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Police scientifique - Wikipédia

Police scientifique

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Sommaire

[modifier] La révolution de la microanalyse

En 1982, les laboratoires de police français (créés en 1943) sont au nombre de cinq : Paris, Lille, Lyon, Toulouse et Marseille. Mais le matériel est vétuste ou hors service, le personnel est mal formé et aucune technique nouvelle n’est appliquée ou seulement étudiée depuis quarante ans. Le grand Edmond Locard n'a laissé aucun disciple au ministère de l’Intérieur.

C'est pourquoi, dès 1982, la DST (service de contre-espionnage français) décide de tester les possibilités du CARME et, devant les résultats obtenus; encourage Loïc Le Ribault à développer les applications de son laboratoire en police scientifique. La DST commence aussi à diffuser dans le milieu judiciaire des informations sur les performances du CARME, et les premières expertises sont confiées à celui-ci par des magistrats embarrassés par des affaires que les méthodes traditionnelles ne permettent pas de résoudre.

En novembre 1983, le professeur Ceccaldi (directeur du laboratoire de la préfecture de police de Paris) manifeste son désir de collaborer avec le CARME. En mai 1984, Loïc Le Ribault remet donc à Georges Simonin (chef du service central de l'Identité judiciaire) cinq exemplaires d’un dossier dans lequel il expose toutes les applications de la microanalyse en criminalistique. Ce rapport est aussitôt transmis à Jacques Genthial, chargé de mission à la police scientifique. Lorsque Pierre Joxe est nommé ministre de l'Intérieur en juillet 1984, « (...) il entend parler de l'existence d'un rapport sur la police technique et scientifique. « Je l'ai lu d'une traite, dans la nuit, et le lendemain matin j'ai demandé à voir son auteur », raconte l'ancien ministre de l'Intérieur aujourd'hui membre du Conseil constitutionnel. Le flic en question se nomme Jacques Genthial. (...) A la fin de l'entretien avec son nouveau ministre, Jacques Genthial ressort bardé du titre de sous-directeur de la police technique et scientifique... et tout à créer. ».

Quelques mois plus tard, Pierre Joxe lance son « projet de rénovation de la police scientifique », qui s'appuie sur le « dossier Genthial ». En 1985, Loïc Le Ribault n'a reçu aucune réponse du ministère de l'Intérieur français à ses offres de collaboration, mais il commence à travailler avec le FBI, qui a soigneusement testé ses méthodes. A la même époque, la gendarmerie française s'intéresse elle aussi à Loïc Le Ribault : elle ne dispose en effet d'aucun laboratoire et est contrainte de confier ses expertises à ceux de la police, ce qui ne lui convient guère. La DGGN (Direction générale de la gendarmerie nationale) propose donc à Loïc Le Ribault de lui fournir des échantillons de référence (munitions, résidus de tir, prélèvements réalisés lors d’autopsies, fiches dactyloscopiques, etc.) pour approfondir ses recherches et établir ainsi les bases d'une collaboration étroite. La DGGN fait aussitôt passer le message à toutes ses unités de recherches et saisit la moindre occasion d’informer les juges que désormais la gendarmerie travaille en collaboration étroite avec un laboratoire de haute technologie susceptible de résoudre les problèmes les plus épineux. Elle insiste sur un autre point fort du CARME : ses spécialistes sont disponibles jour et nuit, et se déplacent sur le terrain en cas d'urgence.

[modifier] P.T.S. : Tout repenser de A à Z

Mais les meilleurs spécialistes ne peuvent faire de l’excellent travail que si les échantillons soumis à leur sagacité sont de bonne qualité. Or les pièces à conviction que le CARME reçoit posent presque toutes des problèmes car, prélevées n’importe comment, elles s’avèrent souvent inexploitables. Et pour une bonne raison : aucun enquêteur n’est formé aux techniques de prélèvements extrêmement méticuleuses exigées pour l’exploitation des échantillons au microscope électronique.

Loïc Le Ribault décide donc de mettre au point toute une série de procédures à respecter scrupuleusement afin que les indices récoltés sur le terrain le soient dans les meilleures conditions possibles, c’est-à-dire sans pollution. En décembre 1985, il publie un gros document dans lequel il explique ce qu’est la microanalyse, la manière de collecter les indices et les précautions à prendre pour ne pas polluer les scènes de crimes.

Loïc Le


  1. Il n’existe pas deux objets ou deux individus qui soient en tous points identiques ;
  2. Tout objet et/ou tout individu porte sur lui son curriculum vitae, les traces des évènements qu’il a vécus et celles des endroits où il a séjourné;
  3. Deux objets ou deux individus entrant en contact l’un avec l’autre échangent des informations.

Le second message qu'il lance est celui du Gel des Lieux : Empêcher quiconque d’accéder à la scène du crime, sans distinction de fonction ou de grade, puis attendre sans toucher à rien l’arrivée des spécialistes de terrain.

Le troisième message concerne la Non Pollution de la Scène de Crime par ces spécialistes eux-mêmes. Puisque tout homme modifie l’environnement dans lequel il évolue, les spécialistes de terrain doivent donc être revêtus d’une combinaison intégrale en plastique (non pelucheuse), porter un calot, un masque et des gants de chirurgien, et avoir enfilé des couvre-chaussures en plastique.

Loïc Le Ribault décrit ensuite et explique l’utilisation du tamponnoir, petit ustensile tout simple qu'il a inventé, composé d’une pastille d’aluminium d’un centimètre de diamètre munie d’une queue de préhension et recouverte d’un adhésif double-face, lui-même protégé par une pellicule jetable qu’on enlève juste avant l’utilisation du tamponnoir.

Cette dernière enlevée, il suffit de promener le tamponnoir sur n’importe quel type d’objet ou de corps pour y recueillir toutes les particules superficielles qui s’y trouvent, y compris celles invisibles à l’oeil nu. Conçus pour être introduits ensuite directement dans le microscope électronique à balayage, les tamponnoirs évitent tout risque de pollution entre l’instant du prélèvement et celui de leur étude au laboratoire. Une des principales applications du tamponnoir est la recherche de résidus de tir (traces de poudre, éléments de munition, etc.) sur les mains d’un cadavre ou d’un suspect. Le brevet du tamponnoir est déposé le 4 mars 1986 à l'Institut National de la Propriété Industrielle sous le n° 8603121, et ensuite officiellement accordé avec la mention « Aucune antériorité n'a été relevée » (ce qui signifie que le tamponnoir constitue bel et bien une innovation).

Loïc Le Ribault énonce enfin sa théorie des Prélèvements Conservatoires, c’est-à-dire les prélèvements à réaliser systématiquement sur le terrain, lors d’une autopsie et sur le (ou les) suspect(s), en attendant que l’affaire s’éclaircisse... ou se complique. L’avantage des prélèvements conservatoires est qu’ils sont réalisés immédiatement après la découverte des faits, autrement dit dans de bonnes conditions, et peuvent éventuellement être étudiés longtemps après s’il y a complément d’enquête ou rebondissement quelconque.

Parmi les prélèvements conservatoires systématiques figurent notamment la saisie de quelques cheveux de la victime et de ses proches, le curage des ongles, le tamponnement des mains, la saisie des vêtements, de tous les objets ensanglantés, etc.

L'ouvrage de Loïc Le Ribault est immédiatement diffusé par le capitaine Laval (gendarmerie de Bordeaux) dans toutes les sections de recherches de France.

[modifier] La valise PPM

Dans la foulée, Loïc Le Ribault invente (décembre 1985) une petite mallette qu'il baptise Valise PPM (Prélèvements pour Microanalyse), contenant tous les accessoires et instruments indispensables pour réaliser dans d’excellentes conditions les prélèvements sur le terrain.

[modifier] Le Véhicule d'Intervention

Considérant que 80 % des affaires au moins pourraient être quasiment résolues sur le terrain si des techniciens très qualifiés se rendaient sur place avec un minimum de matériel d'analyse, Loïc Le Ribault conçoit au début de 1987 un véhicule d'intervention tout-terrain.

Spécialement aménagé, il est équipé de multiples casiers de rangement, d'un évier, d'un réfrigérateur, d'une réserve d'eau, d'une table de travail et de lumières additionnelles. Le matériel embarqué comprend un laser de terrain (le premier introduit en France), un microscope optique, une loupe binoculaire, un groupe électrogène, une provision de valises PPM, des masques anti-odeurs, des révélateurs de drogue et d'explosifs, toutes sortes d'outils allant de la pelle pliante à la scie égoïne, une collection de combinaisons intégrales, de gants, de couvre-chaussures et de calots, du matériel photographique avec des films normaux et d'autres à développement instantané, un radio-téléphone, une sirène deux-tons, un gyrophare, etc.

Au salon Milipol de novembre 1987, ce véhicule sera salué par Le Figaro, 24 novembre 1987, comme une des deux seules vraies innovations de la manifestation.

[modifier] Méthodes Utilisées

Le CARME va appliquer des méthodes et des techniques qui n'avaient jamais encore été utilisées en criminalistique, et en invente d'autres :

  • L'exoscopie (étude de l'aspect extérieur) et l'endoscopie (étude des inclusions) des quartz ;
  • L'exploration des scènes de crime au laser ;
  • L'enregistrement de reconstitutions au magnétoscopie ;
  • Les comparaisons d'écriture par informatique ;
  • Les analyses morphologiques et morphométriques de l'ornementation des éléments pileux humains et animaux ;
  • La microdactyloscopie (comparaison de fragments d'empreintes digitales non exploitables par les méthodes traditionnelles) ;
  • L'étude de la morphologie et de la micro-morphologie des traces de sang pour reconstituer la chronologie des évènements violents sur les scènes de crime ;
  • La reconstitution informatique de visages défigurés ;
  • Le CARME sera aussi le premier (et le seul) laboratoire à organiser des réunions de synthèse regroupant les experts étudiant une affaire, et les enquêteurs et magistrats en charge de celle-ci.

[modifier] Formation des Enquêteurs

A la demande de responsables d’unités de recherches et de nombreux magistrats, Loïc Le Ribault organise des stages d’information sur la microanalyse et de formation aux techniques de prélèvements sur le terrain. Rien qu’entre juin 1986 et juin 1988, il forme ainsi 32 magistrats, 154 gendarmes, 8 légistes et une trentaine de policiers. Au cours de la même période, 162 magistrats, 923 gendarmes et 110 policiers assistent à ses conférences dans toute la France.

Rapidement, le nombre des affaires qui sont confiées à Loïc Le Ribault devient tel que le CARME doit quitter ses anciens locaux, devenus trop exigus. Le nouveau bâtiment est inauguré en avril 1987 par Jacques Valade, ministre de la Recherche.

[modifier] Bilan

Dès la fin de 1985, on peut considérer que la rénovation de la police scientifique française est accomplie. La justice passe ainsi de la terrifiante religion de l'aveu à celle des preuves matérielles.

En dix années, le CARME a étudié plus de 1500 affaires criminelles françaises et étrangères, dont les plus médiatisées : Guillaume Seznec, La Maison des Têtes, Simone Weber, l'Inconnue de l'A10, Dandonneau, L'Affaire Pierre Chanal, Fiona Jones, Robert Maxwell, l'exécution des Ceausescu, etc.

Mais à partir de 1988, le ministère de l'Intérieur commence à mettre en place des TSC (Techniciens de Scènes de Crime), répliques des Techniciens de terrain du CARME. La gendarmerie procède de la même façon en lançant ses TIC (Techniciens d'Identification Criminelle). En 1989, la police équipe ses laboratoires de microscopes électroniques à balayage et la gendarmerie ouvre son propre laboratoire.

Incapable de résister à la concurrence de l'Etat, Loïc Le Ribault doit fermer les portes du CARME en septembre 1991.

[modifier] Articles de synthèse

  • L'ALSACE

Micro-traces, maxi-progrès ( 18 mars 1987)

  • ÇA M'INTERESSE

Les armes secrètes de la police (Février 1988) Police scientifique : les labos mènent l'enquête (juin 1992)

  • Le COURRIER PICARD

Il traque les assassins avec un microscope (30 janvier 1992)

  • Les DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE

D'ennuyeux grains de sable... (22 février 1991)

  • LES ECHOS

Le CARME met la microscopie électronique à la portée des PME (19 avril 1985) Du crime à l'encadrement (21 octobre 1985)

  • L'ESSOR DE LA GENDARMERIE

Evolution des enquêtes judiciaires (avril 1988)

  • L'EVENEMENT DU JEUDI

Ces crimes qui étaient presque parfaits (7-13 février 1991)

  • L'EXPRESS

Un privé high-tech (février 1988) Chasseur de crimes (17 août 1990)

  • Le FIGARO

Les enquêteurs de l'impossible (4 et 5 juin 1988)

  • Le FIGARO-MAGAZINE

Il a les moyens de faire parler un grain de sable (20 décembre 1986)

  • FRANCE-SOIR

Ces hommes qui font parler les poussières (21 avril 1987) Avec le camion au laser, le crime ne paie plus... (21 janvier 1988) L'autopsie fait « parler » le moindre grain de sable (9 septembre 1988) La police scientifique officielle française trop lente pour être efficace (6 février 1989) Ce fantastique microscope plus fort que Sherlock Holmes (15 mai 1989) Innocentés par les scientifiques (2 mars 1990)

  • ICI PARIS

Avec les « Maigret électroniques » de Bordeaux il n'y a plus de crimes parfaits ! (10 au 16 février 1988)

  • Le JOURNAL DE L'ILE DE LA REUNION

Le grain de sable qui fait tourner la machine judiciaire (9 novembre 1988)

  • Le JOURNAL DU DIMANCHE

La panoplie miracle de la police en blouse blanche (6 novembre 1988)

  • NICE-MATIN

Il fait parler les grains de sable ! (7 octobre 1988) La nouvelle loupe de Sherlock Holmes est un microscope électronique (21 mai 1989)

  • Le NOUVEL OBSERVATEUR

Le Sherlock Holmes du microscope (17-23 mai 1990)

  • OUEST-FRANCE

La police à l'heure de la science : Les criminels sous microscope (13 janvier 1988) La police à l'heure de la science : le crime parfait n'a plus d'avenir (14 janvier 1988)

  • Le POINT

Police : les armes de la science (18 août 1986)

  • Le PROGRES DE LA GENDARMERIE ET DE LA GARDE REPUBLICAINE

Micronalyse et criminalistique : enjeu de la police judiciaire (avril 1987)

  • Le QUOTIDIEN (Ile de la Réunion)

Le CARME :Faire parler l'infiniment petit (21 novembre 1988)

  • Le QUOTIDIEN DU MEDECIN

Police scientifique : un visage reconstitué grâce à l'électronique (23 septembre 1987)

  • SUD-OUEST

Un univers dans un grain de sable (29 octobre 1978) L'atout majeur d'un chercheur girondin : un grain de sable qu'il faut avoir à l'oeil (30 octobre 1981) Le laboratoire de La Teste : Parmi les plus grands de l'infiniment petit (14 juin 1982) Microscope prodige à la Teste : faussaires et criminels trahis par un grain de sable (29 juillet 1984) Les orfèvres de l'infiniment petit (18 mars 1985) Les flics en blanc (5 avril 1987) Le CARME inauguré par le ministre de la recherche : hommage aux magiciens de l'électronique (6 avril 1987) Le CARME à La Teste : Echec au crime parfait (6 mars 1988)

[modifier] Dans la Culture

La police scientifique est revenue dans la mode grâce à la série Les Experts et ses dérivés, mettant en scène des policiers de la brigade de police scientifique de Las Vegas. En France, une série R.I.S, reprenant les mêmes thèmes que Les Experts a aussi vu le jour.

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