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Stay-behind - Wikipédia

Stay-behind

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

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Dans le cadre de la guerre froide, les cellules stay-behind étaient des réseaux de résistance reliés à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord. Implantées dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest, ces cellules servaient à parer la menace d'une invasion de l'URSS, étant prêtes à être activées en cas d'occupation par les forces soviétiques.

L'existence des cellules stay-behind ne sera rendue publique que dans les années 1990. La plus célèbre est le Gladio italien.

Sommaire

[modifier] En Belgique

Voir l’article Stay-behind en Belgique.

Avec la Suisse et l'Italie, la Belgique est le seul pays à avoir mis en place une commission parlementaire suite à la déclaration du premier ministre italien Giulio Andreotti en octobre 1990. Depuis, un Comité permanent de contrôle des services de renseignement (« Comité R ») a été créé par la loi du 18 juillet 1991 organique au contrôle des services de police et de renseignement. La même loi a également institué le Comité permanent de contrôle des services de police (« Comité P »). L'Administration de la Sûreté de l'Etat, service de renseignement civil qui dépend du ministre de la Justice, et le Service général du Renseignement et de la Sécurité (SGR), service de renseignement militaire qui dépend de l’Etat-major des forces armées, lui-même placé sous l'autorité du ministre de la Défense nationale, sont les deux services belges, désormais régis par la loi de 1998.

[modifier] Les tueries du Brabant

Voir l’article Tueries du Brabant.

Selon la commission parlementaire, « au cours des années 1980, le pays a été secoué par une série d’événements inquiétants, voire tragiques, dont les tueries, dites du Brabant wallon (19 attaques contre des individus, établissements de grandes surfaces, 27 morts), les attentats des Cellules communistes combattantes (2 morts), la découverte d’une organisation d’extrême droite (Westland New Post) infiltrée ou manipulée par la Sûreté de l’Etat, la mise au jour d’un réseau secret, dit Gladio, opérant avec l’appui des services de renseignements belges et étrangers. De nombreuses rumeurs et accusations ont alors circulé au sujet du fonctionnement des services de police et des services de renseignements. La collaboration et la coordination entre ces services, et finalement l’efficacité de ceux-ci, ont posé de nombreux problèmes et suscité de nombreuses critiques[1]. » Celles-ci ont abouties à la création d'un comité parlementaire de surveillance.

[modifier] Un nouveau scandale éclate en 1996

En 1996, un article du quotidien Le Soir fit un scandale en révélant qu'un plan de base de la défense militaire de la Belgique, composé en août 1995, déclarait qu'« il n'existe aucune menace ouverte en Belgique mais il existe bien une menace clandestine permanente » émanant des « communautés immigrées ». Le plan de l'ITC (commandement territorial interforces) prévoyait la constitution d'un réseau d'espionnage afin d'infilter la société civile, pour empêcher des actions de subversion d'« agents ou sympathisants » issus « des milieux diplomatique, culturel, commerciaux et religieux » étrangers en Belgique. Confrontées aux accusations de racisme, les autorités militaires belges ont par la suite affirmé qu'elles modifieraient le plan.

Tout comme l'affaire du Département d'études stratégiques anti-terroriste (DSSA) en Italie, ce plan de 1995 incline à croire que les réseaux stay-behind n'ont pas été complètement démantelés depuis la révélation de Giulio Andreotti. En Italie, c'est en juillet 2005 que la presse apprend l'existence du DSSA, une « structure de police parallèle » mise en place par deux dirigeants de l'Union nationale des forces de police (Unpf), un syndicat présent dans tous les différents services des forces de l'ordre. Les deux chefs, Gaetano Saya et Riccardo Sindona, ont dit être d'anciens membres de Gladio. Apparemment, Fabrizio Quattrochi, assassiné en Irak après avoir été pris en otage, était là-bas « pour le compte du DSSA », selon le site internet - désormais fermé - du DSSA. Selon les enquêteurs, le DSSA tentait de se faire reconnaître internationalement afin d'obtenir des financements pour ses activités parallèles.

[modifier] Des attentats néonazis déjoués en septembre 2006

Voir l’article Bloed-Bodem-Eer en Trouw.

Un réseau néo-nazi préparant des attentats pour « déstabiliser » le pays (Le Soir) a été démantelé en septembre 2006. Dix-sept personnes, dont onze soldats belges, ont été arrêtés. Ils risquent risquent des poursuites pour appartenance à un groupe terroriste, possession illégale d'armes, racisme et négation de l'Holocauste [2]. Le groupe démantelé, baptisé BBET (Bloed-Bodem-Eer-Trouw; Sang, Terre, Honneur et Fidélité), avait été fondé par un militaire en fonction au Régiment Libération de Bourg-Léopold, une ville de garnison située non loin de la frontière néerlandaise. Le groupuscule est considéré comme une dissidence du groupe britannique Blood and Honnour [3]. Le ministre de la Défense insistait sur le "rôle moteur" du service de renseignement militaire (SGRS) dans cette affaire, service qui abritait naguère les réseaux stay-behind belges, soupçonnés d'implication dans les tueries du Brabant dans les années 1980 [4]. Pour Manuel Abramowicz, auteur de plusieurs ouvrages sur l'extrême droite en Belgique, les "ultras" de la droite radicale ont toujours eu pour objectif « d'infiltrer les rouages de l'Etat », dont l'armée dans les années 1970 et 80, via les mouvements Westland New Post (WNP) et Front de la Jeunesse [3].

Comme lors d'autres enquêtes, des armes, munitions et explosifs ont été découverts, ainsi que des tentatives de liens internationaux. Ainsi, cinq casernes ont été perquistionnées (une à Bruxelles, quatre en Flandre), ainsi que dix-huit habitations privées du nord du pays. Une bombe artisanale « assez forte pour faire exploser une voiture » a été saisie selon la police, ainsi que des armes à feu, des détonateurs, une « grande quantité » de munitions, de la propagande néonazie et des explosifs. Le principal suspect, B.T., organisait également des exercices paramilitaires, des week-ends de survie et des exercices de tirs, qui étaient pour certains organisés sur des terrains de l'armée à l'insu des autorités militaires, selon le parquet fédéral. De plus, le principal suspect développait des contacts internationaux, notamment avec le groupe d'extrême droite néerlandais « De Nationale Alliantie »[4].

Selon l'AFP, « la mise au jour, à un mois des élections municipales, d'un complot fomenté au sein de l'armée belge par un groupe de néonazis flamands a stupéfait de nombreux Belges et provoqué l'ire de l'extrême droite flamande, qui crie à la manipulation préélectorale. »

[modifier] En Espagne

Avant même l'adhésion de l'Espagne à l'OTAN en 1982, le réseau local a été très actif, certains affirmant même que « Gladio en Espagne, c'était le gouvernement ».réf. nécessaire En mai 1976, lors d'un rassemblement de la branche autogestionnaire des Carlistes à Montejurra, des tireurs embusqués tirent sur la foule, parmi lesquels Stefano Delle Chiaie et des membres de la « Triple A » argentine.réf. nécessaire

[modifier] En France

François de Grossouvre fut leur chef sur le territoire français, d’abord sur la région lyonnaise[5], puis pour toute la France.

Selon un article publié le 6 avril 1992 dans le journal américain The Nation[6] et cité par Daniele Ganser (2005), l’amiral Pierre Lacoste, qui dirigea les services secrets militaires de 1982 à 1985, indiqua après le dévoilement en 1990 du réseau italien Gladio que certaines « actions terroristes » dirigées contre de Gaulle et son plan pour mettre fin à la guerre d'Algérie avaient été le fait de groupes incluant « un nombre limité de personnes » appartenant aux réseaux « stay-behind » français. Selon cette source, l’OAS aurait compté en effet des membres du réseau dans ses rangs. Cette information n’est cependant confirmée par aucune autre étude sur ce mouvement.

[modifier] En Grèce

Le réseau Lochos Oreinon Katadromon (LOK), créé fin 1944 sous ordre de Winston Churchill, a été intégrée à l'ensemble des stay-behind européens lorsque la Grèce a rejoint l'OTAN en 1952. Elle a été impliquée dans le coup d'État de 1967, un mois avant l'élection probable de Andreas Papandreou, et dans l'instauration de la Dictature des colonels (1969-1974). Devenu Premier ministre dans les années 1980, Andreas Papandreou a déclaré avoir découvert l'existence de Gladio en 1984, demandant sa dissolution. Mais lorsqu'en 1990, l'opposition socialiste demanda la création d'une commission d'enquête sur Gladio et ses liens avec le coup d'État de 1967, celle-ci fut refusée, le ministre de l'Intérieur Yannis Vassiliadis déclarant qu'il s'agissait d'un « acte nationalement justifié ».

[modifier] En Italie

Voir l’article Gladio.

[modifier] Au Portugal

Voir l’article Aginter Press.

Selon le rapport du Sénat italien sur Gladio, la CIA a soutenu Aginter Press au Portugal, qui était « en réalité, selon les derniers documents obtenus (...), un centre d'information directement lié à la CIA et au service secret portugais, spécialisé dans les opérations de provocation »[7]. La fausse agence de presse, vraie officine mercenaire d'extrême droite, était aussi appelée « Centrale Ordre et Tradition ». Elle prit part à la « stratégie de la tension » en Italie, débordant ainsi les frontières du Portugal de Salazar[8].

Aginter Press n'a été officiellement fondé à Lisbonne qu'en septembre 1966, bien que ses membres étaient déjà actifs. Le groupe était dirigé par Yves Guérin-Sérac, un militant catholique anti-communiste, ex-officier de l'armée française qui avait pris part dans la guerre d'Indochine (1945-54), dans la guerre de Corée (1950-53) et dans la guerre d'Algérie (1954-62). Yves Guerin Serac était aussi membre de la 11ème Demi-Brigade Parachutiste du Choc, qui travaillait avec le SDECE [9].

L'Italien Stefano Delle Chiaie a aussi été membre fondateur d'Aginter Press [10]. Engagé en juin 1962 par Franco, il opta ensuite pour le Portugal de Salazar, selon lui le dernier bastion contre le communisme et l'athéisme [11].

Au Portugal, Gerin Serac se lia avec d'autres fugitifs de l'OAS, tandis que le pétainiste Jacques Ploncard d'Assac l'introduisait à la PIDE, les services de Salazar. Guerin Serac a ensuite été recruté comme instructeur pour la Legiao Portuguesa et pour les unités contre-insurrectionnelles de l'armée portuguaise [12]. Aginter Press a été crée en 1966 dans ce contexte-là. Tout comme le Cubain anti-castriste Luis Posada Carriles, Yves Guerin Serac conçoit la lutte anti-communiste à l'échelle de la planète: "Lors de cette période nous avons systématiquement établi des contacts proches avec des groupes partageant notre idéologie [like-minded groups] émergeant en Italie, en Belgique, en Allemagne, en Espagne ou au Portugal, afin de former la base [kernel] d'une véritable Ligue Occidentale de Lutte contre le Marxisme [Western League of Struggle against Marxism]." [13]

Un document d'Aginter Press, titré Notre Activité Politique, est découvert fin 1974. Il décrit la stratégie de la tension: "Notre croyance est que la première phase de l'activité politique devrait être de créer les conditions favorisant l'instauration du chaos dans toutes les structures du régime (...) le premier mouvement que nous devrions faire serait de détruire les structures de l'état démocratique sous couverture d'activités communistes et pro-chinoises (...) En outre, nous avons des personnes qui ont infiltré ces groupes [d'extrême gauche]" [14]. Aginter Press théorisait ainsi les actions false flags.

On soupçonne le réseau Stay-behind d'avoir assassiné, entre autres, Humberto Delgado, leader de l'opposition portuguaise, le célèbre leader anticolonialiste Amilcar Cabral et Eduardo Mondlane, leader indépendantiste du FRELIMO au Mozambique, tué en 1969[15].

Le juge italien Guido Salvini, en charge de l'enquête sur l'attentat de la Piazza Fontana de décembre 1969, expliqua aux sénateurs italiens que les recherches montraient que "Guido Giannettini [un des responsables néofascistes de l'attentat] avait des liens avec Guerin Serac au Portugal depuis 1964. Les recherches ont montré que des instructeurs d'Aginter Press (...) sont venus à Rome entre 1967 et 1968 et ont instruit les membres activistes d' Avanguardia Nazionale dans l'utilisation d'explosifs".

Le juge Salvini concluait que Aginter Press, "vitrine de la CIA" (Ganser, 2005), avait joué un "rôle décisif dans les opérations de guerre secrète [secret warfare operations] en Europe de l'Ouest et avait commencé les grands massacres afin de décrédibiliser les communistes in Italie"[16]

[modifier] En Turquie

Connue sous le nom de « Contre-guérilla », le réseau turc a été particulièrement actif, infiltrant entre autres les Loups Gris, un groupe terroriste ultranationaliste[17]. En 1960, ils ont assassiné le Premier ministre Adnan Menderes. En 1971, après un autre coup d'État, la « Contre-guérilla » s'engage dans la terreur d'État et fait des centaines de victimes.

L'ancien Premier ministre Bülent Ecevit affirme qu'il a pour la première fois appris l'existence de Gladio en 1974. Selon lui, « Contre-Guérilla » aurait été responsable du massacre de la place Taksim à Istanbul, le 1er mai 1977, lorsque des snipers tirèrent sur la foule de 500 000 manifestants, faisant 38 morts et des centaines de blessés[18]. On note qu'il s'agit du même mode opératoire que lors du massacre d'Ezeiza en Argentine, à l'occasion du retour du général Peron en 1973.

En 1980, ce n'est rien de moins que le commandant de la contre-guérilla, Kenan Evren, qui prend le pouvoir lors d'un énième putsch. En 1984, la contre-guérilla tue des centaines de Kurdes.

Abdullah Çatlı, un membre important des Loups Gris, aurait rencontré Stefano Delle Chiaie lors d'un voyage dans les Amériques, à Miami en 1982.[17]

[modifier] Notes

  1. Comité permanent de contrôle des services de renseignement, historique
  2. Un groupe terroriste néonazi démantelé, Le Nouvel Observateur, 8 septembre 2006
  3. 3,0 3,1 La Belgique découvre, stupéfaite, un complot néonazi au sein de son armée, AFP, 08/09/06, 12h01
  4. 4,0 4,1 Des militaires néonazis voulaient déstabiliser la Belgique par des attentats, AFP, 08/09/06, 07h12
  5. Daniele Ganser, NATO's Secret Armies. Operation Gladio and Terrorism in Western Europe, Franck Cass, London, 2005, ISBN 0714685003 (page 90).
  6. Jonathan Kwitny, The C.I.A.'s Secret Armies in Europe et [1]
  7. Daniele Ganser, op. cit., p. 115
  8. Aginter Press et l'agent Guérin-Sérac au service de l'Occident chrétien, publié par le site web de RésistanceS
  9. D. Ganser (2005), p.116
  10. D. Ganser, p.117
  11. D. Ganser, p.117, qui cite Paris Match de novembre 1974 ainsi que Stuart Christie, Stefano delle Chiaie, London, 1984, p.27
  12. D. Ganser, p.117
  13. Stuart Christie, p.27, cité par D. Ganser, p.117
  14. D. Ganser, p.118, qui cite Stuart Christie, p.32, ainsi que la revue Lobster, octobre 1989, p.18
  15. D. Ganser, p.119, qui cite Joao Paulo Guerra, "Gladio actuou em Portugal", in O Jornal, 16 novembre 1990 et Stuart Christie, p.30
  16. D. Ganser, 2005, p.120, qui cite la 9eme session du 12 février 1997 de la Commission parlementaire d'enquête sur le terrorisme en Italie
  17. 17,0 17,1 "La Turquie, plaque tournante du trafic de drogue", article du Monde diplomatique de juillet 1998
  18. D. Ganser, 2005, pp.236-242

[modifier] Voir aussi

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