Utilisateur:Serpicozaure/Bac à sable
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[modifier] La guerre civile (1960-1996)
Castillo fut assassiné en 1958 et remplacé par le général Ydígoras Fuentes. un groupe de jeunes officiers se rebellèrent en 1960, mais leur tentative échoua. Certains d'entre passèrent à la clandestinité et établirent des liens étroits avec Cuba. Ce groupe devint le noyau de la guérilla qui mena l'insurection armée contre le gouvernement pendant les 36 années qui suivirent.
Quatre principaux groupes de guérilla d'extrême-gauche — l' Ejército Guerillero de los Pobres (EGP) ou Armée des pauvres, l' Organización Revolucionaria del Pueblo Armado (ORPA), ou Organisation révolutionnaire du peuple armé » , les Fuerzas Armadas Rebeldes (FAR) ou Forces armées rebelles » et le Partido Guatemalteco de Trabajo (PGT) ou Parti guatémaltèque du travail — organisèrent de nombreux actes de sabotage économique en attaquant diverses installations gouvernementales ainsi que des membres de la force de sécurité du gouvernement lors d'attaques armées. Victimes de répression violente de la part de groupes d'extrême-droite, tels que l' Ejército Secreto Anticomunista (ESA) ou Armée secrète anti-communiste et la Mano Blanca ou Main Blanche, qui torturaient étudiants, professionnels ou paysans soupçonnés de s'impliquer dans des activités dites de gauche, les membres de la résistance devinrent de plus en plus nombreux.
Peu de temps après la prise du pouvoir, en 1966, du président Julio César Méndez Montenegro, l'armée lança une campagne militaire majeure contre les insurgés, qui brisa le mouvement guérillero en factions isolées principalement en campagne. Les attaques de la guérilla se concentrèrent dès lors sur la capitale, Guatemala, où les rebelles assassinèrent de nombreuses figures importantes, tels l'ambassadeur des États-Unis John Gordon Mein en 1968. Entre 1966 et 1982 se succédèrent une série de gouvernements militaristes au Guatemala.El primero fue el del General Carlos Manuel Arana Osorio (1970-1974) y luego continuó con el General Kiell Eugenio Laugerud García que tuvo que afrontar problemas relacionados con terremotos y de conservación de monumentos nacionales.
Dès 1981, les assauts de l'armée sur les villages soupçonnés de soutenir la guérilla commencent à se généraliser, partout dans le pays.
le 7 février 1982, les quatres principaux groupes de guérilla s'unissent pour former l' Unidad Revolucionaria Nacional Guatemalteca (URNG) ou Unité Révolutionnaire Nationale Guatemaltèque
[modifier] 1977
En Mars 1977, le département d'état américain, sous l'impulsion de la nouvelle politique étrangère que le président Jimmy Carter annonce vouloir mettre en oeuvre, déclare que l'octroit de l'aide militaire sera dorénavant conditionnée au respect des droits de l'homme et notamment en ce qui concerne les régimes militaires au pouvoir en Amérique centrale. ce qui tranche avec l'attitude généralemnt adopté par les États-Unis. le Guatemala, tout comme le Salvador voisin décideront de refuser l'aide américaine plutôt que de satisfaire à ces conditions (1978).[1]
La fin du mandat de Kiell Eugenio Laugerud García sera notamment marqué par le camouflet imposé à son gouvernement par la communauté internationale à propos de la souveraineté, revendiqué par le Guatemala, sur Belize, en effet la conférence des états du Commonwealth, ainsi que l'assemblée générale de l'ONU se sont prononcées en faveur de l'auto-détermination de l'ex-Honduras britannique, respectivement en avril et novembre 1975, position également soutenue par des voisins latino-américains que sont le Mexique de Lopez Portillo et le Panama d'Omar Torrijos.[2] .
Parallèlement le gouvernement Laugerud doit faire face
[modifier] Les années Ríos Montt
Le 23 mars 1982, des troupes armées commandées par de jeunes officiers fomentèrent un coup d'état pour prévenir la prise de pouvoir par le général Ángel Aníbal Guevara, le choix du président sortant Fernando Romeo Lucas García . Ils dénoncèrent l'élection de Guevara. Ces mêmes officiers demandèrent au général à la retraite Efraín Ríos Montt de prendre la place laissée par Guevara à la présidence du pays. Alors pasteur de la Church of the Word, il déclara, au cours de son discours inaugural, que sa présidence était la volonté de Dieu. Il forma, peu de temps après sa prise du pouvoir, une junte militaire à trois membres qui annula la constitution de 1965, il fit dissoudre le Congrès, suspendit les partis politiques et annula la loi électorale. Après quelques mois, il abandonna l'idée de dictature à trois membres et devint dictateur unique du Guatemala. Il mit en place les Patrullas de Autodefensa Civil (PAC) ou patrouilles d'autodéfense civiles, composées théoriquement de volontaires, mais beaucoup de Guatémaltèques, surtout dans le Nord-Ouest du pays, n'avait d'autres options que de rejoindres les PACs ou les mouvements de guerilla.
En mai 1982, la Conférence des cardinaux catholiques accuse Ríos Montt de la responsabilité de la militarisation croissante du pays et du massacre constant de populations civiles. Le 18 juillet 1982, le New York Times cite Ríos Montt lors d'un discours devant des guatémaltèques mayas:
- « Si vous êtes avec nous, nous vous nourrirons; sinon, nous vous tuerons. »
Le massacre de Plan de Sánchez, qui fera, selon les source, entre 100 et 268 victimes civiles, survint le même jour.
La présidence de Ríos Montt fut probablement la plus sanglante des 36 ans de guerre civile que connut le pays, qui résulta en plus de 200 000 morts, majoritairement des civils mayas. La « Commission pour l'éclaircissement historique » estime que près de 93% des violations aux droits humains furent commises par le gouvernement, tandis que l'«Office des Cardinaux pour les droits humains» estime ce taux à 80%. Aunque los guerrilleros izquierdistas y las brigadas de muerte derechistas también se dedicaron a realizar masacres, desapariciones forzadas, y torturas de no combatientes
El conflicto se ha descrito en gran detalle en los informes de la Comisión de Esclarecimiento Histórico (C.E.H.) y la Oficina de Derechos Humanos del Arzobispado de Guatemala (O.D.H.A.G.). La C.E.H. estima que las fuerzas de gobierno fueron responsables del 93% de las violaciones; la O.D.H.A.G. antes estimó que las fuerzas de gobierno eran responsables del 80%.
Le 8 août 1983, Ríos Montt fut déposé par son propre ministre de la Défense, le général Óscar Humberto Mejía Victores, qui lui succéda comme président-dictateur du Guatemala.Mejia justificó su golpe, diciendo que “los fanáticos religiosos” abusaban de sus posiciones en el gobierno y también debido “a la corrupción oficial”. Sept personnes furent tuées durant le coup d'état tandis que Ríos Montt survécut pour fonder un nouveau parti politique, le Frente Republicano Guatemalteco (FRG), Front républicain guatémaltèque et fut élu président du Congrès en 1995 et 2000. La conciencia en los Estados Unidos sobre el conflicto en Guatemala, y su dimensión étnica, se incrementó con la publicación en 1983 del relato autobiográfico Yo, Rigoberta Menchú, Una Mujer Indígena en Guatemala
Le général Mejía permit un retour progressif de la démocratie au Guatemala, avec une élection le 1er juillet 1984 pour une Assemblée constituante devant établir une constitution démocratique. Le 30 mai 1985, après près de neuf mois de débat, l'Assemblée constituante finit par rédiger une constitution, qui fut adoptée immédiatement par le gouvernement. Vinicio Cerezo, un politicien civil et le candidat du Parti démocratique chrétien, prend ses fonction de président le 14 janvier 1986 avec près de 70% des votes.
[modifier] 1986 à 2000
À son inauguration en janvier 1986, le gouvernement civil du président Cerezo annonça que ses priorités seraient de mettre fin à la violence politique et d'établir un règne de la loi au pays. Les réformes comprenaient de nouvelles lois sur le habeas corpus et l' amparo (protection ordonnée par la Cour), la création d'un comité législatif sur les droits humains et l'établissement, dès 1987, de l'Office de l'ombudsman pour les droits humains la Oficina del Procurador de Derechos Humanos. La Cour Suprême adopta également une série de réformes pour éliminer la corruption et améliorer l'efficacité du système judiciaire.
Avec l'élection de Cerezo, l'armée s'éloigna de la gouvernance pour retourner à son rôle plus traditionnel de maintien de la sécurité interne, plus spécifiquement en attaquant des groupes d'insurgés. Les premiers deux ans de l'administration Cerezo furent caractérisés par une stabilité économique et une baisse significative de la violence politique. Certains militaires insatisfaits tentèrent deux coups d'état en mai 1988 et 1989, sans succès, les dirigeants militaires préférant supporter l'ordre constitutionnel. Le gouvernement fut sévèrement critiqué pour son manque de volonté à enquêter et juger lors d'enquêtes concernant des cas de violation de droits humains.
Les deux dernières années du gouvernement Cerezo furent, quant à elles, marquées par une économie défaillante, de nombreuses grèves et manifestations, sans compter de nombreuses allégations de corruption généralisée. L'incapacité du gouvernement à répondre aux nombreux problèmes d'ordre national (mortalité infantile, analphabétisme, système de santé et services sociaux déficients, violence grandissante, etc.) contribuèrent au mécontentement populaire.
Des élections présidentielles et congressionnales furent appelées pour le 11 novembre 1990. Jorge Antonio Serrano Elías fut élu président et officiellement nommé le 14 janvier 1991, complétant de ce fait la première transition depuis un citoyen élu démocratiquement à un autre. Son parti, le Movimiento de Acción Solidaria Mouvement d'action solidaire (MAS) n'ayant obtenu que 18 des 116 sièges du Congrès guatémaltèque, Serrano dût établir une faible alliance avec Demócratas Cristianos y la Unión del Centro Nacional (U.C.N.)les démocrates chrétiens et l'Union nationale du Centre (UNC).
Le bilan de l'administration Serrano fut plutôt décevant. Elle eut du succès dans la consolidation du pouvoir militaire aux mains des civils, remplaçant de nombreux officiers expérimentés tout en persuadant l'armée à participer aux négociations de paix avec l'Union révolutionnaire nationale guatémaltèque (UNRG). Serrano entreprit de reconnaître, malgré les critiques, la souveraineté du Bélize. Le gouvernement réussit à renverser la tendance négative de l'économie, réduisant l'inflation et engrangeant une croissance réelle.
Rigoberta Menchú sería galardonada más tarde (1992) con el Premio Nobel de la Paz por su trabajo a favor de una justicia social más amplia.
Le 25 mai 1993, Serrano fit dissoudre illégalement le Congrès et la Cour Suprême et tenta de restreindre les libertés civiles, disant vouloir éliminer la corruption. Cette tentative d'établissement d'une dictature fit face à un peuple guatémaltèque uni contre ces mesures, à de nombreuses pressions de la communauté internationale et à l'éventualité d'une intervention de l'armée guatémaltèque, qui reconnaissait la décision de la Cour constitutionnelle, qui vota contre la tentative de coup d'état. Face à ces pressions, Serrano quitta le pays.
Le 5 juin 1993, le Congrès, en accord avec la Constitution de 1985, élit Ramiro de León Carpio, alors Ombudsman des droits humains, pour terminer le mandat de Serrano. De León n'était membre d'aucun parti politique; malgré ses bases politiques plutôt restreintes, il put s'appuyer sur un fort soutien de la part de la population. Il lança un ambitieux programme d'élimination de la corruption afin de "purifier" le Congrès et la Cour Suprême, demandant la démission de tous les membres des deux entités.
Malgré une résistance considérable de la part du Congrès, la pression populaire et présidentielle mena en novembre 1993 à un accord entre l'administration et le Congrès, où l'Église catholique servit de médiateur. Le 30 janvier 1994, un référendum populaire approuva l'ensemble des réformes constitutionnelles. En août 1994, un nouveau Congrès fut élu afin de compléter la session en cours. Contrôlé par des partis anti-corruption (le Front républicain guatémaltèque dirigé par le général Ríos Montt et le Partido de Avanzada Nacional (PAN), de centre-droit), le nouveau Congrès s'éloigna peu à peu de la corruption ayant caractérisé son passé.
Sous de Léon, les négociations de paix reprirent, maintenant supervisées par les Nations unies. Le gouvernement et l'UNRG signèrent des accords sur les droits humains (mars 1994), la retour des personnes déplacées (juin 1994), la clarification historique (juin 1994) et les droits autochtones (mars 1995). Ils firent aussi des avancées significatives sur l'accord socioéconomique et agraire.
Des élections nationales présidentielles, congressionales et municipales eurent lieu en novembre 1995. Avec près de 20 partis s'opposant au premier tour, l'élection présidentielle se transforma le 7 janvier 1996 en course dans laquelle le candidat du PAN (Álvaro Arzú Irigoyen) défit Alfonso Portillo Cabrera du FRG par un mince 2% du vote. Arzú gagna grâce à sa popularité dans la capitale Guatemala, où il fut maire, et dans toute la zone urbaine environnante. Portillo gagna l'ensemble des départements ruraux, excepté le Petén.
Sous Arzú, les négociations de paix furent complétées et le gouvernement signa les accords de paix en décembre 1996, mettant fin à trente-six ans de guerre civile. La situation des droits humains s'améliora également, et des mesures furent prises afin de réduire l'influence de l'armée sur les questions .
Le Guatemala eut de nouvelles élections présidentielles, législatives et municipales le 7 novembre 1999 et une course à l'élection présidentielle le 26 décembre de la même année. Au premier tour, le FRG acquit 63 des 113 sièges législatifs, tandis que le PAN en récolta 37. L'La Alianza Nueva Nación (ANN) gagna 9 de ces sièges, et trois partis minoritaires récoltèrent les quatre sièges restants. Dans la course du 26 décembre, Alfonso Portillo du FRG récolta 68% du vote contre 32% pour son adversaire du PAN, Óscar Berger. Portillo gagna l'ensemble des 22 départements et la capitale, auparavant considérée comme un fief du PAN.
Portillo fut critiqué durant la campagne pour ses liens avec le dirigeant du FRG, Ríos Montt. Plusieurs analystes accusent ce dernier d'avoir commis, durant son règne, les pires violations aux droits humains de la guerre civile. Néanmoins, la victoire éclatante de Portillo, récoltant près des deux-tiers du vote au second tour, lui donna la crédibilité pour établir son programme de réforme.
Le président Portillo promit de conserver des liens forts avec les États-Unis tout en améliorant la coopération du pays avec le Mexique, de pariciper activement au processus d'intégration en Amérique centrale et à l'hémisphère ouest. Il soutint également la libéralisation continuelle de l'économie, l'augmentation du capital humain et l'infrastructure, l'établissement d'une banque centrale indépendente. Il s'adonna aussi à un renforcement de la perception des taxes au pays au lieu d'opter pour une augmentation. Il promit également de continuer le processus de paix, de nommer un ministre de la défense parmi la population civile, de réformer les forces armées, de remplacer le service sécurité présidentiel militaire par un qui soit civil et d'affermir la protection des droits humains. Il nomma un cabinet pluraliste, qui incluait autochtones et gens non affiliés au FRG.
[modifier] Le 21e siècle
Faisant face à un taux de criminalité très élevé, à des problèmes de corruption publique, à une intimidation constante dirigée envers des activistes pour les droits humains, des juristes, des journalistes et des témoins des tribunaux, le gouvernement débuta pour la première fois, en 2001, des tentatives de réconciliation nationale afin de trouver des solutions à ces problèmes récurrents.
En juillet 2003, de nombreuses manifestations déambulèrent dans la capitale, forçant la fermeture de l'Ambassade des États-Unis alors que les partisans de Ríos Montt demandaient son retour au pouvoir. Ils demandaient, entre autres, que soit abolie l'interdiction imposée par le gouvernement, qui empêchait ce dernier de se présenter en tant que candidat présidentiel aux élections de 2003. Les manifestants reçurent un repas gratuit de la part du Front révolutionnaire du Guatemala en échange de leur participation.
Le 9 novembre 2003, Óscar Berger, l'ancien maire de Guatemala Ciudad, gagne l'élection avec près de 38,8% des voix, contre près de 11% pour l'ex-dictateur Ríos Montt, qui termina troisième après Álvaro Colom, candidat du centre-gauche.
[modifier] Bibliographie
- Paul J. Dosal, Doing Business with the Dictators: A Political History of United Fruit in Guatemala 1899-1944, Wilmington, De., Scholarly Resources 1993
- Greg Grandin, The Last Colonial Massacre: Latin America in the Cold War, Chicago 2004
- Immerman, R. H., The CIA in Guatemala: The Foreign Policy of Intervention, University of Texas Press: Austin, 1982.
- Walter LaFeber, Inevitable Revolutions: The United States in Central America. New York: W.W. Norton & Company, 1993.
- Victoria Sanford, Buried secrets : truth and human rights in Guatemala, New York [u.a.] : Palgrave Macmillan, 2003
- Stephen Schlesinger, Stephen Kinzer, Bitter Fruit: The Untold Story of the American Coup in Guatemala, Garden City, NY : Doubleday, 1982
- Cullather, Nick (1999). Secret History: The CIA's classified account of its operations in Guatemala, 1952-1954. Standform University Press. ISBN 0804733112.