Simon Marius
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Simon Marius, en allemand Simon Mayr (10 janvier 1573 à Gunzenhausen - 26 décembre 1624 à Ansbach), est un astronome allemand, auquel on doit le nom, sinon la découverte, des quatre principaux satellites de Jupiter, dites lunes galiléennes.
[modifier] Biographie
Après des études à l'académie luthérienne de Heilbronn, où il s'intéresse au chant, à la météorologie et à l'astronomie, il est nommé en 1601 mathématicien du margrave d'Ansbach. Il se rend alors à Prague, où il rencontre Tycho Brahé et David Fabricius, puis à Padoue, où il étudie la médecine. De retour en Ansbach, il publie la première traduction en allemand des six premiers livres d'Euclide. En 1609, il parvient à fabriquer une lunette astronomique qui lui permet de commencer à observer Jupiter.
En 1614, il fait paraître les résultats de ses observations dans un ouvrage intitulé Mundus Iovialis, où il prétend avoir découvert, quelques jours avant Galilée, les quatre lunes principales de Jupiter, auxquelles il donne les noms qui leur sont restés : Io, Europe, Ganymede et Callisto. La primauté de leur découverte, qu'aucune donnée objective ne permet de vérifier, sera vivement contestée par Galilée, qui l'accusera de plagiat. Dans le même ouvrage, Simon Marius annonçait aussi avoir découvert la galaxie d'Andromède, qualifiée à l'époque de « nébuleuse ». Bien qu'elle fût connue de l'astronome persan Al-Soufi au Xe siècle, on admet qu'il est le premier astronome à l'avoir observée au moyen d'une lunette astronomique.
Simon Marius a publié également des tables astronomiques et des pronostics astrologiques, ainsi qu'un livre sur les comètes de 1618 et un autre, posthume, sur le cercle de position de Ptolémée.
[modifier] Liens externes
- (en) Notices biographiques du Projet Galilée [1] [2]
- (fr) Notice biographique du site Imago Mundi [3]
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