The Cult
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The Cult est un groupe de rock britannique qui a évolué d'un genre new wave gothique à ses débuts vers le hard rock pour connaître un succès certain à la fin des années quatre vingt.
[modifier] Biographie
Formé initialement en 1981 par son chanteur Ian Astbury sous le nom de Southern Death Cult lequel sortit plusieurs singles puis sous l'appellation de Death Cult avec l'adjonction de l'excellent guitariste Billy Duffy (ex Theatre of hate).
Evoluant un temps dans une mouvance gothique, la formation se forgea une nouvelle identité autour de ses deux leaders naturels, Astbury et Duffy, qui alliaient des qualités musicales et un look supérieurs à la moyenne, leur permettant de se détacher du lôt des nombreux groupes évoluant sur les scènes londoniennes. Elle adopta en 1983, l'appellation épurée de The Cult, moins morbide et plus fédératrice.
Le premier album Dreamtime (1984) comportait une influence new wave encore dominante et pût être perçu comme un disque transitoire. Dans le réussi Love (1985) s'effectue la mue en rock psychédélique avec des riffs plus marqués et des solos plus présents qui servent des compositions solides non dénuées de mélodies tels les morceaux "Nirvana", "Phoenix", "She sells sanctuary", "Brother wolf, sister moon".
L'apparence des musiciens est alors assez hydrique: chemises à jabots ou psychédéliques, coupe punk pour Duffy, cheveux longs avec tresses pour Astbury, bijoux à sautoirs, breloques et insignes divers pour tous, les clips faisant, quant à eux, la part belle au revival psychédélique.
L'album suivant, qui aurait du s'appeler Peace, est enregistré aux studios Manor par Steve Brown et s'inscrit par ses arrangements dans la lignée de Love. Toutefois, à l'écoute des bandes, le producteur Rick Rubin recommande une autre optique plus hard rock avec des rythmiques plus lourdes et carrées et obtient le principe d'un ré-enregistrement intégral.
Ces nouvelles bandes conduiront à la parution de l'album Electric (1987) qui fait entrer The Cult dans le panthéon des groupes hard rock avec des morceaux comme "Wild Flower", "Lil'Devil" et "Love removal machine", celles enregistrées aux studios Manor présentant des versions plus fluides paraissant dans des éditions spéciales sous le nom de Manor sessions.
Bob Rock produira le disque suivant Sonic Temple (1989) dans lequel la transformation en groupe hard rock se poursuit, Billy Duffy endossant le rôle du "guitar hero", cheveux blonds tombant sur les yeux, vétu de cuir et la gibson en avant tandis que Astbury transcende celui du chanteur charismatique avec sa voix puissante et chaude en intégrant sur scène des gestuelles et un timbre dignes de Jim Morrison.
L'album permet au groupe de conquérir les États-Unis et de poursuivre avec un album Ceremony (1991) plus apaisé faisant apparaître des influences proches de The Doors tant sur le plan musical que sur les thématiques (les indiens et le chamanisme).
A l'occasion, Astbury profite de son audience pour jammer avec de nombreux groupes dont les psychédéliques garage de The Fuzztones avec lesquels il fait plusieurs concerts. De ces prestations, la reprise live de "Down on the streets" (The Stooges) est gravée sur un maxi (1990) puis quelques années plus tard les images paraîssent sur un DVD (LSD 25 de The Fuzztones 2005).
Alors qu'autour de Duffy et Astbury, la formation change régulièrement, le duo poursuit sa carrière avec un single produit de nouveau par Rick Rubin, le percutant et distordu "The Witch" qui sera intégré dans la compilation Pure Cult (1993) puis avec un album réalisé par Bob Rock, The Cult (1994).
Malgré la qualité de ce dernier album qui figure parmi les meilleures productions de The Cult, le groupe paraît essoufflé et, en 1995, Ian Astbury part former The Holy Barbarians mettant temporairement fin à son association avec Billy Duffy.
En 1999, Duffy et Astbury, soutenus par le batteur Matt Sorum reforment The Cult, participent à la bande originale du film " Gone in 60 seconds" , et enregistrent pour la compilation Stoned immaculate (the music of the doors) (2000) la reprise "Wild Child" tandis que, sur cette même compilation, Ian Astbury prête sa voix aux musiciens des Doors pour le seul morceau "Touch me", démontrant aux membres originaux sa capacité à compenser l'absence de Jim Morrison.
Bob Rock produit l'album Beyond Good and Evil (2001) qui marque le retour de The Cult. La tournée qui suivit cette parution fit l'objet d'un DVD Live Cult music without fear (2002).
A partir de 2003, la carrière de The Cult est de nouveau mise entre parenthèses, Astbury acceptant de participer au projet de reformation de the Doors avec Robbie Krieger et Ray Manzarek sous l'appellation The Doors of 21th Century puis de Riders of the storm.
Le même Ian Astbury apparaîtra parmi les invités de la reformation des MC5 en 2003 sur le DVD Sonic revolution :celebration of MC5.