Séga
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Avec le maloya, le séga est le genre musical majeur de La Réunion, c'est également une danse associée. Il est aussi très développé à Maurice.
Le séga se danse sur place en piétinant. Les danseurs, à certains moments et en suivant le rythme, fléchissent peu à peu les genoux et continuent à danser accroupis. C'est la figure dite "terre à terre". Le danseur et la danseuse se rapprochent (figure "à l'accostage") et s'éloignent (figure "à la golète") de façon amoureuse.
Le mot séga viendrait de la côte Est de l'Afrique. Au Mozambique, tchega se rapporte à une danse très proche du fandango espagnol. Le mot swahili sega désigne l'acte de retrousser ses habits, geste typique des danseuses de séga.
On appelle ségatier le joueur ou le chanteur de séga.
Le séga traditionnel comprend les instruments appelés à Maurice ravanne et triangle. Il peut être accompagné par l'accordéon, l'harmonica, le violon, voire le bobre. Le rythme est soutenu par des tam-tams, des tambourins, un tambour dit malbar et un kayamb.
Les chanteurs reconnus se nomment Ti Frère, Serge Lebrasse, Jean-Claude Gaspard. Né le 25 juin 1930, à Rose-Hill, Serge Lebrasse composa un séga sur le père Jacques-Désiré Laval. Plus récemment, cette musique s'est électrifiée en incluant la guitare, la basse, des cuivres. Des groupes sont reconnus sur l'île comme Cassiya, Zotsa.
Dans les années 1980, certains chanteurs comme Kaya et le Groupe Ratsitatane ou Ras Natty Baby ont créé un nouveau courant appelé seggae, un mélange de séga et de reggae.
En 1991, "Ala li la" de Denis Azor était promotionné pour faire du séga la danse de l'été. Maxime Le Forestier a fait une reprise d'Ambalaba, qui était un séga mauritien.
[modifier] Groupes musicaux
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