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Quanzhen Dao - Wikipédia

Quanzhen Dao

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Wang Chongyang, fondateur de Quanzhen Dao
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Wang Chongyang, fondateur de Quanzhen Dao

Quanzhen Dao 全真道 Voie de la Complétude de l’Authentique ou Voie de la Parfaite Complétude est, avec Zhengyi Dao, l’une des deux plus importantes écoles taoïstes nées à la fin des Song. Le patronage des empereurs Jin et de Genghis Khan, fondateur de la dynastie Yuan, jouèrent un grand rôle dans sa prospérité. Malgré le déclin de sa puissance institutionnelle à partir de la deuxième moitié de la dynastie mongole, elle a laissé un important héritage dans les domaines de la pensée, de l’alchimie, de l’ascèse et des arts martiaux. Le courant Quanzhendao a par ailleurs survécu jusqu’à nos jours dans les très nombreuses écoles qui s’y rattachent, et a retrouvé droit de cité en Chine populaire à travers un nombre limité d’institutions et de maîtres autorisés. Par l’intermédiaire du courant Xiantiandao, né au début du XVIIIe siècle, il a influencé la majorité des nouveaux courants religieux chinois.

Sommaire

[modifier] Le fondateur et la naissance de l'école

Qiu Chuji, l'un des deux premiers disciples de Wang Chongyang, fondateur de la branche Longmen
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Qiu Chuji, l'un des deux premiers disciples de Wang Chongyang, fondateur de la branche Longmen

L'école fut fondée par Wang Ze [1] ou Wang Zhiming [2], nom religieux Chongyangzi [3] ou Wang Chongyang [4]. Il naquit en 1112 ou 1113 dans une famille aisée du village de Liujiangcun [5] près de Xianyang au Shaanxi. Après un échec aux examens impériaux, il dut se contenter d’un poste de petit employé de l’administration, collecteur des taxes sur l’alcool, qu’il finit par abandonner pour se consacrer à la pratique taoïste. En 1159, il prétendit avoir rencontré dans un estaminet (ou chez un boucher, selon une autre une version de la légende) du bourg de Ganhe [6] les célèbres maîtres taoïstes Lü Dongbin et Zhong Liquan [7] devenus immortels, qui lui auraient enseigné la formule de l’Elixir d’or ou jindan.

Il changea son nom en Chongyangzi, "Double Yang". Il aurait l’année suivante rencontré de nouveau l’un des immortels qui lui aurait remis des instructions et prédit la rencontre de deux de ses futurs disciples, Ma Yu et Tan Chuduan. Il quitta alors sa famille et devint ermite sur le mont Zhongnan [8]. On prétend qu’il y creusa en état de transe un trou qu’il nomma "tombe du mort-vivant", dans lequel il vécut enterré 3 ans. Quand il en ressortit, il construisit par-dessus une hutte à laquelle il donna le nom sous lequel son école sera connue, Complétude de l'Authentique, et prit le surnom de Wang le fou. Une autre version de sa biographie prétend que le nom de Complétude de l'Authentique était celui du premier lieu de culte que lui bâtirent deux de ses disciples, les époux Ma.

Il rencontra ses deux premiers disciples, Tan Chuduan [9], nom religieux Changzhen [10] et Qiu Chuji [11], nom religieux Changchun [12] 1148-1227), avec qui il commença à prêcher.

En 1167, devant le peu de succès de sa prédication, il mit le feu à son ermitage et partit avec ses deux acolytes propager sa doctrine à Ninghai [13] au Shandong. Il y fit la connaissance d’un homme riche, Ma Congyi [14] ou Ma Yifu [15], nom religieux Danyang [16], qui deviendra son second sous le nom de Ma Yu [17] ; sa femme, Sun Bu'er [18], deviendra également sa disciple. Trois autres suivront : Liu Chuxuan [19], Wang Chuyi [20], et Hao Datong [21]. Ces sept premiers disciples divinisés, sont connus comme les Sept immortels du Nord [22].

Après la rencontre de Ma Yu chez qui il s’installa, la prédication de Wang Chongyang commença à connaitre le succès. En moins d’un an, cinq congrégations "des trois doctrines" s’étaient constituées : les Sept joyaux [23], la Fleur de jade [24], le Lotus d'or [25], les Trois lumières [26] et l’Égalité [27]. Le terme "trois doctrines" (taoïsme, bouddhisme et confucianisme) reflète l’ambition syncrétique de Quanzhen, typique de cette époque qui voit par ailleurs la naissance du néo-confucianisme.

Après trois années au Shandong, Wang Chongyang décida à l’automne 1169 de rentrer au Shaanxi y reprendre sa prédication. Il emmena avec lui Qiu Chuji, Liu Chuxuan, Tan Chuduan et les époux Ma, laissant Wang Chuyi et Hao Datong sur le mont Kunyu [28]. Il mourut peu après aux portes de Kaifeng. Ses disciples ramenèrent sa dépouille dans son village d’origine, où ils firent construire un temple à sa mémoire [29] ; ils firent également ériger à Ganhe le Temple de la rencontre des immortels [30].

[modifier] La doctrine de Wang Chongyang

La pensée de Wang Chongyang prétend réaliser la synthèse des trois grandes doctrines chinoises ; elle réunit en effet le li 理, principe suprême du néo-confucianisme au xing 性, nature authentique du bouddhisme Chan et au ming 命, vie éternelle du taoïsme ; on trouve parmi ses textes de référence le Classique de la piété filiale [31] et le Soutra du diamant.

Il préconisait une vie extrêmement frugale et ascétique, imposant le célibat et le végétarisme, selon une règle inspirée de l’école Chan. L’objectif de la vie monastique restait néanmoins très taoïste, puisqu’il s’agissait plus d’aboutir à l’immortalité en réalisant un travail alchimique sur le corps que de s’affranchir du cycle des renaissances. Pour ce faire, il fallait éviter toute déperdition de qi, énergie corporelle, la plus importante étant causée par l'écoulement de liquide séminal, ou de sang pour les femmes. Il fallait donc s’abstenir de toute relation sexuelle, limiter les pollutions nocturnes, s’efforcer de faire disparaitre les menstruations, ce qui impliquait de sévères restrictions alimentaires et de sommeil.

Hormis l’ascétisme, la pratique reposait essentiellement sur la méditation silencieuse et l’alchimie interne neidan [32] ou neigong [33], qui remplaçait presqu’entièrement l’absorption de potions ou talismans de l’alchimie externe jindan. Wang Chongyang repris de façon limitée les techniques shangqing de gymnastique légère daoyin [34] et de visualisation et proposa une nouvelle forme de méditation qui consistait à tout d’abord maîtriser l’esprit grâce au xinggong [35] inspiré de la pratique chan, avant de passer au minggong [36] pour transformer le corps.

Hao Datong, l’un de ses disciples, faisait également appel à des pratiques inspirées par le Yi Jing. Une particularité de l’école Quanzhen est le développement d’une alchimie interne spécialement destinée aux femmes, codifiée par Wang Chongyang et Sun Bu’er.

Ses disciples rassemblèrent et diffusèrent son œuvre après sa mort, un recueil de mille poèmes intitulé Compilation de la Complétude de l'Authentique [37] ; il avait en effet l’habitude de prêcher en vers. Parmi ses écrits, on peut mentionner Les quinze principes fondateurs [38] et, pour l’anecdote, Les dix transformations grâce au partage de la poire [39], écrit pour exorter les époux Ma à se séparer afin de réaliser l'idéal de célibat de l'école ; le "partage de la poire", fenli, est homonyme de "séparation".

[modifier] Essor

A la mort de Wang Chongyang, Ma Yu prit sa succession. L’école étendit ses activités au Shandong, au Hebei, au Shaanxi et au Henan, promouvant l’ascèse préconisée par son fondateur. Elle attira des adeptes, mais rencontra l’hostilité des autorités. Ma Yu finit par rentrer dans son pays d’origine, cédant la place à Tan Chuduan, Liu Changsheng et Qiu Chuji, qui se succédèrent à la tête de la branche principale de l’école, Longmen, de 1187 à 1219. Pendant cette période, les relations avec les pouvoirs locaux et central s’améliorèrent et l’école prospéra. Des monastères apparurent au Shandong, centre de son domaine d’influence. Son renom réussit à attirer l'attention des empereurs Jin, qui invitèrent trois fois à la cour Wang Chuyi, maître de la branche Yushan (1187, 1201, 1203) ; Qiu Chuji s'y rendit également en 1188. En 1197, pour renflouer les caisses, l'administration impériale mit en vente des certificats de moine et des autorisations d’ouverture de monastère. Quanzhen Dao se porta acheteur, et le nombre de ses établissements s’accrut encore.

En 1219, Qiu Chuji, déjà âgé, reçut une invitation de Gengis Khan, qui avait pris quatre ans auparavant Yanjing (Pékin). La lettre, datée du 15 mai 1219 a été conservée. Parti en février 1220 avec dix-huit disciples pour Yanjing, Qiu Chuji appris en arrivant que le khan était reparti en expédition en Asie Centrale. Après un an de séjour dans la ville, il se remit en route et rejoignit enfin le conquérant mongol dans le Nord de l' Afghanistan, près de l’Hindū-Kūsh. Le khan lui manifesta un grand respect, le nommant "immortel". Il mit l’école Quanzhen en charge des religions pour l’ensemble de la Chine et exempta tous ses maîtres d'impôt et de corvée. Don fut fait à Qiu Chuji d'une partie des jardins impériaux de Pékin et du Monastère du faite suprême [40] qui s’y trouvait.

La légende populaire, qui prétend qu’il convainquit Gengis Khan d’arrêter ses massacres et de se montrer plus clément envers les Hans, fait de Qiu Chuji un héros patriote. Son périple est relaté dans le Voyage en Occident de l’immortel Changchun [41]. De retour à Pékin en 1224, il s’installa au monastère que l’empereur mongol lui avait offert. Celui-ci étant assez délabré, Qiu Chuji et ses disciples se mirent en campagne pour recueillir des fonds pour sa réfection. Rebâti, il devint le Temple du printemps éternel [42]. A sa mort, en 1227, il fut enterré juste à côté, dans le jardin. Sur sa tombe fut élevé un oratoire à sa mémoire, le Chushuntang [43]. Après la destruction du Temple du printemps éternel lors de la prise de pouvoir par les Ming, l’empereur Chengzu fera construire à sa place le Monastère des nuages blancs [44] qui intégrera l’oratoire rebaptisé Salle du patriarche Qiu [45].

[modifier] Apogée

De la mort de Qiu Chuji à 1368, s’appuyant sur son pouvoir politique et institutionnel, l’école poursuivit son expansion sous la direction de Yin Zhiping [46] et Li Zhichang [47]. Jusque-là essentiellement présente au Nord du Chang Jiang, elle s’étendit au sud dans les provinces du Jiangsu, Jiangxi, Zhejiang, Hubei et Fujian. Le mont Wudang y devint son principal centre d’activité. Quanzhendao rencontra dans le Sud l’école alchimique Jindan, dont les pratiques avaient partiellement influencé Wang Chongyang, et qui revendiquait les mêmes fondateurs qu’elle : Zhong Liquan, Lu Dongbin et Liu Haichan [48]. Jindan, qui n’avait jamais bénéficié d'aucune protection officielle, décida de fusionner avec Quanzhen, lui amenant deux maîtres célèbres, Li Daochun [49] et Chen Zhixu [50].

La cour continuait de manifester son appui à l'école : en 1269, les cinq fondateurs mythiques, Wang Xuanfu [51], Zhong Liquan, Lu Dongbin, Liu Haichan et Wang Chongyang, dits les "Cinq Patriarches du Nord", furent promus Seigneurs immortels [52], second des trois grades réservés aux divinités taoïstes ; les sept disciples de Wang Chongyang furent promus au premier grade d’Immortel [53]. En 1310, l’empereur Wudi conféra aux cinq patriarches le grade ultime d’Empereur [54] et éleva les sept disciples à celui de Seigneur immortel ; les 18 disciples de Qiu Chuji furent nommés Immortels.

L’école était alors au faîte de son importance politique. Des maîtres Quanzhen étaient en charge des affaires taoïstes à l’Académie impériale. Parmi les taoïstes célèbres de cette époque, il faut mentionner Wang Zhijin [55], disciple de Hao Datong puis de Qiu Chuji, fondateur de la branche Panshan [56], et Li Daochun [57], maître de la branche Zhong [58], école indépendante qui décida de se joindre au mouvement.

[modifier] Déclin politique

A partir du milieu de la dynastie Yuan, la puissance de l’école commença à lui porter préjudice. L’administration impériale s’en méfiait, les protestations des autres courants contre sa position officielle à la tête des religions se firent plus fortes, de la part du bouddhisme en particulier. Certains maîtres étaient corrompus par la prospérité et le pouvoir. Parallèlement, l’École des Maîtres célestes, rebaptisée Zhengyi Dao, spécialiste des talismans et exorcismes, voyait son importance croitre.

Quanzhen Dao perdit une dispute engagée avec les bouddhistes autour de La conversion des Barbares par Lao Zi [59]. Cet ouvrage, composé au IIIe siècle par un membre de l’École des Maîtres célestes, relatait comment Lao Zi, après être parti vers l'Ouest, était devenu le Bouddha. Régulièrement repris par les taoïstes pour la propagande anti-bouddhiste, il avait fait l’objet d’additions continuelles et totalisait sous les Yuan dix fascicules

Le fondateur des Ming, Zhu Yuanzhang, considérait les activités de Zhengyi comme altruistes et l’ascèse de Quanzhen comme égoïste. Il nomma l’école Zhengyi à la tête des religions

[modifier] Wang Changyue

Wang Changyue
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Wang Changyue

Quanzhen Dao connut sous les Qing un regain de prestige public grâce à Wang Changyue [60], septième patriarche de la branche Longmen fondée par Qiu Chuji. A partir de 1656, il prêcha avec succès au Temple des nuages blancs la "grande règle des immortels" [61].

Originaire de Changzhi [62] au Shanxi, Wang Changyue avait pour prénom Ping [63] et pour nom social Kunyang [64]. On ignore sa date de naissance, mais son enfance s'est déroulée pendant la période de troubles et de guerres de la fin des Ming, ce qui a pu contribuer à le pousser vers la religion. Ce n'est qu'à l'âge mûr qu'il intégra la branche Longmen de Quanzhen, devenant le disciple du maître Zhao Zhensong [65] qui préconisait une vie religieuse faite de sérieux et de dicipline. Sur ces bases, Wang Changyue partit pratiquer le Tao sur le mont Hua.

En 1665 il vint à Pékin et fut admis à partir de 1656 à prodiguer son enseignement au Temple des nuages blancs. Il fit de nombreux adeptes. Il était très apprécié de l'empereur Shunzhi qui lui donna le titre de "Maître national", distinction suprême pour les personnalités religieuses, et lui offrit trois fois l'"habit violet" [66], marque de la reconnaissance impériale. En 1663, il partit répandre son enseignement au sud du Fleuve Bleu où il établit trois temples, à Nankin, Hangzhou et sur le mont Wudang. De nombreux maîtres du Sud se rallièrent. Il redonna une certaine visibilité à l'école Quanzhen et à l'ensemble du taoisme dont l'influence auprès du pouvoir était en déclin, tout en asseyant la prééminence de la branche Longmen. Il mourut en 1680, après avoir désigné Tan Shoucheng [67] comme successeur. L'empereur Kangxi lui décerna à titre posthume le titre de "Grand Maître qui embrasse l'unité" [68], une référence à la synthèse idéologique revendiquée par Quanzhen Dao que l'on retrouve dans sa pensée. Il a été appelé le "père de la renaissance de Quanzhen" [69].

Wang Changyue relança la tradition, initiée par le fondateur de l'école, de la pratique du Tao basée essentiellement sur l'ascétisme et l'alchimie interne, rejetant les visualisations et les aides externes. Mais la similitude s'arrête là, car son originalité principale est d'avoir redéfini l' objectif traditionnel de "longue vie et d'immortalité" [70] du pratiquant taoïste, en lui donnant une forme plus facilement acceptable par un public très influencé par le confucianisme et le bouddhisme. Selon lui, les pratiques d'alchimie visant à écarter les maladies et prolonger réellement l'existence terrestre sont à proscrire. La mort est inévitable, le Bouddha historique et Lao Zi eux-mêmes n'y ayant pas échappé. Celui qui prolonge indéfiniment sa vie corporelle devient un démon et non un immortel. Il ne faut pas se préoccuper du ming [71], "vie" dont le terme est fixé et qui doit naturellement s'achever, mais du zhenxing [72], "nature authentique", qui seule est immortelle.

Les cinq chapitres du Benzhuan [73] et le Chuzhenjielu [74] contenus dans l'Anthologie du canon taoïste [75] ainsi que le Biyuantanjing [76] de la Collection de livres anciens du pavillon caché [77] représentent la somme de son enseignement.

[modifier] Branches

De très nombreuses écoles taoïstes se réclamèrent et se réclament encore de Quanzhen Dao. On distingue dès la mort de Wang Chongyang différentes branches, la principale étant celle des héritiers de Qiu Chuji, Longmen 龍門 ou "Portes du dragon". A chacun des six autres disciples est attribuée une branche :

  • Hao Datong : Huashan "Mont Hua" 華山
  • Liu Chuxuan : Suishan "Mont Sui" 隨山
  • Ma Danyang (Ma Yu) : Yuxian "Rencontre des immortels" 遇仙
  • Sun Bu’er : Qingjing "Pureté et calme" 清靜
  • Tan Chuduan : Nanwu 南無
  • Wang Yuyang :Yushan "Mont Yu" 崳山

Au début du XVIIIe siècle, naquit le mouvement Xiantiandao, fondé par Huang Dehui [78] qui se réclamait de Quanzhen. L'école a donc par son intermédiaire influencé la plupart des nouveaux courants religieux syncrétistes apparus en Chine et à Taïwan entre la fin du XIXe siècle et la fin du XXe siècle, dont le plus important est Ikuan Tao.

[modifier] Compilation du canon taoïste

Une des importantes contributions de l’école à l’ensemble du taoïsme est la reconstitution du canon taoïste. En effet, celui des Song était incomplet depuis longtemps et celui des Jin avait brûlé en 1191. En 1224, au retour de son voyage en Asie Centrale, Qiu Chuji chargea Song Defang [79] du travail. L'ensemble, intitulé Trésor de la ville du mystère [80], comprenait plus de 7800 rouleaux.

[modifier] Temples

Les principaux temples Quanzhen en Chine sont le Temple des nuages blancs [81] de Pékin, le Temple du Yang pur [82] au Shanxi et le Temple de Chongyang [83] au Shaanxi.

[modifier] Quanzhen Dao dans le folklore du kung fu

Comme toutes les écoles taoïstes d’une certaine importance, Quanzhen Dao participe de l’univers du kung fu. L’école est présente dans le folklore des arts martiaux, particulièrement à travers les très populaires romans de Jinyong, et les films et séries télévisées qui en sont inspirés. Quanzhen Dao occupe dans ces œuvres la place peu enviable de secte inférieure cherchant toujours noise aux vrais héros ; les sept disciples et Yin Zhiping sont décrits sous un jour peu flatteur. Le romancier Ni Kuang, ami de Jin Yong, aurait résumé ainsi la situation : «A part Wang Chongyang, tous les disciples de Quanzhen sont des idiots». Dans l’œuvre de Jin Yong et ses adaptations, la vie du fondateur de l’école mélange détails historiques réels et romance. Présenté comme un patriote, il est traité avec plus d’égards que le reste de son école. Néanmoins, s’il est probable que Wang Chongyang a reçu un entrainement d’art martial, ce n’était pas sa spécialité, et il ne s’impliqua jamais dans la politique. Par ailleurs, en total décalage avec son idéal ascétique, Jin Yong lui prête une histoire d’amour mouvementée avec une héroïne, Lin Chaoyin.

La série de trois romans dans lequel l’école Quanzhen Dao est le plus présent a été traduite en français sous le titre La Légende du Héros chasseur d’aigles.

Il n’est pas rare que les amateurs de littérature de kung fu considèrent la version de Jinyong comme entièrement conforme à la vérité historique.

[modifier] Notes

  1. 王詰
  2. 王知明
  3. 重陽子
  4. 王重陽
  5. 劉蔣村
  6. 甘河
  7. 鍾離權
  8. 終南山
  9. 譚處端
  10. 長真
  11. 丘處機
  12. 長春
  13. 寧海
  14. 馬從義
  15. 馬宜甫
  16. 丹陽
  17. 馬鈺
  18. 孫不二
  19. 劉處玄, nom religieux. Changsheng 長生
  20. 王處一, nom religieux Yuyang 玉陽
  21. 郝大, nom religieux. Hongning 広寧
  22. beiqizhen 北七真
  23. sanjiaoqibaohui 三教七寶會
  24. sanjiaoyuhuahui 三教玉華會
  25. sanjiaojinlianhui 三教金蓮會
  26. sanjiaosanguanghui 三教三光會
  27. sanjiaopingdenghui 三教平等會
  28. 昆崳山
  29. Temple de la réalisation du Tao de Chongyang 重陽成道宮
  30. 遇仙宮
  31. 孝經 Xiao Jing
  32. 內丹
  33. 內功
  34. 道引
  35. 性功
  36. 命功
  37. Chongyang quanzhen ji 重陽全真集
  38. Lijiaoshiwulun立教十五論
  39. Chongyang fenli shihua ji重陽分梨十化記
  40. 太極觀
  41. Changchunzhenrenxiyouji 長春真人西遊記
  42. 長春宮
  43. 處順堂
  44. 白雲觀
  45. Qiuzudian 邱祖殿
  46. 尹志平
  47. 李志常
  48. 劉海蟾
  49. 李道純
  50. 陳致虛
  51. 王玄甫
  52. zhenjun 真君
  53. zhenren 真人
  54. dijun 帝君
  55. 王志謹
  56. panshanpai 盤山派
  57. 李道純
  58. zhongpai 中派
  59. Laozihuahu 老子化胡
  60. 王常月
  61. tianxiandajie 天仙大戒
  62. 長治
  63. 昆陽
  64. 趙真嵩
  65. ziyi 紫衣
  66. 譚守成
  67. Baoyigaoshi 抱一高士
  68. zhongxingzhizu 中興之祖
  69. changshengbusi 長生不死
  70. 真性
  71. 缽鑒
  72. 初真戒律
  73. Daozangjiyao 道藏輯要
  74. 碧苑壇經
  75. Gushuyinlouzangshu 古書隱樓書
  76. 黃德輝)
  77. 宋德方
  78. Xuandubaozang 玄都寶藏
  79. baiyunguan 白雲觀
  80. chunyanggong 純陽宮
  81. chongyanggong 重陽宮

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

Jin Yong La légende du héros chasseur d’aigles Editions YOU-FENG, 2004 ISBN 2-84279-101-0 (Volume I)

[modifier] Liens externes

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