'est ici que l'on trouve des dessinateurs de portraits et même des sculpteurs. On trouve également des calligraphies, des pinceaux, des sceaux, des cerfs-volants, de l'artisanat traditionnel... Tianjin fut le site d'une marche de l'opposition le printemps de 1989. Il est aussi possible d'y marchander.
  • jiuba jie, la rue des bars : zone où se concentrent de nombreux bars et boîtes de nuit souvent très différentes les uns des autres. L'Ali baba jiuba est lui situé à proximité de l'université de Nankai (Nankai daxue) et est majoritairement fréquenté par des occidentaux et des étudiants. Par ailleurs on trouve de très nombreux karaokés un peu partout, les KTV, qui sont en général appréciés des chinois.
  • Autre particularité, la nourriture, qui y est très bon marché et est relativement variée : dans le quartier coréen, on trouve des tables installées sur le trottoir qui servent de restaurant à brochettes, les restaurants Goubuli, sorte de fast-foods à la chinoise, qui servent les baozi qui ont fait leur réputation, et on trouve, pour les nostalgiques de l'occident, des pizzerias et quantité de Mcdos (ou plus souvent des KFC)
  • Les déplacements peuvent s'effectuer en taxi, qui facturent à environ 1,5 yuan par li au dessus de 3 li. Au dessous de cette distance le prix sera systématiquement de 8 yuans. Les bus, eux, sont accessibles à un tarif dérisoire (moins de 2 yuans par trajet).

LES CONCESSIONS DE TIANJIN

Les concessions rassemblent un patrimoine d’environ mille maisons et bâtisses de facture occidentale, construites entre 1860 et 1940.

Au milieu du XIXe siècle, les pourtours du fleuve Hai intéressent les puissances européennes. À 120 kilomètres de Pékin, elles cherchent un site où s’établir. Créée au quinzième siècle, Tianjin offre une configuration géographique idéale. Ouvert à l’activité fluviale, le fleuve Hai dessine un arc de cercle au milieu d’un bassin aéré se prolongeant jusqu’à la mer Bohai.

Clôturant la Guerre d'Opium, le traité de Pékin (1860) offre trois concessions aux puissances occidentales (France, Royaume-Uni et Etats-Unis). En 1894, de nouvelles concessions sont attribuées à l’Allemagne et au Japon. A la fin de guerre des boxers, quatre autres concessions sont octroyées (Italie, Autriche Hongrie, Russie et Belgique). Dans leur sillage, vingt ambassades s’installent à Tienstin, ainsi baptisée par les occidentaux.

Le découpage des concessions est arbitraire. Elles recouvrent des étendues variables. Si le Royaume Uni et l’Allemagne se taillent la part du lion, Belges et Italiens sont cantonnés à des espaces confinés. Entre 1860 et 1870, les premières bâtisses voient le jour. Chaque concession reflète un style de chaque pays. Des architectes occidentaux en élaborent les plans, certains deviendront très prospères. En bordure du fleuve Hai, l’hôtel Astor devient le point de ralliement des entrepreneurs occidentaux. C’est le premier établissement hôtelier de Chine du nord ouvert aux étrangers.

Dans ses premières années, la présence des occidentaux n’est pas acquise. En juin 1870, une foule importante saccage l’orphelinat français. 18 étrangers sont tués dont le consul. Cependant la dynastie Qing apporte ses excuses et une sévère répression sera exercée contre les fauteurs de troubles. L’histoire des concessions évolue alors au rythme d’une situation internationale particulièrement chaotique. Très engagés aux Philippines, les américains cèdent en 1902 leur concession au Royaume Uni. Dans la foulée de l’entrée de la Chine en guerre du côté des alliés, en mars 1917, les concessions allemandes et austro Hongroise sont dissoutes.

De 1902 à 1937, Tienstin connaît une période faste. Personnage séduisant, Gustav Detring incarne le dynamisme de la ville. Au service de Li Hongzhang, l’homme exerce sans le titre le rôle de Maire de la ville. Herbert Clark Hoover, futur Président des Etats-Unis réside alors à Tientsin. Dans son journal, il témoigne : « C’est une cité universelle, comme le monde en grandeur miniature. S’y côtoient toutes les nationalités, tous les styles architecturaux, toutes les cuisines. » De son côté, le général Georges C. Marshall qui séjournera un temps dans l’American Barracks ajoute : « Mon premier contact avec la Chine fut surprenant. Je logeais dans une maison d’allure viennoise, je mangeais un pot au feu, je jouais au Badminton et le soir, combien de fois n’ai-je pas bu de bière allemande ? Tirant partie de cette expérience, j’ai toujours vanté dans ma vie politique les mérites d’une cité universelle et fraternelle. » En 1932, Teilhard de Chardin y demeure, « le temps, dit-il, de prendre langue avec des cultures si opposées ». Ville ouverte et libre, Tienstin accueille des réfugiés. En 1935, elle abrite une communauté juive forte de 3500 âmes dont beaucoup rescapés des pogroms. « Alors que nos frères sur la Vistule souffraient le martyr, nous vivions heureux, sans la moindre turbulence » souligne Harry Rozents, originaire de Pologne. En 1938, la synagogue de Nanjin Lu est inaugurée en grandes pompes. « Occidentaux, chinois et juifs étaient de la fête » se souvient Harry Rozents.

Tienstin est aussi la ville des notables chinois. Comme en témoignent de nombreuses plaques à l’entrée des maisons, seigneurs de guerre et lettrés s’installent dans les concessions. Comble de la liberté, Puyi, dernier empereur de la dynastie Qing, après avoir été chassé de Pékin y résidera jusqu’en 1931. Mais Tienstin est souvent considéré comme la ville d’adoption de Zhou Enlai qui y a vécu une partie de son enfance. Plus tard, ses visites répétées à l’hôtel Astor témoignaient d’un réel attachement à cette ville.

Mais le ciel de l’histoire s’assombrit. En 1937, l’armée japonaise occupe les concessions. Les occidentaux sont bousculés, plusieurs bâtiments sont pillés. Sur leur déclin, les dernières concessions sont dissoutes de 1943 à 1945 par le gouvernement nationaliste. Le 15 janvier 1949, Tianjin est libéré par l’armée de libération populaire. Tout son patrimoine architectural devient alors « bien d’état. » Mais aucune administration spécifique n’est créée pour en assurer la gestion. Chaque district de la ville entretient son parc de vieilles maisons comme il s’y accomplit pour toute autre construction. Pendant la guerre froide, l’héritage est délaissé. Episodiquement entretenu, le bâti se détériore, en particulier, les anciennes concessions russes et françaises. Le rythme des dégradations s’accélère avec l’industrialisation urbaine. Des usines polluantes sont construites au cœur de la ville. Inexorablement, les édifies se délabrent, certains menacent ruine, les murs noircissent.

Dans les années 80, une nouvelle menace guette. La demande en logements et en bureau entraîne une spirale presque incontrôlable de nouvelles constructions à la finition aléatoire. S’ajoute la boulimie financière des groupes immobiliers qui boudent cet héritage jugé peu rentable. Bientôt l’ancienne concession russe est engloutit sous le béton. Des gratte-ciels se calent entre les vieux bâtiments, les écrasent aussitôt. Faute de lumière, ce patrimoine s’enfonce désormais dans l’obscurité.

Aujourd’hui la prise en compte par la municipalité de cette richesse et sa volonté de remettre de l’ordre n’est guère chose aisée. Certaines destructions sont irrémédiables, d’autres en très mauvais état.

Située sur la rive gauche de l’Hai, l’ancienne concession Italienne (quarante maisons) est actuellement en voie de restauration sous la conduite d’une société italienne connue pour ses travaux dans le centre historique de Naples. Ce quartier rappelle Imperia ou Alassio. « Flânant dans les rues, Bo Ai Dao et Jian Guo Dao (ex-via Marchese et Corso Vittorio Emanuele), d’un seul coup, je reprenais pied dans mon pays » racontait dans les années vingt, un aventurier Italien.

Dessinée autour de larges rues et d’un quartier verdoyant, la concession anglo-américaine est d’un bon maintien. Sauf exception, les bâtiments demandent une restauration légère. Entourées par de petits jardins, l’architecture est d’inspiration Victorienne. Parfois, d’audacieuses bâtisses surprennent comme, par exemple, l’Institut des langues étrangères. Dans ce quartier, les bâtisses américaines sont plus amples, les jardins plus étendus comme si l’Amérique toute fière de sa grandeur souhaitait damer le pion à la cour de Saint James.

La concession française est d’achèvement plus complexe. Véritable jeu de piste, elle abrite des ouvrages disparates mêlant des genres différents et diverses époques. S’y côtoient maisons de maître et modernisme volontariste. Comme en témoigne le pont métallique enjambant le fleuve Hai ou la cathédrale Notre-Dame des Victoria, juste réplique d’une église en pays d’Artois. La concession française a connu un parcours très accidenté à l’issue toujours incertaine. Construites dans le quartier commerçant du Heiping Lu, les bâtisses sont encerclées par des immeubles modernes à l’esthétisme médiocre et une activité commerciale mal maîtrisée. L’église de Nanjing Lu est horriblement enclavée par deux gratte-ciels curieusement inachevés. Au cœur du quartier, des maisons disposées en cercle entourent « le jardin français ». Onze maisons devraient être restaurées. Cependant ce projet se heurte à une difficulté majeure. Comment redresser la barre alors que les constructions modernes urbaines s’empilent à côté ? Comment à partir du jardin français irradier l’ensemble d’un quartier dont l’activité commerciale ne joue pas dans le raffinement ? Afin d’y remédier, une société franco-chinoise, China Messengers, a engagé un remodelage de l’offre et des itinéraires commerciaux du Heiping district.

Quant à la concession russe, elle a tout simplement vécue. Si quelques bâtisses demeurent çà et là, l’ensemble du quartier est noyée sous les gratte-ciels et les autoroutes urbaines. Dans son prolongement, la concession Belge n’est plus qu’un pâle souvenir. Enfin, la concession Japonaise a été durablement sinisée.

Aujourd’hui, Tianjin offre l’aspect d’une ville étouffant sous la pollution, bruyante et chaotique. Les énormes travaux engagés le long du fleuve Hai comme la restauration des anciennes concessions et l’amélioration des voies d’accès à la ville devraient se poursuivre jusqu’en 2008. A cette date, Tianjin aura meilleure allure. Peut-être retrouvera-t-elle alors son heure de gloire qu’elle a connue dans les années 30 ?

[modifier] Voir aussi

LES FRANÇAIS DE TIANJIN

La présence française à Tianjin remonte au milieu du XVIIIe siècle. Un jésuite du nom d’Hector de Zondth s’établit au bord du fleuve Hai dans ce qui est alors une petite bourgade. Au service d’un seigneur, le religieux enseigne des rudiments de mathématique tout en subtilisant au passage des techniques inconnues en Occident. Hector de Zondth se fond discrètement dans la population, joue profil bas. Il n’entend pas perturber les habitudes d’un peuple engoncé dans les traditions. D’autres jésuites lui succèderont, tous prudents.

Le traité de Pékin (1860) offre à la France une concession à Tienstin, ainsi dénommée à l’époque. Sans tarder, des vaisseaux tricolores mouillent dans la rade de Tanggu. Militaires et religieux se déploient le long du fleuve. Un orphelinat français est construit. La présence occidentale est désormais visible, bientôt dérangeante. Cette intrusion n’est pas du goût de tous. Le zèle prosélyte incommode. S’ensuivent des bousculades. En juin 1870, une foule saccage l’orphelinat français (Wanghailou). Venu à la rescousse, le consul français est tué. Dans la mêlée, 17 étrangers dont dix religieuses sont abattus. La France, alors très affaiblie, s’interroge. Doit-on dépêcher sur place une canonnière ? Contre toute attente, le commissaire impérial chinois présente ses excuses. Une sévère répression s’abat contre les fauteurs de troubles. La paix revenue, la présence occidentale se renforce. D’abord limitée à des religieux, la communauté française s’élargit à des architectes, des ingénieurs. Tientsin devient aussi l’incontournable étape des aventuriers. « Cette ville, c’est la future Babylone ! » proclame Adolphe Rouvillois, un ingénieur français. A Tientsin, l’appétit des constructeurs est insatiable. Chaque pays occidental aménage sa concession avec l’idée d’y bâtir d’indélébiles vestiges. Tientsin, l’allemande ! Tientsin, l’anglaise ! Tientsin, l’autrichienne ! Tientsin, l’Italienne ! Tienstin s’enorgueillit aussi d’être une ville française. D’un côté, le Hai He ; de l’autre, les axes alors embryonnaires de Nanjing lu et Ufu dao ; la section française s’étire sur une cinquantaine d’hectares. Dans le quartier de Heiping, des maisons se dressent. En fait, de véritables bâtisses empruntant à plusieurs styles. La plupart seront occupées par des Seigneurs de guerre. A quelque encablure de Nanjing lu, s’élève une église française. Toutefois le pont métallique enjambant le Hai, le jardin circulaire et la rue Chifeng dao, généreusement bordée de petites maisons, illustrent le mieux l’ingéniosité française.

Au tournant du siècle, Tientsin est en pleine expansion. Comme elle nous apparaît aujourd’hui, la ville ne semble retenue par aucune limite ! Toutes les nationalités s’y côtoient. Anglais, allemands, Américains, Italiens sont les plus nombreux mais les français forment une communauté solide. Alsacienne de souche, Hortense Helmer tient un salon, rue Hami dao. Se gorgeant au thé vert, les Français s’y retrouvent la nuit tombante. Quand éclate la guerre de 14, les Français adressent une missive à la délégation allemande. Ton sobre et clair : « A partir de maintenant, chacun restera chez soi ! » Même à Tientsin, la guerre s’insinue ! Les français s’enferment dans leur enclave, l’œil aux aguets. Chaque lundi, un convoyeur traverse la ville en charrette. Au poste d’accueil de chaque concession, il livre des liasses de journaux. Ce sont les nouvelles du front, veilles de plus d’un mois, parfois plus ! Parfois un incident éclate, un allemand ivre s’aventure dans le quartier français. Que faire ? Prendre les armes ? Déjà, l’on se compte ! Alerté, un seigneur chinois déclare : « L’auriez-vous oublié ? Nous en sommes en Chine ! » Une autre fois, exaspérés par une guerre qui n’en finit pas, des français entonnent la marseillaise à la lisère de la concession allemande. Les allemands répondent par des chants militaires. La joute nationaliste n’est pas vraiment sérieuse. Les chinois rient, acclament d’insolites comédiens, plutôt piètres chanteurs ! A la messe dominicale de l’église de Nanjing lu, la répartition des bancs est savamment orchestrée : bavarois et austro-hongrois sur l’aile gauche ; français, italiens et anglais sur l’aile droite.

« L’après guerre, ce fut comme un délice ! » note un voyageur français. La concession allemande dissoute, la ville est désormais entièrement accessible. L’année 1928 marque l’apogée de Tientsin. L’on dénombre alors 112 français, deux fois plus d’hommes que de femmes ! Les Français sont dynamiques, entreprenants, la plupart déterminés à ne jamais quitter la ville ! L’un d’eux a le projet de construire un opéra, un autre s’enthousiasme à l’idée d’élever un arc de triomphe. Cependant, ils vivent à l’écart de la population, se mélangent peu. Rares sont ceux qui maîtrisent le mandarin. En 1932, Teilhard de Chardin y passe un long séjour, « le temps, dit-il, de prendre langue avec cette grande culture ! ». Et puis, le glas ! 1937, l’invasion japonaise ! La plupart des Français quittent la ville. Beaucoup prennent la route de l’Annam et du Tonkin. D’autres s’exilent en Californie. Lorsque l’empire du soleil levant rend les armes, le plaisir n’y est plus. Certains s’accrochent mais le temps est compté. 1948, l’hiver est pluvieux, le ciel saumâtre. Un air de nostalgie plombe le quartier français. Les bâtisses sont abandonnées, certaines prennent l’eau. 1949, la révolution populaire, les derniers français plient bagage.

Silence, maintenant ! Une chape de plomb s’abat sur la ville, bientôt coupée du monde ! Le très francophone Zhou Enlai séjourne souvent à Tianjin où il a vécu une partie de sa jeunesse. Il descend à l’hôtel Astor. Soudain, il lâche un très inattendu « garçon ! » à l’adresse d’un serveur médusé. Pendant la révolution culturelle, des étudiants français y passent de courts séjours, certains à l’Université de Nankai. Curieusement, aucun ne garde un mauvais souvenir de cette période. « Malgré les remous, raconte l’un d’eux, nous y sentions très bien. Jamais nous n’avons subi la moindre provocation ! » Tout de même, ils se tiennent à l’écart des zones sensibles, notamment, Tanggu, le district portuaire. Fin des années soixante dix, Deng Xio Ping lève la parenthèse. Lentement, Tianjin reprend des couleurs. Selon le consulat de Beijing, une cinquantaine de français seraient domiciliés aujourd’hui à Tianjin, chiffre infime pour une population évaluée à 11 millions d’habitants. Des expatriés, des étudiants. La seule perspective de l’installation d’airbus devrait faire doubler les effectifs.

Cependant une nouvelle génération de français s’annonce. Ni expatriés, ni fonctionnaires, plutôt des entrepreneurs, des architectes, chercheurs, artisans et créateurs. Bravant les peurs, ils n’ont pas de préjugés. Le choix de Tianjin n’est pas le fruit du hasard. Souvent, un ami ou amie chinoise leur en ont ouvert les portes, les secrets. À leur côté, les franco-chinois incarnent aussi le renouveau de la France. Plus d’une centaine ont regagné le pays. En 2008, plus de deux cents français devraient vivre à Tianjin, peut-être plus ! Eparpillés dans les quatre coins de la ville, rares sont ceux qui résident dans l’ancienne concession française. Toutefois, en fin de semaine, ils viennent respirer un petit air de Paris. Ils s’aventurent alors dans l’ancienne concession, prolongeant jusqu’à l’étonnante réplique du pont Alexandre-III, récemment construit.

Sources : François de la Chevalerie

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[modifier] Liens externes


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Note : le gouvernement de République Populaire de Chine considère Taïwan, de facto indépendante depuis 1949, comme la 23e province. Voir aussi République de Chine (Taïwan) et Statut de Taïwan.

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Tianjin.
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