R-100

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Le R100 fixé à son mât d'amarrage, au Canada.

Les R-100 et R-101 sont des dirigeables construits à la fin des années 1920 par le gouvernement britannique pour relier l'Empire britannique.

[modifier] Contexte

Avec l'invention de l'avion, l'impulsion pour les déplacements aériens était lancée. Les dirigeables, qui étaient déjà inventés, semblaient cependant la solution aux longs voyages trans-océaniques et le gouvernement britannique décida au milieu des années 1920 d'en être l'un des fers de lance. Le R-100 (proposé par la mouvement conservateur) fut construit par des entreprises privées et que le second (proposé par le mouvement travailliste) fut construit grâce à l'argent de l'Etat. Les deux aérostats étaient alors à la fine pointe de la technologie de l'époque. Aucun projet d'une si grande envergure n'avait vu le jour. Le LZ 127 Graf Zeppelin qui venait de sortir des hangars de Friedrichshafen était nettement plus petit et le LZ 129 Hindenburg ne verrait le jour que 7 ans plus tard.

Leur conception était aérodynamique et les aménagements intérieurs du dirigeable n'avait rien à envier aux paquebots de luxe. Ils devaient en tout confort relier toutes les colonies et dominions. Ainsi, le R-101 devait se rendre en Inde et le R-100 le Canada à leur première envolée.

[modifier] Voyages

Le R-100 parti le 28 juillet, il arriva le 1er août 1930 à l'aéroport de Saint-Hubert en banlieue de Montréal au terme d'un voyage de plus de 3 300 milles (environ 6,000 km). Après un bref escale à Québec, il repartit vers Cardington, en Angleterre le 16 août. Le 17, il rentrait dans son hangar car l'équipage devait bientôt embarquer sur le R-101 (un seul équipage prenait en charge les deux vaisseaux par manque de personnel compétent). Le 5 octobre 1930, le R-101 part de Londres pour Bombay mais s'écrase sur les collines de Picardie, à proximité de Beauvais.

L'accident a lieu de nuit et par mauvais temps mais la cause réelle de l'accident reste inconnue. 48 personnes trouvent la mort. L'accident remis en question la sécurité du dirigeable à l'hydrogène. L'usage de l'hélium était envisageable comme le prouvait les découvertes de gisements au Canada, à Ceylan et à Singapour. Cependant la grande crise économiques a coupé court à ce beau projet et le R-100 ,ses aménagements et sa structure, furent vendus. En février 1932, tout était fini.