Pierre Larousse
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Pierre Larousse, né le 23 octobre 1817 à Toucy dans l'Yonne, mort le 3 janvier 1875 à Paris, il se consacra à des recherches comme pédagogue, encyclopédiste et éditeur français. Il est surtout connu pour les dictionnaires qui portent son nom, dont Le Petit Larousse.
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[modifier] Biographie
Sa famille était modeste : sa mère était cabaretière, alors que son père était charron-forgeron. Dès l'adolescence, il désire devenir encyclopédiste comme Diderot. Pour satisfaire sa soif de connaissance, il suit les cours gratuits de la Sorbonne, étudie au Conservatoire des arts et métiers, au Muséum et au Collège de France.
Il fonda en 1850 une maison d'édition avec Augustin boyer, la Librairie Larousse, qui se développa rapidement. Son œuvre majeure fut le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle. D'abord publié en fascicules entre 1864 et 1866, il les regroupe en 17 volumes de 1866 à 1876 et mit onze ans (jusqu'à sa mort) pour écrire ce dictionnaire de 22 500 pages.
- Devise personnelle
« Instruire tout le monde et sur toute chose »
- Devise du dictionnaire
« Je sème à tout vent »
[modifier] Bibliographie
- Traité complet d'analyse grammaticale (1850)
- Jardin des racines grecques (1858)
- Jardin des racines latines (1860)
- Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle (17 volumes, 1866-1877)
Biographie :
André Rétif, Pierre Larousse et son œuvre, Librairie Larousse 1974, 335 pages.
[modifier] Anecdotes
Jeanne d'Arc a fait les frais de diverses tentatives de récupérations politiques et religieuses. Larousse en a donné une définition apolitique et non-religieuse, et que l'on retrouve dans l'article Jeanne d'Arc : naissance d'un mythe.
On lui doit cette définition célèbre :
- BONAPARTE, - le nom le plus grand, le plus glorieux, le plus éclatant de l'histoire, sans excepter celui de NAPOLEON, général de la République française, né à Ajaccio (île de la Corse), le 15 août 1769, mort au château de Saint-Cloud près de Paris, le 18 brumaire, an VIII de la République française, une et indivisible (9 novembre 1799). » et il rajoute, dans la droite ligne des encyclopédistes : « Ce début, qui va faire dresser plus d'une oreille, montre tout simplement qu'en toutes choses nous aimons les situations tracées ; et les oreilles reviendront à leur état normal quand nous aurons dit que nous voyons deux hommes, aussi bien que deux noms, en Napoléon Bonaparte : Bonaparte et Napoléon ; le général républicain, l'écolier de Brienne, le brillant officier de Toulon, le convive républicain du Souper de Beaucaire, le vainqueur d'Arcole, etc. ; puis le colosse d'Austerlitz, le maître de l'Europe, le vaincu de Waterloo, le prisonnier de Sainte-Hélène. Oui, il y a deux hommes en cette personnalité, en cet être si singulièrement doué, dont le double nom et le double visage, d'un caractère tout particulier, se sont trouvés admirablement appropriés au double rôle qu'il a joué dans le monde. Auguste a beau s'appeler Octave ; Octave a beau se nommer Auguste ; c'est toujours le même homme, rusé, timide, hypocrite, astucieux, reniant ses amis quand son intérêt lui commande de les sacrifier. Ici, nous le répétons, nous avons deux hommes distincts, en même temps que deux noms séparés.
[modifier] Liens externes
- Le Divin Larousse Pierre Larousse et la grande aventure du dictionnaire.
